Cette bibliographie a été rassemblée et mise à disposition sur le réseau électronique par le prof. Claude Baecher, docteur en théologie de l’Université de Strasbourg, ancien directeur du Département francophone du Centre de Formation et de Rencontre, Bienenberg (CeFoR, CH) et actuellement à la retraite en Alsace (F). Il s’agit d’une reprise de l’ancien site http://www.biblioanab.fr. Elle est destinée, avec quelques documents anabaptistes, à faciliter l’étude de l’anabaptisme aux étudiants francophones et aux personnes
intéressées par l’histoire et la pensée anabaptiste-mennonite.
Bonnes recherches !
Si vous trouvez ces contenus utiles, nous vous serions reconnaissants de le mentionner dans vos travaux. N’hésitez pas non-plus à en diffuser l’adresse https://histoire-menno.net/bibliographie/. Il est là pour servir à la recherche et faire gagner du temps aux chercheurs.
Vous trouverez divers textes anabaptistes du XVIe siècle sous «bibliographie», au chapitre XI. Ici, nous présentons trois documents historiques permettant aux chercheurs d’accéder à des textes historiques et théologiques importants de l’anabaptisme évangélique et communautaire, des confessions de foi :
1. La Confession de Foi de Schleitheim en sept articles (1527), appelée aussi “Entente fraternelle”, traduction Claude Baecher. Voir la version annotée dans son Michaël Sattler. La naissance d’Eglises de professants au XVIe siècle, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, 2002 (pp. 53-68).
2. La Confession de Foi Mennonite de Dortrecht en Hollande, le 21 avril 1632, traduction Jean de Savignac (publiée antérieurement par les Editions Mennonites à Montbéliard à diverses reprises). Puis figure la traduction française d’un article relatif au Saint-Esprit, ajouté à la Confession de Dortrecht de 1632 par des anabaptistes de la Haute Vallée Rhénane (les Frères Suisses). Nos remerciements au Prof. Claude Auger du Canada pour avoir pourvu à la saisie du texte traduit par Jean de Savignac.
3. La Confession de Foi (son résumé adopté par les Anciens et Prédicateurs mennonites de France en 2001) publiée par le Editions Mennonites en 2000, traduction partielle d’un texte plus vaste adopté par deux conférences mennonites nord-américaines (publiée en 1995 par Herald Press). Trad. française Mireille Chevassus.
Entente fraternelle entre quelques enfants de Dieu sur sept articles
(Confession de Schleitheim, 1527).
Traduction Claude Baecher (texte repris du livre Michaël Sattler, La naissance d’Eglises de professants au XVIe siècle, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, 2002, pp. 51-68). Les mots entre parenthèses sont les mots de l’original allemand.
Que joie, paix et miséricorde de notre Père, par la réconciliation (vereynigung) du sang de Jésus-Christ, ainsi que les dons de l’Esprit, que le Père envoie à tous les croyants pour être leur force, leur consolation, et leur constance en toute tribulation, jusqu’à la fin, Amen – soient avec tous ceux qui aiment Dieu, qui sont enfants de la lumière, et qui sont dispersés partout où ils ont été ordonnés par Dieu notre Père et où qu’ils soient rassemblés, unanimement dans un (même) Dieu et Père de nous tous, grâce et paix du coeur soient avec vous tous, Amen.
Frères et soeurs bien-aimés dans le Seigneur, nous nous intéressons toujours surtout, en tout premier lieu, à votre consolation et à l’assurance de votre conscience, qui momentanément avait été embrouillé, – afin que vous ne restiez pas toujours séparés de nous comme des étrangers et à peu près complètement exclus, mais que vous vous rapprochiez à nouveau des vrais membres enracinés en Christ qui sont en train d’être équipés par la patience et la connaissance d’eux-mêmes, et que vous soyez ainsi à nouveau réunis avec nous dans la force d’un même divin esprit chrétien et d’un même zèle envers Dieu.
Il est aussi révélé avec quelle multitude de procédés rusés, le diable nous avait détournés pour détruire en vous (“en vous” ou “dans” pour jnen) l’oeuvre de Dieu et la jeter à terre, (oeuvre) qu’il avait partiellement commencée en nous par Sa miséricorde et Sa grâce. Mais Christ, le berger fidèle de nos âmes, qui a entrepris ceci en nous nous dirigera et nous enseignera en cela encore jusqu’à la fin (Ph 1:16), pour Son honneur et notre salut, Amen. Chers frères et soeurs, nous qui avions été rassemblés dans le Seigneur à Schlaten-am-Randen, nous faisons ensemble connaître à tous ceux qui aiment Dieu que, quant à nous, nous avons été unis en des points et articles qui nous concernent, afin que nous nous en tenions au Seigneur comme les enfants obéissants de Dieu, fils et filles, qui sommes et devons être séparés du monde en toute chose en agissant ou en n’agissant pas. A Dieu seul soient : données louange et gloire (que cela se soit passé) sans toutes les contradictions des frères, en étant comblés. En cela nous avons senti l’unité du Père et de notre Christ commun, et qu’ils étaient avec nous par leur esprit. Car le Seigneur est le Seigneur de la paix et non des querelles, ainsi que Paul l’indique (1 Co 14:33). Mais pour que vous puissiez comprendre au sujet de quels articles ceci s’est produit, vous devez remarquer et comprendre (ce qui suit).
Un très grave scandale a été introduit parmi nous par certains faux-frères, de sorte que quelques-uns se sont détournés de la foi, par la manière dont ils ont pensé pratiquer et user de liberté de l’Esprit du Christ. Mais ils sont mépris de la vérité et se sont livrés (pour leur condamnation) à la lascivité et à la licence de la chair. Ils ont pensé que l’amour et la foi permettent de les pratiquer et de les tolérer (leiden) et que rien ne pouvait leur nuire ou les condamner parce qu’ils étaient “croyants”.
Observez, vous qui êtes membres de Dieu en Christ-Jésus, que la foi dans le Père céleste par Jésus-Christ ne prend point une telle forme. Elle ne produit ni ne pratique des choses celles que ces faux-frères et soeurs pratiquent et enseignent. Gardez-vous et soyez avertis contre de telles gens, car ils ne servent pas notre Père, mais le leur, qui est le diable.
Mais vous (ne faites) pas ainsi. Car ceux qui sont à Christ ont sacrifié leur chair avec ses passions et ses convoitises (Ga 5: 24). Vous me comprenez bien et (savez) de quels frères nous parlons. Séparez-vous d’eux car ils sont pervertis (vertert). Priez le Seigneur de leur donner la connaissance (qui conduit) à la repentance, et priez pour nous, pour que nous ayons le constance pour persévérer dans la voie dans laquelle nous sommes entrés, pour l’honneur de Dieu et de Christ, Son Fils, Amen.
Les articles dont nous avons traité et sur lesquels nous nous sommes reconnus unis sont les suivants baptême, ex-communication, fraction du pain, séparation des abominations, bergers dans l’Eglise, glaive, serment, etc.
Premièrement : remarquez ceci pour ce qui est du baptême : le baptême doit être donné à tous ceux qui sont enseignés concernant la repentance et le changement de vie, et qui croient en vérité que leurs péchés ont été ôtés par le Christ (le baptême doit être donné) à tous ceux qui veulent marcher dans la résurrection de Jésus-Christ et désirent être ensevelis avec Lui dans la mort pour qu’ils puissent ressuscité avec Lui, et à tous ceux qui le désirent et nous le réclament eux-mêmes dans ce sens. Par là se trouve exclu tout baptême d’enfants, la pire et première abomination du pape. Pour ceci vous avez le fondement et le témoignage de l’Ecriture et de l’usage des Apôtres (Mt 28: 19); To 16; Actes 2:38; 836s; 163-33; 194s). A cela, nous voulons nous tenir simplement mais fermement et en être assurés.
Deuxièmement: nous avons été unis comme il suit, sur l’exclusion. L’exclusion doit être employée à l’égard de tous ceux qui se sont donnés au Seigneur, qui marchent à sa suite dans ses commandements, et à l’égard de tous ceux qui ont été baptisés dans l’unité d’un corps du Christ, qui se font appelez frères et soeurs et qui, cependant, (ont un faux-pas de quelque manière et tombent dans une faute et un péché, y étant précipités par ignorance. Ceux-ci doivent être exhortés deux fois et secret et la troisième fois ouvertement corrigés devant toute l’assemblée selon le commandement de Christ (Mt 18:15s). Mais ceci doit se faire selon l’ordre (ordrung) de l’Esprit de Dieu (cf. Mt 5:23s et 1Co), avant la fraction du pain, afin que nous tous, unanimement et dans le même amour, nous puissions nous rompre et manger du même pain et boire de la même coupe.
Troisièmement : en ce qui concerne la fraction du pain, nous avons été rendus un d’accord ainsi: tous ceux qui désirent rompre un même pain en souvenir du corps brisé du Christ, et tous ceux qui veulent boire un même breuvage pour le même souvenir du sang versé de Christ, doivent d’abord être unis à un corps de Christ, c’est-à-dire dans l’Eglise de Dieu (idle gmein gottes), dont Christ est la tête, et ceci par le baptême. Car, comme Paul le montre (1Co 10:21), nous ne pouvons en même temps prendre part à la table du Seigneur et à celle des démons. De même nous ne pouvons avoir part et boire à la fois à la coupe du Seigneur et à celle ces démons. C¹est-à-dire que tous ceux qui ont communion avec les oeuvres mortes des ténèbres n’ont aucune part avec ceux qui sont appelés hors du monde à Dieu. Ceux qui sont étendus dans le mal n’ont point part au bien. Il devrait et doit donc en être ainsi; celui qui ne partage pas l’appel d’un même Dieu à une même foi, à un même baptême, à un même Esprit, à un même corps, en commun (gemeir) avec tous les enfants de Dieu, ne peut non plus être fait un même pain avec eux, comme ce doit être le cas là où on veut en vérité rompre le pain selon le commandement de Christ.
Quatrièmement : nous avons été unis sur la séparation (absunderung). Elle doit se faire d’avec méchanceté et d’avec le mal que le diable a plantés dans le monde uniquement afin que nous n’ayons pas de communion avec lui et ne courions pas avec lui, participant à la multitude de ses abominations. Dans ce sens, parce que tous ceux qui ne sont pas entrés dans l’obéissance de la foi, et qui ne sont pas unis à Dieu pour vouloir faire Sa volonté, sont une grande abomination devant Lui. Il n’y aura que des choses abominables qui peuvent croître d’eux, ou croîtront vraiment, ou (même) germeront. Car il n’y a dans le monde et toute la création que bon et mauvais, croyant et incrédule, ténèbres et lumière, le monde et ceux qui sont hors du monde, le temple de Dieu et les idoles, Christ et Bélial, et aucun (des premiers) ne peut avoir une quelconque part avec l’autre (2Co 5:14-16). L’injonction du Seigneur nous est donc révélée, dans laquelle il nous appelle à être et à devenir séparés du mal, afin qu’Il veuille être notre Dieu et que nous devenions Ses fils et Ses filles (2 Co 6:17). De plus, il nous exhorte à sortir de Babylone et de l’Egypte terrestres afin de ne pas prendre part au tournent et à la souffrance que le Seigneur va entraîner sur elles (Ap 18:4s). De tout cela nous devons apprendre que tout ce qui n’est pas uni à notre Dieu et à Christ, n’est autre choses que l’abomination que nous devons éviter. Cela comprend toutes oeuvres et tous cultes papistes et néopapistes, rassemblements, fréquentation d’Eglises, maisons de boissons, garanties de cités, engagements de mauvaise foi, et d’autres choses semblables, que le monde apprécie hautement, mais qui néanmoins sont accomplis en opposition directe au commandement de Dieu à la mesure de toute l’iniquité qui est dans le monde. Nous devons être séparés de tout cela et n’avoir aucune part à de telles choses, car ce sont de vaines abominations qui nous conduisent à être haïs devant notre Christ-Jésus, qui nous a affranchis de la servitude de la chair, et nous a rendus aptes au service de Dieu par l’Esprit qu’Il nous a donné. De cette manière, se détacheront aussi de nous, par la puissance de la parole de Christ (qui dit) “vous ne devez pas résister au méchant”, les armes diaboliques de la violence, telles qu’épée, armure et autres choses semblables, avec toutes leurs utilisations, en faveur de nos amis ou contre nos ennemis (cf. Mt 5:39).
Cinquièmement : nous avons unis ainsi, concernant les bergers dans l’Eglise de Dieu. Le pasteur dans l’Eglise doit absolument être en accord avec l’ordre de Paul (1Tm3:7), c’est-à-dire être quelqu’un qui a un bon témoignage aux yeux de ceux qui sont en dehors de la foi. La charge d’une telle personne doit être de lire, d’exhorter, d’enseigner, d’avertir, de corriger (straffer) ou d’exclure (bannen) dans l’assemblée, de diriger adéquatement tous les soeurs et frères dans la prière et dans la fraction du pain, et en toutes choses, d’avoir soin du corps du Christ, pour qu’il soit édifié et amélioré, afin que le Nom de Dieu soit loué et honoré au travers de nous et que la bouche du détracteur soit fermée. Mais celui-ci (le pasteur, “hirt”) doit être soutenu (erhalten) là où il aurait des besoins, par l’assemblée qui l’a choisi, afin que celui qui sert l’Evangile, vive aussi par lui, comme le Seigneur l’a ordonné. Mais si un pasteur devait faire quelque chose de répréhensible (das s straffen wer), rien ne doit être fait à son égard sans la parole de deux ou trois témoins. Si les pasteurs pèchent, ils doivent être corrigés devant tous, afin que les autres en aient de la crainte (1 Tm 5:20). Mais si le pasteur est chassé (vertriben) ou ramené au Seigneur par la croix, un autre doit être ordonné à sa place sur l’heure, afin que le petit peuple (de Dieu), que le petit troupeau de Dieu, ne soit pas détruit, mais soutenu et consolé par l’exhortation.
Sixièmement : nous avons été unis ainsi concernant le glaive. Le glaive est une ordonnance de Dieu, en dehors de la perfection de Christ, qui punit et met à mort le méchant, protège et abrite le bon. Dans la loi, le glaive est ordonné pour la punition des méchants et pour leur mort, et pour l’employer ont été instituées les autorités terrestres (die weltlichen oberckeiten, cf. Rm 3:31ss.) Dans la perfection de Christ cependant, seule l’exclusion (bann) est employée pour avertir et séparer celui qui a péché, on ne met pas à mort la chair, mais on utilise uniquement l’exhortation et le commandement de ne plus pécher (J 8:11).
1) Mais beaucoup, qui ne reconnaissent pas la volonté de Christ envers nous nous demandent si un chrétien peut ou doit employer le glaive contre le méchant pour le défense et la protection du bon, ou à cause de l’amour. La réponse est révélée unanime Christ nous enseigne que nous devons apprendre de Lui, car Il est doux et humble de coeur et nous trouverons ainsi le repos de nos âmes (Mt 11:29), Car Christ dit à la femme surprise en adultère non pas que l’on doit la lapider selon la loi de Son Père (pourtant c’est bien lui qui dit ” Comme le Père m’a ordonné, ainsi j¹agis” (J 8:28), mais plutôt, avec miséricorde et pardon, Il exhorte à ne plus pécher en disant “va et ne pèche plus” (J 8:11). Nous devons nous en tenir entièrement à cela dans la règle de l’exclusion.
2) On demande à propos du glaive si un chrétien doit prononcer un jugement dans les choses mondaines, les disputes et les querelles que tiennent entre eux les incrédules. La réponse est la suivante : Christ n’a pas voulu décider ou juger entre frère et frère pour une question d’héritage, mais s’y est refusé (Lc 12:14). Donc, nous devons faire de même.
3) On demande à propos du glaive si un chrétien doit être (en position d’) autorité s’il est choisi à cet effet. A cela nous répondons ainsi : Christ devait être fait roi, mais Il a fui (Jean 6:15) et n’y a pas vu l’ordre (ordnung) de Son Père, nous devons donc faire de même et Le suivre, et nous ne marcherons pas dans les ténèbres. Car Il dit Lui-même : ” Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’Il me suive” (Mt 16: 24). C’est Lui-même qui interdit la violence (gwalt) du glaive quand il dit “des princes séculiers règnent… mais vous, pas ainsi” (Mt 20:25). De plus, Paul dit, “ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés () à être conformes à l’image de son Fils…” (Rm 2: 21)”.
4) Enfin, la remarque est faite qu’il ne convient pas pour le chrétien d’être “autorité” pour les raisons suivantes : le gouvernement de l’autorité (den obercken regiment) est selon la chair, mais celui des chrétiens, selon l’Esprit; leur maison et leur habitation reste dans ce monde, celle des chrétiens, au ciel; leur citoyenneté est dans ce monde, celle des chrétiens au ciel (Ph 3:20); les armes de leur conflit et de leur guerre sont charnelles et (efficaces) seulement contre la chair, mais celles des chrétiens sont spirituelles, contre les forteresses du diable ici.(2 Co 10:4). Les magistrats du monde sont armés de pointes et de fer, mais les chrétiens sont armés de l’armure de Dieu, de la vérité, de la justice, de la paix, de la foi, du salut et de la Parole de Dieu (comp. Ep. 6:13-17). En résumé : telle est la pensée de Christ (gesynnet ish) notre tête au-dessus de nous, telle doit aussi être en tout par elle, la pensée des membres du corps de Christ, afin qu’aucun schisme n’existe dans ce corps par le moyen duquel il serait détruit. Car tout royaume divisé en lui-même sera détruit (Mt 12:25). Si donc Christ est ainsi, comme cela est écrit à Son sujet, tels doivent être aussi les membres, afin que Son corps demeure entier et uni, pour sa propre amélioration et édification.
Septièmement : nous avons été unis ainsi concernant le serment (eid). Le serment est une confirmation entre ceux qui se querellent ou qui font des promesses. Dans la loi, il a été demandé qu’il soit fait au Nom de Dieu uniquement pour dire la vérité et non pour tromper (Lv 19:12). Christ, qui enseigne le perfection de la loi, interdit aux siens tout serment, qu’il soit vrai ou faux, ni par le ciel ni par la terre, ni par Jérusalem ni par notre tête (Mt 5:32-36) et cela pour les raisons qu’Il donne peu après : ” Car vous ne pouvez rendre un seul cheveu, noir ou blanc”. Considérez-le c’est pour cela qu’est interdit tout serment. Car il n’est pas en notre capacité de réaliser ce qui est promis en jurant, ne pouvant changer la moindre partie de nous-mêmes.
Il y en a quelques-uns qui ne croient pas a cette simple interdiction de Dieu, qui disent et questionnent ainsi : “Eh bien, Dieu a pourtant juré par Lui-même à Abraham, parce qu’Il était Dieu (quand Il lui a promis de lui être propice et d’être son Dieu s’il gardait Son commandement). Pourquoi ne devrais-je pas jurer ainsi quand je promets quelque chose à quelqu’un? (cf. Gn 26:3).
Voici la réponse : Ecoute ce que dit l’Ecriture Dieu, voulant montrer surabondamment aux héritiers de la promesse la fermeté immuable de Sa résolution fit intervenir le serment, afin que, par ces deux choses immuables (parce qu’il était impossible que Dieu mente), nous trouvions une puissante consolation (He 6:17-18). Observe le sens de cette parole : Dieu a le pouvoir de faire ce qu’il interdit, car tout Lui est possible. Dieu a prêté serment à Abraham (dit l’Ecriture) pour montrer que Son conseil est immuable. C’est-à-dire que personne ne peut résister à Sa volonté ni l’empêcher, ainsi Il peut, Lui, tenir le serment. Mais nous ne le pouvons pas, comme le Christ l’a dit plus haut, même si nous renons ou accomplissons notre serment. C’est pour cette raison que nous ne devons pas jurer (schweren).
Mais d’autres disent : Il n’est pas interdit de jurer par Dieu dans le Nouveau Testament quand cela est commandé dans l’Ancien, mais il est interdit seulement de jurer par le ciel, par la terre, par Jérusalem ou par notre tête. Réponse écoute l’Ecriture “Celui qui jure par le ciel, jure par le trône de Dieu et par Celui qui y est assis ” (Mt 23:20-22). Remarque il est défendu de jurer par le ciel, qui n’est que le trône de Dieu ; O insensés et aveugles, quel est le plus grand, le trône ou Celui qui y est assis ? (Cf. Mt 23:17-19).
D’autre encore disent : Si cela est injuste lorsque nous faisons appel à Dieu pour établir la vérité, alors les Apôtres Pierre et Paul ont aussi jugé (Pierre? cf. Rm 1: 9; 2 Co 1-23 :11 31; Pa) Réponse: Pierre et Paul ne font que témoigner de ce qui fut promis par Dieu à Abraham par le serment; eux-mêmes ne promettent rien, comme le démontrant les exemples. Témoigner et jurer sont deux choses différentes. Quand on jure, on promet des choses futures, comme fut promis à Abraham le Christ que nous avons reçu longtemps après. Mais quand on rend témoignage, ont témoigne concernant le présent, qu’il soit bon ou mauvais, comme Siméon parla de Christ à Marie : lui témoigna : “Vois, cet enfant est destiné à être une cause de chute et de relèvement pour beaucoup en Israël, et un signe qui provoquera la chute et le relèvement pour beaucoup en Israël, et un signe qui provoquera la contradiction ” (Luc 2: 34) Christ nous a enseigné la même chose lorsqu’il dit : “votre parole doit être oui oui, non non, ce qui vient en plus est du mauvais” (Mt 53:7). Il dit : votre parole doit être oui et non, afin qu’en ne pense pas qu’Il ait permis (le serment). Christ : est tous simplement oui et non (cf. 2 Co 1 12) et ceux qui le cherchent simplement comprendront Sa parole Amen.
Chers frères et soeurs dans le Seigneur ! Ce sont des articles de quelques frères qui étaient auparavant dans l’erreur, et qui avaient diversement compris le vrai sens, de sorte que bien des consciences faibles étaient embrouillées, donc que le Nom de Dieu était devenu un grand sujet de calomnie. Il fallait donc que nous devenions unis dans le Seigneur, comme cela s’est produit ; à Dieu soient gloire et louange.
Ayant maintenant abondamment compris la volonté de Dieu comme elle a été révélée par nous en ce temps, vous devez, avec persévérance et sans interruption, accomplir cette volonté connue de Dieu. Car vous savez bien quelle récompense le serviteur qui pèche en connaissance de cause entendra. Tout ce que vous aviez fait par ignorance, et que vous aviez confessé comme étant des actions mauvaises vous est pardonné par la prière de foi offerte dans notre réunion, parmi nous, pour nos manquements et notre culpabilité, par le pardon gracieux de Dieu et par le sang de Jésus-Christ, Amen.
Veillez sur tous ceux qui ne marchent pas dans la simplicité de la vérité divine qui est formulée dans cette lettre, par nous dans notre rassemblement, afin que chacun parmi nous soit gouverné par la règle de l’exclusion , et que désormais soit empêché l’accès de faux-frères et soeurs parmi nous.
Séparez-vous de ce qui est mauvais et le Seigneur sera votre Dieu et vous serez Ses fils es Ses filles (2 Co 6:17ss).
Chers frères, méditez l’exhortation de Paul à Tête. Il dit, “la grâce de Dieu, salutaire à tous les hommes, a té manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à la conduite impie et aux convoitises mondaines, et à vivre, dans le siècle présent, selon la tempérance, la justice et la piété, en attendant la même espérance et la réalisation de l’apparition glorieuse du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné Lui-même pour nous, afin de nous purifier, pour Lui faire un peuple qui Lui appartienne en propre et qui soit zélé pour les bonnes oeuvres (The 2: 11-14)”. Pensez-y et exercez-vous à cela, et le Dieu de paix sera avec vous. Que le nom de Dieu soit béni éternellement et toute hautement, Amen. Que le Seigneur vous donne Sa paix, Amen.
Les actes de Schlaten-am-Randen, Matthias, Anno, MDXXVII (24 février 1527).
La Confession de Foi Mennonite de Dortrecht en Hollande, le 21 avril 1632, traduction Jean de Savignac (publiée antérieurement par les Editions Mennonites à Montbéliard à diverses reprises). Nos remerciements au Prof. Claude Auger du Canada pour avoir pourvu à la saisie du texte traduit par Jean de Savignac. Après ce document hollandais, nous ajoutons la traduction française d’un article relatif au Saint-Esprit, ajouté à la Confession de Dortrecht de 1632 par des anabaptistes de la Haute Vallée Rhénane (les Frères Suisses).
Confession et Pacification conclue à Dortrecht, l’année 1632,
le 21 avril, entre les Baptistes (doopsghesinde) que l’on nomme Flamands :
en laquelle chacun pourra voir et remarquer comment et sur quoi cette Paix a été faite et établie.
MAT. V. 9. Heureux ceux qui procurent la paix car ils seront appelés enfants de Dieu.
HEBR. XII. 14 Attachez-vous à la paix et à la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
1 CORINTH. VII. 15. Dieu nous a appelés dans la paix.
A Harlem Imprimé par Hans Passchiers van Wesbusch.
Imprimeur, sur le champ du Marché à l’enseigne de la Bible à ferrures 1633.
PREFACE (1)
A la négociation de paix conclue à Dordrecht en l’an 1632, le 21 avril entre les (ana)Baptistes, dits Flamands.
Lecteur attentif, pacifique, ami du salut et de la vérité : Comme il nous revient journellement que certains hommes qui ne sont pas très affectionnés à notre Paix et n’en parlent conséquemment pas d’une manière très favorable, conformément à la Charité qui interprète tout en bien et que, par suite, ils éloignent et détournent non seulement de nous mais de la paix tant recommandée du Fils de Dieu et de ses Apôtres, des coeurs ignorants et simples, qui parfois, fait regrettable, regardent davantage aux hommes présents qu’à la doctrine et à la vie de notre Sauveur et Rédempteur Jésus-Christ et de ses vénérés disciples, lesquels gens (2) à en juger d’après leur comportement extérieur accordent trop peu d’attention et de considération à ces paroles du Christ : Mat. V, 9 : Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ; de l’Epître aux Hébreux : XII, 14 : Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; Marc IX, 49 ( = IX, 51) : Soyez en paix les uns avec les autres ; Luc II, 14 : Paix sur la terre ; Jean XIV, 27 : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; Rom. X, 15 et Esaïe, LII, 7 : qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ; Psaume 133 : qu’il est agréable, qu’il est doux, pour des frères de demeurer ensemble: C’est comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements. C’est comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur la montagnes de Sion, car c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie pour l’éternité; Rom. XII, 18 : s’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes ; Rom. XIV, 17 : Le royaume de Dieu ce n’est pas le manger et le boire mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit ; vers. 9 (=19) : Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle ; 2 Corinth. VII, 15 : Dieu nous a appelés à vivre en paix ; 2 Corinth. XIII, 11 : Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix : et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous (1).
Nous remémorant ces passages et beaucoup d’autres et les repassant en notre esprit en notre esprit dans la crainte de Dieu, constatant que nous avons fauté en ce point et nous sommes donc écartés du sentier de la paix, réfléchissant avec David [dans] le Ps. CXIX, V.59, à nos voies, nous avons estimé qu’était venu pour nous le temps [où il nous fallait] tourner nos pas (lit. pieds) vers le témoignage du Seigneur, nous humilier devant Dieu et nos prochains, en disant lamentation de Jérémie, III, 42 : Nous avons péché, nous avons été désobéissants, c’est pourquoi tu ne nous as pas épargnés. Nos âmes ayant été ainsi ravivées (lit. enflammées) et nos coeurs ayant été ouverts [comme il arriva] à Lydie (Actes XVI, 14), nous avons compris le temps favorable (lit. agréable) et entrepris avec les brebis dispersées (dont nous n’étions pas les moindres), qui professent la même foi, doctrine et discipline que nous, de rétablir la paix tombée, de vivre et de marcher en affection et paix mutuelles, pour l’exaltation du très digne et saint Nom de Dieu, pour notre avancement et amélioration personnels, pour l’édification de nos prochains, finalement, pour le salut de nos âmes à tous.
Veuille le Dieu miséricordieux, qui est un Dieu de paix et non de dispute et de discorde, nous accorder à cet effet sa gracieuse bénédiction par son Fils bien-aimé, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, sans lequel nous ne pouvons rien (Jean XV, 5).
Nous n’avons pu, pour la cause rapportée au début de cette préface, omettre d’informer tous les vrais amateurs de la paix et en plus de leur faire savoir de quelle manière et sur quels articles de foi la paix par nous renouvelée à Dordrecht le 21 avril de l’an 1632 [incluant] une complète rémission, absolution de tous les torts, dommage et sanctions, fut rétablie et affermie, afin que personne, dorénavant, ne blasphémât plus, par ignorance, ce qu’il ignore (1). Employez donc à votre plus grand profit ce qui suit et portez-vous bien,
A Haarlem, ce 8 avril, par un amateur de la paix.
Nous, Frères, avec nos anciens (évêques) et indignes ministres de l’Eglise de Dieu réunis en cette ville de Dordrecht : Puisque nous voici, nous, soussignés, anciens (évêques), ministres et frères, mandés, envoyés et venus comme coassistants, chacun de son propre mouvement de la part de son église, ici assemblés au Nom du Seigneur dans la communauté (?), nous souhaitons ensemble à toutes les Eglises, leurs aides, à tous les frères et à tous les adeptes de la commune foi chrétienne dans toutes les villes et lieux où cette publique et générale convention, pacification et réunion sera connue et publiée, la céleste sagesse et la lumière divine venant du Dieu tout-puissant, unique, éternel, incompréhensible, afin de pouvoir juger, distinguer et faire ce qui est requis pour votre et notre excellente paix et commun amendement, ce qui est agréable à Dieu et aimable aux hommes, afin de nous conduire conformément à votre et notre vocation en telle sorte que nous avec vous et vous avec nous nous puissions dans l’au-delà être, par notre Seigneur Jésus-Christ, sauvés éternellement et dans la béatitude avec tous les pieux élus de Dieu, ses saints et bien-aimés. qu’à cet effet le Dieu bon et fidèle veuille vous venir en aide, nous accorder sa gracieuse bénédiction et nous rendre aptes et dignes (2). Amen.
En outre il est bon [de noter] ce qui [suit] : Le fait n’est pas ignoré et est notoire de tout ce qui s’est passé, avant ces années et durant de longues années auparavant, en beaucoup ou en quelques endroits, pour des objets divers : le déplorable état de désordre, dés-agrégement, éparpillement, séparation, déchirement et dissension qui naquit et se produisit parmi nous et qu’entre toutes ces disputes la moindre n’était pas celle qui s’éleva, depuis quelques années, du désaccord sur l’achat d’une maison avec ses dépendances et annexes, dans la communauté de Franeker, tout ce qui est arrivé et s’est produit semblablement en beaucoup d’autres endroits, à la grande déconsidération du vénérable nom de Dieu, pour le déshonneur, la honte et le mépris de son Eglise, les multiples vexations, occasions de chutes et scandales qui en résultèrent, donnés ou reçus, en sorte que l’on peut bien se lamenter avec un sincère repentir et un vrai regret et souhaiter que tout cela ne fût jamais arrivé. Mais comme les fautes en beaucoup d’événements sont d’ordinaire mieux vues et discernées par après que par avant, il en va de même en ceux -ci car plus longtemps on les examine avec impartialité, mieux on aperçoit et comprend quels mauvais fruits ont résulté de ces sortes de disputes et plus aussi on acquiert une conviction assurée que la responsabilité et la cause n’en est pas complètement d’un seul côté mais que des deux côtés, on a beaucoup fauté et erré. Dans les sanctions, les rejets, les excommunications de part et d’autre, on a agi avec une ardeur excessive et sans modération. En effet, des deux côtés, on a trop manqué de la principale prestation et marque des vrais disciples du Christ, c’est à savoir, l’amour, qui est l’essentiel, le grand commandement, l’accomplissement de la loi et même le lien de la perfection par lequel les tenants d’une même foi sont unis au Seigneur et par surcroît entre eux, pour être un seul coeur et une seule âme, dans la paix et l’unité, comme membres d’un même corps, d’une manière si haute qu’ils [doivent] se prévenir mutuellement sans cesse et de toutes manières, se supporter et se pardonner leurs péchés et leurs défauts, couvrir les faiblesses du prochain, avoir compassion et faire montre de miséricorde, en bref, procéder mutuellement avec douceur en sorte de ne pas briser davantage ce qui est froissé, repousser ou opprimer ce qui est faible, mais, au contraire, apprécier toujours un autre plus que soi-même, en sorte que même les membres les moins honorables, qui nous sont le plus pénibles à supporter, nous les honorions davantage, quoi faisant, beaucoup de désagréments, de disputes et de discordes peuvent être prévenus.
Mais cette précieuse jointure de l’amour ayant été refroidie, affaiblie et même chez beaucoup largement brisée, grandit et crut à sa place, de la semence jetée par l’ennemi, dans le champ de leur coeur, sur beaucoup d’hommes endormis, une racine amère, de laquelle sortirent et s’élevèrent l’erreur, le désordre e ces mauvais fruits, la haine, l’envie, la dispute, la discorde, un penchant à se mordre les uns les autres, à s’entre-dévorer, se déchirer mutuellement et s’enflammer les uns contre les autres. Comme d’une petite étincelle, si le vent souffle sur elle et qu’elle ne soit éteinte à temps, souvent naît un grand ravage, ainsi en est-il arrivé parmi nous. Aussi l’on peut dire avec vérité que ce n’est pas seulement à l’achat d’une maison, ses dépendances et annexes, que peut et doit être attribuée la cause de nos dissensions mais bien davantage à nos péchés de part et d’autre.
Ayant donc pensé et réfléchi à toute cette lamentable situation, non seulement ici à Dordrecht mais en beaucoup d’autres endroits et la prenant toujours davantage à coeur, ayant aussi sous les yeux les magnifiques et excellents exemples et modèles des patriarches [consignés] dans la Sainte Ecriture, à nous délaissé et mis sous les yeux pour notre instruction et conduite, afin que nous voyions et observions en eux comme en un miroir [de notre idéal] de quelle manière de sincères participants de la même foi, en ces affaires, passées et présentes, de différends, disputes et désordres, doivent agir et se comporter mutuellement, [à savoir] travailler à se prévenir mutuellement, rencontrer et aborder à nouveau avec des marques de déférence comme nous constatons que l’ont fait les patriarches, les prophètes et beaucoup d’hommes pieux et plus tard, les Apôtres eux-mêmes, en tant que pasteurs, pères et dirigeants de l’Eglise. Ils ont commandé et prescrit très hautement à tous les adeptes de la foi chrétienne d’être leurs imitateurs ainsi qu’eux-mêmes avaient imité le grand pasteur, ses exemples, ses traces, sa doctrine et sa vie afin que, ce faisant, les disputes, querelles, dévorements, vexations, dommages, déchirures et excitements puissent finalement cesser et qu’à leur place on puisse se rencontrer dans la bienveillance et la confiance mutuelles, et même dans l’amour et la paix, pour rechercher ce qui est perdu, rassembler ce qui est dispersé et errant, bander ce qui est meurtri, réparer et redresser ce qui est tombé, et aussi fermer les fentes, aplanir les aspérités, écarter les pierres et occasions de chutes, mettre bon état les routes et même frayer un chemin uni pour que les ignorants eux-mêmes ne puissent s’égarer mais toujours et de toutes manière se conformer au bon vouloir de Dieu et au bien de l’Eglise ; ce qui est très nécessaire à la paix et à l’avancement de tous.
Avec cette préoccupation (1), nous avons de deux côtés après des prières instantes à Dieu dès longtemps travaillé à écarter, d’après l’exemple des Anciens (= Patriarches) et l’enseignement de l’Ecriture, ce qui, dans le passé et dernièrement, après la dispute concernant l’achat d’une maison, nous est arrivé et s’est passé parmi nous, dans le but de pouvoir retrouver la paix, réparation, réconciliation et réunion mutuelles. Finalement, par la grâce du Seigneur et l’aide divine, l’affaire a été menée à ce point que nous, venant des deux côtés, tant de l’un que de l’autre, de nombreuses et diverses places, convoqués et mandé ici à Dordrecht, fûmes à cette fin assemblés et réunis.
Ainsi unis au nom du Seigneur, nous avons, tout indignes que nous sommes, délibéré et débattu avec affection et amitié mutuelles, suffisamment d’habileté et dans la crainte de Dieu jusqu’à ce point que nous nous adonnâmes à la prière et à la supplication envers le Seigneur qui, par sa gracieuse bénédiction, avait ainsi préparé et incliné nos coeurs les uns vers les autres – qu’à son [nom] béni en soit seul la louange et l’action de grâces – et qu’après une sincère confession de nos fautes, dans les affaires susdites, nous nous déliâmes, relâchâmes et acquittâmes mutuellement comme aussi nous délions et acquittons de même tous ceux qui nous-mêmes, nos conducteurs précédents et leurs communautés avaient pour ces susdites affaires liés, punis, excommuniées ou chargés de quelque autre manière.
De plus, nous nous sommes mutuellement demandé pardon avec un sincère repentir et regret et conséquemment nous nous sommes chacun réciproquement, d’un coeur sincère, complètement pardonné et remis [nos torts], comme si rien jamais n’était arrivé et de même, nous pardonnons et remettons tout ce qui, par nous-mêmes, nos conducteurs précédents et leurs communautés, tant en général qu’en particulier, concernant l’achat d’une maison à Franeker, ses dépendances et annexes, toutes négligences, torts, et méfaits, soit en mots, actions, livres, lettres ou de quelque autre manière (non exclue) et pour toutes les occasions où soit les uns, les autres, soit l’un, l’autre, nous nous serions jusqu’aujourd’hui contristés, blessés ou fait quelque injure.
En outre, nous avons, semblablement et tous ensemble prié et supplié notre Dieu gracieux et miséricordieux, notre Père céleste, au nom de son bien-aimé Fils Notre Seigneur Jésus-Christ, ardemment, avec un repentir et regret sincères, dans des sentiments vrais et d’un coeur pur, pour la rémission et le complet pardon de tout ce que, jusqu’à présent, il a pu exister en nous ou à notre égard, de négligence et d’offense envers sa haute Majesté ou entre nous ou envers qui que ce soit au monde, en ces affaires ou de quelque autre manière.
En preuve et confirmation de notre loyal et complet accord, réconciliation et réunion mutuelles, nous nous sommes réciproquement reçus et acceptés, l’un, l’autre, de la main et avec l’affectueux baiser de la paix, au nom du Seigneur, comme il convient à des gens qui vivent unis, en communion avec Lui et entre eux-mêmes.
En laquelle notre réunion nous avons compris et renfermé tous les absents, nos membres généraux et particuliers, résidant en nos ou leurs lieux, tant ceux qui furent mandés que tous les autres, sans que personne soit excepté. Comme aussi nous les comprenons, renfermons et invitons à nous par les présentes, en tant que coreligionnaire qui vivent unis à nous dans une même bonne volonté, foi, doctrine et discipline ou qui, plus tard, voudraient nous suivre dans ce dessein d’une conduite et d’un comportement pacifiques en nos rapports mutuels, qui soient à l’honneur de Dieu et servent à l’édification, le développement et l’avancement de l’Eglise, comme il en était par le passé et ainsi qu’il convient à notre vocation, conformément à notre commune foi chrétienne, dont les principaux articles tirés de la Parole de Dieu sont ici à la suite brièvement disposés et ajoutés.
EXPOSE DES PRINCIPAUX ARTICLES
DE NOTRE COMMUNE FOI CHRETIENNE,
COMME ILS SONT HABITUELLEMENT ENSEIGNES
ET PRATIQUES DANS NOTRE EGLISE
Premièrement : Puisque nous voyons attesté que sans la foi il est impossible de plaire à Dieu et que celui qui veut venir à Dieu doit croire qu’il existe un Dieu et que celui qui veut venir à Dieu doit croire qu’il existe un Dieu et qu’il sera le rémunérateur de ceux qui le cherchent, conséquemment, nous confessons de la bouche et croyons du coeur avec tous les hommes pieux et conformément à la Sainte Ecriture en un seul Dieu, éternel, tout-puissant et incompréhensible, Père, Fils et Saint Esprit et aucun en outre ou autre ; avant lequel il n’a été fait ni n’a existé aucun Dieu et après lequel il n’en sera pas, car, de Lui, par Lui et Lui sont toutes choses. qu’à Lui soient la louange, la gloire et l’honneur, d’éternité. Amen. (Hebr. XI, 36 ; Deut. VI, 4 ; Gen. XVII, 1 ; Es. XLVI, 8 ; Jn V. 7 (1) ; Rom. XI, 36.)
Nous croyons et confessons au sujet de ce Dieu unique, opérant tout en tous, qu’il est le créateur de toutes les choses visibles et invisibles, lequel a crée, fait et disposé en six jours le ciel, la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et que lui-même continue de régir et de maintenir toutes ses oeuvres par sa sagesse, sa puissance et la parole de sa force. (1 Cor. XII, 6 ; Gen. I ; Actes XIV, 14 (lire XIV, 15).
Après qu’il eut achevé ses oeuvres et qu’il eut, suivant son bon plaisir, établi et disposé bien et justement chaque être dans sa nature, sa manière (wezen) et son caractère propre, il a, en outre, créé, le premier homme, notre père à tous, Adam, et lui a donné un corps fait du limon de la terre, lui a soufflé dans les narines un souffle vivant en sorte qu’il est devenu une âme vivante [en relation] à Dieu, à son image et ressemblance, créé dans une justice et sainteté véritables, pour la vie éternelle, il l’a aussi singulièrement estimé au-dessus des autres créatures, orné de grands et magnifiques dons, placé dans le jardin de délices ou paradis, lui a donné un commandement et une défense : il a aussi de ce même Adam pris une côte et en a construit une femme, qu’il a menée vers lui, lui a ajoutée et donnée comme aide, compagne et épouse. Il a fait encore en sorte que de cet unique et premier homme, Adam, tous les hommes habitant sur la terre entière sont descendus et provenus et provenus. (Gen. 1, 27 ; Gen. II, 7 ; Gen. V. 1 ; Gen. IX, 19 ; Gen. X, 32 ; Gen. XI, 8 ; Actes XVII, 26.)
Secondement, nous croyons et professons, conformément au contenu des Saintes Ecritures, que nos mêmes premiers parents, Adam et Ève, ne demeurèrent pas longtemps dans l’état excellent dans lequel ils avaient été créés mais qu’étant attirés et séduits par la ruse et la tromperie du Serpent et la jalousie du diable, ils ont transgressé le haut commandement de Dieu et devinrent désobéissants à leur Créateur ; par cette désobéissance, le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, laquelle a atteint tous les hommes étant donné que tous ont péché.. Conséquemment, ils ont, en outre, encouru la colère de Dieu et la condamnation et ont été, de ce fait, chassés du paradis ou jardin des délices pour travailler la terre, en tirer péniblement leur subsistance, gagner leur pain à la sueur de leur front, jusqu’à ce qu’ils retournent à la terre, de laquelle ils ont été tirés. Finalement, que par ce seul péché, ils sont devenus tellement déchus, déviés et étrangers à Dieu qu’ils ne pouvaient être relevés, libérés ou réconciliés avec Dieu ni par eux-mêmes ni par aucun de leurs descendants ni par les Anges ou les hommes ni par aucune autre créature soit au ciel soit sur terre mais auraient dû demeurer dans une perdition éternelle si Dieu, qui eut à nouveau pitié de sa créature, n’avait eu égard [ à leur misère] et n’était intervenu par son amour et sa miséricorde. (Gen. III, 6 ; IV Esdr. III, 7 (1) ; Rom. V. 12-18 ; Gen. III, 23 ; Ps XLIX, 8 ; Apo. V ; Jn. III, 16.)
Troisièmement, en qui concerne la restauration du premier homme et de ses descendants, nous confessons et croyons que, non-obstant leur chute, transgression et péché, et bien qu’il ne leur restât aucune puissance, Dieu ne les a pas voulu pour autant complètement rejeter ou laisser dans une perte éternelle mais qu’il les a appelés à nouveau, consolés et leur a montré qu’il y avait encore auprès de lui un moyen de réconciliation, à savoir : l’Agneau immaculé (ou Fils) de Dieu, qui avait été prévu à cette fin dès avant le commencement du monde, qu’il le leur a promis et garanti alors qu’ils étaient encore dans le paradis, comme une consolation, une délivrance et un salut, tant pour eux que pour leurs descendants, auxquels il fut même dès lors donné en propre et accordé par la foi, parce que tous les hommes pieux auxquels cette promesse fut fréquemment renouvelée, l’on désirée, recherchée et l’ont par la foi comme rencontrée de loin. Ils en ont attendu l’accomplissement à savoir qu’à sa venue il délivrerait et relèverait. (Jn. I. 29 ; 1 Pier. I, 19 ; Gen. III, 15 ; 1 Jn. III, 8 ; 1 Jn. II, 1 ; Hebr. XI, 13, 39 ; Gal. IV, 4.)
Quatrièmement, nous croyons et confessons en outre ceci : lorsque le temps des promesses que tous les pieux patriarches (lit. ancêtres) avaient tant désiré et attendu, arriva et fut accompli, en ce temps-là, ce Messie, Rédempteur et Sauveur promis à l’avance, sortit de Dieu, étant envoyé par lui et conformément aux prédictions des prophètes et au témoignage des Evangélistes, vint au monde et même en la chair, [en elle] manifesté ; la Parole devint chair et homme ; il fut conçu dans la Vierge Marie, fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David, laquelle l’enfanta comme son fils premier-né, à Bethlehem, l’enveloppa de langes et le déposa dans une crèche. (Jn. IV, 25 ; Jn. XVI, 28 ; I Tim. III, 15 ; Jn. I, 14 ; Mat. I, 22, Lu II, 7, 21.)
Nous confessons et croyons aussi que ce même [fils de Marie] est celui dont l’origine [remonte] au commencement, qui existe dès l’éternité, sans commencement de jours et sans fin de vie, dont il est témoigné qu’il est celui-là même, sans qu’il y en ait un autre, qui a été prévu, promis et envoyé et vint au monde. Il est l’unique, premier et propre fils de Dieu, antérieur à Jean-Baptiste, à Abraham et au monde entier, Seigneur de David et du monde entier, premier-né avant toutes les créatures ; il fut mis au monde et un corps lui fut disposé, que lui-même livra en sacrifice et don, parfum d’agréable odeur pour Dieu et consolation, rédemption et salut de tous, du genre humain entier. (Mich. V, I ; Hebr. VII, 3 ; Apo. I, 8, 18 ; Hebr. I, 6 ; Jn. III, 16 ; Rom. VIII, 32 ; Jn. I, 30 ; Mat. XXII, 41 ; Col. I, 15 ; Hebr. X, 5.)
Cependant, sur la manière ou la façon dont ce corps fut préparé et la manière dont la Parole est devenue chair et homme, nous nous contentons des déclarations que les vénérables Evangiles en ont faites et nous ont laissés dans leur récits, conformément auxquelles nous professons et confessons avec tous les saints qu’il est le Fils du Dieu vivant, en qui se trouvent tout notre espoir, consolation, rédemption et salut, lesquels nous ne pouvons et devons chercher chez nul autre. (Luc I, 30, 31 ; Jn. XX, 30, 31 ; Mat. XXI, 16.)
En outre, nous croyons et confessons avec l’Ecriture qu’après qu’il eut achevé sa course en ce monde et accompli la tâche pour laquelle il avait été envoyé et était venu au monde, il fut, selon la préscience (1) de Dieu, livré aux mains des injustes, a souffert sous le juge Ponce-Pilate, fut crucifié, est mort et enseveli, est ressuscité des morts le troisième jour, puis est monté au ciel, qu’il est assis à la main droite de la Majesté de Dieu dans les lieux très-hauts et que de là il reviendra pour juger les vivants et les morts. (Luc, XXII, 53 ; Luc XXIII, 1 ; Luc XXIV, 5, 6 ; Luc XXIV, 51.) Ainsi donc nous croyons que le Fils de Dieu est mort et que pour tous il a goûté la mort et répandu son sang précieux, que, par ce fait même, il a écrasé la tête du Serpent, brisé les oeuvres de Satan, détruit l’acte rédigé contre nous et acquis le pardon des péchés pour tout le genre humain ; il est aussi devenu une cause de salut éternel pour tous ceux qui chacun en son temps, depuis Adam jusqu’à la fin du monde, croient en lui et lui obéissent. (Gen. III, 15 ; I Jn. III, 8 ; Col. II, 14 ; Rom. V, 18.)
Cinquièmement, nous croyons et confessons qu’avant son Ascension il a institué et établi son Nouveau Testament qui devait être désormais le Testament unique et éternel, quel il a affermi et scellé par son sang précieux, donné aux siens et laissé en héritage, et même si hautement prescrit et commandé qu’il ne peut être changé ni par un Ange ni par les hommes et qu’on ne peut ni rien y ajouter ni rien en retrancher et parce que tout le conseil et la volonté de son Père céleste, y est renfermé, en tant qu’il est nécessaire au salut, il a fait annoncer, prêcher et déclarer par ses bien-aimés Apôtres, messagers et ministres qu’il avait appelés, élus et envoyés dans le monde entier à cet effet, à tous les peuples, nations et langues, la repentance et le pardon des péchés en son Nom et leur a fait proclamer, conséquemment, parmi tous les hommes, sans distinction, que, si dans la foi, en enfant obéissants, ils viennent à cet [enseignement évangélique], s’y conforment et le vivent, ils sont ses enfants, légitimes héritiers. Ainsi donc, il n’a banni ou exclu personne de ce précieux héritage de la béatitude éternelle et sinon tous les incrédules et rebelles, les obstinés et impénitents qui le méprisent et se rendent coupables par leurs propres péchés commis personnellement et en raison de ceux-ci se rendent indignes de la vie éternelle (1). (Jer. XXI, 31 ; Hebr. IX, 15, 16, 17 ; Mat. XXVI, 27 (=28) ; Galat. I, 8 ; I Tim. VI, 3 ; Jn XV, 15 ; Mat. XXVIII, 19 ; Mc. XVI, 13 ; Luc XXIV, 45, 46 (=47) ; Rom. VIII, 17 ; Actes XVIII, 46.)
Sixièmement, nous croyons et professons que, du fait que la disposition du coeur humain est mauvaise dès sa jeunesse et par suite inclinée à toute injustice, péché et méchanceté, la première leçon du précieux Nouveau Testament du Fils de Dieu est la repentance et l’amendement de la vie. Les hommes [qui] ont des oreilles pour entendre et des coeurs pour comprendre doivent donc produire de vrais fruits de repentance, croire à l’Evangile, quitter le mal, faire le bien, cesser l’injustice, et abandonner leurs péchés, dépouiller le vieil homme avec ses oeuvres et revêtir le nouveau qui est créé à l’image de Dieu en justice et sainteté véritables. Ni le baptême ni la Sainte-Cène ni l’Eglise ni une quelconque cérémonie extérieure ne peuvent en effet être de quelque utilité pour plaire à Dieu ou obtenir de lui une consolation ou promesse de salut sans la foi et une nouvelle naissance [qui est] un changement ou un renouvellement de la vie. Mais on doit avec des coeurs sincères et une foi complète aller à Dieu et croire en Jésus-Christ comme l’Ecriture le dit et en témoigne. Par cette foi, on reçoit la rémission des péchés, on est sanctifié, justifié, devient enfant de Dieu, participant de ses volontés, de sa nature et de son Être, étant né à nouveau et d’en haut par cette impérissable semence qui vient de Dieu. ( Gen. VIII, 21 ; Mc. I, 15 ; Ex. XII, 1 (=2) ; Col. III, 9, 10 ; Eph. IV, 21, 22 ; Hebr. X, 21, 22 ; Jn. VII, 38 (=40?)
Septièmement, au sujet du baptême, nous professons et confessons que tous ceux qui se repentent et croient, qui, par la foi, la naissance nouvelle et le renouvellement de l’Esprit Saint, sont unis à Dieu et inscrits dans les cieux, sur la condition d’une telle profession scripturaire de la foi, et d’un renouvellement de la vie, conformément au commandement du Christ, à l’enseignement, l’exemple et la pratique des Apôtres, doivent être, au très saint nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, baptisés d’eau pour l’ensevelissement de leurs péchés et être ainsi incorporés à la communion (ou communauté) des Saints pour y apprendre ultérieurement à observer tout ce que le Fils de Dieu a enseigné, transmis et commandé aux siens. (Actes II, 38 ; Mat. XXVIII, 20 (=19); Rom. VI, 4 ; Mc. XVI, 15 ; Mat. III, 15 ; Actes II, 28 ; Actes VIII, 11 ; Actes IX, 18 ; X, 17 ; XVI, 33 ; Col. II, 11, 12.)
Huitièmement, nous croyons et confessons une Eglise visible de Dieu, à savoir, ceux qui, comme il a été dit précédemment, font une sincère pénitence, ont la vraie foi et sont légitimement baptisés, unis à Dieu dans le ciel et légitimement ici sur la terre incorporés à la communauté des saints. Nous professons que ceux-là forment la race élue, le sacerdoce royal, le peuple saint, dont il est dit qu’il est la fiancée et l’épouse du Christ, dont il est aussi attesté qu’ils sont aussi les enfants et les héritiers de la vie éternelle, une demeure (1), un tabernacle et une habitation de Dieu dans l’Esprit, édifiée sur le fondement des Apôtres et des prophètes, dont le Christ lui-même forme la pierre angulaire, sur laquelle son assemblée repose. Cette Eglise (communauté) [composée] des vivants de Dieu, qu’il a acquise, achetée et sauvée par son précieux sang, en laquelle, suivant sa promesse, il demeura jusqu’à la fin du monde pour la consoler et la protéger, en laquelle il habitera et marchera et qu’il gardera en sorte qu’aucun torrent et aucune averse, non pas même les Portes de l’Enfer, ne pourront ni l’ébranler, ni prévaloir sur elle, peut être reconnue à sa foi scripturaire, à sa doctrine, à son amour et à sa pieuse conduite, comme aussi à sa vie féconde et à sa pratique et observation des vraies ordonnances du Christ, celles qu’il a si hautement commandées et prescrites aux siens. ( 1 Cor. XII ; 1 Pi. II, 9 ; Jn. III, 29 ; Apo. XIX, 7 ; Tit. III, 6, 7 ; Eph. II, 19, 20, 21 ; Mat. XVI, 18 ; 1Pi. I, 18, 19 ; Mat. XXVIII, 20 ; 2Cor. VI, 16 ; Mat. VII, 25 ; Mat. XVI, 18.)
Neuvièmement, concernant les offices et les élections dans l’Eglise, nous croyons et confessons ce qui suit : Puisque l’Eglise ne peut ni grandir ni continuer de s’accroître sans un ministère et une ordonnance, le Seigneur Christ, lui-même, comme un père dans sa maison, a conséquemment établi et fixé des offices et de ordonnances, prescrit et commandé comment chacun s’y comporterait, accomplirait et réaliserait, comme il convient, sa tâche et sa vocation, ainsi que lui-même le fidèle et grand pasteur, l’évêque de nos âmes, qui fut envoyé et vint au monde non pour blesser, briser ou perdre les âmes des hommes, mais pour guérir et prendre soin, rechercher ce qui est perdu, détruire la haie et le mur mitoyen, pour de deux faire un seul, rassembler des Juifs, des païens et de toutes les races un troupeau [ou] une communauté (communion), consacrée à son nom, pour laquelle lui-même, afin que nul n’errât ni ne se perdit, a quitté sa vie, a ainsi procuré son salut, l’a libérée et rachetée, car, remarquez-le, ils [c’est-à-dire les hommes] ne pouvaient y être aidés ou servis de nul autre. (Eph. IV, 10, 11, 12 ; 1 Pier. II, 29 ; Mat. XII, 19 ; Eph. II, 13 ; Gal. III, 28 ; Jean X, 11, 15 ; Ps. XLLX, 8.)
De plus, il a, avant son départ, laissé son Eglise pourvue de fidèles ministres, Apôtres, évangélistes, pasteurs et docteurs, qu’il avait choisis par l’Esprit-Saint avec des prières et des supplications, pour qu’ils régissent l’Eglise, paissent son troupeau, veillent sur lui, le défendent et le soignent, qu’ils fassent en tout comme Il leur en avait donné l’exemple, avait enseigné et fait, et aussi comme il leur avait commandé d’apprendre à observer ce qu’il avait lui-même prescrit. (Eph. IV, 11 ; Luc X, 1 ; Luc VI, 12, 13 ; Jn. II. 15 (=XXI, 16 à 18 ?) ; Mat. XXVIII, 20 (=19).
Que les Apôtres, semblablement, par la suite, comme de fidèles imitateurs du Christ et conducteurs de l’Eglise s’appliquèrent diligemment à pourvoir, avec des prières et des supplications à Dieu, par [le moyen de] l’élection des frères, toutes cités, lieux et communautés, d’évêques (anciens), de pasteurs et de conducteurs, et d’ordonner telles personnes (1) qui pourraient veiller sur elle-mêmes, l’enseignement et le troupeau qui auraient bonne réputation et renom tant au dehors que dedans la communauté pour qu’elles fussent un exemple, une lumière et un modèle en toute forme de piété et en bonnes oeuvres et puissent dignement administrer les ordonnances du Seigneur, à savoir le baptême et la Sainte-Cène et établiraient eux-mêmes aussi comme Anciens des hommes fidèles à tous égards (là où ils pourraient en trouver), aptes à enseigner les autres, qu’ils installeraient [dans leur fonction] par l’imposition des mains au nom du Seigneur. (1 Tim. III, 1 ; Actes I, 23, 24 ; Tit. I, 5 ; 1 Tim. IV, 16 ; 1 Tim. III, 7 ; 2 Tim. II, 2 ; 1 Tim. IV, 14 ; V, 2.)
Ceux-ci auraient sollicitude de tout ce dont l’Eglise peut avoir besoin, dans la mesure de leur pouvoir, de manière à être de fidèles administrateurs du talent de leur Maître, lui faire porter du bénéfice et ainsi se sauver eux-mêmes et leurs auditeurs. (Luc XIX, 13.)
Que ceux-ci entreprendraient aussi [à leur tour] diligemment, chacun parmi les siens, là où il aurait charge, que tous emplacements soient bien pourvus de diacres, qui aient le souci et le soin des pauvres (1), qui reçoivent les dons et aumônes et les distribuent ensuite fidèlement aux saints pauvres et dans l’indigence, avec toute l’honnêteté requise. (Actes VI, 3, 4, 5, 6.)
Que l’on ordonnerait et choisirait aussi d’honorables veuves âgées comme diaconesses pour visiter, consoler et soigner, avec les diacres, les hommes pauvres, infirmes, malades, affligés ou indigents, et de plus subvenir, dans la mesure de leur possibilité, à toute nécessité de la communauté. (1 Tim. V, 9 ; Rom. XVI, 2 ; Jac. I, 27.)
[On notera] en outre en ce qui concerne les diacres que ceux-ci, particulièrement lorsqu’ils y sont aptes et ont été choisis à cet effet par l’Eglise, pour aider et assister les Anciens (2), peuvent aussi exhorter la communauté et collaborer dans [le ministère] de la parole et de l’enseignement pour que chacun serve ainsi les autres par amour avec le don qu’il a reçu en sorte que par le service commun et la contribution de chaque membre, chacun dans sa mesure, le corps du Christ puisse progresser et que la vigne du Seigneur, son Eglise, continue de croître, de grandir et de s’édifier, comme il convient.
Dixièmement, nous confessons et observons une fraction du pains ou Sainte-Cène comme le Seigneur Christ Jésus l’a instituée avant sa passion avec du pain et du vin et l’a pratiquée et mangée avec ses Apôtres et a prescrit de l’observer en mémoire de lui et comme ceux-ci, conséquemment, l’ont enseignée et pratiquée dans l’Eglise, ont prescrit et commandé aux croyants de l’observer en mémoire de la mort du Seigneur, de sa souffrance et de sa mort, de ce que son précieux corps fut brisé et son sang répandu pour nous et toute le race humaine ; en outre, du fruit de cette passion, c’est à savoir la rédemption et le salut éternel qu’il nous a acquis, enfin de ce qu’il nous a montré, à nous, hommes pécheurs, tant d’amour . Par quoi, nous sommes très vivement exhortés de nous aimer mutuellement, d’aimer nos prochains à notre tour, de leur pardonner et les tenir quitte comme il l’a fait à notre égard et aussi de prendre à coeur, d’entretenir et de vivre cette unité et cette communion existante entre Dieu et nous et entre nous-mêmes, laquelle nous est également indiquée et signifiée par cette fraction du pain. (Mt. XXVI, 25 ; Mc. XIV, 22 ; Act. II, 42 ; 1 Cor. X, 6 ; 1 Cor. XI, 22 ; Actes II, 46.)
Onzièmement, nous confessons et pratiquons un lavement des pieds entre les Saints comme le Seigneur Christ l’a non seulement institué, prescrit et commandé mais lui-même [l’a pratiqué] en lavant les pieds de ses Apôtres, bien qu’il fut leur Seigneur et Maître et ainsi leur donna un exemple pour qu’ils se lavent aussi les pieds les uns aux autres et agissent eux-mêmes comme il avait fait à leur égard. Conséquemment, ceux-ci ont donc enseigné aux croyants de pratiquer ce lavement, (ici la version de la des anabaptistes alsaciens ou suisses ” Pomme d’or ” de 1742 ajoute ” und Paulus unter die Tugenden und Zeichen der bewœhrten gottsfuerchtigen weiber gesetzet hat, 1 Tim. 5,10. Alles zu einem Zeichen… “) en signe d’une sincère humiliation (ici ” Demuth und Niedrigkeit “) et principalement en rappel du vrai lavement, lequel nous a lavés et purifiés dans nos âmes par son sang précieux. (Jn. XIII, 4 à 17 ; 1 Tim. V, 10 ; Gen. XVIII, 4 ; Gen. XIX, 2 ; Exemple, Gen VIII (= XVIII), 4, XIX, 2.)
Douzièmement, nous reconnaissons et confessons dans l’Eglise de Dieu un honorable état de mariage, entre deux croyants libres [de leurs personnes] ; conformément à la manière dont Dieu l’a établi au Paradis et l’a institué entre Adam et Ève, comme aussi le Seigneur Christ, ayant supprimé et retiré tout mésusage du mariage intervenu entre-temps, l’a ramené à son ordre primitif et l’a accordé, de la manière aussi que l’Apôtre Paul a enseigné le mariage dans l’Eglise, l’a permis et a laissé chacun libre de se marier conformément à l’institution primitive et dans le Seigneur. (Gen. I, 26 ; Gen. II, 22 ; Mat. XIX, 4 ; 1 Cor. VII..)
Par les mots : dans le Seigneur, il faut, à notre sentiment, comprendre qu’ainsi que les patriarches devaient se marier à leur parenté ou à [des personnes de] leur race, il n’est semblablement accordé aux fidèles du Nouveau Testament (= Alliance) aucune autre liberté que de se marier dans la race élue et à la parenté spirituelle du Christ, c’est à savoir : à ceux qui d’abord et antérieurement furent unis ; a l’Eglise en un seul coeur et une seule âme, ont reçu le baptême et demeurent dans la communion, la foi, la doctrine et la discipline.[ A ces conditions préalables seulement] (1), ils peuvent s’unir mutuellement par l’état de mariage. De telles personnes unies dans l’Eglise conformément à l’institution primitive de Dieu sont vraiment mariées dans le Seigneur. 9 1 Cor. IX, 5 ; Gen. XXIV ; Gen. XXVIII.)
Treizièmement, nous croyons, reconnaissons et confessons que Dieu a ordonné le Pouvoir (= Etat), ou Autorité et l’a établi pour le châtiment des méchants et la protection des bons et en outre pour régir le monde, pays et villes, comme aussi pour maintenir ses sujets en bon ordre et police. Nous ne pouvons donc ni le mépriser ni l’insulter ni lui résister mais devons le reconnaître comme un serviteur de Dieu, l’honorer, lui être soumis et obéissants, même prêts à accomplir sous son ordre toutes bonnes oeuvres, principalement en ce qui n’est pas en contradiction avec la loi, la volonté et les commandements de Dieu et lui payer fidèlement l’octroi, les accises et les contributions, lui donner ce qui lui revient, comme le Fils de Dieu nous en a instruits et l’a lui-même fait et a prescrit et commandé aux siens de faire. Nous devons de plus constamment et instamment prier le Seigneur pour l’Autorité, son bien-être et le bien du pays, pour que nous puissions habiter sous sa protection, gagner notre subsistance, et mener une vie calme et paisible en toute piété et honnêteté. En outre, que le Seigneur veuille le récompenser et rétribuer maintenant et dans l’éternité pour tous les bienfaits, la liberté et la faveur dont nous jouissons sous sa louable administration. (Rom. 13, 1 ; 1 Pierre 2, 13 ; Tit. 3, 1 ; Rom. 13, 7 ; Mat. 17, 27 ; 22, ; 1 Tim. 2, 1.)
Quatorzièmement, au sujet de la violence (lit. vengeance) qui consiste à résister avec le glaive à des ennemis, nous croyons et professons (belijden) que le Seigneur Christ a interdit et prohibé à ses disciples et imitateurs toute violence (wraake) et vengeance et commandé et prescrit de ne rendre à personne le mal pour le mal ou l’injure pour l’injure mais de mettre l’épée au fourreau ou comme les prophètes l’ont prédit, d’en faire des socs de charrues. D’où nous concluons (lit. comprenons) que nous ne pouvons, conformément à son exemple, à sa vie et à son enseignement, faire souffrir, causer de la douleur ou de la peine à aucun homme mais devons rechercher le plus grand bonheur et prospérité de tous et si la nécessité le requiert, fuir de ville en ville ou d’un pays dans un autre pour l’amour du Seigneur et accepter l’enlèvement des biens mais ne faire souffrir personne : frapper en retour. Nous devons en outre prier pour nos ennemis et lorsqu’ils ont faim ou soif, les restaurer et les nourrir, pour les convaincre ainsi par des bienfaits et triompher de toute méconnaissance. Finalement, nous devons être bienfaisants, nous recommander auprès de toute conscience d’homme et ne pouvons rien faire à personne que ce que nous voudrions qu’il nous advienne. (Mat. 5, 39-44 ; Rom. 12, 19 ; 1 Pierre, 3, 9 ; Esaïe 2, 4 ; Mich. 4, 3 ; Rom. 12, 20 ; Mat. 7, 12.)
Quinzièmement, concernant les serments, nous croyons et confessons que le Seigneur Christ les a interdits et prohibés aux siens en sorte qu’ils ne peuvent en aucune manière faire de serments mais qu’il doit parmi eux exister seulement : Oui, oui et non, d’où nous concluons (lit. comprenons) que tous les hauts et vains (lit. vides) serments nous sont interdits mais que nous devons, en leur place, confirmer toutes nos promesses, assurances, engagements, et aussi toutes nos déclarations et témoignages uniquement avec notre mot : Oui, si c’est oui, et non, si c’est non, étant bien entendu que nous devons toujours et en toute affaire, après de tels [engagements], nous comporter aussi fidèlement, observer, agir en conséquence et nous acquitter [de nos obligations] que si nous avions affirmé et juré avec de grands serments. Si nous agissons ainsi, nous avons confiance que personne et le gouvernement lui-même n’aura de motifs raisonnables de nous charger davantage en nos âmes et consciences. (Mat. 5, 34, 37 ; Jac. 5, 12.)
Seizièmement, nous croyons, confessons et reconnaissons [qu’il existe] dans l’Eglise un bannissement [ou] excommunication et châtiment chrétien pour la correction et non la destruction, de nature à séparer le pur de l’impur, c’est à savoir : lorsque une personne, qui a été éclairée, a reçu la connaissance de la vérité, été incorporée à la communauté des Saints, par la suite, à nouveau, par volonté délibérée, par arrogance à l’égard de Dieu, ou de quelque autre manière, en vient à pécher jusqu’à la mort et tombe dans ces oeuvres infécondes des ténèbres par lesquelles elle est retranchée de Dieu et le royaume de Dieu lui est enlevé, elle ne peut, après que son oeuvre est devenue manifeste et suffisamment connue à l’Eglise, demeurer dans l’assemblée des justes mais doit nécessairement, comme un membre scandaleux et un pécheur public, être excommuniée, renvoyée, punie devant tous et rejetée comme un levain [de malice] et cela pour sa correction, pour l’exemple et la crainte des autres, pour la purification de l’Eglise, pour la nettoyer de telles souillures et de crainte (lit. afin que) que par le manque de telles [mesures] le Nom de Dieu ne soit blasphémé, l’Eglise déshonorée, qu’à ceux du dehors un scandale ou occasion de chute ne soit donnée, finalement, afin qu’un pécheur ne soit pas condamné avec le monde mais que, convaincu en sa conscience, il puisse être ramené à la repentance, pénitence et amendement [de sa vie]. ( 1 Tim. V, 20 ; 1 Cor. V, 6 ; 2 Cor. X, 8 ; 2 Cor. XIII, 10.)
En ce qui concerne la correction ou admonition fraternelle et aussi l’instruction de l’égaré, il convient qu’en cette [matière] toute application et soin soient apportés pour l’avertir, l’exhorter, le mieux possible, en toute douceur, en vue de sa correction. Quant aux obstinés qui demeurent impénitents, [il faut] les châtier comme il convient. En somme, l’Eglise doit éloigner d’elle le méchant, soit en la doctrine soit en la conduite, et personne autre. (Jac. V, 19 ; Tit. III, 10 ; 1 Cor. V, 12.)
Dix-septièmement, en ce qui concerne la rupture des contacts ou l’évitement des excommuniés, nous croyons et professons ce qui suit : lorsque quelqu’un soit par sa mauvaise conduite soit par sa doctrine perverse en vient à tomber si bas que, séparé de Dieu, conséquemment il est aussi justement exclu et puni par l’Eglise, il faut, dès lors, conformément à la doctrine du Christ et de ses Apôtres, qu’il soit fui et évité de tous les compagnons et membres de l’Eglise, sans distinction et principalement de ceux auxquels cela (l’exclusion) est connu, dans le manger, le boire et toute autre relation semblable, qu’on ne peut rien tolérer de tel, de crainte (lit. afin que) qu’on ne soit souillé par sa conduite et prenne part à ses péchés et afin que le pécheur ait honte et que touché dans son âme et sa conscience, il puisse être confondu (lit. convaincu) pour son amendement. Cependant, il convient d’user, tant dans la cessation des rapports que dans la punition, d’une telle mesure et discrétion chrétienne, qu’elles [ne mènent pas] à la perte mais puissent aider à l’amendement du pécheur, car [s’il advient qu’il soit] dans la misère, la faim, la soif, la nudité, la maladie ou dans quelque autre affliction, nous sommes tenus, sa nécessité l’exigeant, conformément à l’Amour et à l’enseignement du Christ et de se Apôtres, de lui porter aide et assistance car, autrement, la cessation des rapports entraînerait dans des cas semblables davantage sa perte que sa correction. De plus, on ne doit pas regarder [de tels gens] comme des ennemis mais les exhorter comme des frères pour les amener ainsi à la connaissance, à la repentance et au regret de leurs péchés, en sorte qu’ils se réconcilient à nouveau avec Dieu et son Eglise et que l’amour puisse continuer [d’être exercé] envers eux comme il se doit. (1 Cor. V, 9, 10, 11 ; 2 Thes. III, 14 ; Tit. III, 10 ; 2 Thes. III, 14.)
Dix-huitièmement et dernièrement, en ce qui concerne la résurrection des morts, nous confessons de la bouche et croyons du coeur, conformément à l’Ecriture, que par l’incompréhensible puissance de Dieu, au dernier jour, tous les hommes qui seront morts et endormis (i.e. décédés – N.d.T.), seront alors réveillés, rendus à la vie et ressusciteront et qu’ils seront, en un instant, au temps de la dernière trompette, avec ceux qui seront jusqu’alors restés en vie, transformés et rassemblés devant le tribunal du Christ, que les bons et les méchants seront séparés de part et d’autre et qu’alors chacun recevra dans son propre corps suivant ce qu’il a fait, soit de bien soit de mal, que les bons ou pieux, étant les bénis, seront enlevés avec le Christ, iront à la vie éternelle et recevront la joie, que l’oeil n’a jamais vue, ni l’oreille entendue ni n’est venue au coeur de l’homme, pour régner et triompher avec le Christ, d’éternité en éternité. Par contre, les méchants ou impies, étant maudits, seront chassés et repoussés dans d’épaisses ténèbres et le châtiment éternel de l’enfer où leur ver ne périra point ni leur feu ne sera éteint et là ils n’auront jamais, suivant ce que déclare l’Ecriture, aucun espoir ni consolation ni rédemption à attendre. (Mat. XXII, 12 ; Job XIX, 26, 27 ; Mat. XXV, 31 ; Jn. V, 28 ; 2 Cor. V, 19 ; 1 Cor. XV ; Apo. XII, 4 ; 1 Thes. IV, 13 ; 1 Cor. II, 9 ; Mc. IX, 44 ; Apo. XIV, 11.)
Veuille le Seigneur nous mettre tous par sa grâce en telle dignité et état (lit. capacité) que cette damnation n’advienne à aucun de nous mais que nous puissions tellement nous acquitter de nos devoirs et être diligents que nous soyons trouvés en ce jour devant lui, sans tache et sans reproche, dans la paix. Amen. Tels sont brièvement exposés les principaux articles de notre commune foi chrétienne comme nous les enseignons et exerçons en notre Eglise, dans la pratique courante. Suivant nos sentiments, telle est la vraie foi chrétienne, celle que les Apôtres ont, en leur temps, crue et enseignée, dont ils ont témoigné par leur conduite, qu’ils ont aussi confirmée par leur mort, quelques-uns l’ayant même scellée de leur sang. En cette foi, tout faibles que nous sommes, nous souhaitons de bon coeur demeurer avec eux et tous les hommes pieux, en elle vivre et mourir pour pouvoir avec eux, par la grâce de Dieu, obtenir la béatitude finale.
Ainsi fait et achevé, au sein de notre Eglise assemblée,
dans la Ville de Dordrecht,
le 21 avril 1632. Stylo novo
. PORTEZ-VOUS BIEN.
AJOUT DES FRERES SUISSES (ALSACE-LORRAINE, SUISSE, ALLEMAGNE DU SUD)
Ajout des anabaptistes Frères Suisses en Alsace à la confession de foi de Dortrecht, traduction Claude Baecher.
Dans le protestantisme du XVIe siècle se sont les anabaptistes qui ont remis en valeur la discussion relative à la place de l’Esprit Saint.
La confession de Dordrecht rédigée par les Mennonites de Hollande en 1632 a été modifiée par certains Anabaptistes du sud de la vallée rhénane. En effet, la confession adoptée par bien des frères suisses et largement répandue dans les assemblées alsaciennes et loraines, contenait un article de plus !
Des Anabaptistes d’Alsace s’étaient réunis en 1660, dans le village d’Ohnenheim pour signer la confession de Dortrecht. Une publication ultérieure de cette confession comprend des ajouts révélateurs révélateurs de certaines hésitations par rapport au texte mennonite de l’époque. Grâce à un travail de Hanspeter Jecker, enseignant au Centre de Formation et de Rencontre du Bienenberg (communication orale de 1988), nous savons que dans l’édition plus tardive figurent non pas 18, mais 19 articles. Il y a ainsi un article supplémentaire à partir de l’article 6, article relatif au Saint-Esprit et quelques ajouts plus courts dans d’autres articles.
Grâce à cet ajout, l’occasion nous est donnée de comprendre comment durant ces générations, ces chrétiens comprenaient la personne et l’oeuvre de l’Esprit-Saint et s’attachaient à la réalité de son oeuvre. En voici le texte :
ARTICLE SIX RELATIF A l’ESPRIT-SAINT
“Nous croyons en l’Esprit-Saint, – qui vient du Père et du Fils. C’est par Lui qu’agissent le Père et le Fils. (Nous croyons) aussi qu’il est consubstantiel au Père et au Fils, en un même être, comme nous pouvons aussi le constater dans l’histoire de la création. C’est la raison pour laquelle nous les reconnaissons comme étant un par rapport au vouloir, à l’action, à la souveraineté, au règne et à l’accomplissement final ; un seul Etre divin qui s’est révélé dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit comme le seul et vrai DIEU, selon Mat. 3:16, Jn 14:16, Psaumes 33:6, Gen. 1, Jn 10:30 et 14:11 ; Mt 3:16, 17 et 1 Jn 5:8.”
Il y a ainsi un refus très net de séparer l’Esprit du Fils et du Père. Ils agissent unis. Il est Dieu. L’insistance particulière sur l’oeuvre de l’Esprit Saint est aussi visible par un ajout dans l’article 9 relatif à “l’Eglise de Dieu et la communion des Saints.
Confession de foi dans une perspective mennonite
Examinée et adoptée à la réunion des anciens et prédicateurs
de l’Association des Eglises Evangéliques Mennonite de France,
le 1er mai 2001 au Bienenberg
1. Nous croyons en un seul Dieu qui accueille favorablement tous ceux qui s’approche de lui par la foi (Ex 3,13-14 ; Hé 11,6). Nous adorons le seul Dieu saint, à la fois Père, Fils et Saint-Esprit pour l’éternité (Ex 20, 1-6 ; Dt 6,4 ; Mt 28, 19; 2 Co 13,13). Nous croyons que Dieu a créé toutes choses, visibles et invisibles. Par Jésus-Christ, il a apporté salut et vie nouvelle à tout homme et fortifie encore aujourd’hui l’Eglise et toutes choses jusqu’à la fin des temps.
2. Nous croyons en Jésus-Christ, la Parole de Dieu incarnée. Il est le Sauveur du monde qui nous a délivrés de la domination du péché et nous a réconciliés avec Dieu en s’humiliant lui-même et en se rendant obéissant jusqu’à la mort sur la croix (Ph 2,5-8). Il a été reconnu Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d’entre les morts (Rm 1,4). Il est le chef de l’Eglise, le Seigneur exalté, l’Agneau immolé qui reviendra avec Dieu pour régner dans la gloire. ” Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ ” (1 Co 3,11). `
3. Nous croyons au Saint-Esprit, l’Esprit éternel de Dieu qui a demeuré en Jésus-Christ. Il rend l’Eglise puissante, lui qui est la source de notre existence en Christ et qui, répandu sur tous ceux qui croient, est le garant de notre salut et de la rédemption de la création.
4. Nous croyons que la Bible est inspirée de Dieu par le moyen du Saint-Esprit pour instruire dans le salut et la justice. Nous déclarons que les Ecritures sont la Parole de Dieu, le fondement fiable et digne de confiance de notre foi et de notre vie chrétienne. Le Saint-Esprit nous pousse à participer à une vie d’Eglise afin de chercher à comprendre et à interpréter les Ecritures conformément à Christ.
5. Nous croyons que Dieu a créé les cieux et la terre et tout ce qui s’y trouve (Ge 1,1; Es 45,11s; Jn 1,3). Nous croyons qu’il protège et renouvelle tout ce qui a été créé. Toute la création trouve son origine en dehors d’elle-même et appartient au Créateur. Le mnde a été créé” bon car Dieu est bon et il pourvoit à tout ce qui est nécessaire à la vie (Ge 1,31 ; 1 Tm 4,4).
6. Nous croyons que Dieu a créé l’homme à son image. Né de la poussière, il reçut de Dieu une dignité supérieure à toutes les oeuvres de ses mains. Il fut créé pour être en relation avec Dieu, vivre en paix avec son prochain et pour prendre soin du reste de la création.
7. Nous confessons que, dès Adam et Eve, l’humanité a désobéi à Dieu, donné accès au tentateur et choisi de pécher. A cause du péché, tous ont raté le but du Créateur, dénaturé l’image de Dieu selon laquelle ils étaient créés, perturbé l’ordre du monde et mis des limites à leur amour pour autrui. A cause du péché, l’humanité a été livrée à l’emprise des puissances du mal et à la mort (Ge 2,17; 3,22-24; 6, 11-12; Rm 1, 21-32; 6,23).
8. Nous croyons que Dieu nous sauve du péché et nous offre une vie nouvelle à travers la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Nous recevons le salut de Dieu lorsque nous nous repentons et acceptons Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur. Nous sommes réconciliés en Christ avec Dieu et introduits dans la communauté réconciliatrice du peuple de Dieu. Nous plaçons notre foi en Dieu afin que, par le même pouvoir qui a ressuscité Christ de la mort, nous soyons sauvés du péché pour suivre Christ ici-bas et connaître la plénitude du salut dans les temps à venir.
9. Nous croyons que l’Eglise est l’assemblée de ceux qui ont accepté le salut offert par Dieu par la foi en Jésus-Christ. C’est la nouvelle communauté des disciples envoyés à travers le monde pour proclamer le règne de Dieu et pour donner un avant-goût de l’espoir glorieux de l’Eglise. C’est la nouvelle société établie et fortifiée par le Saint-Esprit. L’Eglise, corps de Christ, est appelée à devenir de plus en plus semblable à Jésus-Christ, son chef, dans son culte, ses activités, son témoignage, son amour et son intérêt pour le prochain ainsi que dans sa manière de vivre au quotidien (Ep 4,13-15).
10. Nous croyons que l’Eglise a une vocation de proclamation et de signe du Royaume de Dieu. Christ a donné pour mission à l’Eglise d’être son témoin, de faire des disciples de toutes les nations, les baptisant et leur enseignant à observer tout ce qu’il a prescrit (Ac 1,8 ; Mt 28, 19-20).
11. Nous croyons que le baptême d’eau des croyants est le symbole de la purification de leurs péchés. Le baptême est aussi un engagement, pris devant l’Eglise, de l’alliance des croyants avec Dieu qui promettent de suivre Jésus-Christ par la puissance du Saint-Esprit. Les croyants sont baptisés en Christ et en son corps par l’Esprit, l’eau et le sang.
12. Nous croyons que la cène est un signe par lequel l’Eglise commémore avec reconnaissance la nouvelle alliance en Jésus établie par sa mort. Par ce repas de communion, les membres de l’Eglise renouvellent leur alliance avec Dieu et entre eux. Comme un seul corps, nous participons à la vie de Jésus-Christ donnée pour le salut de l’humanité. Nous annonçons de cette manière la mort du Seigneur et ceci jusqu’à son retour (1 Co 11, 26).
13. Nous croyons que Jésus-Christ nous appelle à nous servir mutuellement dans l’amour comme il l’a fait. Au lieu de chercher à dominer les uns sur les autres, nous sommes appelés à suivre l’exemple de notre Seigneur qui préféra le rôle de serviteur en lavant les pieds de ses disciples.
14. Nous croyons que la pratique de la discipline dans l’Eglise est un signe de la grâce de Dieu qui pardonne et transforme les croyants qui s’éloignent de lui ou qui se sont laissés entraîner par le péché.
15. Nous croyons que les ministères sont le prolongement de l’oeuvre de Christ, lequel accorde à tous les chrétiens des dons par le Saint-Esprit et les rend capables de servir dans l’Eglise et dans le monde. Nous croyons aussi que Dieu appelle certaines personnes en particulier à des ministères précis de conducteurs spirituels et à diverses charges. Tous ceux qui exercent un ministère doivent rendre des comptes à Dieu et à la communauté de foi car ils servent l’Eglise.
16. Nous croyons que l’Eglise de Jésus-Christ est un corps formé de plusieurs membres, ordonné de telle manière que, par l’unique Esprit, les croyants s’édifient les uns les autres spirituellement en une habitation de Dieu (Ep 2,21-22).
17. Nous croyons que Jésus-Christ nous appelle à prendre notre croix et à le suivre. Par le salut que Dieu nous offre, nous pouvons devenir disciples de Jésus, remplis de son Esprit, suivant ses enseignements et son chemin, au travers de la souffrance vers une vie nouvelle. Marchant sur les traces du Christ par la foi, nous sommes transformés en son image. Nous devenons conformes à Christ, fidèles à la volonté de Dieu et séparés du mal dans le monde.
18. Nous croyons qu’être disciple de Jésus, c’est connaître la vie dans l’Esprit. Alors que nous vivons notre relation avec Dieu, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ prennent forme en nous et nous croissons à l’image de Christ. Le Saint-Esprit est présent aussi bien dans le culte individuel que communautaire et notre connaissance de la sagesse de Dieu devient plus profonde.
19. Nous croyons que pour Dieu, la vie humaine apparaît et s’épanouit dans la structure familiale. Bien plus, Dieu désire que tout homme fasse partie de l’Eglise, la famille de Dieu. De même que les membres de cette famille qu’est l’Eglise, célibataires ou mariés, apportent et reçoivent enrichissement et guérison, les relations au sein de la famille chrétienne conduisent à l’épanouissement prévu par Dieu.
20. Nous nous engageons à dire la vérité, à ce que notre oui soit oui et que notre non soit non, et à éviter de prêter serment.
21. Nous croyons que toutes choses appartiennent à Dieu qui nous appelle, en tant qu’Eglise, à gérer avec fidélité tout ce qu’il nous a confié.
22. Nous croyons que Dieu veut la paix, dans laquelle il créa le monde, et qui est pleinement révélée en Jésus-Christ. C’est lui notre paix et celle du monde entier. Conduits par le Saint-Esprit, nous suivons le Christ sur le chemin de la paix, nous exerçons la justice, apportons la réconciliation et pratiquons la non-résistance, même en temps de trouble et de guerre.
23. Nous croyons que l’Eglise est la ” nation sainte ” de Dieu (1 Pi. 2,9) appelée à la fidélité complète à Christ, son chef, et au témoignage de l’amour salvateur de Dieu envers toutes les nations.
24. Nous plaçons notre espérance dans le règne de Dieu et son accomplissement lorsque le Christ , notre Seigneur ressuscité, reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts. Il rassemblera son Eglise qui vit aujourd’hui déjà selon le modèle de Dieu et sous son autorité. Nous attendons la victoire finale de Dieu, la fin de ce temps présent de lutte entre le mal et le bien, la résurrection des morts et l’apparition des nouveaux cieux et d’une nouvelle terre. C’est là que le peuple de Dieu régnera avec Christ en justice, vérité et paix.
(Le texte avec des développements et des commentaires peut être commandé auprès des Editions Mennonites, à Montbéliard, sous le titre Confession de foi dans une perspective mennonite, 2000. Ecrire aux Editions Mennonites 3, route de Grand Charmont France-25200 Montbéliard).
Cette Confession de Foi dans une perspective mennonite a été retravaillée par les communautés mennonites françaises, puis adoptée en novembre 2014 par les délégués des Eglises Evangéliques Mennonites de France et publiée sous ce titre par les Editions Mennonites en novembre 2015, 72 pages, ISBN : 979-10-91090-10-0.
Le texte initial anglais se trouve dans Confession of Faith in a Mennonite Perspective, Published by arrangement with the General Board of the General Conference Mennonite Church and the Mennonite Church General Board, Herald Press, Scottdale, Pennsylvania, Waterloo, Ontario, 1995; Utilisé avec autorisation (de M. James E. Horsch, éditeur au Mennonite Publishing House à Goshen, Indiana, Etats-Unis d’Amérique). James E. Horsch, editor Mennonite Publishing House (Goshen office), Faith & Life Resources Division Scottdale, Newton, Waterloo, & Winnipeg. E-mail, horsch@mph.org
MPH :Website, www.mph.org
Mennonite Directory website, www.mph.org/directory.
Le livre scientifique anglais de référence, sur la réforme radicale du XVIe siècle est le livre suivant (prendre la troisième édition largement augmentée !) :
-George Huntston Williams, The Radical Reformation, vol. XV, Sixteenth Century Essays & Studies, 3e édition, Edwards Brothers, Ann Arbor, Michigan, Kirksville / Missouri, 1992, 1440 pages.
Pour l’histoire des mennonites européens de la révolution française 1789 à nos jours, lire le livre très récent (2006) et très agréablement illustré suivant, rédigé par des mennonites européens qualifiés (ce volume existe également en langue française publié en 2012 par les Editions Excelsis sous le titre Foi et Tradition à l’épreuve). L’histoire des mennonites dans les autres continents a également paru en traduction française aux Editions Excelsis ou pour le volume Amérique latine aux éditions La Talwogne, Les Ponts-de-Martel (2018)
-John Lapp, Arnold Snyder (general editors), Testing faith and Tradition. Global Mennonite History Series: Europe. Auteurs: Claude Baecher, Neal Blough, James Jakob Fehr, Alle G. Hoekema, Hanspeter Jecker, Hohn N. Klassen, Diether Götz Lichdi, Ed van Straten, Annelies Verbeek, Good Books, Pa, et Pandora Press, Kitchener (www. pandorapress.com), 2006. 323 pages.
S’il fallait citer sur l’histoire générale anabaptiste-mennonite deux ouvrages en anglais, trois ouvrages en allemand et un ouvrage en néerlandais (en plus des revues d’histoire et des Encyclopédies Mennonites dans les deux premières langues), nous citerions les suivants :
-Dyck Cornelius, An Introduction to Mennonite History, Herald Press, Scottdale, Pennsylvanie et kitchener, Ontario, 1967, 1981, 459 pages (Bienenberg 286.11 DYC 1981), 1993.
– Estep William, The Anabaptist Story, Eerdmans, Grand Rapids, Michigan, 1963, 1975, 250 pages.
– Horst, Penner, Weltweite Bruderschaft, Mennonitisches Geschichtsbuch, D-6719 Weierhof, Verlag Mennonitischer Geschichtsverein, 1955, 1984, 332 pages.
– Lichdi, Diether Götz, Über Zürich und Witmarsum nach Addis Abeba – Die Mennoniten in Geschichte und Gegenwart, Agape Verlag, 1983, 362 pages – épuisé – (Bienenberg 286.11 LIC). Voir maintenant son plus récent Die Mennoniten in Geschichte und Gegenwart. Von der Täuferbewegung zur weltweiten Freikirche, Agape Verlag,Weisenheim am Berg, en collaboration avec la Mennonitischen Geschichtsverein (2e édition autmentée), 2004, ISBN 3-88744-402-7, 468 pages, 234 illustrations, facsimilés, photos, 10 cartes.
– Wenger, John, Die Täufer-Bewegung – eine kurze Einführung in ihre Geschichte und Lehre, Oncken Verlag, Wuppertal und Kassel, 1984, 176 pages (BIENENBERG 286.11 WEN/1A)
– Verheyden, Alphonse L.E., De Hervorming in de Zuidelijke Nederlanden in de XVIe eeuw, Synode van de Protestantse Kerken, Brussel, 1949, 198 pages. (présente aussi l’Anabaptisme).
-Recension de deux livres anglais importants relatifs à l’anabaptisme (ceux de George Williams, The Radical Reformation,1992 et Arnold Snyder Anabaptist History and Theology. An Introduction, Pandora, 1995), lire Claude Baecher, in Souvenance Anabaptiste (Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N°17, 1998, pp.46-50.
-Pour le rapport entre Calvin et l’anabaptisme, on citera les articles de 2014 :
-Hans Rudolf Lavater, «Calvin, Farel, and the Anabaptists: On the Origins of the Briève Instruction of 1544», in The Mennonite Quarterly Review, volume LXXXVIII, July 2014, Number Three, pp. 323-364. Du même, «Calvin und die Täufer – Zur Entstehung der Briève Instruction 1544,» dans Johannes Calvin 1509-2009. Würdigung aus Berner Perspektive, Theologischer Verlag Zürich, édité par Martin Sallmann, MOisés Mayordomo, Hans Rudolf Lavater-Briner), 2012, pp. 53-120.
S’il fallait citer quelques références françaises sur l’histoire de l’Anabaptisme et traitant pour le premier de l’histoire des anabaptistes-mennonites des origines aux années 1970 et l’autre des anabaptismes et dissidents du XVIe siècle, le troisième en vulgarisant d’une manière magistrale l’histoire des mennonites des débuts au XXIe siècle pour le grand public, le quatrième l’essence de la foi anabaptiste et son actualité en postchrétienté, alors sans conteste possible, il s’agit des livres suivants:
–Séguy, Jean, Les assemblées anabaptistes-mennonites de France, Mouton, Paris et La Haye, 1977, 904 pages, énorme bibliographie, nombreuses traductions françaises de documents importants, historique et analyse sociologique ( Bienenberg 186.142 SEG/1A).
–Lienhard, Marc (doyen et prof.), dans la collection Histoire du Christianisme des origines à nos jours, sous la dir. de J.- M. Mayeur, Ch. Pietri, A. Vauchez, M. Venard, 25 pages sur “Les Réformateurs radicaux” (volume 7, “De la réforme à la Réformation (1450-1530), Desclée 1994, pp. 850-830), ainsi que dans la même série 62 pages sur “Les Anabaptistes” (vol. 8 “Le temps des confessions (1530-1620/30)”, 1992, pp. 119-181).
–Becker, Palmer, L’essentiel anabaptiste. Dix signes d’une foi chrétienne unique, Herald Press, Harrisonburg, Virginia, 2017 (traduit de Anabaptist Essentials), 188 pages. Après une introduction et une brève histoire du christianisme, l’auteur aborde son contenu en trois parties: 1. Jésus est au centre de notre foi; 2. La communauté est au centre de nos vies; 3.La réconciliation est au centre de notre mission, avant de conclure sur l’oeuvre du Sant-Esprit essentielle et une réflexion finale.
–Blough, Neal, Mennonites d’hier et d’aujourd’hui, Editions Mennonites, Montbéliard, Dossier de CHRIST SEUL N°3 2009, 86 pages, illustrations. Préface de Louis Schweitzer et quatre chapitres : 1. Origines au siècle des Réformes, 2. Dispersion, enracinement, émigration (17e-19e siècles), 3. Une famille mondiale en voie de constitution : le 20e siècle et 4. Aujourd’hui : une famille mondiale à la recherche d’une identité.
-Blough, Neal, Les révoltés de l’Evangile. Bathasar Hubmaier et les origines de l’anabaptisme, Editions le Cerf, 2017, 318 pages, 24 EUR. Remarquable travail qui éclaire les débuts de l’anabaptisme et particulièrement une option très courtement réalisable d’un anabaptisme «officiel» dans les villes de Waldshut et de Nicolsburg.
–Stuart Murray, Radicalement chrétien ! Eléments essentiels de la démarche anabaptiste, Coll. Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis – Editions de La Talwogne, 2013, 200 pages, 18 EUR. En sept chapitres, assortis de «ressources relatives l’anabaptisme» et de «guide d’étude», l’auteur, un baptiste anglais spécialiste en mission urbaine, faisant partie du «réseau anabaptiste» anglophone, évoque divers thèmes 1. Le temps de l’anabaptisme est-il arrivé ? 2. Suivre Jésus 3. Après la chrétienté 4. Communauté et vie de disciple 5. Justice et paix 6. Les anabaptistes à l’origine 7. L’anabaptisme aujourd’hui en situation de post-chrétienté. Analyse la pertinence actuelle de l’essence de l’anabaptisme, débarrassée des éléments culturels mennonites ou amish. Très éclairant.
S’agissant d’une présentation de l’Histoire Générale des Mennonites dans le Monde, certains tomes sont accessibles en langue française
-Le volume Europe, sous le titre Foi et Tradition à l’épreuve, Excelsis, 2012, 364 pages
-Le volume Afrique, sous le titre Rythmes Anabaptistes en Afrique, Excelsis, 2012, 312 pages.
-Le volume Amérique Latine, sous le titre Mission et Migration Editions La Talwogne, Les Ponts-de-Martel, Suisse (2018), 364 pages.
-Les volumes relatifs aux autres continents sont pour le moment accessibles en langue anglaise : North America, sous le titre Seeking Places of Peace, Good Books et Pandora Press, 2012, 400 pages ; Asia, sous le titre Churches Engage Asian Traditions, Good Books et Pandora Press 2011, 376 pages.
Signalons également aux chercheurs les travaux d’un groupe français de Strasbourg, le GRENEP. A son sujet, un article paru dans le Bulletin de la Société d’Histoire du Protestantisme Français, janvier-mars 1997, pp. 101 -121 avec un état des publications du GRENEP à cette date : cf. “Le groupe de recherches sur les non-conformistes religieux des XVIe et XVIIe siècles et l’histoire des protestantismes (GRENEP)”, par Marc Lienhard, doyen honoraire à la Faculté Protestante de Strasbourg. On relèvera les travaux de Frank Muller, Artistes dissidents dans l’Allemagne du seizième siècle, Baden,-Baden,, 2001 et de André Séguenny, Les spirituels. Philosophie et religion chez les jeunes humanistes allemands au XVIe siècle, Baden-Baden, 2000.
Quatre index récents peuvent avoir leur utilité pour la recherche :
– SOMMAIRE DES NUMÉROS 1 À 16, 1982-1997 de Souvenance Anabaptiste (AFHAM), Mennonitisches Gedächtnis, Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite, établi par Jean Hege, 1997, 16 pages.
– INDEX DES N°1 à 10 (1982-1991) de Souvenance Anabaptiste, Mennonitisches Gedächtnis (1982- 1991), 1992, avec rubriques auteurs, cartes géographiques, index des noms et des lieux (A.F.H.A.M.), 62 pages, comp. par Jean Hege à commander chez son auteur (M. Jean Hege, 9 rue du Château, Geisberg, 67160 Wissembourg, France, tél. et fax 03 88 54 37 71 et Email : hege.jean@wanadoo.fr). INDEX DES N°11 à 20 (1992-2001) de Souvenance Anabaptiste, 70 pages. Les deux volume seront très utile aux généalogistes (ils comprennent un index des auteurs, des cartes géographiques, des noms, des lieux). INDEX DES N°21 à 30 (2002-2011) (auteurs, cartes géographiques, noms et lieux) à commander à la même adresse pour 20 EUR+port de 3,25 EUR à l’ordre de l’AFHAM).
– INDEX PAR THÈMES ET RUBRIQUES DE LA REVUE CHRIST SEUL (mensuel des assemblées évangéliques mennonites de France), “Christ Seul 1946-1993” – revue mensuelle des Mennonites de France, Montbéliard, Editions mennonites et Association Française d’Histoire Anabaptiste Mennonite, index constitué par Jean Hege (voir adresse ci-dessus).
– INDEX DES “CAHIERS DE CHRIST SEUL” 1980 – 2000, mis en forme et préfacé par Daniel Muller, Editions Mennonites, 3, route de Grand-Charmont – F-25200 Montbéliard, Cahier N°1/2000, 121 pages.
– SÉRIE DOCUMENTS ANABAPTISTES de l’École Biblique Mennonite Européenne (aujourd’hui Centre de Formation et de Rencontre du Bienenberg), Bienenberg, 4410 – Liestal – Suisse – (épuisés, mais dont nous mettons le texte en ligne sur ce site, voir documents anabaptistes au chapitre XI !). Elle comprend les traduction suivantes (qui figurent aussi dans notre site au point XI ci-dessous) :
•N·1, “Lettres de Conrad Grebel à Thomas Müntzer” (1973, 1975)
N·2, “Les trois plus anciennes disciplines de l’Anabaptisme” (1974)
N·3, “Zurich 1525” (1974)
N·4, “La Confession de Schleitheim” (trad. P.W. et J.H.Y., 1975)
N·5, “Extraits inédits des Archives Alsaciennes” (1975)
N·6, “Deux sermons anabaptistes d’Augsbourg” (1978).
-Baecher Claude, Michaël Sattler. La naissance d’Eglises de professants au XVIe siècle, collection Perspectives anabaptistes, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, 2002, ISBN 2-914 44-44-X, 140 pages. Ce volume contient la biographie d’un réorganisateur très important de l’anabaptisme suisse et la traduction annotée de documents liés à cette biographie. L’ancienne édition maintenant épuisée était L’affaire Sattler, Editions Sator, Mery-Sur-Oise, Editions Mennonites, Montbéliard, 1990.
-Baecher Claude et Solomiac Martine, ‘Supplément à la Confession’ de 1711, une – carte de visite – mennonite utilisée plus de 150 ans auprès des autorités, in Souvenance anabaptiste (AFHAM), numéro 29 2010, pp. 71-94.
– Christ Seul, N· spécial, Montbéliard, juillet 1974, fiche 3 , “Naissance du mouvement anabaptiste” et N·5 “Les églises Mennonites du XVIe au XXe siècle” . La série suivante nous semble plus accessible et plus précise:
–CAHIERS DE CHRIST SEUL, 3 route de Grand-Charmont, F – 25200 Montbéliard. A partir de 2000 la série se nomme DOSSIERS DE CHRIST SEUL. Voici les numéros:
* N·1, 9.1980 Qui sont les Mennonites ? D’où viennent-ils ?, de J.C. Wenger, 76 pages (Bienenberg 286.11 WEN) ; refondu et republié sous le même titre, dans le Cahier de Christ Seul N·4/1993 (73 pages).
* N·2, 2.1981, Ce que croient les Mennonites, Pierre Widmer, 80 pages (Credo, protestants “radicaux”, Schleitheim, Dortrecht, Manuel et Valdoie, communion de l’Eglise universelle).
* N·11-12, 1983, De Thomas Müntzer à Menno Simons, de Charly et Claire-Lise Ummel et Pierre Widmer, 110 pages (Bienenberg 286.114 UMM)
* N·15, 1984, La foi qui fait vivre – sélection de textes des Anabaptistes du XVIe siècle, par John Wenger -, 74 pages (Bible, bonne nouvelle, Dieu, disciples et église, ordonnances de Christ, sanctification, obéissance, venue du Christ)
* N·2, 1985, Actualité des valeurs anabaptistes, de Max Schowalter, Claude Baecher, Pierre Widmer, 102 pages, réflexion sur ce qui fait la richesse de l’Anabaptisme selon différents auteurs mennonites. Très utile pour une réflexion sur la spécificité ! (Bienenberg 230.61 ACT). Sur le même sujet, voir aussi l’article de Pascal Keller, Actualité des valeurs anabaptistes, dans Souvenance anabaptiste, numéro 18, 1999, bulletin de liaison des membres de l’Association française d’histoire anabaptiste-mennonite, pp. 15-17.
* N·3-4, 1986, Comment travailler au bien de la nation ?, Claude Baecher, Michel Gaudry, Pierre Widmer, 116 pages, voir la bibliographie p.112 et différents chapitres sur l’Anabaptisme
* N·4, 1989, Les Mennonites dans la révolution française, par Jean Séguy et Robert Baecher, 68 p. (Bienenberg 286.142 SEG/1C)
* N·2, 1990, Pilgram Marpeck, Strasbourg 1532 et la société, de Philippe Montuire + une perspective biblique sur “Eglise dans le monde” par Neal Blough, 99 pages (Bienenberg 286.142 MON)
* N°1, 2000, Graines d’anabaptisme, Eléments fondamentaux de l’identité anabaptiste, de Arnold Snyder, professeur d’histoire à Conrad Grebel College à Waterloo, Canada, depuis 1985, 73 pages, 6.10 EUR.
* N°4, 2001, Vision et spiritualité anabaptistes (Editions mennonites en collaboration avec l’Association Française d’Histoire Anabaptiste Mennonite de France), contient la reprise de Harold Bender, La vision anabaptiste, une analyse de Neal Blough sur l’historien mennonite Harold Bender et la France, puis les textes du Carrefour européen du Patchtwork à Sainte-marie-Aux-Mines en septembre 2000, textes de François Caudwell, “Le salut selon Menno Simons”, et de Marie-Thérèse Lassabe-Bernard, sur “L’enseignement moral des amish défini par la Gelassenheit”, 90 pages, 6.10 EUR.
* N°3, 2004, L’histoire de l’Eglise, facilement – Point de vue mennonite, de Daniel Muller. Pour tous!
*N°2, 2005, La chapelle en fête, 75 ans (1930-2005) de la chapelle mennonite de la Prairie à Montbéliard, avec des contributions de J-C Muller, de Y. Olivier (Inauguration de la nouvelle chapelle mennonite de Montbéliard en 1930), de D. Mulller (Pertinence et actualité des valeurs anabaptistes historiques), de R. Baecher (Le prince de Montbéliard accueille les anabaptistes (1709), de N. Blough (la “laïcité” anabaptiste), et de C. Baecher (le pacifisme,ou si les Mennos français m’étaient contés, histoires de guerres depuis 1870), 125 pages, 9 EUR.
*N°3-4, 2006, rédaction Alex Neff, Une clarté bien franche. Pierre Widmer, une vie dans l’Eglise mennonite française, Editions Mennonites, 128 pages, 12 EUR.
*N°3, 2009, par Neal Blough, Mennonites d’hier et d’aujourd’hui, Editions Mennonites, Montbéliard, 88 pages, 10 EUR.
– Bender, Harold S., Wenger J.C., Widmer Pierre, La vision Anabaptiste, de H.S. Bender, suivi de Qui Sont les mennonites par John C. Wenger et autres documents rassemblés par Widmer Pierre (dir. de publication), Publications Mennonites, Montbéliard, 1950, 48 p.
– Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français, tome 148, janvier-février-mars 2002. Anabaptismes de l’exclusion à la reconnaissance. Actes réunis par Catherine Dejeumont et Bernard Roussel, Paris. Ce bulletin contient les articles suivants:- Journée d’étude: Anabaptistes (présentation Bernard Roussel, Marianne Carbonnier-Burkard et Catherine Dejeumont (p. 11-20)- “Schwärmerei” : du mot au concept Schwärmer, Geist, Täufer, Ketzer : de l’allié au criminel (1522-1550), par Catherine Dejeumont, pp. 21-46.- Proches étrangers. Aspects de la perception des “Schwärmer” par la première orhtodoxie luthérienne, paaar Thomas Kaufmann, p.47-80.- Foi, folie, raison et Réforme. L’histoire de la Schwärmerei au XIXe siècle, par Philippe Büttgen, pp. 81-118.- La construction d’une historiographie : “La vision anabaptiste” de Harold S. Bender à nos jour, par Jean Séguy, pp. 119-150.- La réception de H. S. Bender en France : suites théologiques et institutionnelles de la “vision anabaptiste”, par Neal Blough, pp. 151-178. – Texte de “La vision anabaptiste” de Harold S. Bender, pp. 179-210.
– Cahiers de la Réconciliation N·1 – 1988 – Les Eglises pacifiques – (la non-violence expliquée aux franciscain(e)s). (Fr. MIR, 18, rue Bayard, 38000 Grenoble). Ce Cahier contient les articles suivants:
•- Qui sont les Eglises pacifistes, Wilfried Warneck
– Devenir Eglise de paix, Marie-Noëlle von der Recke
– Les “chrétiens sans défense”, interview de Jean Séguy
– Les mennonites suisses, de Charly Ummel (pp. 26-27)
– L’anabaptisme du XVIe s., non-violence et engagement dans le monde, Neal Blough (p. 28-31)
– Nationalisme, Hervé Ott (pp. 32-35)
– Conscience et liberté “Dossier Anabaptisme“, premier semestre 1983, numéro 25 (112 pages excellentes. Adr. : Conscience et Liberté, Schosshaldenstrasse 17, CH – 3006 Berne). Ce dossier contient les articles suivants:
•- Historique en Europe (J. Séguy)
– Qui sont les anabaptistes (J. Stayer)
– Les anabaptistes à Zürich (F. Blanke)
– Menno Simons (A. Dufau)
– Les anabaptistes en Autriche au XVIe siècle (Mecenseffy)
– Strasbourg : autorité et dissidents (1526-1540), (M. Lienhard)
– Schwenckfeld et la tolérance (Daniel Husser)
– Anabaptisme et non-résistance (Jean Séguy)
– Les Mennonites dans le monde (J.C. Wenger)
– Ecole Biblique Mennonite Européenne (Paul Baumann)
– Traduction française de Leupold Scharnschlager (juin 1535), “Appel à la tolérance, adressé au Magistrat de Strasbourg”
– Fiches de Christ-Seul, série “Histoire de l’Église” publiées à l’intention des catéchumènes, travail d’un groupe des assemblées mennonites (mensuel Christ-Seul, Grand-Charmont, numéro spécial juillet 1974) :
– fiche 3, “Naissance du mouvement anabaptiste”
– fiche 5, “Les églises mennonites du XVIe au XXe siècle”.
– Gisel, Pierre (dir. d’édition), Encyclopédie du protestantisme, Cerf, Paris et Labor et Fides, Genève, 1995, 1710 pages. Bien fait, bibliographie à la fin des articles : cf. les articles relatifs à la Réforme radicale (Neal Blough), à l’Anabaptisme (idem), au Mennonisme (Pierre Bühler), Amish (idem), le gros article relatif aux “Sectes”, par Jean Séguy, la Confession de Schleitheim (Claude Baecher), Guerre des paysans, Grebel Conrad, Melchior Hoffman, Balthasar Hubmaier, David Joris, Félix Mantz, Pilgram Marpeck (tous de Neal Blough), Menno Simons (Pierre Bühler), Thomas Müntzer, Caspar Schwenckfeld, John Howard Yoder (Neal Blough), Michaël Sattler et Nicolas Storch (Claude Baecher).
– Le Messager Evangélique, N·251, 21 janvier 1975, 198 pages, Flavion, Belgique, “Le 450e anniversaire de la fondation de la première église anabaptiste” – ou première église protestante de professants -, existe aussi comme brochure aux Editions “Le Phare”, 1975, 198 pages (BIENENBERG Br 286.121 MES 1975). Ce numéro contient les articles suivants:
•- La préhistoire de l’Anabaptisme à Zürich (1523-1525), de Fritz Blanke, pp. 164-174 (ce même article se trouve également dans Mélanges historiques offerts à Monsieur Jean Meyhoffer, docteur en théologie, Faculté de Théologie de l’Eglise Evangélique Libre du Canton de Vaud, Lausanne, 1952, pp. 17-29).
– Le drame Anabaptiste, de Georges Rousseau, pp. 175-192
– Renouveau au XVIe siècle, de John Yoder, pp. 193-195
– Marthelot, P., “Les Mennonites dans l’Est de la France”, dans Revue de Géographie Alpine, publiée trimestriellement par l’Institut de Géographie Alpine (Université de Grenoble), tome XXXVIII, fascicule III, Grenoble, Impr. Allier, 1950, pp. 475-491, avec trois photos et 5 plans (Familles recevant à l’époque le mensuel mennonite Christ Seul dans le nord-est de la France, les fermes de Florimont d’après la carte au 1/50.000e, environs du Climont, le Birkenhof, le Schweighoff).
– Mathiot Charles, Boigeol Roger, Recherches historiques sur les Anabaptistes – de l’ancienne principauté de Montbéliard, d’Alsace et du territoire de Belfort, Coll. Essais sur l’histoire du Protestantisme Français dir. René-Jacques Lovy, vol. 5, Editions “Le Phare”, Flavion, 1969, 479 pages (origines, histoire, Belfort-Montbéliard, XXe siècle, action missionnaire, familles, texte de la confession de foi de Dortrecht – 1632 cf. pp. 367-417, Jardin de plaisance, pp. 320-335). Nombreuses cartes, illustrations, index – (Bienenberg 286.142 MAT).
– Palmer, Frédéric, “Les origines protestantes de la démocratie moderne, Les Anabaptistes”, publié dans la Revue de Métaphysique et de morale, secr. de rédaction Xavier Léon, tome XXV, 1918, Librairie Arand Colin, Paris, 1918, pp. 769-805. Pour l’auteur de tous les courants qui se réclament de la Réforme, seuls les anabaptistes et spiritualistes fondèrent en définitive la séparation de l’Eglise et de l’Etat: il l’illustre par les anabaptistes (sans taire l’expérience de ces autres anabaptistes, plus politique et prônant le recours à la force pour y parvenir). L’auteur montre les ponts entre les anabaptistes des Pays-Bas et d’Angleterre, via Henri Nicklaes (H.N.), Christophe Vitell, “la famille d’amour”, John Smyth prédicateur de la ville de Lincoln en 1600, Thomas Helwys.
– Ramseyer C.- A., Histoire des Baptistes, Neuchâtel et Paris, 1897, pp. 173-345 (170 pages sur l’anabaptisme du XVIe siècle !). Ce travail est dépassé par les travaux récents (thèse de doctorat de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, décembre 1998) de Sébastien Fath sur l’implantation baptiste en France (1810-1950).Ce denier travail a été publié en 2001 chez Labor et Fides, Genève. Le titre de la thèse initiale: “Immigrés de l’intérieur? Socio-histoire de l’implantation baptiste en France, 1810-1950. Une autre façon d’être chrétien en France”. Dir. de recherche Jean-Paul Willaime, décembre 1998. Ecole Pratique des Hautes Etudes, section des Sciences Religieuses. Thèse de doctorat “Histoire des religions et des systèmes de pensée”, 4 volumes, 1e partie, s’établir, 495 pages, 2e partie, Se structurer, 432 pages, 3e partie, Se situer, 530 pages et volume d’annexes. Total, 1457 pages. Sur le Baptisme on se référera également à leur Bulletin de la Société d’Histoire et de Documentation Baptistes de France, Histoire d’une famille, Numéro 1 – 2007 (de la Société d’Histoire et de Documentation Baptistes de France SHDBF – 48 rue de Lille, F-75007 Paris, 10 EUR), 117 pages. Les chapitres de ce premier numéro : Fédération des Eglises Evangéliques Baptistes de France, L’Eglise du Tabernacle à Paris, Les Baptistes en général, les baptistes en France et l’Association Evangélique d’Eglises Baptistes de Langue Française, Les Eglises baptistes de France au XXe siècle: une “précarité prospère”, Robert Dubarry, quelques aperçus sur sa personne, sa vie et son oeuvre, John Smyth et la première Eglise baptiste des temps modernes, Les Eglises baptistes en Poitou, Charente-Maritime et Vendée, Questionnement sur les formes du culte baptiste en France: premiers enseignements par Sébastien Fath, puis histoire du baptisme sur le net (surtout du baptisme particulier). Enfin, nous signalons une thèse de la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne de Marie Gimelfarb-Brack, Liberté, Egalité, Fraternité, Justice! la vie et l’oeuvre de Richard Overton, Niveleur, édit. Peter Lang, Berne, Francfort et Las Vegas, 1979, notamment dans sa deuxième partie (pp. 75-78), «Mennonite et Mortaliste (avril 1641 – avril 1645)», qui signale la confession de foi mennonite d’Overton (février 1643 – janvier 1644) et son traité Mans Mortallitie aux mêmes dates.
– Saisons d’Alsace, “Les Anabaptistes Mennonites d’Alsace” – Destin d’une minorité – N·76, nouvelle série, Istra, 1981, 152 pages excellentes ! Beaucoup d’illustrations (Bienenberg 286.142 SAI). Contient les articles suivants:
•- Les Anabaptistes, 4 siècles et demi (Jean Séguy)
– La communauté “Frères suisse”, les assemblées générales
(Jean Rott et Marc Lienhard)
– Agriculture. Erckmann Chatrian (Claude Jérôme)
– Les marcaires anabaptistes (Marc Brignon)
– Juifs et Mennonites en Alsace (Freddy Raphaël)
– Ban de Plaine (M.-T. et G. Fischer)
– Les mennonites d’Alsace confrontés à la modernité etc.
–Signes des temps, mensuel des églises Adventistes, N·7, 1983 (?), 108e année, sur le thème ‘Libres et non-violents,les chrétiens mennonites’, p. 4-9.
– Séguy, Jean. Conflit et utopie, ou réformer l’Eglise. Parcours wébérien en douze essais, Sciences humaines et religions, Cerf, 1999. On y trouvera ses articles Sattler et Loyola, ou deux formes de radicalisme religieux au XVIe siècle (chaitre VIII, pp. 313-338), Anabaptisme pacifique, houttérianisme et communauté jérusalémite, (chapitre IX, pp. 150 à 166), un cas d’institutionnalisation du croire . Les Assemblées anabaptistes-mennonites de France (chapitre X, pp. 361-398). (biblio. CeFoR Bienenberg).
– Séguy, Jean, Des sectes : Lettre ouverte aux éditeurs de dictionnaires et d’encyclopédies, Souvenance anabaptiste, N·14 – 1995, pp. 24-28.
-Snyder, Arnold, Graines d’anabaptisme, Eléments fondamentaux de l’identité anabaptiste, Les Dossiers de Christ Seul, Editions Mennonites, Montbéliard, 2000, 40FF-6,10 euros.
-Ummel Michel, Essai d’articulation de quelques principes de foi et de vie anabaptistes au XVIe siècle. De la Vision anabaptiste de H. S. Bender aux anabaptismes revisités, tiré à part de Mennonitica Helvetica 32/33 (2009/2010), Bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite, pp. 9-112.
– Un serviteur de la Parole (Pierre Sommer, père), Précis d’Histoire des Eglises Mennonites, Montbéliard, 1914, 162 pages. Reste très utile ! (Bienenberg 286.11 PRE, ex. 1-6).
– Unité des chrétiens, juillet 1984, N·55 a sous le titre “Les Eglises Evangéliques” un article sur “Les Mennonites” sous la plume de Pierre Widmer (p. 17)
– Widmer Pierre et Yoder John, Principes et Doctrines Mennonites, Publications Mennonites, Montbéliard et Bruxelles, 1955, 79 pages. Contient également les articles suivants :
– Pierre Widmer : “le crédo, notre credo” p.3-18
– John Yoder : “Principes et doctrines mennonites”, p.19-48
– Confession de Schleitheim (leur traduction)
– Confession et Pacification (Dortrecht hollandais de 1632 !)
trad. de Jean de Savignac + bref commentaire de Pierre Widmer.
Courtes présentations des mennonites
–Allerlier Frantz, Les Mennonites d’Alsace, Documents in Revue d’Asace, 1864, p. 187.
–Baecher, Claude, L’histoire des évangéliques. L’anabaptisme historique, racine des évangéliques ? dans infoFEF, décembre 2007, Fédération Evangélique de France, pp. 8-22 (www.lafef.com). Les chapitres de l’article sont les suivants: Les options religieuses au XVIe siècle, au coeur des choses, des racines au XVIe siècle, “Marcher dans la résurrection”, le messie “accomplit” (rend parfait) la loi et les prophètes, Ne pas revenir à ce qu’on a vomi, Ce qui se cache derrière le nom “anabaptiste”, “Mennonites” de France, “chrétiens sans défense”, le sourire de Dieu, De nos jours,
Les liens avec les Evangéliques actuels.
-Pour une auto-présentation des mennonites par eux-mêmes et durant près de 150 années en France actuelle, voir Baecher Claude et Solomiac Martine, ‘Supplément à la Confession’ de 1711, une – carte de visite – mennonite utilisée plus de 150 ans auprès des autorités, in Souvenance anabaptiste (annuaire de l’AFHAM), numéro 29 2010, pp. 71-94. Traduction française d’un traité qui cherchait à réfuter l’erreur de penser que «notre religion serait jeune ou neuve», qu’un prix très élevé (le martyr) a été payé et sans sédition, que leur postérité malgré leur tendance au schisme s’est réunifiée autour d’une confession de foi. L’auteur possible proposé serait Geeritt Roosen d’Altona (1612-1711). La traduction du «Supplément à la Confession…, à propos de la prétendue nouveauté de notre religion» se trouve dans l’article ci-dessus, pp. 77-91.
-Beck, Ch., Essai sur les Mennonites, Thèse présentée à la faculté de théologie protestante, 1835, 4·.
–Blough, Neal, Mennonites d’hier et d’aujourd’hui, Editions Mennonites, Montbéliard, Dossier de CHRIST SEUL N°3 2009, 86 pages, illustrations. Préface de Louis Schweitzer et quatre chapitres : 1. Origines au siècle des Réformes, 2. Dispersion, enracinement, émigration (17e-19e siècles), 3. Une famille mondiale en voie de constitution : le 20e siècle et 4. Aujourd’hui : une famille mondiale à la recherche d’une identité.
-Blough, Neal, dans LE POINT Références, dans le numéro dédié aux Protestantismes. les textes fondamentaux commentés (numéro de Mai-juin 2014), à la fois «Les Douze articles» (des paysans, 1525), Un projet de «Réforme populaire», pp. 28-29 (avec un large extrait de ces articles et l’article sur la confession de Schleitheim, «Pour le choix d’entrer dans l’Eglise», pp. 30-31, avec de larges extraits de la confession de Schleitheim, portant le titre «Se trouve exclu tout baptême d’enfants», p. 31.
– La Conférence Mennonite Mondiale édite un trimestriel richement illustré qui porte le titre COURRIER; Premières éditions en langue française en 2000.
– Lacoste, Jean-Yves (sous dir. de), Dictionnaire critique de Théologie, ouvrage publié avec le concours du Centre national du Livre, Presses Universitaires de France, 1998, l’article “Anabaptistes” a été rédigé par Neal Blough, pp. 39 et 40.
– News d’Ill, journal des étudiants journalistes à Strasbourg, XII 1989, “Document : ‘Mennonites, l’esprit de famille'”, p. 40-42.
– Palmer F. , “Les Anabaptistes”, dans la Revue de Métaphysique et de Morale, 1918, p. 769-805
– Pelsy, Pierre, Anabaptistes – Mennonites – Amish, Edité par la Société d’Histoire et d’Archéologie de Lorraine, section de Sarrebourg – 57400 – 7, rue du Château d’Eau, 32 pages. Cette brochure A4 comprend les articles de conférences du 13 mai 1992 bien illustré (8 illustr.) et en annexe son texte sur “Visite des cimetières anabaptistes de la région de Sarrebourg (Moselle)” et un autre article, “Les Anabaptistes de la Région de Sarrebourg et la Révolution Française”, avec une bibliographie générale.
–Plaquette de l’Association des Eglises Evangéliques Mennonites de France, 20 pages, 1992 avec une présentation p. 1 à 5 de Fritz Goldschmidt : “Mennonites ? Un mot inconnu et qui intrigue”. La plaquette a été rééditée en 1995, 22 pages.
-Journal Réforme (hebdomadaire protestant d’actualité )du 5 décembre 2013 : «Eglise mennonite, Familiale et pacifiste», pp. 6-8, articles de Philippe Bohlinger, reportage sur la communauté de Wissembourg-Geisberg, sur les Mennonites du XXIe siècle. et «Par nature, plus proches des évangéliques» (au sujet de l’adhésion à la Fédération Protestante de France ou au Conseil National des Evangéliques de France).
– Sauvagnat Bernard, in Signes des temps, mensuel adventiste, 108e année, N·7 et 8, “Libres et non-violents : les chrétiens mennonites”, pp. 4-9
– Une famille dans la foi – Les Mennonites et les Frères en Christ – produit par le Comité Central Mennonite, Akron, PA.
– Widmer Pierre, Le Christianisme au vingtième siècle 7 juillet 1975, numéro 28, dossier sur “les Mennonites”, pp. 5-8 (voir aussi son article “Pourquoi sommes-nous Mennonites ?” dans Christ Seul, oct. 1947, p. 2-4, sous sa plume encore, toujours dans Christ Seul, N·8 et 9/1980, une présentation, “Les Eglises Mennonites en France”, pp. 1-3, suivi d’une courte présentation “Les Mennonites dans le Monde” de la plume de Cornelius Dyck et du texte de la “Confession de foi adoptée le 1er Mai 1969 par les Anciens et Prédicateurs réunis à Valdoie-Belfort (adoptée le 1er Mai 1969 par les “Eglises Evangéliques Mennonites des Pays de Langue Française”, pp. 5-8 – encart).
– Widmer, Pierre, dans la revue bimestrielle Tychique, septembre 1990, N·87, rubrique “Connaissance des Eglises”, Les Eglises Mennonites de France, pp. 63-67.
Nous signalons ici le très intéressant blog du bibliothécaire de la faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine relatif à l’histoire de l’Eglise, avec de nombreux articles en ligne (aussi sur les Anabaptistes du XVIe siècle et les spiritualistes) : voyez sous http://fltebiblio.free.fr/spip.php?rubrique15
– Desroche, Henri, Les religions de contrebande, Essais sur les phénomènes religieux en époques critiques, Bibliothèque repères, Mame, Sciences humaines-idéologies sous la direction de Gilles Anquetil, 1973, 230 pages, spécialement, après avoir traité dans un premier chapitre des “Gauchistes” de la Réforme allemande et anglaise et américaine ; avant de poursuivre sur l’analyse de divers mouvements jusqu’à nos jours et à l’échelle planétaire ; il aborde les convictions des Anabaptistes entre les pages 61 et 71, puis d’une manière plus analytique les “socialistes utopiques” après la p. 137, notamment analyse le phénomène de “récurrences des phénomènes d’innovation religieuse” comme emblème d’une cohésion.
Nous distinguons ici historiens “protestants” d’historiens “catholiques”, car l’historiographie, la manière de raconter l’histoire a été caractéristique par le passé dans ces deux perspectives. Depuis quelques décennies, la distinction de ces historiographies s’estompe heureusement peu à peu ; l’évolution dans l’approche est du reste perceptible également dans la recherche anabaptiste faite par les mennonites.
– 2000 ans de Christianisme, tome V, Société d’Histoire Chrétienne : voir “La réforme radicale, l’aile gauche de la Réforme”, par Jean Séguy, pp. 152-156 et “l’hérétique dans la civilisation occidentale” (de Jean-Claude Schmitt), pp. 205-208.
– Daniel-Rops, L’Eglise de la Renaissance et de la Réforme, 1. Une Révolution religieuse : la Réforme protestante (Arthème Fayard, Paris, 1955), pp. 345-346, Thomas Münzer (sic), l’Anabaptiste, pp. 369, “les nouveaux prophètes anabaptistes après Müntzer”, pp. 387-389 sur “le drame de Münster” et pp. 530-532 sur “L’Anabaptisme apaisé de Menno”.
– Janton, Pierre, Voies et visages de la Réforme au XVIe siècle (chapitre 5, “La Réforme radicale ou la quatrième voie”, pp. 167-211), Paris, Desclée, 1986.
– Lecler, Joseph, Histoire de la tolérance au siècle de la Réforme, Faculté de théologie S. J. de Lyon-Fourvière, Théologie N·31, 2 tomes, Aubier, Paris, 1955.
– Lefèbvre, Joël, “Luther, Melanchthon, Thomas Müntzer et les origines saxonnes de l’anabaptisme“, in Ethnopsychologie, Revue de Psychologie des Peuples, 32, 1977, pp. 237-257.
– Mercier (Michel), Réplique de Michel Mercier, natif de Lymoges, contre la Response faicte en forme d’Avertissement par les ministres anabaptistes de l’Eglise prétendue réformée de Paris, Paris, Jean Richer, 1605. Petit in -4. Rarissime réquisitoire et réplique ultra catholique, sorte de “rémanent” de la Ligue, contre les opinions de François de Lauberan sieur de Montighy, Antoine de la Faye, sieur de la Maison neuve, et Pierre de Moulin, ministres de l’Eglise réformée de Paris, auteur d’une Réponse à un traité sur le baptême contre l’Anabaptisme des protestants, par le même Michel Mercier. Source Catalogue de vente Rossini, Paris, mi septembre 2007.
– Mourret, Fernand, Histoire générale de l’Eglise, Bloud et Gay, Paris, 1914-1921 (Catholique, l’auteur étant prof. d’histoire au séminaire de Saint-Sulpice). Tome 5, “La Renaissance et la Réforme”, pp. 346, définition générale d’Anabaptisme et pp. 446-447, Hollande.
– Picard, Bernard (Figures dessinées), Banier, (l’Abbé), Mascrier (l’Abbé), Histoire générale des Cérémonies, moeurs et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, Représentée en 243. Figures dessinées de la main de Bernard Picard : Avec des Explications Historiques, & curieuses ; Par M. L’Abbé Banier, de l’Académie Royale des Inscriptions & Belles-Lettres, & par M. L’Abbé le Mascrier. A Paris, Chez Rollin Fils, Quay des Augustins, à Saint-Athanase, & au Palmier, M. DCC.XXXXI., avec approbation et privilège du Roy. Au tome IV., troisième partie, pp. 182-239, nous avons le début du chapitre “Cérémonies, moeurs et coutumes religieuses des Protestans, Qui traite des Sectes sorties de la Réforme”. Chapitre I. “De la Secte des Anabaptistes” en deux temps, histoire puis doctrine dès la page 192 et leur discipline dès la page 197, enfin, p. 201, “Les Memnonites, ou Anabaptistes modernes” et dès la page 208, Le Davidisme (Histoire de David George, Sa doctrine avec un long extrait de “Oeuvres merveilleuses de Dieu” (1538), Ses Succès, enfin “Fin de David George, & de sa Secte”. Les auteurs des commentaires s’inspirent de Catrou, Bayle, Schyn, Ottii, Erasmus Albertus, Meshov., Gast, Galenus Abraham… Les planches de taille 25,5 X 39 cm reproduisent 1. “Monoies et Medailles frapées par les premiers Anabaptistes” (Munster) ; 2. Quatre figures entre page 204-205, en alterné “Anabaptiste d’Amsterdam, Quaquer d’Amsterdam, Quaqueresse qui preche, Anabaptiste de Oost frise” ; 3. Entre les pages 208 et 209, en deux planches de deux gravures, sur une page : “Le Bapteme des Mennonites” et “La Bénédiction qui suit le Bapteme” sur une autre page, “La Cène des Anabaptistes, premiere figure, et la cène des Anabaptistes, seconde figure. A partir de la page 215 jusqu’à la page 240, dans un deuxième chapitre, “De la Religion des Quaquers” (“Trembleurs”) qui, selon l’auteur, “peut être regardé comme une branche de l’Anabaptisme”, mais qui “ont ajouté de nouvelles erreurs à la Secte qui les a produits, & que plus ils se sont éloignés de la source, plus ils ont contracté d’impureté” (p. 215).
– Bainton, Roland, Notre Eglise a deux mille ans, Labor et Fides, Genève, 1964, trad. André Péry (Bienenberg 27 BAI)
– Broadbent, E.H., L’Eglise ignorée ou le pèlerinage douloureux de l’Eglise fidèle à travers les âges (2e éd. Nyon, Je sème, 1955, 445 pages), voir son chapitre IX sur “Les Anabaptistes”, pp. 162-217. Travail d’historien laissant de côté les grandes fractions de l’Eglise chrétienne, en durcissant les différences à sens inverse du sens commun des historiens !
– Dowley , Tim, dir. de l’édition anglaise (1977) et Ehlinger Charles, dir. de l’édition française du Guide illustré de l’histoire du christianisme, Le Centurion, 1982, 656 pages, sur les Anabaptistes, lire les pages de John H Yoder et Alan Kreider, pp. 399-403.
– Dowley ,Tim, L’Eglise défie les temps – les grandes étapes de l’histoire du Christianisme -, Sator EBV, 64 pages, pp. 48-49, “les protestants dissidents” et “Anabaptistes et non-conformistes” 1 p.
– Heussi ,Karl et Peter, Eric, Précis d’Histoire de l’Eglise, Delachaux 1967, 294 pages, p.162, les anabaptistes avec d’autres dissidents religieux : spiritualistes mystiques, antitrinitaires ! (Bienenberg 27 HEU)
– Jordan ,E. et Kreitmann ,Jean, Abrégé de l’histoire de l’Eglise chrétienne, Editions le Phare, 1975 (bon résumé), 2e édition en 1991 avec 392 pages.
– Léonard, Emile, Histoire générale du protestantisme, Quadrige, P.U.F., 1961, 1988
Tome 1, La Réformation (bibliographie sur l’Anabaptisme, pp. 334-340)
Voir particulièrement “la crise anabaptiste” (178-188) et la bibliographie, pp. 334-339
– Lienhard Marc, 62 pages du Prof et doyen, sur “Les Anabaptistes” dans la collection Histoire du Christianisme des origines à nos jours, sous la dir. de J.-M. Mayeur, Ch. Pietri, A. Vauchez, M. Venard, volume 8 “Le temps des confessions (1530-1620/30)“, Desclée, 1992, p. 119-181.
– Lienhard, Marc et Séguenny, André (éd..), Bibliotheca Dissidentium, Scripta et Studia, Koerner, Baden-Baden (N·1, Les Dissidents du XVIe siècle entre l’Humanisme et le Catholicisme, publié par Marc Lienhard, 1983 ; N·3, Anabaptistes et dissidents au XVIe siècle, publié par Jean Rott et Simon Verheus, 1987).
– Lienhard, Marc, “Les Non-Conformistes religieux à Strasbourg et en Alsace aux XVIe et au XVIIe siècles. Un projet de recherches“, Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses, 57, 1977, p. 223-227.
– Millon, Gabriel, Histoire de l’Eglise et de la chrétienté – De Luther l’An 1600 – Ed. Amor et Labor à Mulhouse, Bibliothèque des Etudes Chrétiennes, Les Etudes Historiques VI, 1963 (épuisé, mais bon résumé de l’anabaptisme dans son chapitre X) Bienenberg 27.03 MIL Ex 1
– Nicole, Jules-Marcel, Précis d’Histoire de l’Eglise, Nogent-sur-Marne, 3e éd. 1982, 288 pages, p 157-158 sous le titre “la Réforme dissidente”.
– Rousseau, Georges, Histoire de l’Eglise Baptiste dans le monde, Société de Publication Baptiste de Paris, sd, 150 pages.
– White, Ellen (Adventiste), La tragédie des siècles, Sdt, Dammarie les Lys, 1979, pp. 253-256 ; elle a un regard très favorable sur les anabaptistes-mennonites, probablement à cause de l’attention adventiste par rapport à une éthique de la suivance du Christ dans la vie chrétienne.
Découvrez les biographies anabaptistes.
– Koyre, André, Mystiques, spirituels, alchimistes du XVIe siècle allemand, Gallimard, Paris, 1971.
– Freeman W. Curtis W. Freeman, James Wm. McClendon Jr. C. Rosalee Velloso Ewell, Baptist Roots. A Reader in the Theology of a Christian People, Judson Press, Valley Forge, 1999, 436 pages (un ex. à Vaux). Collection d’extraits de documents d’auteurs différents, appartenant aux anabaptistes, et surtout du Baptisme après le 16e siècle jusqu’à nos jours. Parmi les suivants : 15e et 16e siècles, Petr Chelcicky, Conrad grebel, Balthasar Hubmaier, Michael Sattler, Menno Simons, Claesken Gaeledochter, Dirk Philips. 17e siècle, John Smyth, Thomas Helwys, Thomas Grantham, John Bunyan, John Milton, Roger Williams, Anne Hutchinson. 18e siècle, John Gill, Andrew Fuyller, William Carey, Isaac Backus, Hannah Lee Corbin, John Leland. 19e siècle, Robert Hall Jr., John Leadley Dagg, Alice Armstrong, Charles Haddon Spurgeon, Noah Davis, Francis Wayland, Alexander Campbell, James Milton Carroll, Nat Turner, Rufus Perry, William Bishop Johnson, Curtis Lee Laws. 19e siècle, Augustus Hopkins Strong, Edgar Young Mullins, Helen Barrett Montgomery, Waltyer Rauschenbusch, Douglas Clyde Macintosh, Harry Emerson Fosdick, Muriel Lester, Walter Thomas Conner, Robert C. Walton, Carl F. H. Henry, Howard Thurman, Benjamin Elijah Mays, Martin Luther King Jr., Takashi Yamada, Dale Moody, Orlando Imasogie, John Howard H. Yoder.
– Rott, Jean-Georges, Nouveau dictionnaire de biographies alsaciennes, entre autres un court article sur Jacob Ammann (depuis, bien des éléments ont été ajoutés, voir. essentiellement ci-dessous les travaux de Robert Baecher et Hanspeter Jecker).
-Schaub, Marianne, Müntzer contre Luther, édit. A l’Enseigne de l’arbre verdoyant, quelques courtes biographies : Denk, Grebel, Hubmaier, Egranus, Karlstadt, Peutinger, Strauss, Müntzer (p. 282-289) et le texte traduit en français de “La pétition des paysans de la forêt noire”, mai 1525 (p. 270-272).
– Séguenny, Bibliotheca Dissidentium ; Répertoire des non-conformistes religieux des XVIe et XVIIe siècles, Baden-Baden et Bouxwiller, Koerner, à partir de 1980, 15 tomes déjà parus.Voir Les non-conformistes du XVIe siècle, Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuse, N·57, 1977, N·2.
– SOUVENANCE ANABAPTISTE N°31-2012, annuaire de l’AFHAM, entre ses pages 89 et 109 une série très intéressante de biographies de personnes ayant marqué les assemblées évangéliques mennonites de France au courant du XXe siècle : Fritz Goldschmidt (par Ernest Hege), André Graber (par Ernest Hege), Emile Krémer (par André Nussbaumer), Jules Lambotte (par Ernest Hege), Jean-Baptiste Muller (par Ernest Hege), Joseph Muller (par Luc Nussbaumer), Hans Nussbaumer (par Ernest Hege), Valentin Pelsy (par Samuel Geiser), Willy Peterschmitt (par André Nussbaumer), Jean Séguy (par Claude Baecher), Pierre Sommer (par Claude Baecher), Henri Emil Volkmar (par Jean-Jacques Hirschy), Pierre Widmer (par Ernest Hege et Daniel Widmer).
– Yoder, John, in Grandes figures de l’Humanisme alsacien, courants, milieux, destins, Librairie Istra, Strasbourg, son article, “Quelques Anabaptistes notoires”, pp. 153-158.
a. Confessions de foi
(voir aussi les trois textes entiers accessibles sur ce site, sous “Documents”.)
– Briève Confession de foy touchant les principaux points de la Doctrine Chrestienne, enseignée… par … les Frisons et les Allemans associés. 2. pl. 1684 (réf. tirée du Catalogus der Werken over Te Doopsgezinden Te Amsterdam, 1919).
-Calvin, Jean, Brieve instruction pour armer tous bons fideles contre les erreurs de la secte commune des anabaptistes. Critical edition by Myriam van Veen 2007, 152 p. (prix CHF 89,10 et 66, 03 EUR), Ioannis Calvini Opera Omnia, Series IV, Scripta didactica et polemica, 2, Librairie Droz, Genève, 2007.
-Caudwell, François a traduit la grande confession de foi de Peter Riedemann (1506-1556), Rechenschaft, Exposé de notre religion, de notre Doctrine et de notre Foi, présentation et traduction, 156 pages. Voir Doctrine et vie des anabaptistes houttériens. Excelsis, Collection Perspectives Anabaptistes, 2007, 280 pages).
-Confession de foi dans une perspective mennonite (en 24 articles), Editions Mennonites, Montbéliard, 2000, 60 pages. Le mensuel Christ Seul, des assemblées évangéliques mennonites de France, sous l’instigation de leur commission “Foi et Vie”, publie chaque mois depuis 1997, l’un des 24 articles de la confession de foi en traduction française. Cf. l’anglais Confession of Faith in a Mennonite Perspective, Herald Press, Sottdale, Pennsylvania, Waterloo, Ontario, 1995, ISBN 0-8361-9043-2. Cette Confession de Foi dans une perspective mennonite a été retravaillée, puis adoptée en novembre 2014 par les délégués des Eglises Evangéliques Mennonites de France et publiée par les Editions Mennonites en novembre 2015, 72 pages, ISBN : 979-10-91090-10-0.
– Guide pratique pour la vie dans l’assemblée, fiches et confessions de foi de Schleitheim (1527), le Dortrecht hollandais (1632) et Valdoie (1969), Editions Mennonites, Montbéliard, 1985.
-Peter Riedemann (1506 – 1556), Exposé de notre Religion, de notre Doctrine et de notre Foi. Présentation et traduction française par François Caudwell. Cette traduction de la Rechenschaft présente un document symbolique de l’anabaptisme houttérien. Publié en 2007 aux Editions Excelsis (collection Perspectives Anabaptistes).
-François Caudwell, Disciple du Christ, jusqu’au bout. Peter Riedemann (1506-1556). La première confession de foi Gmunden (1529-1532), Editions Croix du salut, AV Akademikerverlag, Saarbrücken, 2013, 98 pages. Riedemann avait 23 ans quand il était enfermé à Gmunden et lorsqu’il rédigea cette confession de foi.
– (Sittert, Tieleman Tielen van, ed.), Confession de Foi Chrétienne, Des Chrétiens sans défense, Connus surtout dans les Païs-bas sous le Nom de Mennonites; Avec quelques Prières Chrétiennes & Sept Cantiques spirituëls, auxquels on a ajouté un Sermon d’un de leurs Prédicateurs. Traduite d’une Edition Allemande de l’An 1711, date impri. 1771, 142 p. Ouvrage reproduit en 1992 par les éditions “Le Phare”, Flavion Belgique.
-(Sittert, Tieleman Tielen van, ed.) Idem. Le même livre avec la finale … “Connus surtout dans les Pays-Bas Sous le nom de Mennonites”. … (Nancy, Imprimerie Hinzelin et Cie, 1862, 144 pages). Ouvrage reproduit en 1992 par les éditions “Le Phare”, Flavion Belgique.
b. Autres vieux écrits en langue française
– Acontius, J. (Aconzio) 1565. Les ruses de Satan recueillies et huit livres. Basle, Peter Perne, 1565 (N· catalogue microfiches KME-455/1).
-Voir l’article de Robert Baecher, dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (AFHAM) N°35 2016, Le Piétiste Nicolas Samuel de Treytorrens (1671-1728) s’émeut du sort des anabaptistes bernois (avec la retranscription de la Lettre missive écrite au chef de la Chambre de Religion dans la ville de Berne…), pp. 65-76
– Bontemps, P., Saincte Lumiere de l’Ancienne, vraye Foy, Chrestienne pour dissiper les tenebres de la fausse Doctrine des Anabaptistes. Haerlem, Th. Fontaine, 1644 (réf. tirée du Catalogus der Werken over Te Doopsgezinden Te Amsterdam, 1919).
– Bossuet, Jacques Benigne, Histoire des variations des Eglises protestantes. Par messire Jacques Benigne Bossuet, evêque de Meaux, Conseiller du Roi en ses Conseils, ci-devant Précepteur de Monseigneur Le Dauphin, Premier Aumônier de Madame La Dauphine. Tome Premier, à Paris, chez Guillaume Desprez, Imprimeur & Libraire ordinaire du Roi, et Pierre-Guillaume Cavelier, libraire, rue S. Jacques, à S. Prosper. M.DCC.LX. (1760) . En introduction nous lisons: « Si les Protestans savoient à fonds comment s’est formée leur religion ; avec combien de variations & avec quelle inconstance leurs Confessions de foi ont été dressées ; comment ils se sont séparés premierement de nous, & puis entr’eux ; par combien de subtilités, de détours & d’équivoques ils ont tâché de réparer leurs divisions…. cette réforme, dont ils se vantent, ne les contenteroit gueres ; & pour dire franchement ce que je pense, elle ne leur inspireroit que du mépris ». Nous retrouverons dans ce tome premier un traitement de l’anabaptisme sous les rubriques suivantes : (pp. 28, 52, 53 et 131 : Anabaptistes prêchent sans mission & sans miracles, 28. Ils inspirent aux peuples l’esprit de révolte, 52. Ils prennent les armes avec une fureur inouïe, 53. Ils sont condamnés dans la confession d’Augsbourg sur trois articles considérables, 131. (Volume présent par exemple à la bibliothèque de la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine, sous 284 BOS).
– Calvin, Jean, Brière instruction pour armer tous bons fidèles contre les erreurs e la secte commune des Anabaptistes. Par M. Iehan Calvin. A Genève par Iehan Girard, 1544, publié dans Ioannis Calvini Opera quae supersunt omnia, vol. VII, Braunschweig, 1868, p. 45-142 ; contre les “sept articles, auxquelz tous Anabaptistes adherent communement: et aussi qu’ilz ont trouvé le moyen de faire imprimer ceste belle resolution qu’ilz ont prins ensemble” (p. 11). On retrouvera le texte en édition critique Ioannis Clavini Scripta Didactica et Polemica, volumen II, Brieve Instruction…. édidit Mirjam van Veen, Librairie Droz, Genève, 2007, 149 pages, ainsi qu’un extrait important de ce texte dans Calvin Studienausgabe, vol. Reformatorische Kontroversen, Band 3, Neukirchener, 1999, édité par Eberhard Busch, Alasdair Heron, Christian Link, Peter Opitz, Ernst Saxer, Hans Scholl. On trouve dans ce volume l’écrit français et la traduction allemande correspondante aux écrits de Calvin contre les Nicodémites 1544 et l’écrit mentionné ci-dessus de Calvin relative aux Anabaptiste (les articles en rapport avec le baptême, l’excommunication et les Autorités). pp. 267 à 367.Aussi microfiches KME-617/1 (Inter Documentation Company). Au sujet de Calvin, on consultera – Périllard, André, Les traités de Calvin contre les anabaptistes et les libertins. Essai sur l’Hérésie spiritualiste, Lausanne, 1947, 4′, thèse de licence en théologie, diss. Lausanne, Eglise libre, dactylographiée.
– Castellion, Sébastien, Traité des Hérétiques. A savoir, si on les doit persécuter, et comment on se doit conduire avec eux, selon l’avis, opinion, et sentence de plusieurs auteurs, tant anciens,que modernes. Edition Nouvelle publiée par les soins de A. Olivet, pasteur de l’Eglise de Genève. Préface de E. Choisy, professeur à l’Université de Genève. A Genève, chez A. Jullien, Librairie-Editeur au Bourg-de-Four. 1913, 198 pages. Texte latin inédit publié par B. Becker et texte français inédit publié par M. Valkhoff, 1971, X-410 pages. Voir différents auteurs cités, particulièrement pp. 54 – 74 le luthérien : “La sentence de Jean Brence touchant cette question. Si le magistrat peut justement, et à bon droit faire mourir les Anabaptistes, ou autres hérétiques”. Sur le sujet, voir aussi l’analyse faite par Hans Rudolf Guggisberg : Haïr ou instruire les hérétiques? La notion d’hérétique chez Sébastien Castellion et sa situation dans l’exil bâlois, in La liberté de conscience (XVIe – XVIIe siècles), Actes du Collogue de Mulhouse et Bâle (1989), réunis par Hans Guggisberg, Frank Lestringant et Jean-Claude Margolin, Genève, Librairie Droz S.A., 1991, pp. 65-81.
– Catrou, François (de la Compagnie de Jésus), Histoire du fanatisme dans la religion protestante depuis son origine. Tome I et II : I, Paris, rue de la Harpe, 1733. Histoire des Anabaptistes ; II. Suite de l’histoire des Anabaptistes et Histoire du Davidisme, Paris, rue de la Harpe, 1733.
– Catrou, François, (1695ss), Histoire des anabaptistes, contenant leur doctrine, les diverses opinions qui les divisent en plusieurs sectes, les troubles qu’ils ont causés et enfin tout ce qui s’est passé de plus considérable à leur égard depuis l’an 1521 jusqu’à présent, 1695 chez Charles Clouzier, Paris en 1695 et in 4′ en1706, Amsterdam en 1699 et 1700 (un exemplaire chez Claude Baecher) – et 1695, La troisième éditions seulement mentionne son nom (1700). L’édition de 1695 (MDCXCV) chez Charles Clouzier, Paris, porte le titre suivant : Histoire des Anabaptistes ou Relation curieuse de leur doctrine, Regne et Revolutions, tent en Allemagne, Hollande, qu’Angleterre, ou il est traité de plusieurs sectes de Mennonites, Kouakres, et autres qui en sont provenus. Le tout enrichi de figures en taille douce. Un volume “Histoire des Anabaptiste” (édition de 1700 à Amsterdam est curieusement relié avec un deuxième livre “Histoire critique de la créance et des coutumes des nations du Levant“, publié par le Sr De Moni et publié à Francfort chez Frédéric Arnaud, MDCXCIII – 1643, sans savoir qui en est l’auteur : il parle des coptes, marcionites, jacobites, chrétiens de St Thomas, Nestoriens, Mahometans etc.). Une inscription manuscrite de ce document en possession de M. Goldschmidt de Thann dit que Catrou est né à Paris en 1659, l’un des principaux collaborateur du Journal de Trévoux et est mort en 1730. Il signale également de la même plume l’éditions suivantes : “En 3 volumes in 12′ à Paris, en 1733, sous ce titre, Histoire du fanatisme des religions protestantes, de l’anabaptisme, du Davidisme et des Trembleurs“. M. Née de La Rochelle signale que l’édition dite de Catrou de 1702 serait plutôt une traduction du livre de Lambert Hortensii, Tumultum anabaptistarum liber unus (cf. Barbier t. II, p. 740).
– Les cérémonies observées au baptesme d’un Anabaptiste, converty à la foy catholique apostolique & romaine ; baptisé par Monseigneur l’archevêque de Paris, en l’Eglise de Notre Dame le lundy 16 juillet 1635, Paris, Jen Martin, 1635 (BNF)
– Crespin, Jean, Histoire des martyrs persécutez et mis à mort pour la vérité de l’Evangile, depuis le temps des apostres iusques à présent (1619), 3 tomes, Toulouse, société des livres religieux, 1885
-De Ræmond, Florimond (1605, 1623) Conseiller du Roy en sa Cour de Parlement de Bourdeaus), L’Histoire de la naissance,progrez, et decadence de l’Heresie de ce Siecle divisee en huit livres, MDCV, à Paris, deux tomes, chez Charles Chastellain, ruë saint Iaques, à la Constance. Avec Privilege du Roy. (une autre édition de ces deux tomes est également parue en 1623, avec des corrections). C’est surtout le second livre qui aborde l’anabaptisme en décrivant différents courants à l’intérieur de celui-ci (pp. 76-112 – numérotation toutes les double pages). Un exemplaire de la première édition consultable chez Claude Baecher ainsi qu’aux archives de la Société Française d’Histoire Anabaptiste à Valdoie (Territoire de Belfort). Par erreur le premier tome, premier livre indique MCDV. et rectifie par la suite.Les deux tomes font 700 doubles pages plus une table des matières. Voir à ce sujet – Busch, Martin, Florimond de Raemond (vers 1540-1601) et l’anabaptisme, thèse de doctorat du 3e cycle en Sciences Religieuses non publiée, faculté de théologie Protestante de Strasbourg, 30 juin 1981, 2 tomes (Bibliothèque la Faculté de Théologie protestante de Strasbourg, cote N·124 II) ; – Au sujet de cet historien français, voir également Gérard Morisse, « Sur les traces de Florimond de Raemond », Revue française d’histoire du livre, 122-125, 2004, p. 121-146, Raymond Darricau, « La vie et l’œuvre du parlementaire aquitain Florimond de Raemond (1540-1601) », Revue française d’histoire du livre, 1-2, 1971, p. 109-128 et Tinsley, Barbara Sher, History and Polemics in the French Reformation: Florimond de Raemond, Defender of the Church, Selinsgrove : Susquehanna university Press, 1992, 238 pp. (38$. 50). Biographie du polémiste et juriste, son milieu intellectuel dans ses rapports avec Montaigne, Jean de Sponde, Philippe Duplessis-Mornay et Etienne Pasquier. Analyse de trois de ses livres (contre la légende selon laquelle il a existé une papesse Jeanne, contre l’équivalence faite par les protestants entre le pape et l’antéchrist prédit dans la Bible, et enfin, l’histoire des hérésies chez les Luthériens allemands et ses variantes calvinistes françaises).
-Dentiere, Marie, Epistre tres utile, faicte et composee par une femme chrestienne de Tornay, envoyee a la Royne de Navarre seur du Roy de France contre les Turcz, Juifz, Infideles, Faulx Chrestiens, Anabaptistes et Lutheriens (Genève, 1539).
– Dentière Marie, Espistre/très utile faicte et composée par une femme Chrestien/ne de Tornay, Envoyée à la Royne/de Navarre seur du Roy/de France./Contre/les Turcz, Juifz, Infideles, Faulx Chrestiens/Anabaptistes et Luthériens./Lisez et puis jugez./Nouvellement imprimée à Anverz/chez Martin l’empereur./ MVCxxxlx, cité dans Helminjard, A.T., Correspondance des Réformateurs, t. V., 785, p. 295-305. Brève narration des évenements de Genève entre 1504 et 1532.
-[DUTOIT MAMBIRNI Jean Philippe]: De l’origine, des usages, des abus, des quantités et des mélanges de la raison et de la foi. De l’évidence morale; cause de son peu d’effet. Objections des incrédules réfutées. Des Cieux purs & des impurs. De l’Esprit astral. Des cinq espèce de magie. De l’Immortalité de l’esprit. De la puissance du prince de l’air. Du magnétisme & du somnambulisme. Prophêties et prodigues des Payens. Des sages d’entr’eux. Des trois Révélations. De la croix, loi universelle. De Mahomet. Des passions. De l’amour-propre. De la sensibilité. Des Inspirés & des Illuminés modernes, de tous les degrés. Des sens mystiques. Chronologies Egyptiennes éclaircies. Des Moraves, Piétistes, Anabaptistes & autres. Du serment, &c. A paris et Lausanne, Chez les Libraires Associés / Henri Vincent, 1790. 2 vol. in-8 de [2] de titre-X-340; et [2] de titre-348pages. Livre très rare signalé dans une vente en début 2016 (http://www.librairie-ancienne.ch/humeurs).
-Fleury, Abbé (1729), Histoire Ecclesiastique, pour servir de continuation à celle de Monsieur l’Abbé Fleury, Tome vingt-sixième. Depuis l’An 1521 jusqu’en 1528. A Paris, chez Hippolyte-Louis Guerin, ruë S. Jacques, à S. Thomas d’Aquin, vis-à-vis S. Yves, M.DCC.XXIX, Avec Approbation, et Privilege du Roy. C’est le livre cent vindt-neuvième, chapitres XVIII à XXVII, avec la date 1524 qui aborde le chapitre de l’Anabaptisme (Carolstad, Muncer, Hubmaier…).
–Abrégé de l’histoire des anabaptistes et des piétistes. Avec quelques réflections sur leurs principales erreurs ; par où elles sont brièvement réfutées Sans lieu (Lausanne), ni nom d’éditeur (Jean Zimmerli), 1738, in 12 de 167 pp.Intéressant ouvrage à la charnière entre piétisme (plus tard revivalisme) et anabaptisme.
-Hosius Stanislaus (Hozjusz Stanislaw – évêque en Pologne), Traicte des sectes et heresies de nostre te[m]ps, pour cognoistre leur origine, & les fruictz qui en sont issuz, auec la confusion & contradiction de la doctrine des nouueaux euangelistes de ce temps. Faict francois du latin de Stanislaus Hosius… Traduit du latin en français par M. Iean de Billy…, Paris, 1561, chez Nicolas Chesneau. cf. https://play.google.com/store/books/details?id=U8D591W9f_AC&rdid=book-U8D591W9f_AC&rdot=1
– Jardin de Plaisance des âmes pieuses, Contenant des instructions salutaires et des règles de conduite pour mener une vie agréable à Dieu; Des prières se rapportant aux fètes sonnelies et à tous les usages de la vie; Des exhortations à recevoir dignement la Communion. Traduit de l’Allemand selon le désir de plusieurs anciens Mennonites par Melle Lehr, Belfort, le 1er décembre 1889. Porrentruy, Imprimerie du Jura , Dépot chez Amstutz Jean, à Chalembert, près Delle, 1892.
– Lindanus W. (1566), Discours en forme de dialogue… publié à Paris en 1566 (KME-926/1) ; a aussi publié en latin un pamphlet contre les Anabaptistes : In hoc libello contenta : Tabuloe grassantium passim hoereseon anasceuasticoe atque analyticoe. Anvers, 1558.
– Mercier (Michel), Réplique de Michel Mercier, natif de Lymoges, contre la Response faicte en forme d’Avertissement par les ministres anabaptistes de l’Eglise prétendue réformée de Paris, Paris, Jean Richer, 1605. Petit in -4. Rarissime réquisitoire et réplique ultra catholique, sorte de “rémanent” de la Ligue, contre les opinions de François de Lauberan sieur de Montighy, Antoine de la Faye, sieur de la Maison neuve, et Pierre de Moulin, ministres de l’Eglise réformée de Paris, auteur d’une Réponse à un traité sur le baptême contre l’Anabaptisme des protestants, par le même Michel Mercier. (Source : Catalogue de vente Rossini, Paris, mi septembre 2007).
– Philippe, Obbe : Recognoissance, par laquelle il confesse que luy et ceux qui ont enseigné et enseignent entre les Anabaptistes n’ont nulle vocation légitime, Tournee du Flam. en Franç. P. C(harles) D(e) N(ielles). Avec un discours des faicts execrables du nouveau roy des Anabaptistes Jan Wilhelms et de ses complices, Leyde, A. Marie, 1595 (Bibliothèque Mennonite d’Amsterdam II 1970. Le traducteur fut le pasteur réformé d’Anvers, Wesel et Hanau. En microfiche N° KME-320/1).
– Philips, Dirk (Théodore Philippe), Traicté de quelques poincts de la sincère religion chrestienne… paru en 1567 (du vivant de l’auteur !). Selon le sommaire, il contient les sept premiers traités de l’Enchiridion. Se trouve à la bibliothèque Herzog August à Wolfenbüttel (Allemagne). Selon une communication de M. Patrick Andries (Saint-Léonard, Québec), il s’agit de l’unique exemplaire connu, malheureusement “pour des raisons de conservation, la saisie sur microfilm n’est pas possible”.
-Philippe, Théodore (Philips Dirck – 1504-1568), Enchiridion ov Manvël de la Religion Chrestienne, Avec plusieurs autres traitez touchant la doctrine Euangelique, faites par Menno Simonis et autres Autheurs. 1626, 4·, traduction française par V. de Las. Z., un pasteur protestant originaire de Lyon (Bibliothèque Mennonite d’Amsterdam MA 637). Existe aussi semble-t-il à la bibliothèque de la société d’histoire du protestantisme français. Dirck Philips a été, après Menno Simons, l’enseignant principal de l’Anabaptisme pacifique des Pays-Bas. Il partage avec ce dernier une compréhension stricte de la discipline ecclésiastique. On retrouve ce gros volume sur le site suivant ave un exemplaire de Vienne : https://books.google.ch/books?id=htFaAAAAcAAJ&pg=PA117&lpg=PA117&dq=Enchiridion+%2B+Théodore+Philippe&source=bl&ots=bsjgALdwBC&sig=G6JJ6CvbWAhw4Ggkbe6fYOxmUCc&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj1zfHbxbTPAhXrBcAKHXhFCeIQ6AEIHDAA#v=onepage&q=Enchiridion%20%2B%20Théodore%20Philippe&f=false
et pour l’exemplaire d’Amsterdam : https://books.google.fr/books?id=f6JnAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=Dirk+Philips&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjMh77T9cjcAhVOWxoKHWjEDY8QuwUILDAA#v=onepage&q&f=false
– Philippe, Théodore, Claire et manifeste remonstrance de l’excommunication évangélique et institution d’icelle : Comment elle se doit vrayment obferver: & quel est l’effet & fruit d’idelle. Composée & extraite de la Saint Ecriture (1626). Texte complet en français dans Ten Doornkaat Koolman J., Dirk Philips, vriend en medewerker van Menno Simons, Tjeenk Willink, Haarlem, 1964, pages 207-223.
-Ries, Hans de, et Lubbert Gerritsz, Briève Confession de Foy; touchant les principaux points de la Doctrine Chrétienne, enseignée… par … les Frisons et les Allemans associes…, 1684 (Mennonite Historical Library, Goshen/Indiana).
-Michel Servet, RESTITUTION DU CHRISTIANISME, édition bilingue (latin, français) d’un texte publié en 1553, Introduction, traduction, annotations et annexes de Rolande-Michelle Bénin. Paris, éditions Champion, collection “Textes littéraires de la Renaissance”, 2011, 2 tomes, 1754 pages, 250 euros TTC, n° série : 0008, ISBN : 9782745323019.
– Stinstra J. (1752), Lettre pastorale contre le fanatisme, Adressée aux Mennonites de Frise, par Mr. Jean Stinstra, Pasteur de l’Eglise Mennonite de Harlingen : Traduite du Hollandois. Avec quelques remarques & une préface du traducteur, où l’on fait connoitre le Hernhutisme & une nouvelle sorte de Convulsionisme, à l’occasion desquels cette Lettre a été écrite, Leiden, de l’Imp. d’Elie Luzac, fils 1752, 213 (11) p., 8· (cf. Mennonite Encycolpedia IV, p. 634). – Cet ouvrage était en vente en 1991 à Amsterdam pour env. 4500 FF (env. 650 EUR) ; un exemplaire se trouve chez une famille Baudriller en France (contacter M. Bernard Huck de Vaux sur Seine).
– Voltaire, Histoire abrégée des religions du monde , ou analyse de l’Encyclopédie de Voltaire, Genève, Cramer, 1770, 2 t. IV (chapitre « Suite du luthéranisme et de l’anabaptisme », ce dernier chapitre devient le chapitre 111 de l’édition de 1756, 128 dans celle de 1761, 132 dans celle de 1776…). De Voltaire on retiendra aussi son Candide ou l’optimisme, nombreuses éditions,parmi les récentes, Hachette, éducation, 1991; il y est question de Jacques, “charitable anabaptiste”.
– Weill, Alexandre, Histoire de la guerre des Anabaptistes, Paris, Dentu, Librairie-éditeur, 1874, 246 pages. Un exemplaire aux archives de l’A.F.H.A.M. à Valdoie/Terr. de Belfort. L’auteur qualifie les Anabaptistes de “chrétiens radicaux, les républicains socialistes du XVIe siècle”, “la proclamation d’une République chrétienne universelle” , “n’admettant qu’un verbe sans glaive” (p. 7 et 8) ; “la Révolution de Quatre-vingt-neuf n’a été autre chose que la chair du verbe des Anabaptistes, qui pendant le XVIIe siècle avait été repris, moins la communauté des biens et des femmes, par les Presbytériens anglais et américains” (p. 244). L’auteur , s’inspirant des travaux d’historiens comme “Kerstenbrok, Hast, Jochmus, Corvin, Méhovius, Hamelman, Weber et Rotteck”, mais pour s’en distancer quant à l’interprétation des faits (p. 225), parle des “premiers Anabaptistes de Zwickau” (p. 19), dont Muntzer, mais reconnais que Blaurock est le premier a avoir été “rebaptisé”. Un livre qui comprend bien des documents intéressants en traduction française : p. 61, le résumé de Mélanchthon relatif à la foi des Anabaptistes en 7 articles ; le récit de la mort de Wagner selon Mehovius (p. 64) ; le texte de l’Edit de Spire (p.69-71) ; un texte “Huttite” (de Hutter et qu’il assimile aussi avec les Herrnhutter “ou les Frères de Hutter”, “et de Gabriel”) ! p. 74 et p. 91, que des émissaires propagèrent dans tous les pays d’Allemagne et de la Pologne (p. 75) ; la protestation de Hutter au gouverneur de la Moravie (p. 78-81) ; La confession de foi des Huttites après la mort de Hutter (p. 83-85 en douze articles plus un “article secret” relatif à l’autorité absolue) ; le mandat de Jacob Sturm de Strasbourg contre les Anabaptistes (Hoffman etc.), p. 97 ; quelques documents importants en rapport avec les anabaptistes de Münster, p. 106ss, dont la “profession de foi de Rottmann”, p. 126-129 (en 17 articles) ; l’édit de Charles Quint, puis la correspondance de Luther, la ville de Munster, l’évêque et les princes ; les explications de Kerstenbrok, catholique et ami de l’évêque en rapport avec les croyances astrologiques…
Dans ses traités, voir ci-dessous sous Caudwell François.
– AFHAM et Editions mennonites, Vision et spiritualité anabaptistes, Dossier de Christ Seul, décembre 2001, 93 pages. Contient le texte d’une contribution de François Caudwell, donnée lors du carrefour européen du Patchwork à Sainte-Marie-Aux-Mines, le 16 septembre 2000, “Le salut selon Menno Simons” par François Caudwell (pp. 56-72).
– Alberda – Van der Zijpp, T., Menno Simons, plaquette éditée en traduction française pour la M.E.R.K. (conférence européenne des mennonites), par Algemene Doopsgezinde Societeit, 1996, trad. Janna Postma, L. & A. Nussbaumer, 16 p.
– Baecher Claude et Caudwell François, La conversion à Jésus-Christ, in Cahiers de Christ Seul, N·1/1995, premier traité de Menno Simons traduit en ce siècle entièrement en langue française, avec introduction et notes (traduction de François Caudwell) : Introduction, p. 79ss et traduction française du traité “La résurrection spirituelle. Une claire instruction de la Parole de Dieu concernant la résurrection spirituelle et la nouvelle ou divine naissance” (1536-1537 ?), pp. 86 – 107. Voir également dans le même Cahier, pp. 63-71 des éléments historiques relatifs à la conversion à Jésus-Christ, notamment “conversion anabaptiste” et “conversion piétiste-revivaliste”.
– Baecher, Claude, Un anabaptiste pacifique : Menno Simons, une stricte non-violence, dans Le messager évangélique (hebdo. pour l’Eglise de la Confession d’Augsbourg et l’Eglise Réformée d’Alsace et de Lorraine, Strasbourg), 15 décembre 1996, p. 6 (présentation succincte de la vie et la pensée de Menno).
– Bastian F., Essai sur la vie et les écrits de Menno Simons, thèse, Strasbourg, 1857.
– Boudier, Severine, un article : Menno Simons et l’anabaptisme, Réforme N·2829, 1er au 7 juillet 1999.
– Braekman, E.M., La controverse christologique entre Menno Simons et Guy de Bres, dans La controverse interne au protestantisme (XVIe – XXe siècles), Actes du 2e colloque Jean Boisset, VIIe colloque du Centre des Réformes et des Protestantismes, recueillis par Michel Peronnet, Université Paul Valery, Montpellier, 1993, pp. 1-11 (livre à l’Institut d’Histoire de la Réforme, Genève, L 366).
– Cahier de Christ-Seul, N·11-12, 1983, De Thomas Müntzer à Menno Simons, de Jacques Baumann, Charly et Claire-Lise Ummel et Pierre Widmer, pp. 67-100.
-Caudwell François, Un témoin de l’Évangile: Menno Simons (1496-1561), in Réalité de la Foi Digest, n·4/1996, pp. 78 – 87.
–Caudwell François, Découvrir le réformateur Menno Simons. Premiers traités de Menno Simons (v. 1496-1561). Textes présentés et traduits par François Caudwell. Editions Excelsis, Charols, collection Perspectives anabaptistes, 2011, 312 pages, 22 EUR. Les plus célèbre d’entre eux est enfin mis à disposition du grand public francophone : Fondement de la doctrine chrétienne, publié pour la première fois en néerlandais en 1539-1540. Après une biographie de Menno Simons, l’auteur livre une traduction de sa Méditation sur le Psaume 25, son traité sur la Résurrection spirituelle, enfin, le Fondement de la doctrine chrétienne.
-Caudwell François, «Découvrir Menno Simons», in CHRIST SEUL février 2012, N°1018, pp. 34 et 35, mensuel des assemblées mennonites de France. L’auteur répond à diverses questions «pour les nuls» au sujet de Menno Simons et de son actualité chez les mennonites français contemporains.
– Conscience et liberté “Dossier Anabaptisme“, premier semestre 1983, numéro 25 – Menno Simons (l’article de A. Dufau, bien documenté).
– Delforge, Frédéric, Quarante témoins du Dieu vivant, Ed.. Christianisme au XXe siècle, Paris, 1979, 157 pages (27.092 DEL). Existe aussi Soixante témoins de Jésus-Christ. Voir les trois pages au chap. 38 – et Muntzer chap. 28)
– Geiser, Jörg, Quelques considérations sur les réformateurs Calvin et Menno et quelques comparaisons de leurs oeuvres, Coligny, 1994, 23 pages, devoir non publié. L’auteur parle de “généralisations hâtives” de Calvin dans la “Briève Instruction” et conclut que “l’amalgame et la caricature sont des procédés discutables même quand il s’agit de défendre une bonne cause”.
– Goertz, Hans-Jürgen , Menno Simons 1496-1561, Esquisse biographique traduite de la Revue Brücke (trad. de l’allemand par Anne-Marie Reignard)et textes de Claude Baecher, Cahier de Christ Seul, Editions Mennonites, Montbéliard, N·3/1996, 67 pages.
– Séguy, Jean, Menno Simons réformateur du XVIe siècle, in Actes du colloque du 12 octobre 1996 à Hautefeuille, Mission Mennonite Française, Menno Simons 500e anniversaire, 13, rue du Val d’Osne, 94410 Saint-Maurice, pp. 3-28.
– Ummel Ch. et Cl., “Les origines du mouvement mennonite”, in Le Christianisme au vingtième siècle, Numéro 16, jeudi 16 avril 1970, pp. 8-9 (extraits de leur livre “L’Eglise mennonite ou anabaptiste en pays neuchâtelois”, pp. 5 à 10).
-Vernon, Louise, Prédicateur de la nuit (roman historique sur Menno Simons vu à travers les yeux de Bettje et Jan les enfants de Menno + carte et notes historiques de Jules Lambotte Jr.), Collection “Le Phare Junior”, 1972, Editions Le Phare, Flavion, Belgique, 160 pages (pour enfants et ados… (BIENENBERG 244 VER Ex. 1-2).
-Wiebe, Christoph, «Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé à savoir Jésus-Christ», in Souvenance Anabaptiste (SA annuaire de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N°32, 2013, pp. 16-21 (texte de prédication de janvier 2011 à l’occasion du 450e anniversaire de la mort du réformateur Menno Simons. Le titre reflète la devise de Menno tirée de 1 Corinthiens 3, 11)
– Blough, Neal, Les révoltés de l’Évangile. Bathasar Hubmaier et les origines de l’anabaptisme, Éditions le Cerf, 2017, 318 pages, 24 EUR. Voici un livre incontournable sur la compréhension des origines de l’anabaptisme, avec Luther, l’humanisme, Zwingli, les paysans (1524-1525), sachant que « ce qui a réussi n’est pas forcément mieux ou supérieur à ce qui a échoué » (p.12).
– Blough, Neal, quelques écrits de Balthasar Hubmaier, traduits en langue française et étudiés dans le cadre d’un cours donné à l’Institut des Hautes Etudes à la Sorbonne en 1997-1998 (non publiés).
-Brassart, Dorothée, La pensée politique de Balthasar Hubmaïer. Traduction et commentaire de Von dem Schwert (Traité du glaive – 1527). Mémoire de maîtrise, Université de Paris I, Panthéon, Sorbonne, juin 2000, sous dir. de Nicole Lemaître, Université de Paris I, et de Bernard Roussel, Directeur d’Etudes, Ecole Pratique des hautes Etudes, section Sciences Religieuses, jun 2000, 223 pages.
-Dejeumont Catherine in Etudes Théologiques et Religieuses (Montpellier), numéro 2017/1 (tome 92), traduction du traité de Balthasar Hubmaier, «Dialogue du Docteur Balthasar Hubmaier, de Friedberg, à propos du livret sur le baptême de Maître Zwingli de Zurich, au sujet du baptême des enfants (1526)» ou «Dialogue sur le baptême selon Zwingli» (1526), cf. aussi la référence de Zwingli écrivant à François 1er, des «Catabaptistes» pp. 193-196 et ses 67 thèses (1523).
– Eyer David, La théologie de Balthasar Hubmaier à partir de la présentation et l’analyse de trois de ses écrits, 2 volumes, Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg, mémoire de maîtrise non publié, 1994-1995,129 pages + 110 pages pour les traductions des traités : “Les douze articles de la foi chrétienne” (1526-1527), “Un catéchisme chrétien, que chacun devrait connaître avant d’être baptisé d’eau”, 1526, enfin, “Une apologie de la foi”, 1528.
– Hubmaier, Balthasar, Un résumé de ce qu’est toute une vie chrétienne, traduction française, introduction et annotations de “Ain Summ ains gantzen Christlichen Lebens“, par Jean Vincent, Lens, 1980, 25 pages.
-Kennel, Denis, La liberté de la volonté chez Balthasar Hubmaïer, Traduction et commentaire de Von der Freiheit des Willens et Das andere Büchlein von der Freiwilligkeit des Menschen, Mémoire de maîtrise en théologie, sous la dir. de Neal Blough, volume 1, traductions :100 pages et volume 2, commentaire: 165 pages, Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine, mars 2002.
-Kennel, Denis, De l’Esprit au salut. Une étude des concepts de l’image de Dieu et de la lumière naturelle chez Balthasar Hubmaier et Pilgram Marpeck, thèse de doctorat en théologie présentée à la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine, déposée en octobre 2014, soutenue en 2015, 335 pages. En neuf chapitres, l’auteur traite de l’anthropologie et du salut chez les deux anabaptistes mentionnés. Tour à tour, il aborde les thèmes de la chute, du libre arbitre, du serf arbitre, de l’image de Dieu, du péché originel, de l’alliance, de la régénération, de la Parole rendue vivante par l’Esprit, . Le débat autour de ces thèmes renvoient à la Théologie germanique, aux réformateurs Erasme, Luther, Zwingli, Caspar Schwenckfeld, au théologien catholique Jean Eck, et bien sûr avant eux à Augustin d’Hippone pour conclure sur une synthèse intitulée «L’anabaptisme, ou la réforme d’un augustinisme modéré» (p. 284ss). Trois annexes (tableaux comparatifs) sont présentées: 1. Les appels à l’Explication des testaments dans la Réponse ; 2. Citations de la Théologie germanique dans la Réponse et 3. Comparatif des citations de la Théologie germanique dans la Réponse, selon les éditions de Luther, Hätzer et Denck, et du Manuscrit de 1497.
–Lien Fraternel, avril-mai 1989, 5 pages sur “Balthasar Hubmaier” par Marc Rey et Marc Schoeni, pp. 12-16.
-Monge, Mathilde, «Une représentation catholique de l’anabaptisme. Traduction et commentaire Flugschrift Ursach, warum der Wiedertäufer Balthasar Hubmaier… (1527)». Mémoire de maîtrise dirigé par N. Lemaitre et B. Roussel (EPHE). Traduction réalisée avec l’aide de C. Dejeumont (Paris X-Nanterre).
– Vincent, Jean, La vie et l’oeuvre du théologien allemand Balthasar Hubmaier (1480/85 – 1528) : De la Réforme humaniste à la Réforme anabaptiste, Lens, 1980, 56 pages.
– Vincent, Jean-Marcel,Balthasar Hubmaier (1481/85-1528), Etudes Historiques, dans Bulletin de la société de l’histoire du protestantisme français, CXXIV, 1978, pp. 357-391.
– Vincent, Jean-Marcel, Présentation et traduction du premier écrit anabaptiste : Un résumé de ce qu’est toute une vie chrétienne (1525) de Balthasar Hubmaier, dans Etudes Théologique et Religieuse, N°1/2004.
Des travaux de publications de sources sont en cours sous la direction du prof. Neal Blough.
– Baecher Claude, Michaël Sattler. La naissance d’Eglises de professants au XVIe siècle, collection Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, 2002, ISBN 2-914144-44-X, 140 pages. Présente les sources anabaptistes annotées du XVIe siècle traduites en français et une biographie de Michel Sattler. 2e édition revue et augmentée car contient en plus la traduction française de la “Protestation” de Félix Mantz aux autorités de Zurich (fin 1524). La première édition portait le titre L’Affaire Sattler, Editions Mennonites et Sator, 1990, 120 pages (épuisé).
– Calvin, Jean, Brieve instruction pour armer tous bons fideles contre les erreurs de la secte commune des anabaptistes. Critical Edition by Myriam van Veen 2007, 152 p. (prix CHF 89,10 et 66, 03 EUR), Ioannis Calvini Opera Omnia, Series IV, Scripta didactica et polemica, 2, Librairie Droz, Genève, 2007. Critique de la confession de foi de Schleitheim. On profitera de l’article très synthétique de Hans Rudolf Lavater, «Calvin, Farel, and the Anabaptists: On the Origins of the Briève Instruction of 1544» paru dans le Mennonite Quarterly Review, July 2014, pp. 323-364 (traduction John D. Roth).
– (Producteur du film) Michaël Hostetler, le film “The Radicals” (100 mn), Sisters & Brothers. En DVD. Cf. plus bas, sous audiovisuels. Sous le titre “The radicals”, commande chez www.affox.ch (sous-titrage français et allemand) + 1 h et 30 de bonus en reportages et interviews sur l’anabaptisme.
– Baecher, Claude, La vie de l’Anabaptiste Michael Sattler (1490?-1527) et sa conception de l’Eglise, mémoire de Vaux-sur-Seine, 1983, 206 pages (Bienenberg 27.091 SAT/1BA). Non publié.
– Blough, Neal, Schleitheim et le mouvement paysan: un regard nouveau, Souvenance anabaptiste, bulletin annuel de l’AFHAM, numéro 19 – 2000, pp. 27-41. Du même auteur, dans LE POINT Références, dans le numéro dédié aux Protestantismes. les textes fondamentaux commentés (numéro de Mai-juin 2014), à la fois «Les Douze articles» (des paysans, 1525), Un projet de «Réforme populaire», pp. 28-29 (avec un large extrait de ces articles et l’article sur la confession de Schleitheim, «Pour le choix d’entrer dans l’Eglise», pp. 30-31, avec de larges extraits de la confession de Schleitheim, portant le titre «Se trouve exclu tout baptême d’enfants», p. 31.
– Ummel, Michel, “Essai d’articulation de quelques principes de foi et de vie anabaptistes à partir de la “Confession de foi de Schleitheim” (1527), l’Elenchus (1527) de Zwingli et la Briève instruction (1544) de Calvin. De La Vision anabaptiste de H. S. Bender aux anabaptismes réarticulés”, licence en théologie de la faculté de théologie de l’université de Neuchâtel, juin 2005, 110 pages.
– Blough, Neal, La Christologie de Pilgram Marpeck, thèse de 3e cycle, Strasbourg 1982, 292 pp. + 135 pages, voir bibliographie + annexes (230.61 BLO. vol. 1 et vol. 2). Voir également de cet auteur l’article “Marpeck, Pilgram”, dans Encyclopédie du Protestantisme, Paris/Genève, Cerf/Labor et Fides, 1995 ; ainsi que du même auteur, sous la même rubrique, dans Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, N°25, Strasbourg, 1995, p. 2530-2531.
– Blough, Neal, Christologie Anabaptiste – Pilgram Marpeck et l’humanité du Christ – Labor et Fides, Histoire et Société N·4, 1984, 280 pages, biographie de Marpeck pp. 25-35 (BIENENBERG 232 BLO).
– Blough, Neal, Le Christ glorifié et le Christ humilité” : le débat christologique entre Pilgram Marpeck et Caspar Schwenckfeld, in Neal Blough (sous dir.), Jésus Christ aux marges de la Réforme, Paris, Desclée, 1992, pp. 141-161.
-Blough, Neal, in “Lebenn nach der ler Jhesu…” – Berner Täufer und Prädikanten im Gespräch, Stämpfli et Cie, Bern, 1989, pp. 147-164.
-Blough Neal, dans le collectif édité par Baecher Claude, Rédemption et salut. La portée de l’oeuvre du Christ pour la vie d’Eglise et pour l’éthique, Collection Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis, Charols, 2001, «Le salut dans la pensée de Pilgram Marpeck : la lettre «concernant l’humilité du Christ» (février 1547)», pp. 45-76.
– Kennel, Denis, De l’Esprit au salut. Une étude des concepts de l’image de Dieu et de la lumière naturelle chez Balthasar Hubmaier et Pilgram Marpeck, thèse de doctorat en théologie présenté à la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine, déposée en octobre 2014, soutenue le 18 novembre 2015, 335 pages. En neuf chapitres, l’auteur traite de l’anthropologie et du salut chez les deux anabaptistes Hubmaier et Marpeck. Tour à tour, il aborde les thèmes de la chute, du libre arbitre, du serf arbitre, de l’image de Dieu, du péché originel, de l’alliance, de la régénération, de la Parole rendue vivante par l’Esprit. Le débat autour de ces thèmes renvoient à des sources plus anciennes ou contemporaines comme la Théologie germanique, certains écrits des réformateurs Erasme, Luther, Zwingli, d’autres comme Caspar Schwenckfeld et Jean Eck, et à ceux bien plus anciens encore comme Augustin d’Hippone avant de conclure par une synthèse intitulée «L’anabaptisme, ou la réforme d’un augustinisme modéré» (p. 284ss). Trois annexes (tableaux comparatifs) sont présentées: 1. Les appels à l’Explication des testaments dans la Réponse ; 2. Citations de la Théologie germanique dans la Réponse et 3. Comparatif des citations de la Théologie germanique dans la Réponse, selon les éditions de Luther, de Hätzer et de Denck, et du Manuscrit de 1497.
– Montuire Philippe, Cahier de Christ-Seul, N·2/1990, Pilgram Marpeck, Strasbourg 1532 et la société, pp. 9-17.
– Remplel, J., « Marpeck, Pilgram (vers 1495-1556) », in K. McKim, Donald (sous la direction), L’interprétation de la Bible au fil des Siècles tome. II, (XVIe – XVIIe siècles), Excelsis, Cléon d’Andran, 2005, pp. 33-141.
(Il n’est techniquement pas un “anabaptiste”, mais a été classé comme tel par Luther lors d’une de ses phase antipédobaptiste.)
-Bloch, Ernst, Thomas Muntzer, théologien de la révolution, traduit de l’allemand par Maurice de Gandillac, préface de Thierry Labica, Les Prairies ordinaires, Paris, 2012, diffusion Les Belles lettres (première édition allemande 1921), 301 pages.
– Lefèbvre Joël (trad.), Thomas Müntzer (1490-1525), Ecrits théologiques et politiques, Presses Universitaires de Lyon, 1982, 179 pages. Met à disposition du public français des traités de Müntzer. Très éclairant.
– Mützenberg Gabriel, Thomas Müntzer ou l’illuminisme sanglant, éditions “Belle Rivière”, Lausanne, 1987, 111 pages
– Pianzola, Maurice, THOMAS MUNZER ou la guerre des paysans, Club Français du Livre “Portraits de l’Histoire”, 1958; in-8 cartonnage toilé orangé décoré de portraits d’après la maquette de Jacques Daniel, 214 pp.
– Schaub Marianne, Müntzer contre Luther, A l’enseigne de l’arbre verdoyant éditeur, 1984, 399 pages
– Stauffer Richard, “Thomas Muntzer ou la politisation de l’Apocalypse”, in Cahier de l’Université de Saint Jean de Jérusalem, 1983, 9, Paris, Berg, 22p.
– Collection d’articles de journaux, à l’occasion de ce colloque de Sainte-Marie-aux-Mines, août 1993. Voir particulièrement les articles de Robert Baecher fouillant de nouvelles archives alsaciennes et suisses. Cf. l’article fondamental “Le `Patriarche’ de Sainte-Marie-Aux-Mines” in Hege Lydie et Wiebe Christoph (sous dir. de publ.), Les Amish, origine et particularismes, 1693-1993, AFHAM (Association Française d’Histoire Anabaptiste Mennonite à l’occasion du 300e anniversaire du mouvement amish), préface de Marc Lienhard, édition des Actes du colloque de Sainte-Marie-Aux-Mines d’août 1993, 1996, pp. 55-71 (paru en traduction anglaise dans Mennonite Quarterly Review, January 2000, N·1, pp. 145-158) ; dans le même livre Les Amishs…, voir Robert Baecher, « Raisons et déroulement du schisme amish, une nouvelle perspective »,pp. 40-54.
– Allemang, Marie-Odile, Treize ans de missionnariat beachy-amish en Europe Occidentale (1981-1994). Premiers résultats et enseignements, Thèse pour le doctorat, sous dir. Jeanne Henriette Louis, 1997, Université d’Orléans, Faculté des lettres, Langues et Sciences Humaines, 2 volumes, 287 pages et 565 pages.
– Baecher, Armand, Histoire de Sainte-Marie-aux-Mines, ville d’Alsace et de France, document photocopié de 100 feuilles (200 pages), rédigé à la main, avec nombreuses illustrations, remis à la Mairie de Sainte-Marie-aux-Mines en fin 1990, pour diffusion avec intention d’aide caritative. Au sujet de la Réformation, lire les pages 26 à 30.
– Baecher, Claude, “Le phénomène anabaptiste ou `Du bois de bonne qualité se fend-il bien ?‘”, texte avec notes de la conférence publique donnée à Sainte-Marie-aux-Mines en août 1993 lors du Colloque pour le Tricentenaire du Mouvement amish, in Souvenance Anabaptiste numéro 13 – 1994, pp. 26 – 45. Trois temps : 1. Origine de l’Anabaptisme ; 2. Origine du schisme amish ; 3. Devenir de l’Anabaptisme-Mennonite dans la province Alsace jusqu’à nos jours.
– Baecher, Robert, in Au bout du Fil, le journal de Clemessy Mulhouse (juin 1991), “Les amish ou conjuguer le passé au présent”, p. 10 et 11, quatre illustrations. Voir aussi les nombreux articles in Souvenance Anabaptiste (cf. ci-dessous) et dans le livre édité par Lydie Hege et Christoph Wiebe, les Amish: origine et particularismes (ci-dessous).
-Baecher, Robert, Jacob Amann, sa biographie se précise, Souvenance Anabaptiste, Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite, numéro 19-2000, pp. 46-66.
-Baecher, Robert, «Les exodes anabaptistes de 1710/1711 et l’Alsace. Perspective alsacienne de l’événement», in Mennonitica Helvetica, N° 34/35 (2011/12), bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite, pp. 175-188. Note, tout le numéro de ce bulletin est consacré à l’exode anabaptiste de 1711/12 à partir de la grande région bernoise et regroupe les actes du colloque international qui a eu lieu au CeFoR Bienenberg du 1er au 2 septembre 2011, sous la direction de Hanspeter Jecker (à l’occasion du 300e anniversaire de l’événement).
•Baecher, Robert, Registre mennonite de l’Eglise de Montbéliard, pp. 78-79 dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (bulletin annuel de l’AFHAM), N°35 – 2016. Il fait état de l’édition et la traduction du registre de Montbéliard par Joe A. Springer dans ses deux volumes Montbéliard Mennonite Church Register 1750-1958. A Sourcebook for Amish Mennonite History and Genealogy, volume One Transcription and Translation, Goshen Indiana, Mennonite Historical Society in cooperation with the Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite, 2015, 571 pages pour le premier volume, et 800 pages pour le second volume qui traite des généalogies des familles mentionnées.
-Biron, Paul-Emmanuel, Les Amish – pacifiques et radicaux, Editions Olivétan, collection «Figures protestantes», Lyon, 2015, 144 pages. Par un ancien journaliste de RCF.
– Bonneville, François, Itinéraire d’un art décoratif populaire Alsace – (Europe) – Pennsylvania, U.S.A., 1980, Année Universitaire
– Coleman, Bill, Un peuple hors du commun, les Amish, 32 quilts, oeuvres d’artistes connus ou anonymes, 46 photos de Bill Coleman, 28 pages (1999), reproduction photocopies couleur (s.l., s.d.).
– Dalfon, Laurence, Histoire des Amishs, Bibliographie sélective annotée, 1994, Centre de documentation, E.S.C. Malagnou, 15, rue Le Corbusier, 1208 Genève.
– Sara Daudé, The Amish Schools : The Transmission of Amish Values and Tradition to Amish Youth, Mémoire de Master 1 sous la direction de Mme. Mantagutelli, Université de Paris III, Sorbonne Nouvelle, 102 p. (un exemplare se trouve dans la bibliothèque du Centre Mennonite de Paris à Saint-Maurice).
– De Bausset, Philippe, dans Paris Match, N·1282, 1er décembre 1973 sous le titre de couverture “Eux, ils sont américains, et ils se passent de pétrole depuis 300 ans. Nos reporters chez les Amish… qui vivent aux USA depuis 1683 et refusent d’utiliser d’autres moteurs que leurs chevaux”. Le reporter voit en eux une “origine hollandaise”, cf. son article sous la rubrique “Energie”, p. 55-58.
– Deheegher, Miriam, Les Amish, leur histoire, leur éthique, leur école, Institut Jean Calvin, I.S.P.S.R. Bruxelles, Belgique, juin 2002, directeur Jacques Bertieaux, 115 pages + 7 annexes (exemplaire au Centre Mennonite de Paris, à Saint-Maurice).
– Document, “Expériences”, L’étonnant témoignage des Amishs… une enquête réalisée aux U.S.A., Réd. en chef,Pasteur Yvon Charles, N· 96, 4e trim. 1994, 25FF, 68 pages, 18 illustrations noir et blanc, bon dossier présentant le style de vie et l’interpellation des Amishs d’aujourd’hui.
– Duluc, Jean-Claude, Le secret des fermiers amih, U.S.A., sans électricité ni tracteurs, des fermiers performants assurent la prospérité. On les appelle les Amish in Agriculture Magazine, N·46, coll. Tour du Monde, pp. 100-107, avec 9 photos.
– Geo (Magazine), Au pays du temps arrêté, N·69, novembre 1984.
– Glasson, Andrée, Le Long chemin amish depuis ses origines jusqu’à l’aube du XXIe siècle, thèse pour obtenir le grade de Docteur de l’université Paris III (Sorbonne Nouvelle, U.F.R. du Monde Anglophone), thèse soutenue le 6 avril 2002, deux volumes, 529 pp.. Copie au Centre d’Etudes et de Rencontre de Saint-Maurice, France.
– Hege Lydie et Wiebe Christoph (sous dir. de publ.), Les Amish, origine et particularismes, 1693-1993, AFHAM (Association Française d’Histoire Anabaptiste Mennonite à l’occasion du 300e anniversaire du mouvement amish), préface de Marc Lienhard, édition des Actes du colloque de Sainte-Marie-Aux-Mines d’août 1993, Ingersheim, avec des articles en français, anglais et allemand (1996, 368 pages). Les articles en langue françaises sont de Jean-Luc Eichenlaub, de Jean Séguy, de Robert Baecher, de Charly et Claire-Lise Ummel, de Ernest Hege et de Marie-Odile Allemang. Les autres articles sont tous résumés en langue française.
-Kraybill, Donald B., Les amish. Une énigme pour le monde moderne, coll. Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, 2004, 20 EUR, ISBN 2-914 144-89X. Trad. Marie-Thérèse Lassabe-Bernard. Livre excellent ***.
-Kraybill Donald, Steven Nolt, David Weaver-Zercher, Quand le Pardon transcende la tragédie. Les amish et la grâce, Editions Excelsis, Charrols, Collection Perspectives Anabaptistes, 2014, 294 pages. ISBN : 978-2-7550-0211-9. Suite à la tuerie de fillettes amish à l’école amish de Nickel Mines, en Pennsylvanie, le 2 octobre 2006, analyse des réactions tant de la part des parents des enfants décédés ou blessés, que des communautés amish en contraste avec l’attitude habituelle dans la société américaine. Ce drame soulève bien des interrogations, sur la pertinence du pardon inattendu des amish envers le tueur. Les domaines touchent l’habitude du pardon, les racines du pardon, la spiritualité du pardon, la pratique du pardon, aussi la gestion de la colère, du respect de soi, de la douleur, du rapport entre la justice terrestre et la justice divine, de l’évitement (ou l’excommunication amish), finalement de la compréhension de la grâce. Une annexe d’une douzaine de pages décrit l’existence et les pratiques actuelle des amish d’Amérique du Nord.
– Hostetler, John A., Les Amish en tant que communauté rédemptrice, (trad. Catherine Eyer), conférence présentée à Sainte-Marie-aux-Mines en août 1993 lors du Colloque pour le Tricentenaire du Mouvement Amish, in Souvenance Anabaptiste (bulletin de la Association Française d’Histoire-Anabaptiste, AFHAM) numéro 13 – 1994,pp. 15 – 21.
– Geham Richard (texte) et John Launois (photos), “Temps bibliques en Pennsylvanie”, dans la revue Atlas A la découverte du monde, revue mensuelle paraissant le 1er de chaque mois, Paris, mai 1975, pp. 40-54 (trois cartes et dix-sept photos couleur).
*** – Kraybill, Donald B., Les amish, une énigme pour le monde moderne, Excelsis, Cléon d’Andran, 2004, 446 pages, 20 EUR. Analyse détaillée de la culture amish. Une réflexion sur les implications de la foi sur le mode de vie.Voir le site www.XL6.com
– Kroebler O., “La Petite-Lièpvre, berceau des Amish”, dans le journal L’Alsace, janvier 1993.
-Lassabe-Bernard, Marie-Thérèse, Les Amish, Etude historique et sociologique, éditions Honoré Champion, 1999, 410 pages, 280FF.
– Lassabe-Bernard, Marie-Thérèse, “L’enseignement moral des Amish défini par la Gelassenheit ou le principe de l’humilité…”, in Vision et spiritualité anabaptistes, Dossier de Christ Seul, AFHAM et Editions Mennonites, Montbéliard, décembre 2001, pp. 73-87.
– La Croix l’événement N·33/193, mai 1992, “Tourisme à la mode amish”.
– Légeret, Catherine et Jacques, L’énigme amish, Editions TiPom, Fontaine 6, CH-1094 Paudex, 2e édition revue et augmentée, 1977, 90 pages. Puis, en 2000, aux Editions Labor et Fides, sous le même titre, L’énigme amish, Vivre au XXIe siècle comme au XVIIe, Genève, Labor et Fides, 2000. Nouvelle édition, même titre, revue et augmentée 2017, Labor et Fides, 256 pages (23 EUR/29 CHF).
– Légeret, Jacques et Catherine, Quilts Amish et quelques autres patchworks mennonites, Labor et Fides, 2001, Genève, 77 pages.
– Les Nouvelles du Patchwork, N·26, mai 1990, “Les Amish, leur vie, leurs quilts” et le N·27, décembre 1990, “Chez les Amish. Deux témoignages”.
– Magdelaine, Emmanuelle, voir ses travaux sur l’église réformée en général et sur l’église réformée de Sainte-Marie-Aux-Mines en particulier (Thèse de doctorat aux Hautes Etudes, Paris).
– Ndjali, Jean-Noël, L’économie dans la société amish, l’éthique des amish et la dévaluation de l’accumulation des richesses, Paris, Université Paris X, 113 p. Thèse non soutenue (cf. bibliothèque du C.M.E.R., Foyer Grebel, Saint-Maurice, France).
– Nouvelles du patchwork (Les), “Les Amishs, leur vie, leurs quilts”, N·26, sept. 1990.
– Parison, C.-L., Le peuple amish fidèle au passé, avec des photos de Grandadam S., dans Pèlerin Magazine, hebdomadaire, n·5843 de novembre 1994, pp. 32-37.
– Plancke, Fritz, plaquette intitulée “Les Amish“, publiée par l’Association d’Histoire Anabaptiste mennonite à l’occasion du 300e anniversaire du mouvement amish (août 1993, 20 pages illustrées).
– Planke, Frits, Sculczewski, Michael, Les Amish, Association d’étude et d’information sur les mouvements religieux , 1987, (AEIMR, BP 733, F 57207 Sarreguemines Cedex), p. 1-32
– Rediger Markus, Ils remettent en question notre agriculture et notre genre de vie, revue UFA, N·10/1991, organe d’info. destiné aux membres des coop. agricoles, 3001 Berne CH, p. 17-20.
– Renaud, Isabelle (Rennes), Mémoire de maîtrise sous dir. Mme Köhn, juin 1999, Université de Rennes 2, Haute Bretagne, UFR langues-département d’allemand, Eine aussergewöhnliche Lebensweise : wer sind die Amischen der Alten Ordnung ?, 139 pages.
– Rolland-Licour, Anne, Les Amish, Ed. Michalon, 1996, 191 pages.
– Rott ,Jean, Biographie de Jacob Ammann, in Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace (à paraître).
– Vandenbulcke, Nathalie, A la découverte des Amish en Pennsylvania Dutch Country. Réalité d’aujourd’hui et demain … ?, Centre d’Enseignement et de Recherches des Industries Alimentaires et Chimiques. Institut Provincial des Industries Alimentaires et de Tourisme, mémoire de graduat en tourisme, 1990-1991 (un exemplaire se trouve au Centre Mennonite de Bruxelles), Bruxelles, 1991, 123 p.
– Vincent, Catherine, La Non-conformité chez les Amish, fondements et répercussions, Inst. Bibl. de Nogent-sur-Marne, 1991, 47 pages, non publ. (CeFoR Bienenberg, I.B. Nogent et CMER St Maurice).
– Randaxhe, Fabienne, L’être Amish, entre tradition et modernité. Enquête ethno-sociologique dans le vieil ordre amish de Pensylvanie, Brepols, N°120.
-Randaxhe, Fabienne, “Temporalités en regard. Le vieil Ordre amish entre slow et fast time“, Annales, Histoire, Sciences Sociales, N°2, 2002.
Parmi les articles de “Souvenance anabaptiste” (S.A.) voir les articles dépendants de recherches originales et bien documentées:
– SA, N°6, 1987, Baecher Robert, La communauté anabaptiste du bailliage de Ste-Marie-aux-Mines 1690-1730, pp.57-90
– SA, N°9/1990, l’article de Robert Baecher sur Jacob Amman et Heidolsheim, pp. 52-74.
– SA, N°2, 1983, Frits Planque, La symbolique du vêtement chez les amish et autres églises mennonites conservatrices, pp. 31-39, voir aussi 44-45 “Glanes” de Claude Jérôme.
– SA, N°5, 1986, Legin Philippe, Contribution à l’histoire des anabaptistes du Val de Sainte-Marie-aux-Mines, p. 6-23 voir aussi son article paru dans “Société d’histoire du val de Lièpvre. Des paysages, des hommes, des traditions“, Cahier 14, 1989, son article “Recherches récentes sur les Anabaptistes du val de Lièpvre“, p. 53.
– SA, N°11, 1992, Robert Baecher, 1712 : Enquête sur une date capitale, pp. 35 – 53.
– SA, N°11, 1992, Widmer, Michel, Persistance de caractéristiques Amish chez les Mennonites de France, pp. 55-60.
– SA, N°13, 1994, Gros, Léonard, L’histoire de Jakob Ammann (vue par un “ministre” du Vieil Ordre Amish, Eli Gingerich – 80 ans -), Sainte-Marie-aux-Mines en août 1993 lors du Colloque pour le Tricentenaire du Mouvement Amish, pp 22- 25 (trad. Marthe Ropp).
– SA, N°15, 1996, Le patchwork : des pionniers américains à l’expression contemporaine, Suzanne Lambert, pp. 34-35.
– SA, N°15, 1996, Frühere Religionsverhältnisse im Amt Markirch, par Henri Spenlihauer, pp. 38-40.
– SA, N° 17, 1998, Elie Peterschmitt, L’Ausz Bundt, le recueil de cantiques des Taufer, et les chants actuels des Amish, pp. 18-38.
– SA, N°18, 1999, Robert Baecher, Le prince de Montbéliard accueille les anabaptistes, pp. 58-90 (à partir de 1709).
– N°19, 2000, Robert Baecher, Jacob Amann, sa biographie se précise, pp. 46-66.
– SA, N° 20, 2001, Elie Peterschmitt, Un recueil particulier de cantiques et de chants suisses aux XVII et XVIIIèmes siècles, pp. 18-21 (il s’agit d’un recueil de chants, de carnets non paginés, de divers éditeurs, de diverses époques. format in octavo, 10X 16 cm), près de 1000 pages.
– SA, N°21, 2002, Robert Baecher, De Steffisburg à Sainte-Marie-Aux-Mines, l’exode des futurs “amish”, pp. 20-55 avec deux cartes. Thèse capitale de la localisation de quasiment tous les anabaptistes de la future tendance dite “amish” dans un périmètre défini proche de Steffisburg en Suisse, avant leur départ pour l’Alsace en France.
– SA, N°22, 2003, Robert Baecher, Les anabaptistes des seigneuries de Masevaux et de Rougemont, pp. 64-94 avec trois annexes.
– SA, N°23, 2004, Robert Baecher, Entre légende et réalité : les Peterschmitt, pp. 15-39.
– SA, N°24, 2005, Robert Baecher, L’alsacien Claus Klinger de Zimmerbach, martyr anabaptiste (1589-1622) ou “Dieu les jugera en son temps”, pp. 11-68.
-(Souvenance anabaptiste SA) N°25 – 2006, Robert Baecher, Le domaine de Schoppenwihr et les anabaptistes – Contribution à l’histoire des anabaptistes des environs de Colmar au XVIIIe siècle, pp. 16-42. Les anabaptistes de tendance amish, après l’édit d’expulsion de 1712, s’expatrièrent temporairement avant de revenir. Chrétien III de Birkenfeld avait plaidé la cause de ces anabaptistes à Paris (cette thèse est neuve et pour la première fois documentée). Schoppenwihr fut dès lors pour eux un domaine phare et jusqu’à tout récemment. Les noms qui reviennent: Chris Kropf, Jacques Hochstettler, Jacob Hert,… puis le retour dans la plaine en 1733 avec Peter Haldimann suivi des frères Stucki, Christen, Nicolas, Benedict. Après un siècle de gestion non anabaptiste, au début du XXe siècle les nouveaux propriétaires s’étaient attaché les services de régisseur de l’anabaptiste-mennonite Hans Nussbaumer (au domaine de 1922-1941), suivi d’Oscar Hege son beau-frère (au domaine de 1947-1981).
– SA, N°28/2009, de Robert Baecher, Les Anabaptistes aux portes de Bâle (1725-1800), pp. 17-37.
-SA, N°30/2011, de Robert Baecher, Les Anabaptistes dans la vallée de Guebwiller et au vallon de Rimbach, pp. 40-53.
-SA, N°32, 2013, de Robert Baecher, Le moulin d’ostheim : trois siècles de présence anabaptiste, pp. 48-59 (on y retrouve les patronymes anabaptistes Owald et Hans Jacob Bär, , Rudolphe Houser, Hans Rohrer (ouvre la période amish du moulin), Simon Huntzinger et son beau-frère Ulrich Neuhauser, Michaël Roth, Jean Huntzinger, Elisabeth Gerig et Melchior Riss (Kolmarergemeinde), Jean Hochstettler, Jean Riss décédé jeune, Marie Dettweiler qui se remaria avec Jean Roggi, André Peterschmitt, André Grieser, Eugène Grieser, Willy Fritz. L’auteur décrit les traits de la princesse Anne de Wurtemberg.
-SA, N°34, 2015, de Robert Baecher, Anabaptistes et bourgeois au 17e siècle, les IRMEL de Stühlingen à Sainte-Marie-aux-Mines, pp. 34-40 ; Les derniers seigneurs zu Rhein et leurs fermiers anabaptistes, par Jean-Claude Parlebas et Robert Baecher, pp. 41-46.
En anglais on lira avec profit :
Sur les anabaptistes de tendances spiritualistes en général, on lira l’incontournable travail suivant:
– André Séguenny, Les spirituels. Philosophie et religion chez les jeunes humanistes allemands au XVIe s. , Bibliotheca Dissidentium, scripta et studia, N°8, Baden-Baden & Bouxwiller, Editions Valentin Koerner, 2000, 287 pages. L’auteur s’attache dans un premier chapitre à analyser le concept de la foi, puis il analyse les premières manifestations de l’attitude spirituelle (Humanisme et Réforme, Jörg Haugk); dans un troisième chapitre il aborde la recherche de la Transcendance (Hans Denck); le chapitre 4 développe la pensée de Sébastian Franck (sur 110 pages); le Ve chapitre retour à la christologie de Caspar von Schwenckfeld.
Brunfels Otto
– Lienhard, Marc, Un inclassable du XVIe siècle strasbourgeois : Otto Brunfels, in Etudes germaniques, 50 (1995), pp. 435 – 446 (hommages à Jacques Ridé).
Denck Hans
– Orcibal, Jean, Hans Denck et la Théologie germanique, Revue d’Histoire et de Philosphie Religieuse, N°57, Février 1977, pp. 141-151
– Roehrich, G. G., Essai sur la vie, les écrits et la doctrine de l’anabaptiste Jean Denk, Thèse soutenue à la faculté de Théologie protestante de Strasbourg, 1853.
– Séguenny, A., “Hans Denck et ses disciples“, publié dans Humanisme allemand, Paris, 1979, pp. 441-454.
Franck Sebastian
– Colbus, Jean-Claude, La “Chronique” de Sébastien Franck (1499-1542) – vision de l’histoire et image de l’homme, Thèse de doctorat soutenue le 20 juin 2003 au Centre Malesherbes, Paris. Colbus, J.-C., La Chronique de Sébastien Franck (1499-1542). Vision de l’histoire et image de l’homme, Bern (et al.), Peter Lang, 2005, Études et documents 66.
– Koyré, Alexandre, le chapitre “Sebastian Franck”, dans Mystiques, spirituels, alchimistes du XVIe siècle allemand, Paris, 1971.
– MacLEAN, J., Entre la mystique et l’humanisme: Sébastien Franck et la pensée moderne,
La vie et l’oeuvre de Franck, in Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme Mississauga,
1979, vol. 3, no1, pp. 44-49 (commande chez INIST).
– Séguenny, André, Historia magistra vitae : quelques remarques à propos de la Chronica de Sebastian Franck, dans Horizons européens de la Réforme en Alsace, Strasbourg, 1980, p. 107-118 (traite de la manière originale de Franck de voir l’histoire, l’autorité et le rôle des foules).
– Séguenny, André, Sources du spiritualisme d’après la Chronica de Sebastian Franck, dans “Les dissidents entre l’humanisme et le catholicisme“, Baden-Baden, 1983
– Séguenny, André, Sebastian Franck et la philosophie religieuse ; essai de définition, dans Archiv für Geschichte der Philosophie, mars 1978, pp. 293-313.
– Séguenny, André, Les spirituels Philosophie et religion chez les jeunes humanistes allemands au seizième siècle, Baden-Baden & Bouxwiller, Collection Bibliotheca Dissidentium scripta et studia, N°8, Editions Valentin Koerner, 2000, le chapitre IV, “Sebastian Franck: l’homme et ses idées”, pp. 129 – 238.
Hofmann Melchior
– Herrmann Gustave, Essai sur la vie et les écrits de Melchior Hofmann, Thèse présentée à la Fac. de théologie protestante de Strasbourg, Strasbourg, Imprimerie de G. Silbermann, 1852, 47 pages (un exemplaire chez C.B.).
Joris David
– La vie et doctrine de Dauid George [Joris], holandais et des heretiques, Basle, 1560, 4·, disponible en microfiches (N· KME-267/1), Interdocumentation Compagny.
– Banderia, G., “Un témoignage français relatif à David Joris”, dans Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, travaux et documents, tome LXVII/2, Droz, Genève, 2005, pp. 399-406. Il se base sur les travaux de Louis Guyon sur les “meilleurs représentants du Christ en ce bas monde”, Bâle 1544-1556, se référant à “Johann von Brugg von Binningen” (cite l’article de Eurénie Droz, “Sur quelques traductions françaises d’écrits de David Joris”, in Het Boek, XXXVII, 1964, pp. 152-162. Il est question des écrits du médecin Louis Guyon, dans son livre “Diverses leçons”, volume composite, 5e chapitre, édité à Lyon en 1605).
– Eyer, Catherine, Twistreden (1538). Les Entretiens entre David Joris et les Hoffmaniens de Strasbourg, mémoire de D.E.A. sous la direction de Marc Lienhard en mai 1995, Faculté de Théologie Protestante, non publié, 44p.
– Voir quelques sources traduites ci-dessus, sous II A, le livre de Picard, Bernard (Figures dessinées), Banier, (l’Abbé), Mascrier (l’Abbé), Histoire générale des Cérémonies, moeurs et coutumes religieuses…
Mantz Félix
– Baecher Claude, “”PROTESTATION ET DÉFENSE”. Lettre adressée au conseil de la ville de Zurich par l’anabaptiste Félix Mantz (env. 1498-1527) au sujet du baptême chrétien, et rédigée entre le 13 et le 28 décembre 1524″, in Souvenance Anabaptiste (Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N·17, 1998, pp. 86-96 (deux illustrations en rapport avec le rebaptême).
– Baecher Claude, Michaël Sattler. La naissance d’Eglises de professants au XVIe siècle, collection Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, 2002, ISBN 2-914144-44-X, 140 pages. Ce dernier volume contient en plus la traduction française de la “Protestation” de Félix Mantz aux autorités de Zurich (fin 1524), pp. 28-37.
Munster en Westphalie
– Baston M. (docteur en Sorbonne), Jean Bockelson ou le Roi de Munster, à Paris chez Gauthier Frères, à Besançon même maison, M.DCCC.XXIV., 255 pages. Un exemplaire chez Claude Baecher. A rédigé l’histoire de l’épisode de Munster sur la base de la lecture “d’un très gros in-folio” de la plume du maître d’une école, Herman Kersenbroïk, dans la bibliothèque de la prévôté de Varlard, chapitre de l’Ordre de Prémontré”, qui relate les événements du “temps de la naissance de l’anabaptisme en Allemagne”.
() Voir aussi sous XVIe siècle, les livres généralement catholiques relatant cet épisode dramatique. En français, voir également ci-dessous V A et le livre classique de :
-Barnet et Gurgand, Le roi des derniers jours, l’exemplaire et très cruelle histoire des rebaptisés de Münster (1534-1535), Hachette 1981.
-Betschart Madeleine, Duc-Hanh Luong, Pierre Bühler, Ulrich Weber, Michel Ummel, Les Fous de Dieu/Gottes Narren, Centre Dürrenmatt Neuchâtel, Cahier N°16, 136 pages en langue française et allemande. Dürrenmatt a écrit une pièce de théâtre intitulée Il est écrit, en 1947. La pèce est jouée à Paris, une seule fois, en 1952, sous le titre Les Fous de Dieu». Une traduction inédite en est faite par Pierre Bühler en 2017. L’historien retiendra de ce livret deux contributions, l’une de Michel Ummel et Pierre Bülher, «Münster 1534-1535: une longue série de reprises littéraires», pp. 107-109 et de Michel Ummel, «L’épisode de Münster (1534-35) et sa force dramatique», pp. 119-124.
-Chaix, Gérald, de l’Université de Tours (CESR), Les anabaptistes de Münster (1534-1535) : Bilan historiographique, in Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français, tome 148, 2002, avril-juin 2002, pp. 293-307. L’auteur décrit les approches passées : une interprétation sociale (de tradition marxiste), l’appartenance aux couches sociales bien intégrées (tradition wébérienne), une interprétation théologique et anthropologique (avec les attentes eschatologiques spécifiques), et il plaide pour une interprétation culturelle qui tâche de réinterpréter le déroulement des événements tronquée par les orthodoxies.
-Dejeumont, Catherine, La Réforme du mariage dans la communauté anabaptiste de Münster: quelle utopie ?, in Clio, Histoire, femmes et sociétés (en ligne), 24/2006, pp. 27-57.
– Gilbert, Charles, La Foire de Munster, Editions Guy Authier, 1978, Paris, 303 pages. Roman-chronique de 1533.
– Stauffer, Richard, L’instauration du royaume de Dieu de Munster, dans Etudes théologiques et religieuses, de l’institut Protestant de Théologie, facultés de Montpellier et de Paris, N· 1982/4, pp. 519-536.
– Yourcenar, Marguerite, L’oeuvre au noir, tableau romancé de l’épisode de la théocratie anabaptiste de Münster en Westphalie, 338 pages, publié chez Gallimard, 1968.
Schwenckfeld Kaspar
– Husser Daniel, Schwenckfeld entre l’Eglise et les sectes à Strasbourg (XVIe siècle), mémoire de maîtrise de l’Institut d’Histoire moderne, Université des Sciences humaines de Strasbourg, 1980 ?, 80 pages. (Foyer Grebel, St Maurice, N· 286.11 Schwenckfeld, Huss).
– Husser Daniel, Liberté spirituelle et structures socio-religieuses : Caspar Schwenckfeld et les “Schenckfeldiens” entre Eglises, sectes et autorités à Strasbourg (1529-1631), Thèse de doctorat à la faculté protestante de Strasbourg, 222 pages.
– Husser, Daniel, Caspar Schwenckfeld et les schwenckfeldiens (Strasbourg, 1529-1631) – entre Eglises, sectes et autorités, à la recherche de la vraie Eglise, in Fac-Réflexion N·26, juin 1994, organe d’information publié par la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-sur-Seine.
– Sciegienny, André, Réforme Erasmienne ou Réforme Luthérienne ? Caspar Schwenckfeld et Erasme, Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuse, N°54, 1974, pp. 307-324.
– Séguenny, André, Les spirituels Philosophie et religion chez les jeunes humanistes allemands au seizième siècle, Baden-Baden & Bouxwiller, Collection Bibliotheca Dissidentium scripta et studia, N°8, Editions Valentin Koerner, 2000, le chapitre V “Non point Autre, mais autrement; une ontologie à la rescousse de la christologie de Caspar von Schwenckfeld (1489-1561)”, pp. 239-176.
Autres
– François Caudwell, Disciple du Christ, jusqu’au bout. Peter Riedemann (1506-1556). La première confession de foi Gmunden (1529-1532), Editions Croix du salut, AV Akademikerverlag, Saarbrücken, 2013, 98 pages. Biographie de Peter Riedemann, pp. 5-10.
– Gerber, René, L’Ecriture, une arme pour la paix. Arguments théologiques adressés par les Réformateurs strasbourgeois à Erasme Gerber et à ses acolytes dans leur lettre du 18 avril 1525, maîtrise en théologie protestante, sous la dir. de Matthieu Arnold, Strasbourg, juin 2005, Faculté de Théologie Protestante, 2005, 123 pages et IX annexes.
– MacLean, James, Jean Buenderlin, théoricien du Christianisme
non-institutionnel, in Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses 57
no 2 1977, p 153-166.ISSN: 0035-2403 (ancien anabaptiste en Autriche devenu spiritualiste strasbourgeois 1498-1540).
– Muller Frank, Jacob Kautz (Cucius, env. 1500 – env. 1536, un temps anabaptiste de tendance spiritualiste), dans Bibliotheca Dissidentium, Répertoire des non-conformistes religieux des seizième et dix-septième siècles, tome XVII, Valentin Koerner, Baden-Baden & bouxwiller, 1995, pp. 7-31 (Bibliotheca Bibliographica Aureliana CXLVI).
– Frank Muller, Artistes dissidents dans l’Allemagne du seizième siècle. Lautensack – Vogtherr – Weiditz, BIBLIOTHECA BIBLIOGRAPHICA AURELIANA CLXXXIV, Bibliotheca Dissidentium, Répertoire des non-conformistes religieux des seizième et dix-septième siècles, édité par André Séguenny en collaboration avec Jean Rott, tome XXI, Baden-Baden & Bouxwiller, Editions Valentin Koerner, 2001, 240 pages. Il s’agit ici de l’analyse d’oeuvres d’artistes peintres proche des radicaux :Paul Lautensack, né en 1478 à Bamberg, plutôt connu dans les cercles ésotériques de sensibilité apocalyptique et prophétique; Heinrich Vogtherr l’Ancien, né en 1490 à Dillingen, près d’Augsbourg, aussi actif à Strasbourg, Bâle, Zurich chez l’imprimeur Froschauer, puis retour à Strasbourg chez l’imprimeur Balthasar Beck proche des anabaptistes et spiritualistes, enfin Vienne en 1550 où il mourrra en 1556 ; troisième et dernier, Hans Weiditz dont les seuls témoignages sont ses oeuvres, à Strasbourg, à Augsbourg, à Fribourg/Brisgau. Esprit critique mais prudent dans les années 1525-1530. Il aurait été à l’origine de l’oeuvre de livres anabaptistes : la commémoration de la mémoire de Ludwig Haetzer décapité (la couronne du vainqueur, intitulée “Nachfolge/suivance du Christ”), anabaptiste et antitrinitaire, en 1529 et la page de titre de l’opuscule de l’anabaptiste Melchior Hoffman sur l’Apocalypse qui voyait en Strasbourg l’établissement de la “Nouvelle Jérusalem” de l’Apocalypse. La mort de l’artiste se situe dans les années 1535-1536. Les trois artistes sont connus pour leurs attitudes anticléricales et leur sympathie avec les mouvements de revendications des paysans et certaines revendications de la Réforme (1525).
– Peter , Rodolphe, Le Maraîcher Clément Ziegler, l’homme et son oeuvre , dans Revue de Théologie et de Philosophie, N· 34, 1954, Strasbourg, p. 255-282. Il y est fait référence à un “mémoire plus détaillé”. Le même article est traduit et publié dans Mennonite Quarterly Review, October 1995, volume LXIX, N°4, pp. 421-451.
– Abrey, LJ, La vie d’un anabaptiste strasbourgeois au seizième siècle : Michael Meckel, in Revue d’Histoire et de Philosphie Religieuse, février 1977, pp. 195-204. Michael Meckel se convertit à l’anabaptisme en 1572, dix ans de pressions de la part des magistrats et des pasteurs de la ville n’y font rien. En appendice, le texte de son premier interrogatoire (fourni en allemand sur la base d’une transcription de Johann Adam, p. 205-207).
– Rott, Jean, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne (NDBA), les articles de Jacob Kautz (20, 1993, p. 1904) ; de Andreas Karlstadt (ibid. p. 1884) ; Karsthans, (ibid., p. 1888) etc.
Découvrez l’Anabaptisme mennonite par régions francophones.
Pour les livres généraux, voir plus haut : Séguy, Mathiot et les différents numéros de Souvenance Anabaptiste.
Un livre reprend l’histoire des principales assemblées anabaptistes-mennonites
– Nussbaumer André et Wolff Michèle, Histoire des Assemblées Mennonites françaises à la veille de l’an 2000, Sepher Verlag, Herborn, 2003, 263 pages. L’auteur procède en deux grandes parties, la première sur des généralités historiques et religieuses, la seconde et grande partie reprend, assemblée après assemblée, l’origine, la vie religieuse et les particularités de 30 assemblées évangéliques mennonites de France.
– ?, “Les boutons enlevés”, communiqué par D. Amstutz et adapté de l’allemand,dans Christ Seul, N·10, 1954
– Enninger Werner, Wolff Michèle (Essen, Allemagne), Description de la situation linguistique de l’assemblée mennonite du Geisberg (Bas-Rhin) en 1991, monographie, 33 pages, 1991.
– Goldschmidt Samuel (Leihouse, Biederthal), Les Anabaptistes Mennonites d’Alsace, document servant à l’épreuve optionnelle de langues et cultures régionales, session du baccalauréat de 1991, mai 1991, 158 pages (avec un regroupement de documents photocopié en annexe, p. 89-158). Deux gros chapitres, 1. Qu’est-ce que les Mennonites (aspects historico-théologiques) et 2. L’implantation des Mennonites dans le quadrilatère Neuchâtel-Belfort-Strasbourg-Bâle.
– Grandidier (l’Abbé), in Revue d’Alsace 1867, les Anabaptistes, (Extraits des manuscrits inédits de Grandidier), p. 208-221.
-Klopfenstein, Yves, “L’actualité d’une identité mennonite” (à Strasbourg), in Actualité des Protestantismes évangéliques, sous la direction de Christopher Sinclair, Collections de l’Université Robert Schuman, Presses Universitaires de Strasbourg, 2002, pp. 93-105
-Koffel Jean-Claude, Les anabaptistes de l’arrondissement de Sarrebourg. Illustrations Claude Pierret. Edité par la Société d’Histoire et d’Archéologie de Lorraine – Section de Sarrebourg. Collection document. 260 pages, 2017, 20 EUR. Format A4, magnifiquement illustré par des images en couleur. Quatre grands chapitres composent ce livre : 1. Généralités sur l’anabaptisme, 2. Installation des anabaptistes dans l’arrondissement (sous l’ancien régime déjà, depuis le début du XVIIIe siècle, sous la révolution, les lieux d’installation, avec les moulins, les fermes isolées, la présence dans les villages, les corps de métiers comme tisserands et manoeuvers, puis le passage de métayer à propriétaire); 3. Migration et émigration (vers la Meurthe, les Vosges, la Meuse, vers la Haute-Marne, la Marne et l’Aube, vers le Centre de la France, comme vers le Etats-Unis et le Canada), 4. Vie et moeurs (vie religieuse, abjuration et mariages mixtes, éducation, la justice, le port des armes et le service militaire, les cimetières, les fonctions publiques, meours et acculturation, diversification des métiers, santé humaine et vétérinaire), le tout complété par une bibliographie. ISBN : 978-2-36329-090-8.
– Mattauch, Hans (rédacteur et propriétaire des lieux), Ferme Kupferschmidt (un lieu historique de rencontre des mennonites à Salm, Bas-Rhin), avec un chapitre de Denis Leypold, 2024, traduction Louise Nussbaumer,37 pages, nombreuses photos couleur, essentiellement de la ferme des anabaptistes Augsburger et Jakob Kupferschmidt et de son histoire (après l’incendie de 1790). Denis Leypold a intitulé sa contribution ” Quelques éléments d’histoire pour situer les fermes de Salm, dès le XVIe siècle” (p. 25).
– Muller, Roger, “Essai sur l’introduction et l’évolution de l’Anabaptisme en France, du XVIme au XXme siècle“, thèse de baccalauréat en théologie de la Faculté évangélique d’Aix-en-Provence, 1950, dactylographiée.
– Nussbaumer, Adeline, Les familles mennonites en Alsace. Origines et métiers au travers de leur histoire. Dossier langues et cultures régionales, Baccalauréat scientifique, session 1999.
– Pelsy, Pierre, dans Christ Seul, un article “L’Histoire et la Vie des Mennonite de France jusqu’à nos jours“, novembre 1951, p. 5-8.
– Pelsy, Valentin, Précis d’histoire des Églises mennonites, par un serviteur de la Parole, société anonyme d’imprimerie Montbéliardaise, Montbéliard, 1914-1937, 162 pages
– Savignac, Jean (de), “Testament – une page de notre Martyrologe” (traduit et annoté par J. de Savignac), dans Christ Seul, Montbéliard, N·11.1956
– Sommer, Pierre, Historique des Assemblées, publié par l’Association Française d’Histoire Anabaptiste Mennonite (AFHAM), mars 1981, assemblage Willy Hege, reproduction d’articles parus dans la revue Christ Seul d’avril 1929-1933
– Van – Der – Velde, Episode des guerres de religion en Allemagne – Les Anabaptistes – Les Hussites. Roman, Trad. par M. Loève – Veimars, Paris, Au Comptoir des Imprimeurs Unis, 1943, in-8, 344 pages (trad. d’un livre allemand publié à Dresde en 1822).
– Wolff, Michèle, Situation linguistique en 1992 de l’Assemblée mennonite de Bourg-Bruche, Arbeitspapiere des Projektes “Prinzipien des Sprachwandels”, édité par Benedikt Jessing, Berlin, Bochum, Essen, Leipzig, ProPrins, Fb Sprach – u. Literaturwissenschaften an der Universität GH Essen, p. 1-36.
– Wolff, Michèle et Enninger, Werner, Description de la situation linguistique de l’assemblée mennonite du Geisberg (Bas-Rhin) en 1991, Université de Hessen, 33 pages. Cette contributions a été publiée dans les actes des congrès de la GAL à Mayence en septembre 1991 et celui de OPRINS à Leiptzig en octobre 1991. Voir Michèle Wolf, Zur sprachlichen Assimilation der Mennoniten im Elsass und im Pays de Montbéliard im 20. Jahrundert, chez Brockmeyer, Bochum.
a. Du XVIe Siècle
– Aubarède, Gabriel, La Révolution des Saints (1520-1536), Paris, 1949, Gallimard
– Aubarède (d’) , Gabriel, “Un communisme religieux : l’Anabaptisme“, in Les Cahiers d’Hermès N·2, publiés sous la direction de Rolland de Renéville, édition La Colombe, Paris, 1947, pp. 116-135. L’auteur décrit :
* un “Tableau à la chouette” (XVIe s., musée de Lille), avec une influence “ultra-protestante-anabaptiste”, présentant un Christ de “mauvais renom” comparé à une chouette environnée des puissants de ce monde dans leur gloire qui va passer ; l’auteur y aborde le fait que
* l’Anabaptiste est avant tout “un voyant” qui est révolutionnaire parce qu’il croit, faisant fi de ceux qui rient de lui. Il distingue
* deux Anabaptismes : ceux qui s’inquiètent d’appliquer politiquement la doctrine et d’autres qui s’appliquent seulement de faire par son moyen “leur salut spirituel et celui de leurs frères”. L’auteur aborde ensuite
* les doctrines du baptême, de Dieu, de la révélation, leur unité contre la prédestination, puis
* les avis de Luther et de Calvin sur l’anabaptisme ; puis sont abordés
* les principes politiques et sociaux distinguant la tendance modérée et la tendance révolutionnaire avant d’aborder la guerre des paysans et les événements des Pays-Bas et de Münster ; en dernier lieu,
* l’Anabaptisme en Suisse, avec une discipline sévère des moeurs, mais sans rébellion,
* l’Anabaptisme en Moravie, pour terminer sur
* l’évaluation d’une “prophétie de Luther”.
– Bussierre (de), M. le Vicomte M.-Th., Les Anabaptistes, Histoire du Luthéranisme, de l’Anabaptisme et du règne de Jean Bockerlsohn à Munster, Plancy, Paris, 1853, 475 pages, terminé au Château de Reichshoffen en 1852, trois grandes parties, introduction avec les débuts (prophètes de Zwickau, Munzer, Suisses, plusieurs sectes : Hut, Schwenckfeld, Scherding, Augustus, Hoffmann, Jean Matthisson ; 1. Premiers mouvements, 2. doctrine de Rottmann, 3. venue de Jean Bockerlsohn.
– Baecher Robert et Claude Baecher, “Lettre inédite d’un anabaptiste datée de 1534-1535” (trad. Française – Alsace, au sujet du remariage), SOUVENANCE ANABAPTISTE N·9/1990 – Bulletin Annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite.
– Baecher, Claude, La vie de l’Anabaptiste Michael Sattler (1490?-1527) et sa conception de l’Eglise, mémoire de Vaux-sur-Seine, 1983, 206 pages.
-Baecher, Claude, L’affaire Sattler, Editions Sator, Editions Mennonites, 1990, traduction de documents importants avec carte, illustrations, bibliographie, 120 pages (BIENENBERG 27.091 SAT/1BC).2e édition revue et augmentée sous le titre Michaël Sattler. La naissance d’Eglises de professants au XVIe siècle, collection Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, 2002, ISBN 2-914144-44-X, 140 pages. Ce dernier volume contient en plus la traduction française de la “Protestation” de Félix Mantz aux autorités de Zurich (fin 1524).
-Baecher Claude (sous direction), Rédemption et salut. La portée de l’oeuvre du Christ pour la vie d’Eglise et pour l’éthique, Collection Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis, Charols, 2001, 222 pages, 20 EUR. Dans son article «La rédemption en Jésus-Christ, une approche anabaptiste» (par Claude Baecher, pp. 11-44) nous retrouvons la traduction française du traité «De la satisfaction du Christ», de l’anabaptiste Melchior Rink (1494-après 1545; cf. pp. 25-38).
– Bibliothèque nationale et Universitaire de Strasbourg et XIe Conférence Mennonite Mondiale, Strasbourg, Juillet 1984, Catalogue d’exposition : l’Anabaptisme dans la vallée du Rhin de 1525 à 1750 (19 juillet – 2 Août 1984), 61 pages, avec avant-propos de Simon L. Verheus d’Amsterdam avec la collaboration de Jean Rott, Strasbourg.
– Blanke, Fritz, “Préhistoire de l’anabaptisme zürichois”, in Mélanges historiques offerts à Monsieur Jean Meyhoffer, docteur en théologie, Lausanne, 1952.Du même auteur Frères en Christ, . Histoire de la plus ancienne Eglise anabaptiste (Zollikon 1525), Editions Schleife, CH-Winterthour, trad. Anne Fritzch, 2003, 109 pages. Recension dans Souvenance Anabaptiste N°23, 2004 par Claude Baecher, pp. 88-91.
– Blough, Neal, Christologie Anabaptiste – Pilgram Marpeck et l’humanité du Christ – Labor et Fides, Histoire et Société N·4, 1984, 280 pages, biographie, pp. 25-35 (Bienenberg 232 BLO)
– Blough, Neal, de La dispute de Lausanne (1536), bibliothèque historique vaudoise N·90, Lausanne, 1988, “La dispute de Lausanne, l’Anabaptisme et le pouvoir civil”, pp. 78-87 (Bienenberg Br 286.121 BLO).
-Blough, Neal, La Réforme, un regard nouveau : Villes, paysans et anabaptistes, In Théologie évangélique, vol. 1, n°1, 2002, pp. 39-66.
-Blough, Neal, «Luther et les réformes radicales», in Théologie évangélique vol. 16, n°1, 2017, pp. 84-102. L’auteur signale trois domaines de la contribution de Luther, dans le mouvement paysan, dans la naissance de l’anabaptisme (relation entre la foi et le baptême), dans son positionnement face à l’hérétique (avant des développements ultérieurs) et spécialement chez Balthasar Hubmaïer.
-Blough, Neal, «La Guerre des Paysans en Alsace : un contexte pour mieux comprendre l’anabaptisme naissant», dans Souvenance Anabaptiste N°38 – 2019, pp. 30-39.
– Dentiere, Marie, Epistre tres utile, faicte et composee par une femme chrestienne de Tornay, envoyee a la Royne de Navarre seur du Roy de France contre les Turcz, Juifz, Infideles, Faulx Chrestiens, Anabaptistes et Lutheriens (Genève, 1539).
– Gerber, René, Recherche sur les Anabaptistes de Strasbourg. Faculté de Théologie Protestante de l’Université de Strasbourg ( ).
– Gerber, Roland, Etudes historiques de trois confessions de foi anabaptistes, Mémoire de licence, présenté à la Faculté de théologie de l’Université de Neuchâtel, Neuchâtel, 1978.
– Habegger, Werner, Le dialogue entre les réformateurs et les anabaptistes au XVIème siècle . Deux exemples différents : Comté de Neuchâtel, Principauté de Hesse, Université de Neuchâtel, Faculté de théologie, Chaire d’Histoire, Professeur G. Hamman, octobre 1987, dissertation de troisième année non publiée, 28 pages + une annexe de 8 pages avec la traduction de “La dispute de Marbourg entre Bucer et quelques chefs Anabaptistes” (Urkundliche Quellen zur hessischen Reformationsgeschichte, Volume IV, édité par Günther Franz, Marburg, 1951, N·77, p. 213ss).
– Hauth, Louis, Les Anabaptistes de Strasbourg au temps de la Réformation, Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg, thèse soutenue le 29 juin 1860, Strasbourg, Imprimerie de Veuve Berger-Levrault, 1860, 36 pages
– Gerber René, Recherches sur les anabaptistes à Strasbourg entre 1536 et 1552, mémoire de Maîtrise en théol. Prot. à Strasbourg, 1983
– Lienhard Marc (publ.), Les débuts et les caractéristiques de l’Anabaptisme, Actes du colloque… de Strasbourg, février 1975, Martinus Nijhoff, La Haye, 1977, 245 pages, les articles suivants :
* Séguy Jean, “Sattler et Loyola : Ou deux formes de radicalisme religieux au XVIe siècle“, p. 105-125
* Stauffer Richard, “Zwingli et Calvin, critiques de la confession de Schleitheim“, p.126-147
* Lienhard Marc, “Les autorités civiles et les anabaptistes : Attitudes du magistrat de Strasbourg (1526-1532)“, p. 196-215…
– Muller Frank, “les premières apparitions du tétragramme dans l’art allemand et néerlandais des débuts de la réforme“, dans Bibliothèque d’humanisme et renaissance, tome LVI, 1994, n·2, pp. 327-346.
– Muller Frank (collab.), Actes du colloque de Strasbourg de 1993, Art, religion et société dans l’espace germanique au XVIe siècle, Strasbourg, 1997.
– Muller, Frank, Artistes dissidents dans l’Allemagne du seizième siècle, Baden-Baden, 2001.Voir description plus complète sous “biographies”.
– Peter, Rodolphe, Le Maraîcher Clément Ziegler, l’homme et son oeuvre, in Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses, N°3 – 1954, Presses Universitaires de France, Paris, pp. 255-282.
– Rott J. et Lienhard M., La communauté des “Frères Suisses” – les assemblées générales et leur rôle dans l’évolution d’ensemble du mouvement, in Saisons d’Alsace, N·76, 1981.
– Rott Jean, Investigationes Historicae – Eglise et société au XVIe siècle – Gesammelte aufsätze -, Librairie Oberlin, Strasbourg, tome 2, en plus d’excellentes pages sur la Réforme, entre les pages 93 – 125, les articles suivants en français traitent des anabaptistes : “Guerre des paysans et anabaptisme : le cas de Boersch en Basse Alsace“, 1986, p. 93ss ; “en collab. avec Marc Lienhard : “La communauté des ‘Frères suisses’ de Strasbourg de 1557 à 1660 : Les assemblées générales et leur rôle dans l’évolution d’ensemble du mouvement“, 1981, p. 109ss ;”Origines et devenir de l’Association française d’histoire anabaptiste-mennonite“, 1982, p. 123.
– Stauffer Richard, “La Confession de Bâle et de Mulhouse“, in Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme français, tome CXXV, avril-juin 1979, p. 265-287.
– Stein-Schneider, Herbert (Washington), “La Renaissance dissidente“, (Au sujet du Retable d’Issenheim), Études Théologiques et Religieuses, Montpellier, 63, 1989/4, pp. 521-533 ; 64, 1990/1 pp. 27-47 ; 1990/2 pp. 191-204.
– Lienhard Marc a publié les actes du colloque international de 1982 dans Les dissidents du XVIe siècle entre l’Humanisme et le Catholicisme, Ed. Valentin Korner à Baden-Baden (voir la relation de l’anabaptisme avec l’humanisme, avec Schwenkfeld et avec les catholiques – Florimond de Raemond et les Jésuites), 1983.
– Montuire Philippe, Cahier de Christ-Seul N·2, 1990, Pilgram Marpeck, Strasbourg 1532 et société, pp. 1-54
– Rott Jean et Simon Verheus, L’Anabaptisme dans la Vallée du Rhin de 1525-1750, catalogue exposition à la B. N. Univ. de Strasbourg, 19 juillet – 2 août 1984, 61 p. (à Commander à l’AFHAM)
– Séguy, Jean, Anabaptisme et Réforme de l’Eglise au XVIe Siècle, extrait de Christ-Seul N·1, janvier 1969, pp. 1-16 (Bienenberg BR 286.114 SEG)
– Souvenance Anabaptiste, N·3, 1984, articles, cartes et bibliographies sur “Strasbourg, cité des anabaptistes au XVIe siècle“, pp. 8-18 (avec les lieux de réunions anabaptistes dans Strasbourg et ses environs !), par Jean-Georges Rott et Stephen Nelson.
– Wollbrett, Alphonse (études et documents réunis par), La guerre des paysans 1525, Etudes Alsatiques, Société d’Histoire et d’Archéologie de Saverne et Environs, numéro supplémentaire 93, décembre 1975, 144 pages. Excellent articles regroupant des documents en traduction française les Articles de Neuenbourg (I) lettre du 20 avril 1525 au Magistrat de Strasbourg ; les Articles de Neuenbourg (II) : lettre du 21 avril à des concitoyens restés à Helmlingen ; Deux documents d’ordre militaire, la formation de troupes paysannes permanentes (trad.) et le Règlement de la troupe en campagne (trad.) ; Règlement, le texte original ; Quelques valeurs comparées (monnaies, solaires) ; Lettre d’un gentilhomme ardennais au lendemain de Saverne et de Scherwiller ; Les XII Articles de Souabe (trad.) ; les amendes infligées à Kirchheim et données bibliographiques. Cartes du pays de Saverne et de Scherwiller-Châtenois et enfin de haute-Alsace. Les articles : Philippe Dollinger, la Guere des paysans en Alsace. Aperçu général et caractères ; Peter Blickle, Alternatives des Feudalismus 1525 ; Jean-Michel Boehler, Clément Ziegler, un prédicateur populaire au pied du Mont Saint-Odile ; Jean Rott, La Guerre des paysans et la ville de Strasbourg ; Alphonse Wollbrett, Les XII articles de Souabe ; Jean-Laurent Vonau, la Guerre des paysans dans la région de Haguenau ; Jean-Laurent Vonau, La Guerre des Paysans dans l’Outre-Forêt ; Fritz Eyer, Le Comté de Hanau-Lichtenberg et les seigneuries voisines ; André-Marcel Burg, La guerre des paysans dans la région de Haguenau ; Alphonse Wollbrett, Saverne-Lupstein dans la tourmente ; Marcel Thomann, Mentalités et révolution dans une petite ville d’Alsace : “pauvres gens” et seigneurs à Marmoutier en 1525 ; Alphonse Wollbrett, De Wasselonne à Ribeauvillé en 1525 ; Freddy Raphaël, Hoselmann de Rosheim et la Guerre des Paysans ; Alphonse Wollbrett, Scherwiller-Châtenois et la Val de Villé ; Lina Baillet : Deux villes de la Moyenne Alsace : Sélestat et Colmar, face aux conflits religieux et sociaux ; Alphonse Wollbrett, Notes sur le Duc Antoine et la Lorraine vers 1525; Georges Bischoff, la haute-Alsace et la Guerre des Paysans ; Francis Rapp, La répression dans le territoire des évêques de Strasbourg ; Fr.-Jos. Fuchs, Le paiement de la rançon des paysans prisonniers du Duc de Lorraine; Kurt Klein, Der Bauernkrieg in der Ortenau und das Elsass ; Claudia Ulbrich, Der Bauernkrieg im Saar-Pfalz-Raum ; Jean Vogt, Le poids des rentes en nature (Hobatzenheim).
– Yoder, John, article tiré de Concilium, revue internationale de Théologie, N·148, 1979, “Les illuminés et la Réforme“, pp. 67-74.
– Yoder, John, Les troubles aux Pays-Bas dans le miroir strasbourgeois, dans The Dutch Dissenters. A critical companion to their History and Ideas (édité par Irvin Buckwalter Horst, E.J. Brill, Leiden, 1986), pp. 117-124.A partir de la position du réformateur strasbourgeois envers les anabaptistes, l’auteur reprend les figures de Melchior Hofmann (et Schwenckfeld), puis Bernhard Rothmann (qui a visité Strasbourg en 1531) avant de retourner à Münster. Bucer a été soucieux comme les anabaptistes de l’importance d’une discipline proprement ecclésiastique. Il a pris au sérieux chacun de ses interlocuteurs.
– Yoder, John, “Les Frères Suisses“, article tiré de Strasbourg au coeur religieux du XVIe siècle, Société Savante d’Alsace et des régions de l’Est, Collection Grandes Publications, t.XII Librairie Istra, Strasbourg, 1977, pp. 491-499
b. Des XVIIe et XIXe Siècles
– Baecher Robert sur l’Anabaptisme au XVIIe siècle ; ses articles se suivent et se complètent in Souvenance Anabaptiste voici, ci-dessous ses articles :
* Relatifs à des lieux :
•- Sainte-Marie-aux Mines, 1690-1730, Souvenance Anabaptiste, N·6-1987, pp. 57-90 ;
•- Jebsheim au XVIIe siècle”, SA, N·7-1988, pp. 35-56 ;
•– Ohnenheim, SA, N·8-1989, pp. 23-62 ;
•– Heidolsheim et “Jacob Amman et Heidolsheim”, SA, pp. 52-74, N·9/1990
•- Baldenheim, N·10-1991, pp. 78-96
•- 1712 : “Enquête sur une date capitale (Expulsion des anabaptistes de France sous Louis XIV), SA, N·11 – 1992, pp. 35-49
•- Mulhouse-Richwiller, SA, N°17, 1998
•- Montbéliard, SA, N°18, 1999 (également présent dans le Dossier de Christ-Seul, éditions Mennonites,N°2, 2005, pp. 41-77).
•- Pays de Bitche, sous la plume de Jean Hege, SA, N°25, 2006, pp. 69-75 (Schantz, Jordy, Unzicker, Wolmer, Eyer, hauter, Stalter, Thomas, Oesch, Bircky, Blanck, Blaser, Brunner, Engel, Esch, Eymann, Guerber, Freidinger, Guingerich, Guth, Joder, Hordy, Kempf, Muller, Nafziger, Ringenberg, Risser, Roggy, Ruby, Schantz, Schertz, Springer, Steinmann, Thomas, Zehr, Bachmann, Flachmuller, Hege, Hirschler, Lehmann, Nussbaumer, Von Huben, etc. cimetières anabaptistes disparus de Brandelfing, Singling et Olferding, deux toujours en service, Weidesheim et Weiskirch, le dernier étant privé).
•(voir plus bas sous “personnages”): Masevaux/Rougemont; Sainte-Marie-Aux-Mines, Steffisburg, Bollwiller, Zimmerbach (près de Colmar), Sarreck, domaine du Schoppenwihr …
• – Belfort et Sainte-Marie-Aux-Mines, Souvenance Anabaptiste, N°27, 2008).
• – Robert Baecher, Sources notariales anabaptiste tome 1 Belfort. les anabaptistes dans les archives notariales anciennes de Florimont, Grandvillars, Delle, Bourogne, Montreux, Foussemagne et Belfort. Publication de l’AFHAM, 2008, 70 pages.
* Relatifs à des événements et des personnages (tous les articles ci-dessous sont de Robert Baecher – recherches originales):
•Robert Baecher,`Sieur’ Adolphe Schmidt , (anabaptiste du XVIIe siècle, de souche alsacienne, ayant participé à la réunion d’Ohnenheim de 1660 et intervenant également lors de l’exode des anabaptistes bernois en 1671), N·14 – 1995, pp. 29-54 avec trois annexes.
•Robert Baecher, Peur et attrait de l’uniforme, N·15, 1996, pp. 60-67.
•Robert Baecher, Le dossier d’une médiation avortée : destins des familles anabaptistes zurichoises et de leurs biens (1636-1661), N· 16 – 1997, pp. 33-65 ; en annexe (les médiateurs sont Jean Vlamingh et “l’émissaire indélicat Adolphe de Vreede”).
•Robert Baecher, L’éphémère assemblée de Mulhouse-Richwiller après la révolution française, N·17, 1998, pp. 56-83 (8 illustrations, nombreux relevés généalogiques :Brechbühl, Rich, Zimmermann, Amstutz, Graber, Schwary, Roth, Ummel, Sommer, Stücky, Schmucker, Goldschmidt, Kauffmann, Tschantz, Hirschy, Görig, Schlatter, Hilfen, Rubin, Maurer, Schwartz, Conrad, Lugenbiel, Hochstetter…).
•Robert Baecher, Le Prince de Montbéliard accueille les anabaptistes, N· 18-1999, pp. 58-90. (également présent dans le Dossier de Christ-Seul, éditions Mennonites,N°2, 2005, pp. 41-77).
•Robert Baecher, Le travail du dimanche chez les anabaptistes (XVIe et XVIIIe siècles) (avec Claude Baecher), N·18-1999, pp. 34-48. En annexe : Extraits des registres du greffe criminel du baillage de Beaume ; différentes listes d’anabaptistes du Pays de Montbéliard entre 1712 et 1727 avec données démographiques et statistiques.
•Robert Baecher, Un témoin de la genèse amish à Sainte-Marie-Aux-Mines, (inscriptions de la ferme du Schirly : “N 1699 B”), N·18-1999, pp. 27-30.
•Robert Baecher, Jacob Amann, sa biographie se précise, N°19-2000, pp. 46-66.
•Robert Baecher,‘Allons voir ce qui se passe chez les Anabaptistes en Alsace’, ou la chronique familiale des Goldschmidt, N°20-2001, pp. 29-54.
•Robert Baecher, De Steffisburg à Sainte-Marie-Aux-Mines, l’exode des futurs “amish”, (entre 1685 et 1695), pp. 20-55 (photos et deux cartes), N°21 – 2002. Le même article publié en anglais From Steffisburg to Ste-Marie-aux-Mines: The Exodus of those Who Would Become Amish, in Mennonite Family History, vol. XXIII N°1, Morgantown, PA, pp. 4 – 16.
•Robert Baecher, Enquête sur l’origine de la famille Augsburger, N°21 – 2002, pp. 56-70.
•Robert Baecher, Les anabaptistes des seigneuries de Masevaux et de Rougemont, N° 22 – 2003, pp. 64-94 avec trois annexes. Les noms mentionnés sont Jean et Michel Klopfenstein, Christe Miller, Christe Richart, les Latscha ou Latschar, Hans Heinrich, Pierre et Peter Klopfenstein venant de Frutigen, Isaac et Hans Kaufmann, des Blanck, des Aïcher (ou Eicher), Christian Rich, Anna Lügenbühl, etc. En annexe 3 la très intéressante description et étude de la ferme anabaptiste située sur le “Grand Ballon de Giromagny” ou Ballon d’Alsace, Louis Ordinaire sur la base de son manuscrit de 17 pages daté du 31 août 1810, op. cit., pp. 92-94.
•Robert Baecher, Entre légende et réalité : les Peterschmitt, N°23 – 2004, pp. 15-39. (La légende de Pohl Matthias sur l’orgine des Peterschmitt remise en question. Sébastien Peterschmitt et le moulin de Sainte-Croix-En-Plaine, le château de Jungholz et Jacob Peterschmitt, Jean et Catherine Peterschmitt de Bollwiller, Rudolphe de Baldenheim, Sébastien de Michelfelden à Wihr-en-Plaine, la ferme de Michelfelden, Hans Peterschmitt de Winkel, Hans Georg Schmitt de Richwiller, Barbara Peterschmitt à “Boleronis”, etc.). Voir la suite de cet article sous sa plume dans Souvenance anabaptiste, N°26-2007, L’apparition du nom Peterschmitt. Complément d’enquête, pp. 61-70.
•Robert Baecher,L’alsacien Claus Klinger de Zimmerbach, martyr anabaptiste (1589-1622) ou ‘Dieu les jugera en son temps’, N°24, 2005, pp.11-68. Incroyable biographie d’un anabaptiste de la région colmarienne (Alsace) juste avant les Guerres de Religions. Dernier maryt connu de l’Anabaptisme alsacien.
•Robert Baecher, Prolongement d’enquête à propos de Durst Dettwiller et consorts (Comte de Custine et la ferme du Sarreck), N°24, 2005, pp. 86-93.
•Robert Baecher, Le domaine de Schoppenwihr et les anabaptistes. Contribution à l’histoire des anabaptistes des environs de Colmar au XVIIIe siècle, in “Souvenance anabaptiste” N°25, 2006, pp. 16-42.
•Robert Baecher, Peter Rich du Birkenhof écrit à l’Assemblée Constituante en 1790 au nom des communautés anabaptistes, Souvenance Anabaptiste (AFHAM), N°26, 2007, pp. 23-40.
•Robert Baecher, Les anabaptistes du belfortain revisités, dans Souvenance anabaptiste, N°27 – 2008, pp. 23 – 51, suivi de «Une rue ‘Jacob Amann’ à Sainte-Marie-Aux-Mines, pp. 52.
•Robert Baecher, Les Anabaptistes aux Portes de Bâle (1725-1800), dans Souvenance anabaptiste, N°28 – 2009, pp. 17 à 37.
•Robert Baecher, Les Anabaptistes dans la vallée de Guebwiller et au vallon du Rimbach, dans Souvenance anabaptiste (AFHAM), N°30 – 2011, pp. 40 à 53.
•Robert Baecher, Une réunion anabaptiste dans ‘l’église de la forêt’ en 1576, dans Souvenance anabaptiste (AFHAM), N°30 – 2011, pp. 79-94.
•Robert Baecher, Le moulin d’Ostheim : trois siècles de présence anabaptiste, Souvenance Anabaptiste (AFHAM), N°32, 2013, pp. 48-59.
•Robert Baecher, «Anabaptistes et bourgeois au 17e siècle, les Irmel de Stühlingen à Sainte-Marie-Aux-Mines», dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N°34, 2015, pp. 34-40. Les rares poches de refuge pour les anabaptistes du 17e siècle sont nommés. Stühlingen est à quelques kilomètres de Schleitheim (canton de Schaffhouse) et les anabaptistes des deux circonscriptions étaient regroupés. Wendelin Irmel émigra en 1631 avec ses deux fils Jeremias et Hans Carl Irmel à Sainte-Marie-Aux-Mines sur les terres des Ribeaupierre.
•Robert Baecher, «Les derniers seigneurs Zu Rhein et leurs fermiers anabaptistes», dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N°34, 2015, pp. 41-46.
•Robert Baecher, Registre mennonite de l’Eglise de Montbéliard, pp. 78-79 dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (bulletin annuel de l’AFHAM), N°35 – 2016. Il fait état de l’édition et la traduction du registre de Montbéliard par Joe A. Springer dans ses deux volumes Montbéliard Mennonite Church Register 1750-1958. A Sourcebook for Amish Mennonite History and Genealogy, volume One Transcription and Translation, Goshen Indiana, Mennonite Historical Society in cooperation with the Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite, 2015, 571 pages pour le premier volume, et 800 pages pour le second volume qui traite des généalogies des familles mentionnées.
•Robert Baecher, Le piétiste Nicolas Samuel de Treytorrens (1671-1728) s’émeut du sort des anabaptistes bernois, dans SOUVENANCE ANABABAPTISTE N°35 – 2016, pp. 65-76, avec retranscription des extraits relatifs aux anabaptistes de son temps (1717) de la troisième partie des Lettres Missives critiquant l’intolérence des autorités bernoises envers les Anabaptistes et les Piétistes
•Robert Baecher, Ensisheim et les anabaptistes, dans SOUVENANCE ANABAPTISTE N°37 – 2018, pp. 58-69. On y parle du palais de la Régence (capitale de l’Autriche antérieure), des édits et mandements répressifs (1529, des martyrs «anabaptistes» par centaines selon Sébastien Franck (1499-1542), du cas Nicolas Kinger de Zimmerbach, des «désobéissants seigneurs de Ribeaupierre», des jésuites d’Ensisheim et du verger Bellisle, d’Ensisheim et sa prison, avec l’éloge envers les anabaptistes de l’administration française, mais de deux personnages du Haut-Rhin font exception et ont défrayé la chronique en 1807 et 1833 (Chrétien Görig et Nicolas Schlatter), enfin la ferme St Georges (proche de Ruelisheim), avec le couple Jacques Roth et Anne-marie Liechty, puis Michel Lauber et Catherine Zimmermann,, puis Christian Zimmermann et Elisabeth Joder, puis Jacques Goldschmidt et Elisabeth Zimmermann, puis Samuel Goldscmidt et Anna Allemand.
•Robert Baecher, «L’ouverture des Wurtemberg aux anabaptistes», dans Souvenance Anabaptiste N°38 – 2019, pp. 40-46.
•– De Jérôme Claude, plusieurs articles dont :
– “Le Nickishof et le Bildhauerhof – deux hauts lieux anabaptistes du ban de Rosheim“, Saisons d’Alsace N·66, pp. 135-144
– Les Anabaptistes-Mennonites de Salm aux XVIIIe et XIXe siècles, in L’Essor (Revue de l’Assoc. des anciens élèves de Schirmeck), numéro spécial 91 – avril 1976, illustré, 24 pages (BIENENBERG 286.142 ESS). Sous un titre plus court, déjà dans l’Essor, numéro spécial 91, avril 1976, pp. 4-24.
– Les mémorables aventures de Jean Gingrich ou du Salm aux Amériques au siècle dernier, in L’Essor numéro spécial 94, mars 1977, pp. 4-24, amplement illustré.
– La vallée du Blanc-Rupt au siècle dernier, in L’Essor, numéro 125 – décembre 1984, page 2 à 11, 10 illustrations. On lira également sur la vallée, l’article de Jean-Claude et Christine Koffel, Les anabaptistes de Saint-Quirin, in L’Essor, N°169, décembre 1995, pp. 10 -12 (la cense du Bourguignon, La Charmille, le moulin de Saint-Quirin, la ferme des Deux Rivières).
– Agriculture, religion et… nostalgie, Souvenance.., N°24, 2005, pp.
-(Sommer Pierre), Précis d’Histoire des Eglises Mennonites Préparé pour les Eglises Evangéliques-Mennonites de Langue Française par un Serviteur de la Parole. Montbéliard, Société Anonyme d’Imprimerie Montbéliardaise, 1914 (i. e. 1937), 162 pages.
– Antony Damien, De l’Alsace aux Etats-Unis, des Anabaptistes aux Amishs, LEGT Lambert, Mulhouse, juin 1994. Travail primé, non publié.
– Baecher, Robert, Le dossier d’une médiation avortée : destins des familles anabaptistes zurichoises et de leurs biens (1636-1661), dans Souvenance Anabaptiste, numéro 16 – 1997, pp. 33-65 ; en annexe, les médiateurs sont Jean Vlamingh et “l’émissaire indélicat Adolphe de Vreede”.
– Baecher, Robert, `Sieur’ Adolphe Schmidt , (anabaptiste du XVIIe siècle, de souche alsacienne, ayant participé à la réunion d’Ohnenheim de 1660 et intervenant également lors de l’exode des anabaptistes bernois en 1671), in Souvenance Anabaptiste, N·14 – 1995, pp. 29-54 avec trois annexes.
– Baecher, Robert, L’éphémère assemblée de Mulhouse-Richwiller après la révolution française, in Souvenance Anabaptiste (Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N·17, 1998, pp. 56-83 (8 illustrations, nombreux relevés généalogiques :Brechbühl, Rich, Zimmermann, Amstutz, Graber, Schwary, Roth, Ummel, Sommer, Stücky, Schmucker, Goldschmidt, Kauffmann, Tschantz, Hirschy, Görig, Schlatter, Hilfen, Rubin, Maurer, Schwartz, Conrad, Lugenbiel, Hochstetter, Schürch…).
– Baecher, Robert, Le prince de Montbéliard accueille les anabaptistes, dans Souvenance Anabaptiste, N· 18, 1999, pp. 58-90. A partir de 1709.
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– Adam Michel et Munch Gérard, “Le domaine de Leyhouse à Biederthal, ancienne motte castrale avec une basse-cour. Successivement, bien des Totberg (Rapperch), des Wessenberg, des Reich de Reichenstein, des Reuttner et des Reinach”, dans Hégenheim et environs, Bulletin du Cercle d’Histoire de Hégenheim et environs, 2001, pp. 91-104 (nombreuses illustrations). En page 104, mention de l’arrivée d’une famille menonite, dont l’ancêtre fut Peter Rychen ou Rich né en 1679 à Fruttigen. Une autre famille anabaptiste mennonite, les Goldschmidt, leur succéda en 1900. D’abord métayers des barons de Reinach, ils achetèrent le domaine en 1970.
– Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite (sous dir. de Thierry Hückel de Couthenans), En Dieu mon appuy ou l’histoire des confessions chrétiennes au Pays de Montbéliard (1524-1949), 1999 (prix : 50 FF), 144 pages. Autoprésentations avec gravures de l’Eglise luthérienne, catholique romaine, Assemblée mennonite, Eglise Orthodoxe, Assemblée adventiste, Armée du Salut, Assemblée darbyste. Arbre généalogique des Eglises chrétiennes (dessin en pages 132 et 133). La contribution relative à l’Assemblée mennonite, pp. 75 à 90 est signée par Roland Degarne, Michel Widmer, Marie-Paule Sommer, Daniel Widmer et Olivier Crélerot. Il existe également, par le même éditeur, un Catalogue des expositions, env. 40 pages.
– Boigeol, Roger, “Les Almanach anabaptistes“, dans Christ Seul N·1, 1956.
– Boigeol, Roger, Le Grand Messager Boiteux de Strasbourg, 1959, “Les Anabaptistes d’Alsace“, pp. 131-135 (cité dans le mensuel Christ Seul N·3 de mars 1959, p.2 de la couverture)
– Boigeol, Roger, Un mouvement pacifiste dans la région de Belfort : Les Anabaptistes, Bulletin de la Société Belfortaine d’Emulation N·61, 1958, impri. Gerber, Belfort, pp. 13-52 (cité dans le mensuel Christ Seul N·3 de mars 1959, p.2 de la couverture).
– Csaba, Scholle, L’intégration des anabaptistes-mennonites dans la population du Territoire de Belfort du milieu du XIXe siècle aux années 1930. Mémoire de Maîtrise d’histoire contemporaine, sous dir. de Mme M.-C. Vitoux, Université de Haute-Alsace, Faculté de Lettres et Sciences Humaines, département d’histoire 1998-2000, 2 volumes 203 pages avec cartes, (pp. 24, 93-98, etc.) et 295 pages, 12 annexes (un exemplaire aux archives de l’AFHAM à Valdoie, Terr. de Belfort).
– Denis, M.-N., Les Anabaptistes-Mennonites d’Alsace aux XVIIIe et XIXe siècles, in Actes du colloque de l’Association des démographies de l’angue française sur les “sous-populations”, Liège, 1980, repris dans la Revue des Sciences Sociales de la France de l’Est, N·11, 1982, pp. 123-154 (20 tableaux).
– Durrive, Lois et Michel, Juan Matas, Freddy Raphael, Identités et mutations mennonites dans l’Alsace d’aujourd’hui, in Revue des Sciences Sociales de la France de l’Est, N· 8, 1979, pp. 12-55.
– Enninger Werner, Michèle Wolff, Lieux d’inhumation mennonites dans l’Est de la France, (Université de Essen, D 4300 Essen 1), 1991,127 pages
– Enninger Werner, Michèle Wolff, Lieux d’inhumation mennonites dans l’Est de la France, tome 2 (Université de Essen, D 4300 Essen 1), 1992,89 pages
– Erkmann-Chatrian, nombreuses éditions de leurs livres faisant intervenir des anabaptistes : récits de la région de Phalsburg en France – “L’Invasion ou le Fou Yegof” (depuis 1865 à 1886, 11 réimpressions), “L’Ami Fritz” (16 réimpressions, de 1867 à 1885, voir gravure de l’édition 1877) – “L’Histoire d’un sous-Maître” (12 fois depuis 1872).
– Goldschmidt, Joël, Historique de l’Eglise Evangélique mennonite de Pfastatt, in Souvenance Anabaptiste (Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N·17, 1998, pp. 9 à 17.
– Hege, Ernest, Anabaptistes-Mennonites de Florimont. Deux siècles et demi d’histoire 1740-1990, 72 pages, chez l’auteur. 14 chapitres de description de l’évolution d’une assemblée (Florimont/Blumberg aujourd’hui assemblée de Delle, Territoire de Belfort). Biographies et analyse successivement de la pensée des anciens/pasteurs: Peter (1703-1766), Hans (1729-1762), Michel (1762–1830) et Joseph Kopfenstein (1806-1870). Prise en compte du culte, de l’enseignement. Vers 1850, autour des noms de familles; Klopfenstein, Muller, Riche, Roth, Stauffer, Egly, Graber, Linder, Stucky, Yoder, Bäyer, Boesiger, Ernst, Hilty (p. 44). Mention de la Maison Rouge, évolution des cultes, des ministères (exemples de liturgies utilisées pour la consécration d’anciens au début du XVIIIe siècle – p. 31/2 -), passage de mode d’expression de l’allemand vers le français, l’abandon du lavement des pieds (1876 avec Peter Klopfenstein), la question de la nationalité, le cimetière (depuis 1846), le sapin de Noël en 1938, l’entre deux guerres avec l’industrialisation. Tirage des Psaumes pour la naissance (p. 52). D’autres noms apparaissent, Anatole Klofpenstein, Henri Zaugg de Boron, Jonathan Geiser de Grandvillard, Christ Graber et trois diacres, Christ Klopfenstein, Jean Roth et Jean Riche. Le registre de l’assemblée de 1895-1943 tenu par Anatole Klopfenstein. Nombreuses reproductions de documents.
– Hege, Jean, “Les Anabaptistes de la région de Reichshoffen“,dans l’Annuaire de la Société d’Histoire de Reichshoffen et environs, décembre 1994, N·14, pp. 4-10 avec 4 photos noir et blanc et un tableau situant les fermes anabaptistes de la région de Reichshoffen (p. 7).
– Hege, Jean, “Les Mennonites du Pays de Bitche“, dans Souvenance Anabaptiste, N°25 – 2006, pp. 69 – 77. Avec carte “Les Mennonites au Pays de Bitche”, (p. 76). Patronymes évoqués : Jordy, Nafziger, Roggy, Shantz, Unzicker, Wolmer, Freidinger, Hauter, Stalter, Thomas, Oesch, Brunner, Engel, Gingerich, Guerber, Blaser, Bircky, Blanck, Esch, Eyer, Eymann, Guth, Kempf, Muller, Ringenberg, Schantz, Schertz, Springer, Steinmann, Wurtz, Zehr,et des patronymes mennonites: Bachmann, Flachmuller, Hege, Hirschler, Hertzler, Lehmann, Nussbaumer, Von Huben. Les cimetières : disparus comme Brandelfing, Singling et Olferding et en cours de restauration ou restaurés: Dorst et Gendersberg. Cimetières toujours encore en service; Weidesheim et Weiskirch. Quelques anciens et prédicateurs: Joseph Gingerich, Christian Schantz, André Thomas, Jacques Thomas, Grieser, Christian Schantz, Hoseph Brunner, J. Jordy, Jean Wolmer, Joseph Schertz, Jakob Nafziger (assemblée d’Ixheim, puis Zweibrücken), Christian Guth, Henri Vokmar. Du fait de la baisse de fréquentation, le dernier culte eu lieu le 22 juin 1980.
– Herzog, Noémie, Les anabaptistes-mennonites : une minorité ancienne et méconnue, Dossier Langue et culture régionales (Alsace), Baccalauréat Sciences Médico-Sociales, Session 1998, 24 pages, 6 photos couleurs de la région de Colmar et 4 plans et schémas.
-Jérôme, Claude, “Les Anabaptistes de Gensbourg” (près d’Oberhaslach, au pied du Nideck”, Annuaire 1971 de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Molsheim et environs, pp. 121- 131.
– Kalyntschuk, Mathieu, Entre représentation et réalité : les anabaptistes-mennonites et l’agriculture, dans le pays de Montbéliard au XIXe siècle, in Du ciel à la terre, Clérgé, XVIe – XIXe siècles, sous dir. Florent Quellier et Georges Provost, Presses Universitaires de Rennes, 2008, Open édition books 2015 :voir http://books.openedition.org/pur/5262?lang=fr)
– Klopfenstein, Yves, Religion, tradition, transmission. le cas de la communauté mennonite de Strasbourg, Mémoire de DEA de théologie protestante, sous la direction de M. Jean-Pierre Bastian, Faculté de theol. Prot., Université des Sciences Humaines de Strasbourg, 1993/94, 148 pages.
– Knittel, Michel, Le Muesberg, Aubure et la quête de l’air pur (s.l, n.d., sans éditeur), 311 pages. Titre complet “De la métairie anabaptiste des Ribeaupierre au sanatorium: le Muesberg” (un chapitre intitulé “L’émigration des Wagler en Amérique”). Cf. La recension de Claude Jérôme, in Souvenance anabaptiste N·16 – 1997.
– Kojima Goïchi, Les Mennonites d’Alsace et de ses environs, mémoire d’ethnologie, 1977, Strasbourg, 105 pages (Bienenberg 286.142 KOJ)
-Kolheb Noëlle, La communauté Mennonite du Geisberg – Aspect religieux – Licence en ethnologie, 1994, Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Faculté des Sciences Sociales, Institut d’Ethnologie, 61 pages dactylographiées.
-Koffel Jean-Claude, une série d’articles sur le thème «Présence anabaptiste sur le cours de la Sarre, de Sarraltroff à Fenetrange en passant par Berthelming et Romelfing, in Souvenance Anabaptiste, , N°31 – 2012, pp. 18-42. Il comprend «Les anabaptistes de Romelfing, les anabaptistes de Fenetrange, les anbaptistes de Sarratroff et quelques glanes à Mittersheim.
– Leuilliot, Paul, “Les Anabaptistes sous le Second Empire“, d’après une enquête administrative de 1850, dans “Revue d’Alsace“, tome 87, année 1947, p. 207-211.
– Lutz Robert, in Saisons d’Alsace N·63, 1977, “Les anabaptistes-Mennonites du Val de Bruche“, pp. 36-51.
– Marthelot, P., “Les Mennonites dans l’Est de la France“, Revue de Géographie Alpine, Grenoble, 1950, pp. 475-491.
– Mathiot Charles, Boijol Roger, Recherches historiques sur les Anabaptistes – de l’ancienne principauté de Montbéliard, d’Alsace et du territoire de Belfort, Coll. Essais sur l’histoire du Protestantisme Français dir. René-Jacques Lovy, vol. 5, Editions “Le Phare”, Flavion, 1969, 479 pages (origines, histoire, Belfort-Montbéliard, XXe siècle, action missionnaire, familles, texte de la confession de foi de Dortrecht – 1632 cf. pp. 367-417, Jardin de plaisance pp. 320-335). Nombreuses cartes, illustrations, index). cf. bibliothèque.
– Mathiot, Charles, Recherches Historiques sur les Anabaptistes de l’Ancienne Principauté de Montbéliard, d’Alsace et des Régions voisines, Belfort, éditions de la Mission Intérieure, 1922, 159 pages.
– Meurisse (L’abbé ), son Histoire du progrès et décadence… en pays messain, 1642 et 1670.
– Michiels Alfred, Les Anabaptistes des Vosges, introduction de Jean Séguy et John H. Yoder, Editions Jean-Pierre Gyss, 1980, 243 pages, texte de 1859 et deux articles en introduction (BIENENBERG 286.142 MIC) :”Les origines de l’Anabaptisme au sein de la Réforme du XVIe siècle“, p. 15-23 et”Les Mennonites dans l’Est de la France jusqu’en 1860” de Jean Séguy, pp. 25-43.
– Munch Alexandra, Les Anabaptistes-Mennonites en Sundgau, “Sestin d’une minorité”, publication du Cercle d’Histoire de Hégenheim et environs, sossier initialement présenté à l’épreuve de langue et culture régionales d’Alsace, session du baccalauréat de mai 2001, octobre 2007, 63 pages, nombreuses photos d’après 1890 essentiellement de la ferme du Petit Moron, du Liebenstein, de Biederthal (les Richard), du Baumerthof, du Birkenhof, du Rosenhof, de Blotsheim, de Saint-Apollinaire, du Petit Scholis, de la Verrerie, de la Cacherie,du Hellhof, du Windenhof-le-Bas, des Roth de Bourfelden.
– Munch Paul-Bernard, Saint-Louis, Porte de France, Editions Coprur, 1995, quelques pages sur “Les Anabaptistes-Mennonites de Saint-Louis, Bourgfelden et Neuweg“, pp. 319-325, sous la plume de Joseph Roth de Bourgfelden (essentiellement les années 1850 et nos jours).
– Nafziger, Sophie, L’éducation du jeune Mennonite dans la communauté de Belfort, Mémoire non publié, en vue du diplôme de licence en ethnologie, 1991-1992, Université de Sciences Humaines de Strasbourg, Institut d’Ethnologie, 82 pages, un exemplaire aux archives de l’A.F.H.A.M. à Valdoie. Sur la base d’entretiens avec des jeunes de l’assemblée de Belfort et de quelques recherches historiques.
– Nussbaumer, Luc, Joseph Muller, “Homme de réveil”, vu par lui-même, (région de Toul en France) mémoire de fin d’études, Institut Biblique de Nogent-Sur-Marne, mai 1990, 81 pages.
– Pelsy, Valentin, Histoire de la meunerie Lorraine (V. P.) a été meunier à Gosselmingen (Lorraine), Mémoire non publié de l’académie de Metz, Lettres, sciences, arts et agriculture, 1896-1897, Metz, N. Houpert, 1899, pp. 211 – 298, plus 8 planches.
– Pelsy, Pierre, Les Anabaptistes de la région de Sarrebourg et la Révolution Française, in Chroniques de la Révolution au Pays de Sarrebourg, éditions S.H.A.L., Sarrebourg, 1989, pp. 133-156.
– Raphaël Freddy, Les “Chrétiens sans défense” du Val de Bruche – à propos des cimetières mennonites de Salm et de l’Evreuil -, Saisons d’Alsace N·59, Strasbourg
– Roth Joseph et Munch Paul-Bernard, Religion et agriculture : Contribution à l’histoire des Anabaptistes-Mennonites en Sundgau, dans l’Annuaire de la Société d’Histoire du Sundgau, 1995, 38 pages.
– Roth, Paul et Goldschmidt, Pierre,Historique de l’assemblée de Bâle-Holée, (1777- à nos jours) in Souvenance anabaptiste, N·14 – 1995, pp.8-10.
– Roth Joseph, “Les familles anabaptistes à Bourfelden depuis 1781” dans Hégenheim et environs, Bulletin du Cercle d’Histoire de Hégenheim et environs, 2001, pp. 114-116 (trois illustrations).
– Séguy Jean et Baecher Robert, Cahier de Christ-Seul, N·4, 1989, Les Mennonites dans la révolution française, 68 p.
– Séguy, J., Religion et réussite agricole, la vie professionnelle des anabaptistes français du XVIIe au XIXème siècle, in Archives de Sociologie des religions, Groupe de Sociologie des religions du CNRS, N·28, 1969, Ecole Pratique des Hautes Etues, Paris.
– Sommer, Pierre. 1929-1933. Historique des Assemblées, Christ Seul. Réédition d’articles parus dans le journal Christ Seul, par l’Association Française d’Histoire Anabaptiste Mennonite (AFHAM), 1981
– Spach, L., Les Anabaptistes dans le Bas-Rhin, notice, Strasbourg, 1851, 8 p.
– Stroudinsky Joël, L’Anabaptisme Toulois, Robert Estienne, Genève, 1986, après 1885, 43 pages de texte, nombreuses illustrations.
– Stuckey Levine, Neil, Les Augspurger du Comté de Butler, Ohio (Etats-Unis) sous l’Empire Napoléonien, dans Souvenance anabaptiste, bulletin de l’AFHAM, n·17, 1998, pp. 109-139. Histoire de quatre familles anabaptistes d’Alsace et de Lorraine, mêlés en lien avec l’espion de Napoléon Chales Louis Schulmeister, et leurs diverses étapes jusqu’à l’établissement aux Etats-unis. Article bien illustré.
– Stuckey levine Neil Ann, La Bible Eymann raconte. Généalogies des deux propriétaires: Hans Roth (1798- ? annés 1850) émigré de France et fannie Eymann (1886-1982), née en Amérique, in Souvenance Anabaptiste, numéro annuel de l’AFHAM, numéro 26 – 2007, pp. 41-60.
– Varry, D., La May, une ferme anabaptiste célèbre près de Belfort, in Saisons d’Alsace, N·76, 1981. Voir aussi son travail: “Les Almanachs anabaptistes de l’Est de la France : une singularité ?”, dans Les Lectures du peuple en Europe et dans les Amériques du XVIIe au XXe siècle, sous la direction de Hans-Jürgen Lüsebrink, York-Gothart Mix, Jean-Yves Mollier et Patricia Sorel, Bruxelles, Editions Complexe, 2003, pp. 27-38. Communication au colloque Les Almanachs populaires en Europe et dans les Amériques (XVIIe-XIXe siècles), genres, circulation, échanges et rapports interculturels, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 13-16 octobre 1999.
– Vogt Jean, Anabaptistes et communautés rurales en Outre-Forêt in “Outre-Forêt, Wissembourg et son pays”, Saison d’Alsace N·59, Strasbourg, 1976, pp.58-66.
– Weinling Elisabeth, Les Anabaptistes d’Outre-Forêt 1700-1871, Mémoire des Sciences Humaines de Strasbourg, Institut d’Histoire Régionale, Strasbourg, sous dir. de M. Bernard Vogler, sept. 1995-juin 1996, 211 pages.
– Wenger-Hege, Dora, Une ferme, deux guerres, trois générations, édition privée retraçant l’histoire d’une famille Hege du Schafbuch, août 1986.
– Widmer Hélène, Il était une fois à Montbéliard, l’Eglise allemande du Chateau, in Souvenance Anabaptiste (Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N·17, 1998, pp. 98-100.
– Zenzinov, V., “Le lamentable exode des mennonites” illustré de 5 photos, dans l’Illustration, 18 janvier 1930, N° 453, pp. 85-87. Suite à des persécutions en Union Soviétique, environ 6.000 mennonites ont réussi à quitter la Russie soviétique pour rejoindre l’Allemagne, pays de leurs pères. Ils transitent par la Prusse orientale, et veulent partir pour le Canada, l’Argentine et le Brésil après avoir vécu plus de 150 ans sur les terres de Russie. Ils refusèrent d’entrer dans les exploitations agricoles collectives. Sur les 14.000 mennonites qui demandèrent à Moscou le droit de quitter l’Union Soviétique, 5.700 partirent pour l’Allemagne. Les autres furent refoulés vers leurs villages. L’auteur fait part d’interviews qu’il a lui-même menés à Swinnemünde et à Kiel et à Hambourg (“je ne les ai pas entendus prononcer d’injures à l’adresse de ceux qui ont été la cause de leurs misères”). Deux curieux paragraphes intitulés “Un projet d’aide française” suit cet article. M. Jean Ottani, architecte-conseil à Nice étudie de quelle façon la France “pourrait venir en aide aux mennonites et tirer, en même temps, profit de son hospitalité” : en France où la campagne se dépeuple et où la main d’oeuvre reste chère, puis le “domaine colonial” qui réclame des travailleurs spécialisés… “Les mennonites seraient de précieuses recrues si l’on savait drainer leur émigration”… et l’auteur parle de “deux mille familles que l’on pourrait immédiatement attirer”. “Ils ont généralement beaucoup d’enfants, ce qui les attache à leur foyer et à la terre qu’ils cultivent. C’est une population extênement laborieuse qui demande seulement que l’on respecte ses traditions religieuses” (p.86).
Lieux clés pour les différents numéros de souvenance anabaptiste:
– Souvenance anabaptiste – Bulletin Annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite (commande : M. Jean Hege, 9 rue du Chateau, Geisberg, F-67160 Wissembourg, tél/fax 03 88 54 37 71, Email : hege.jean@wanadoo.fr)). En plus des articles cités, relever :
-N°1 – 1982 (43 pages) qui comprend le mot du président (Jean-Jacques Hirschy), origine et devenir de l’AFHAM (par Jean Rott), Reprodution de l’Extrait du registre des arretés du Comité de salut public de la Convention nationale du 18 août 1793 (page 6), historique de l’Assemblée Birkenhof-Altkirch, Etat des Anabaptistes de la subdélagation de Ferrette en 1780, Carte des Fermes anabaptistes de la région de Ferrette, Un enterrement amish par Claude Jérôme d’un article de Leroy Beachy sur la Holmes County en Ohio (pp. 15-21), invitation à l’AG de l’AFHAM du 31 mai 1982 au Hang, Agriculture et Religion: un document de l’époque révolutonnaire (document d’archive de 1794, des Huckel de Couthenans relative à l’élevage bovin)
-N·2 – 1983 plus sur le Hang-Val de Bruche et de Villé
– N·3 – 1984 plus sur Strasbourg et Belfort
– N·4 – 1985 plus sur la région de Wissembourg
– N·5 – 1986 Ste-Marie-aux-Mines, Moulins, révolution, Wiss.
– N·6 – 1987 plus Sarrebourg, Limousin, Sainte-Marie-aux-Mines
– N·7 – 1988 Pulversheim, Hang, Walscheid, Meunier, Dabo
– N·8 – 1989 Moselle/Diesen, Révolution, Sammelband
– N·9 – 1990 Ligny, Meuse, Russie, piété, lettre 1535, cimetières
– SA N· 10-1991 Neuf-Brisach-Rheinfelderhof-Peterschmitt, Quilts, Assemblée de Hochburg, la monbéliarde .
– SA N·11 – 1992 Strasbourg – Bourg-Bruche – Wihr-au-Val – Kupferschmidt – Louis XIV – Amish – Bourscheid.
– SA N·12 – 1993 Lunéville, Riquewihr, Amish, Moselle, Repaix, Paraguay et Revue de livres sur le XVIe etc.
– SA N·13 – 1994 Essentiellement relatif au colloque amish de Ste Marie aux Mines, article de John Hostetler, “Les Amish en tant que communauté rédemptrice“, pp. 15-21 ; et conférence publique de Claude Baecher, “Le phénomène Anabaptiste ou `Du bois de bonne qualité se fend-il bien ?”, pp. 26 à 45 ; Echos de presse, suite au colloque, pp. 46-56.
– SA N·14 – 1995 Historique Bâle-Holée, Châteaud e Morimont, Giraud et évasion, lettre ouverte de Jean Séguy sur les sectes, Sieur Adolphe Schmidt, patriarche anabaptiste des Hautes Vosges, Bibles Froschauer, Fête du tissu, Saint-Quirin
– SA N·15 – 1996 Delle-Florimont, Normanvillars, Courtelevant, Willy Hege, Turkestan en 1883 , Paraguay (émission), Patchwork, Sainte-Marie-Aux-Mines, Quakers, Saint-Quirin, archives de Valdoie, soldats-guerres, Joseph Bacher, Nicolas Augsburger de Salm, Täufertestamente/Notre Père, MCC, Schneckenbusch.
– SA N·16 – 1997 Duché du Luxembourg, les anabaptistes verriers, la Mer Noire, cimetière d’Haraucourt-sur-Seille, les piétistes, recherche de fermier, Val de Galilée (Vosges), la médiation avortée et confiscation des biens en région zurichoise (1636-1661), évêché de Bâle, Les Harcholins, Aus Bundt, Climont, eschatologie, Emmental.
– SA N·17 – 1998 Pfastatt, Ausz Bundt et chants actuels amish, histoire de la ferme Haffely et du Weckenthal, Centre départemental d’histoire des familles de Guebwiller, Roger Boigeol, Nazaréens ou Neobaptistes, Mennonites du Bélize (droit de réponse), assemblée de Mulhouse-Richwiller après la Révolution, Conrad Grebel, la lettre de Félix Mantz aux autorités de Zurich, église allemande du chateau de Montbéliard, Abreschwiller et Voyer, les Augspurger sous l’Empire napoléonien, présentation de thèses et mémoires (de Michel Paret sur l’action sociale mennonite en France 1896-1996, Fanny Yung sur l’usage de plantes par les mennonites, Vanessa Barth sur “le secret” pratiqué par une femme qui a été mennonite).
– SA N·18 – 1999, Haraucourt-sur-Seile, présentation générale, Dieuze, valeurs, Jean Rott, Sainte-Marie-aux-Mines, Wagler, travail du dimanche, Jean Wenger, Montbéliard, Hattigny, Hermelange, Mennonites de Russie en 1870.
– SA N°19 – 2000, sur Hans Rich de Belchamp, visite à Montbéliard, Henri Volkmar sur des enterrements au Birckenhof en 1914, l’entraide américaine de 1939-1945 (rapport de Roger Georges), Schleitheim et le mouvement paysan, décès Alphonse Verheyden, Pierre Widmer, de Paul Roth, locaux des archives de l’AFHAM, Jacob Amann et sa biographie les Widmer de Bâle et Montbéliard, ‘En Dieu mon appuy’ au Pays de Montbéliard en 1999, Nitting et Barville, anabaptistes au chateua de Zuffall et au moulin du Hazard à Lorquin depuis 1803 et la famille Abersol, famille Eymann, nouvelle Société d’Histoire et de Documentation du Batisme français , abjuration, lithographie de Menno Simons et recensions : Bolivie, Amish Paradox, Les Amish par Marie-Thérèse Lassable Bernard, Calvin et les anabaptistes, présentation du site, Sonnenberg, livre de Hanspeter Jecker, la Montbéliarde.
– SA N°20 – 2001, sur l’assemblée générale de l’AFHAM 2000 à Toul, historique de l’assemblée mennonite de Toul, un recueil particulier de cantiques et de chants suisses, la Martyrologe ou Miroir des Martyrs, vie dans les assemblées il y a un siècle, l’AFHAM fête son cinquantenaire, Châtenois, nouveau lieu de culte, chronique familale des Goldschmidt, les mennonites de Florimont et leur cimetière, in memoriam Delbert Gratz, le destin de Catherine-Marguerite Amstutz, les fermiers de Bickenholtz (Lorraine), les meuniers de Nideroff (16 km au sud de Sarrebourg), texte de Robert Redslob intitulé “Nach Hunspach und zu den Mennoniten“, le Bärbelsteinerhof.
– SA N°21 – 2002, sur Assemblée du Pays de Gex – Saint-Genis (Ain), Calvin, Genève et l’anabaptisme, Steffisburg et futurs “amish” (Bertschy, König, Lugenbühl, Bachman, Blanck, Bürcki, Rupp, Schwar, Joder, Zehr, Danner, Hostetler, Zimmermann, Schwartz, Hochstettler, Eichacher, Eychacher, Maurer, Huser, Schertz, Schallenbergr, Kropff, Lüthi, Müller, von Gunten, Linder, Schwari, Linder, Witwer, Her, Kilchhoffer, Wolff, Roth, Farny, Murer, Schertz, Gehrmann, Neuhauser, Gerber, Görig, Eymann) Augsburger, Schad de la Cote, Mennonites de Crimée vers 1840, anabaptistes de Xouaxange, Bebing, Neuviller-La-Roche, Le Camp du Feu, in memoriam John Hostetler.
– SA N°22 – 2003, sur l’assemblée générale de Baccarat, et l’histoire de cette assemblée, un gros dossier sur les ministères au fil des siècles parmi les assemblées anabaptistes-mennonites du XVIe au XXe siècle, histoire de Suzanne Kroeker-Schowalter (1874-1938 ?), première missionnaire mennonite d’Alsace, les anabaptistes des Seigneuries de Maseveaux et de Rougemont (de Robert Baecher), les anabaptistes de Rhodes au bord de l’Etant du Stock (C. et J-C. Koffel), et In Memoriam Elie Peterschmitt.Trois longues recensions, un livre anglais de John Derksen sur les “Radicaux de Strasbourg” entre 1525 et 1570); un livre allemand sur la doctrine de la justification par la foi chez les anabaptistes (du luthérien Hans-Georg Tanneberger); du livre Michaël Sattler. La naissance d’Eglises de professants au XVIe siècle, de Claude Baecher.
– SA N°23 – 2004, sur l’assemblée générale de Saint-Nicolas en 2003, La ferme des Gouttes, un gros article sur l’origine des Peterschmitt (Robert Baecher, complété encore en 2007), sur le Sundgau (Alain Baysang), Maison Rouge et famille Roggy à Eckbolsheim (Neil Ann Stuckey-Levine), le cimetière du Gendersberg Hanviller, Pays de Bitche (Jean Hege), Les fermes anabaptistes de Réding au XIXe siècle (C. Koffel, M. Klotz et J-C. Koffel), les anabaptistes d’Imling, Sainte-Marie-Aux-Mines et le Patchwork (Mireille Hückel). Parmi les recensions, le livre traduit en français de Fritz Blanke, Frères en Christ, Histoire de la plus ancienne Eglise anabaptiste (Zollinkon 1525), édité par Editions Schleife, Winterthour.
– SA N°24 – 2005 (Souvenance anabaptiste), sur l’assemblée générale de l’AFHAM 2004 à Saint-Louis (La Ruche), historique de La Ruche (Fritz Goldschmidt), “ceux du haut et ceux du bas” (Nelly Parlebas), Claus Klinger de Zimmerbach, martyr anabaptiste (1589-1622) par Robert Baecher, anabaptistes à Rougemont en 1815 (Alain Baysang), la Bible Eymann raconte (de 1554!, Neil Ann Stuckey Levine), Durst Dettweiler, le Comte de Custine et la ferme Sarreck (Robert Baecher), les anabaptistes de la châtellenie de Fribgourg (C. Koffel, M. Klotz et J-C. Koffel), ajout aux anabaptistes du moulin de Bisping (mêmes auteurs), ajout aux anabaptistes d’Imling et de Xouarange (ibid.), les tribulations durant la guerre franco-allemande de Pierre Ramseyer du Doubs puis dans le Haut-Rhin à la Vacherie à Oberlarg, 1919, (Ernest Hege), pierres tombales du cimetière de Gentersburg-Hanwiller (ibid.), Jean Neuhouser (1895): l’agriculture, religion et nostalgie (Claude Jérôme), In Memoriam Michel Widmer (1941-2005), le moulin de Walschbronn et la famille Von Huben (Jean Hege), en souvenir du Pasteur J. Adam (Ernest Hege).
– SA N°25 – 2006, Hanviller, Brandelfing (par Jean-Michel Engel), Région de Bitche (Bitcherland, par Liesel Schörry), Schoppenwihr (par Robert Baecher), Jacob Steiner et la ferme du Lauchen (par Françis Gueth), Les anabaptistes de Diane-Capelle et de Kerprich-Aux-Bois (par Christine Koffel, Manuel Klotz et Jean-Claude Koffel), Travailler sur l’anabaptisme : problèmes et méthodes (par Françoise Naas), Pierre Kennel : le réfractaire (1886-1945). Un prophète crie dans le désert (par André Nussbaumer), Les Mennonite du Pays de Bitche (par Jean Hege), Commune de Waldhouse Dorst, recension de livres de Diether Götz Lichdi, d’Andrea Strübind par Claude Baecher.
-SA N°26 – 2007, Historique de l’assemblée mennonite de Colmar Ingersheim (Jean-Jacques Hirschy), le cimetière réhabilité de Forst (Jean hege), Les mennonites et le Concordat (Françoise Naas), Peter Rich du Birkenhof écrit à l’Assemblée Constituante en 1790 (Robert Baecher), La Bible Eymann raconte (Neil Ann Stuckey levine; Les Peterschmitt (complément d’enquête par Robert Baecher); Présence anabaptiste à Phalsbourg et environs (Jean-Claude Koffel) ; Les Dettweiler dans la région de Wissembourg et le sud du Palatinat (Jean Hege) ; Recensions par Ernest Hege de livres de Werner Ulrich Deetjen (Grafschaft Hohenberg) et du livre de Theodor Glück, Gemeinden in Freidenstiftender Christusnachfolge (2006); puis de Claude Baecher sur les Spirituels de André Séguenny (2000) et de Frank Muller, Artistes dissidents… (2001)
-SA N° 27 – 2008, In memoriam Jean Séguy, 1925-2007 (par Claude Baecher, Ernest Hege, Françoise Naas, Jean-Jacques Hirschy, André Nussbaumer) ; les anabaptistes du belfortain revisités (Robert Baecher) ; «Une rue ‘Jacob Amann’ à Sainte-marie-aux-Mines (Robert Baecher); Généalogie de Sebastian Reidigger (1720-1791) de la ferme Ottenweirhog, pays de Bade (Neil Ann Stuckey Levine); Accident par arme à feu (Jean-Claude Koffel : il s’agit d’un accident en 1794 à Ketzing près du village de Gondrexange près de Sarrebourg au domicile de Jean Chertz); Un prisonnier de guerre pas comme les autres, une tranche de vie de Elie Peterschmitt 1939 à 1945 (par André Nussbaumer); Henri Mosimann Niderhoff – Sarrebourg, pendu (en 1942 par les nazis) (par André Nussbaumer), Mosimann était surnommé «bête bon Dieu» et était «passeur de plus de 800 lorrains réfractaires et prisonniers évadés); Les anabaptistes de Weiler, Germanshof et Langenberg (Par Jean Hege); Recensions du livre sur les Houttériens de Caudwell (par Neal Blough); de l’article de Michel Ummel sur les anabaptistes de Bienne et alentour (Claude Baecher), recension du Kunstbuch de Jörg Maler (Claude Baecher), de la Briève instruction contre les «anabaptistes», de Jean Calvin édition critique de Myriam van Veen (Claude Baecher); du livre sur le livre édité par Michael Baumann l’héritage commun réformé et anabaptistes en dialogue (Claude Baecher) et du livre de Urs Leu et Christian Scheidegger éditant Die Zürcher Taüfer 1525-1700 (Claude Baecher) et enfin édité par Rudolf Dellsperger et Hans Rudolf Lavater Die Wahrheit ist Untodlich, Berner Täufer… (Claude Baecher).
-SA (Souvenance anabaptiste) N° 28-2009; Assemblée Générale 2008 de l’AFHAM au chalet de Valdoie (Françoise Naas); La pratiqu du culte anabpatiste sous la Révolution française : le cas de la municipalité du canton de Soultz (AlainBaysang) ; Un ami s’en est allé, Claude Jérôme 1937-2008 (André Nussbaumer); In memoriam (Bernard Keller, Christian Grappe) ; Les Anabaptites aux Portes de Bale (1725-1800) par Robert Baecher; Panorama anabaptiste depuis le haut des pigeons au XIXe siècle (Jean-Paul Pelsy) ; Hofbeständer auf dem Schabfusch 1698- ca 1798/Fermiers au Schafbusch entre 1698 à env. 1798 (Otto Schowalter) ; L’unique témoin d’une communauté silencieuse : le carré protestant mennonite du cimetière de Vaucouleurs menacé de disparition (Francine Wild et Frédéric Schwindt) ; Un suisse en Oklahoma – il s’agit de Rudolphe Peter écrivant de Cheyenne en Oklahoma en 1908 à Pierre Sommer (Jean-François Lorentz sur la base d’un article e Neil Ann Stuckey Levine) ; Au pays des étangs : les anabaptistes e Gondrexange (Par Jean-Claude Koffel) note des leiux comme La Canardière (Christian Swakter et Michel et Elisabeth Naxière-Nafziger, Marie Risser etc. la ferme de Ketzing ; deux recensions, le livre QGT 3e volume Aargau-Bern-Solothurn jusqu’en 1560 (par Robert Baecher), le livre de Janet Keller Richards Unlocking Our Inheritance (Par Claude Baecher) enfin le livre de Marc Lienhard Identité confessionnelle et quête de l’unité (par Claude Baecher)
-SA N°29-2010, Les ‘Swis’ de la vallée de la Bruche (François Naas) ; Deux vieilles lettre de France (Neil Ann Stuckey Levine) ; Un restaurant au Geisberg (Jean Hege) ; Les fermiers anabaptistes de Sarralbe (Jean-Michel Engel) ; Christian Engel (1764-1834) – Emissaire anabaptiste sous Napoléon 1er – Son carnet de notes (Neil Ann Stuckey Levine); ‘Supplément à la Confession’ de 1711, une – carte de visite – mennonite utilisée plus de 150 ans auprès des autorités (Claude Baecher et Martine Solomiac); Présence anabaptiste à Haut-Clocher (Jean-Claude Koffel)
-SA N°30-2011: Assemblée générale 2010 de l’AFHAM à Courtefontaine (Françoise Naas); Les assemblées anabaptistes-mennonites de la Meuse XIXe – XXe siècles (Frédérick Schwindt) ; L’Association Fraternelle Mennonite, un regard en arrière sur les commencements de l’oeuvre (Ernest Hege); Les Assemblées anabaptistes-mennonites de la haute Vallée de la Bruche (1708-1870) (Françoise Naas); Les anabaptistes dans la vallée de Guebwiller et au vallon du Rimbach (Robert Baecher pp. 40 à 53 avec la ferme du Oberlauchen, la ferme et le moulin du Hungerstein, les moulins de Jungholtz, la ferme seigneuriale et la tuilerie de Jungholtz, Tierenbach, l’assemblée de Guebwiller et des patronymes comme Jean Schlatter, Abraham Lauber, Jean Ruby, Benedict Tschantz, Abraham Lauber, Christian Schertz, Michel Madeleine, Jean, Joseph, Frantz, Barbara Schallenberger, Marie Roth, Simon Lehmann de Guebwiller, Johannes Gerber, Christian et Pierre Schwary, les d’Anthès de Soultz ); La retraite (de Russie) à 37 ans (Jean François Lorentz, commenté par Michel Guironnet et complété par Jean-Paul Pelsy : sur la base de notes de Joseph Ringenberg, fils de Joseph et d’Anne Dettwiller, mort lors de la retraite de Moscou entre Königsberg et Elbin 1810); Les anabaptistes de Hoff a- ncien village incorporé maintenant à Sarrebourg – (Par Jean-Claude Koffel) avec des patronimes comme George Springer, madeleine Werckler, Barbe t Adolphe (Rudolphe) Schertz… ; Les anabaptistes de moulins de Sarrebourg (par Jean-Claude Koffel); Le Moulin de Hesse (Par Jean-Claude Koffel) avec Joseph Risser, Madeline Zehr etc et l’épisode dramatique (1931) de «guérison par la foi» (Pierre Schertz); «Une réunion anabaptiste dans ‘l’Eglise de la forêt’ en 1576» (Par Robert Baecher) avec l’orfèvre Abraham Gessner, la Waldkirche avec un nombre de participants pouvant atteindre 600 personnes comme au printemps 1570 – texte et traduction française du rapport d’Elias Schad sur une rencontre de 1576, cf. pp. (79) 84-93; suivent deux recensions : Guérir les mémoires… rapport des échanges luthéro-mennonites de 2010 (par Françoise Naas) et Täufer und Reformierte in Disput (17e siècle sources zurichoises et d’Amsterdam, édité par Philipp Wälchli, Urs B. Leu et Christian Scheidegger avec la collaboration de John D. Roth (Par Robert Baecher)
-SA N°31-2012, In memoriam Jean Würgler, Hermann Guth ; Faire sonner les cloches ou non ?; Présence anabaptistes sur le cours de la Sarre, de Sarraltroff à Fénétrange en passant par Berthelming et Tomelfing, Mittersheim (par Jean-Claude Koffel) ; les anabaptistes du général Bertrand (par Annette Surrault), Le cimetière de Dorst (Jean Hege et Edgard Nussbaumer). Une série de biographies de personnalités ayant marqué les assemblées mennonites du XXe siècle (Fritz Goldschmidt, André Graber, Emile Krémer, Jules Lambotte, Jean-Baptiste Muller, Joseph Muller, Hans Nussbaumer, Valentin Pelsy, Willy Peterschmitt, Jean Séguy, Pierre Sommer, Henri Emil Volkmar, Pierre Widmer.
-SA, N°32, 2013, Le carré anabaptiste du cimetière communal de Senones (Léone Chipon); Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé à savoir Jésus-Christ» (Christophe Wiebe); Conviction et tolérance en 1530 : un débat luthéro-anabaptistes strasbourgeois (Neal Blough); Les anabaptistes dans le bailliage de Lixheim (Jean-Claude Koffel) ; Les anabaptistes du comte de Custine à Guermange et Assenoncourt (Jean-Claude Koffel); Le moulin d’Ostheim : trois siècles de présence anabaptiste (Robert Baecher), les Mennonites de Weidesheim (en Moselle, Edgard Nussbaumer), Des meuniers anabaptistes à Lorentzen (dans le Bas-Rhin, Jean-Michel Engel); Le Schafbusch et ses mennonites de 1698 à 1906 (dans le Bas-Rhin, près de Wissembourg, par Jean Hege); Une famille anabaptiste : Les Roggy – Rogy – Rogi (par Jean-Pierre Roggy); Recension d’un livre sur la Zürcher Bibel de 1531 (Claude Baecher).
-SA, N°33, 2014, contenant L’Assemblée Générale 2013 de Diemeringen (Evelyne Peterschmitt), Des anabaptistes dans l’ancien canton de Réchicourt (Jean-Claude Koffel), Les anabaptistes de Foulcrey et Ibigny (Jean-Claude Koffel), Des anabaptistes à Igney (Jean-Claude Koffel), Quelques glanes à Saint-Georges (Jean-Claude Koffel), Les anabaptistes de Languimberg (Jean-Claude Koffel), Nécrologie de Monsieur Gérard Fischer (Jean-Jacques Hirschy), Les anabaptistes mennonites en Alsace Bossue (Jean Hege), Recension du livre de Marie Kuhlmann, «Les Frères amish» (Editions Presses de la Cité, 2013), par Robert Baecher.
-SA, N°34, 2015, contenant Assemblée Générale 2014 de l’AFHAM, à la chapelle de Jean-Gui à Tramelan (Evelyne Peterschmitt), Les ancêtres, arrière-grands-parents, grands-parents, parents de la famille Nussbaumer de Lüterkofen, canton de Soleure (1657-2015), (Jean-Pierre Nussbaumer), Histoire de Jean (Hans) Nussbaumer, fils de Samuel et d’Elise de sa naissance en 1898 à 1986 (Jean-Pierre Nussbaumer), Anabaptistes et bourgeois au 17e siècle, les IRMEL de Stühlingen à Sainte-Marie-aux-Mines (Robert Baecher), Les derniers seigneurs zu Rhein et leurs fermiers anabaptistes (Jean-Claude Parlebas et Robert Baecher), Les communes du canton de Lorquin rattachées à la Meurthe et Moelle en 1871 (Jean-Claude Koffel), Les anabaptistes de Moussey (Jean-Claude Koffel), Quelques glanes sur les anabaptistes de Réchicourt (Jean-Claude Koffel), Un docteur mennonite habilité à diriger des recherches! – au sujet de Neal Blough (Denis Kennel), Chaque brin d’herbe a sa part de rosée (au sujet de Willy Hege 1929-1995) (Lydie Hege), Peter et Lina Hege au Schafbusch (1912-1936) (Jean-Hege), Recensions sur Célébrer Luther ou la Réforme ?, Jean Calvin, Würdigung aus Berner Perspektive et le livre de François Caudwell, Suivre Jésus, un chemin de paix. Aspects d’une spiritualité anabaptiste, 2015, (par Claude Baecher)
-SA, N°35, 2016, contenant Assemblé Générale 2015 de l’AFHAM au Birkenhof, avec le contenu : A la recherche de mes anêctres anabaptistes du Sommerhof (par Michel Sommer, Turckheim, le Schnellelbuhl, le tout dans les environs de Sélestat, avec comme premier nom Pierre et Marie Sommer, Pierre étant le fils de Chrétien et Barbe Guerber du Ban de la Roche, leur acte de mariage à Raon-sur-Plaine (88) en 1798), pp. 10-22 ; L’anabaptiste Jean Sommer sauve 2 enfants de la noyade (le 16 février 1799 dans la région de Dannemarie) par Alain Baysang, pp. 23-27 ; Une oeuvre du MCC (Mennonite Central Committee) durant la seconde guerre mondiale à Canet-En-Roussillo est révélée, par Claude Hege, pp. 28-30. Lire également à ce sujet la recension par Claude Baecher du livre de Simone Chirolieu-Escudier, Mireille Chiroleu et Eric Escudier, La villa Saint-Christophe… Canet-en-Roussillon. 1941-1943, parue en 2013. Voir page 84 et 85 ; Histoire (bien illustrée) de la ferme Schweighof à Altkirch, par Jean-Pierre Nussbaumer, pp. 31-48 ; 200 ans d’anabaptistes à Woelfling 1782-1978, par Michaël Weber, pp. 49-59 (c’est dans la région de Sarreguemines, avec les premiers patronymes Guingerich Christian et Nicolas en 1782, Jean Dehlinger, Barbe Ringenberg-Weiss en 1797, Joseph Scherz en 1782 ), pp. 49-59 ; Des anabaptites à Richeval (près de Réchicourt), avec Jean Lidwiller, époux de Françoise Zehr et son fils Jean marié à Marie Mozimann; Barbe Schweitzer née en ce lieu en 1787, Marie Bertschhy, Jean Sommer, Christophe Kennel… cf. pp. 60-61 ; Des anabaptistes d’Avricourt (sur la route de Bourdonnay à Rambervillers, aussi près de Réchicourt), par Jean-Claude Koffel, avec Joseph Martin en 1833, dont le fils André marié à Catherine Scherz installés à Remoncourt ont émigré aux Etats-Unis. Jean-Pierre Hirschy, etc. pp. 62-64 ; Le Piétiste Nicolas Samuel de Treytorrens (1671-1728) s’émeut du sort des anabaptistes bernois (avec la retranscription de la Lettre missive écrite au chef de la Chambre de Religion dans la ville de Berne…), par Robert Baecher, pp. 65-76 ; Création d’un Centre d’archives mennonites en France (par l’AFHAM), à Montbéliard, p. 77 ; Registre mennonite de l’Eglise de Montbéliard (1750-1958), par Robert Baecher, pp. 78-79) ; Deux nouveaux docteurs en théologie (Denis Kennel et Anne-Cathy Graber), par Neal Blough, pp. 80-81 : recensions de livres récents en rapport avec la Réformation, par Claude Baecher, pp. 83-99 et recensions de Jean-Claude Parlebas, pp. 91-93.
-SA (Souvenance anabaptiste / mennonitisches gedächtnis, AFHAM) N°36, 2017, contenant l’éditorial de Fritz Goldschmidt, le rapport de l’Assemblée générale de l’AFHAM au Geisberg (Evelyne Peterschmitt), «Les tribulations des mennonites du Gutleuthof, Geisberg et Schafbusch lors de la bataille du Geisberg le 4 août 1870», par Jean Hege (p. 12-21); «L’émigration tardive des Graber d’hégenheim», par Jean-Claude Parlebas et Nelly Peterschmitt-Parlebas, pp. 22-27 ; «Qui sont les personnes inhumées dans les cimetières familiaux anabaptites/mennonites notamment à Rhodes, Gosselmong, Buhl Neuhof/Schneckenbusch et ailleurs» par Jean-Paul Pelsy ; «Chant anabaptiste de mobilisation au XVIIIe siècle» («Geistliche Feldzug» avec 77 strophes) par Claude Baecher, pp. 60-72 : il s’agit d’une retranscription, traduction et analyse d’un chant anabaptistes tardif parfois joint à l’Ausbund ; «Le Moulin de Bischtroff» par Jean-Claude Koffel pp. 73-86 et de sa plume également «Un Schertz à Graufthal», pp. 87-88; «200 ans d’anabaptistes à Wolfling, la suite» par Michaël Weber, pp. 89-95 ; «Présence anabaptiste dans l’arrondissement d’Altkich-Mulhouse au XIXe siècle», par Alain Baysang, pp. 96-100 ; Recensions par Claude Baecher et Jean-Claude Parlebas (pp. 101-109); Ouvrages et fascicules disponibles à la vente par Jean-Claude Parlebas.
-SA (Souvenance anabaptiste/mennonitisches Gedächtnis, AFHAM), N°37, 2018, contenant l’éditorial, le rapport de l’AG de l’AFHAM à Ensisheim, l’article de Stéphane Zehr et de Jean-Claude Koffel, Krémer contre Hitler. Une résistance mennonite en Alsace-Lorraine (1929-1945), pp. 8-27 ; Les anabaptistes dans le cimetière du temple de Lafrimbolle, de Jean-Claude Kiffel, pp. 28-34; Aux confins de l’arrondissement de Sarrrebourg, Maysières-les-Vic et ses anabaptistes des écarts, de Jean-Claude Koffel, pp. 35-47; Les anabaptistes-mennonites de Rhodes et leur cimetière, par Jean-Paul Pelsy, pp. 48-57; Ensisheim et les anabaptistes, par Robert Baecher, pp. 58-69; A la recherche de mes ancêtres anabaptistes du Sommerhof (Suite 2), par Michel Sommer, pp. 70-79 : du Ban-de-la-Roche au Salm, Senones, Ulrich Sommer des Quelles depuis 1717, Barbe Sommer 1724-1799 – épouse d’Ulrich Bräschbühl, Jacques Sommer époux cde Marie Rouppe, Jean Bandesapt-Banzet, Olry Sommer de la Creache et Marie Fongond, Les marcaires des Hautes Chaume (Prayé), Marie Hazemann; La pratique anabaptiste de l’excommunication, par Françoise Naas, pp. 80-87; Rencension par Jean-Claude Parlebas, pp. 88-90.
-SA (Souvenance anabaptiste/mennonitisches Gedächtnis, AFHAM), N°38, 2019, contenant l’éditorial, le rapport de l’AG de l’AFHAM 2018 à Woefling-Les-Sarreguemines), contenant les articles de Claude Baecher, Les mennonites Français et le refus de la guerre, une position inconfortable, pp. 10-25 ; de Claude Muller, La frontière, mais quelle frontière ? Les Anabaptistes mennonites en Alsace au XIIIe siècle, pp. 26-29 ; de Robert Baecher, L’ouverture des Wurtemberg aux Anabaptistes, pp. 40-47, de Blough, Neal, «La Guerre des Paysans en Alsace : un contexte pour mieux comprendre l’anabaptisme naissant», pp. 30-39; de Jean-Claude Koffel, «Les Anabaptistes dans les écarts de Lagarde» (évêché de Metz), pp. 47-54, avec entre autres mentions de Jacob Winkler (1785), Nicolas Guerber et Catherine Rogé, Catherine Roki et Nicolas Joseph Roggy qui parti en Algérie, les Birki, Jean Kennel et Barbe Schertz… Jean (Hans) Oyer et Catherine Kennel (1817),Christel Kinnel et Marie Kennel, Christian Engel et Catherine Nafziger, Joseph Schweitzer et Elisabeth Muhrer (à Sommerviller près de Lunéville), Nicolas Schweitzer et Suzanne Blaser, Hoseph et Annette Saltzmann, Christian Schweitzer et Louise Sommer (cimetière de Haraucourt)…; Jean-Claude Koffel, «La famille Springer à Saint-Médard», pp. 56-66, avec André Springer et Catherine Esch, Nicolas Springer et Anne Lidwiller… et de des photos des pierres tombales du carré anabaptiste du cimetière de Saint-médard ; d’Alain Baysang, «Le Willerhof», pp. 67-73, avec son histoire, et les mentions Kolb, François-Joseph-Arbogast Boehler, Joseph Dirrig et Anne-Marie Barbe Kuentz de Bouxwiller, le bien est vendu en août 1902 à Joseph Richard (1865-1939), et les successeurs de la famille Richard jusqu’à nos jours ; de Michel Sommer, «A la recherche de mes ancêtres anabaptistes du Sommerhof (suite 3)», pp. 74-81 ; les recensions de Claude Baecher relatives à l’éthique de Zwingli (Matthias Neugebauer), de la bande dessinée «La passion des anabaptistes» (de Vandermeulen David & Ambre), pp. 82-86 ; de Jean-Claude Parlebas, relatifs à Menno Simons (Emile G. Leonard), pp. 86-87.
-SA (Souvenance anabaptiste/mennonitisches Gedächtnis, AFHAM), N°39, 2020, éditorial, le rapport de l’AG 2020 à Ohnenheim, Hanspeter jecker et Astrid von Schlachta sur la diversité des interprétations bibliques chez les anabaptistes; Jean Hege sur “une rue des anabaptistes à Birlenbach” et “Célébration de la réhabilitation du cimetière de Rhodes le 19 octobre 2010” (pp. 18-22); quatre articles de Jean Claude Koffel relatif au anabaptistes de Zommange, ceux de Marimont à Bourdonnay, de Vic-sur-Seuille, enfin deux dans les écarts de Gelucourt (pp. 23-41); Robert Baecher, avec “Nouvelles sources, découvertes et hypothèses concernant des anabaptistes d’Alsace au 17e siècle” (pp. 42-57, tourne autour décrits de l’abbé Philippe-André Grandidier, la ville neuve des Saint-Louis-de-Brisach et la présence d’anabaptistes en 1692-5, point de chute de Jacob Amann avant de venir à Sainte-Marie-aux-Mines en 1696 ?, de l’édition probable de la confession de foi allemande de de 1711 à Sainte-Marie-aux-Mines en lien avec Nicolas Blanck; d’une version française préparatoire de la confession de foi de Dortrecht).
-SA (Souvenance anabaptiste/mennonitisches Gedächtnis, AFHAM), N°40, 2021/2022. Après l’éditorial de Fritz Goldschmidt, contient un article de Rogert Baecher, “La genèse anabaptiste du Hang” (pp. 5-21, l’auteur y évoque les propriétaires de la seigneurie de Villé, les débuts bien difficiles avec arrivée en 1711, avec Nicolas Maurer, Ulrich Krompacher, Jost Yoder, Peter Gerber, la prise de possession des biens allodiaux en 1731, les verriers du Hang prennent la relève des premiers anabaptistes du lieu en 1723, avant une nouvelle arrivée d’anabaptistes , le parcours de vie de Peter Gerber venant de Schangnau, canton de Berne, se remarie à Sainte-Marie-aux-Mines avec Anna Kropf, décédée en 1769, native de Steffisburg ); Françoise Fischer, Guérir par les plantes: les fondements de la construction d’un mythe autour des guérisseurs mennonites” (pp. 22-35); analyse de “La gelassenheit anabaptiste” (par François Caudwell, pp. 36-58); Michel Sommer, Turckheim “A la recherche de mes ancêtres anabaptistes du Sommerhof (suite 4), pp. 59-72; Jean-Claude Koffel, au sujet d’anabaptistes de Val-deBride et Vergaville (pp. 73-82); In memoriam Ernest Hege 1923-2021, par Jean-Hege et Louise Nussbaumer (pp. 83-84); Jean Hege, “Le MCC et l’assemblée mennonite du Geisberg (1940-1948)”, pp. 85-94, suivi de Michel Eglin, Les oeuvres sociales mennonites” (pp. 95-97); Hanspeter Jecker, Les chemins de la liberté” (une exposition sur l’histoire anabaptiste au château de Trachselwald), pp. 98-9; Les travaux de réhabilitation du cimetière de Rhodes, par Jean-Paul Pelsy (pp. 100-104), suivi de Marc hauter, Sur les traces des mennonites de la région (entre Sarrebourg et l’Allemagne voisine), pp. 105; enfin des recensions de livres relatives à Emile Krémer, du Geisberg et l’évacuation 1939-40 en Haute-Vienne, de Frank Muller, sur les images polémiques des dissidents (1520-1550), des 67 thèses de Zwingli (1523) et de la réformation zurichoise.
-SA (Souvenance anabaptiste/mennonitisches Gedächtnis, AFHAM), N°41, 2023. Après l’éditorial et le rapport de l’Assemblée générale du 11 juin 2022 à Montbéliard et les Conférences des membres du comité AFHAM en 2022, un article sur “Une ferme anabaptiste part en fumée” (il s’agit de celle de l’Abatteux au Hang, commune de Saales, incendie du 29 mars 2022, ferme de 300 ans d’âge qui a connu plus de 7 générations de mennonites – les Bächer – et deux générations de la famille Hung), p. 10-11 ; Robert Baecher, “Rapport des curés de Belfort et de Saales lors de l’enquête de 1780” (pp. 12-33); de François Caudwell, “Erckmann-Chatrian et les anabaptistes”, pp. 34-53); Jean-Paul Pelsy, “La rupture de l’église locale (mennonite) de Sarrebourg avec les Eglises mennonites (1980-1981)”, pp. 54-67); de Michel Sommer, “La censé du Sommerhof”, (pp. 68-88: il s’agit de la suite 5; il s’agit des marcaires Sommer du Champ du Feu, 1738-1820); deux articles de Jean-Claude Koffel, “Donnelay et les villages voisins” (pp. 89-93; au sud de Dieuze, avec les Bechler et les Schweitzer, en 1830 et 1857) et “Marsal et ses anabaptistes” (pp. 94-100; en Lorraine, avec des patronymes tels Gerac/Schrag, Engel, Salzmann, Rouvenacht, Guerber, Scherz, Muller, Mozimann, Vercler, etc.); de Jean Hege, “Les mennonites de la région de Wissembourg et le Comité agricole” (pp. 101-103); une formation proposée par le Centre de formation théologique du Bienenberg (Bâle Campagne) sur l’étude des sources historiques (2023-25); de l’archiviste de l’AFHAM, Michel Eglin, “Les archives de l’AFHAM: passage en revue”, pp. 105-1015); enfin les recensions par Jean-Claude Parlebas et Claude Baecher.
-SA (Souvenance anabaptiste/mennonitisches Gedächtnis, AFHAM, édition en couleur), N°42, 2024. Après l’éditorial et le rapport de l’Assemblée générale du 29 mai 2023 à Phalsbourg, In memoriam Jean-Jacques Hirschy (président fondateur et honoraire des l’AFHAM), par Fritz Goldschmidt; Festivités pour les 500 ans de l’anabaptisme (2025); par Robert et Claude Baecher, introduction, traduction avec notes du “Catéchisme du pasteur réformé Balthazar-Octavien Amyraut (de Sainte-Marie-aux-Mines) contre les anabaptistes, de 1658” (pp. 11-34); de Romain Speisser, “Rosheim, haut lieu anabaptiste d’Alsace” (pp. 35-41, mentionnant des anabaptistes du lieu déjà en en 1529, avec Agnès Fischer et Anna Kunckelhausen, puis en 1839 au Bildhauerhof, avec Joseph Fritz, Madeleine Augsburger, Anna Schantz, Joseph Gerber, Chrétien et Joseph Kropff, Suzanne Risser, Madeleine Hochstäter; aussi le lieu où fut rédigé un manifeste demandant l’exemption du service militaire en 1808 et 1811; puis mention d’une autre ferme anabaptiste, le Hinterhof, entre Grendelbruch et la Tothlach, avec Nicolas ou Nicky Maurer et Maria Robi, de Barbe Wagner, d’Anne Sommer, de Joseph Fritz); de Jean Hege, “Chapelles et lieux de rencontres (mennonites ou amish) de l’Outre-Forêt” (pp. 42-55; il s’agit de la région de Wissembourg, avec des lieux comme le Schafbusch dès 1698 jusqu’en 1944, le Deutschhof à partir de 1842, du Geisberg, depuis 1849; la nouvelle chapelle du Geisberg de 1973 à 1999; et la chapelle actuelle du Geisberg depuis 1999; à Niederroedern, la Ferme Fleckenstein, avec une présence mennonite dès 1708 sur la ferme du Château du Fleckenstein, mais les cultes y prennent fin en 1939, la salle de culte du Haftelhof, de 1890 à 1945; Les amish de Riedseltz de la ferme Froensburg et du Fleckenstein, dès 1695 avec Christian Gingerich, mention de l’ordnungsbrief dit de Steinseltz du 29 avril 1752, mais dissolution de l’assemblée amish du Fleckenstein en 1928, suite au départ du prédicateur, les familles Steiner et Gerber du Dieffenbach se joignant à l’assemblée du Geisberg; puis l’article de Alain Baysang, “Logements de troupes et réquisitions au Birkenhof en 1814” (pp. 56-60) ; de Jean-Claude Koffel, “La famille Spenler au moulin de Sotzeling”, (pp. 61-64; près de Château-Voué, avec des noms comme Rinckenberger, Chneder, Kislick, Spenler et Légère, Schertz, Rouvenach, Blaser, Jantzy, et.); Jean-Claude Koffel; “Des anabaptistes de Château-Salins” (pp. 65-67; situé sur l’ancien duché de Lorraine sur la Petite Seille; avec l’arrivée au XIXe siècle de la famille Michel Saltzmann et son épouse Élisabeth Schmitt, puis les Créabil, Bachmann, Richely, Omel, Kempf, Hodler, Nafziger, puis Abresol, Farny, Kennel, Grimer, Rogy, Rinckenberger, Gérack, etc.) ; de Jean-Claude Koffel, “Des anabaptistes à Amelécourt”, (pp. 68-73)avec une présence mennonite qui est réduite à une décennie du début du XIXe siècle, trois familles Kempe/Kempf, Saltzmann et Kieffer, et beaucoup d’émigration; article d’Elisabeth Baecher, “Fritz Mosimann, artiste-peintre mennonite 1898-1971” (pp. 74-76); par Simon Van der Does, “Menno Simons: comment incarnation rime avec discipline d’église” (pp. 77-90); des recensions par Nelly et Jean-Claude Parlebas, l’un sur l’histoire de la Mission Timothée et l’autre sur les Protestants de Sens et les vaudois, et Claude Baecher sur le volume Acta Unitas Fratrum (Hussites).
– Alexander Daniel et Burnat Daniel, Les Anabaptistes du Jura – une communauté religieuse en voie de dispersion – , mémoire de licence en sociologie, Université de Genève, Faculté des Sciences Economiques et Sociales décembre 1978, 220 pages (se trouve aux archives de la soc. d’hist. Anabaptiste Suisse au Bienenberg).
-Baecher, Robert, «Les exodes anabaptistes de 1710/1711 et l’Alsace. Perspective alsacienne de l’événement», in Mennonitica Helvetica, N° 34/35 (2011/12), bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite, pp. 175-188. Note, tout le numéro de ce bulletin est consacré à l’exode anabaptiste de 1711/12 à partir de la grande région bernoise et regroupe les actes du colloque international qui a eu lieu au CeFoR Bienenberg du 1er au 2 septembre 2011, sous la direction de Hanspeter Jecker (à l’occasion du 300e anniversaire de l’événement).
-Baecher, Robert, «Anabaptistes et bourgeois au 17e siècle, les Irmel de Stühlingen à Sainte-Marie-Aux-Mines», dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N°34, 2015, pp. 34-40. Les rares poches de refuge pour les anabaptistes du 17e siècle sont nommés. Stühlingen est à quelques kilomètres de Schleitheim (canton de Schaffhouse) et les anabaptistes des deux circonscriptions étaient regroupés. Wendelin Irmel émigra en 1631 avec ses deux fils Jeremias et Hans Carl Irmel à Sainte-Marie-Aux-Mines sur les terres des Ribeaupierre.
– Blanke, Fritz, “La préhistoire de l’Anabaptisme à Zurich (1523-1525)“, in Mélanges Historiques offets à M. Jean Meyhoffer, Dr. en théologie, Faculté de Théologie de l’Eglise Evangélique Libre du Canton de Vaud, Lausanne, 1952, pp. 17-29.
– Blanke, Fritz, Frères en Christ, Histoire de la plus ancienne Eglise anabaptiste (Zollikon 1525), Editions Schleife, CH-Winterhour, 2003, traduction par Anne Fritsch, 109 pages (cf.Email: publications@schleife.ch).
– Bregnard Damien, «Des documents importants pour l’histoire des anabaptistes reviennent aux archives de l’ancien évêché de Bâle», in Mennonitica Helvetica 37 (2014), bulletin de la société suisse d’histoire mennonite, pp. 65-77. En avril 2014, nous dit l’archiviste adjoint aux Archives de l’ancien Evêché de Bâle à Porrentruy Damien Bregnard, d’importantes archives relatives aux anabaptistes du Jura sont transmises de Berne (AAEB) aux archives de l’ancien Evêché de Bâle (AAEB). A la fin de l’article, sont retranscrits des extraits du rapport du grand bailli de Delémont, Luc Xavier Christophe Rinck de Baldenstein, et de son lieutenant pour la prévôté de Moutier-Grandval, Pie Joseph François Bajol, sur les anabaptistes (1768, août 1), cf. pp. 72-75 ainsi que des éléments bibliographiques focalisés sur l’immigration anabaptiste bernoise dans l’ancien Evêché de Bâle au 18e siècle.
-Bridel, V., L’anabaptisme en Suisse à l’époque de la Réformation , Lausanne, 1924, (inédit et signalé comme tel dans le livre de Hug H., Ulrich Zwingli 1484-1531. Glanures d’histoire de la Réformation en Suisse orientale, Lausanne, Editions La Concorde, 1931, p.126, note 2 et bibliographie p. 231. Dans le livre de Hug, le chapitre IX traite de “La lutte contre les anabaptistes (1526-1528)».
— Bühler Pierre, «Es steht geschrieben/Les Fous de Dieu» (1947). Le jeune Dürrenmatt se confronte aux anabaptistes de Münster, in Mennonitica Helvetica, bulletin de la société suisse d’histoire anabaptiste N°41 (2018).
– Conférence Mennonite Suisse (Anabaptistes), Confession de foi (adoptée le 20 août 1983, 12 p.) et Arrière-plan historique, (texte présenté par Paul Baumann et approuvé par les délégués de la conférence du 8 octobre 1983, 7 p.). Le document est à la fois allemand et français. Une autre brochure analogue présente les statuts acceptés le 8 octobre 1983 (19 pages)
– Dumont, Maurice, Les Anabaptistes en Pays Neuchâtelois, thèse de licence à Neuchâtel, 1937, IV + 77 feuilles, 30X21 cm.
– Dürrenmatt, Friedrich, Les Anabaptistes. Comédie en deux parties, traduit de l’allemand par Jean Lacroix, Ed. L’Age d’Homme, Poche Suisse, 1994, 153 pages (comédie qui reprend l’épisode tragique des anabaptistes de Münster en Westphalie et qui critique chez eux une prétendue anticipation du jugement du Royaume de Dieu. Au plan historique, accent très contestable de la mythomanie de Bockelson où ce dernier joue le premier rôle (même place que dans le film “Le roi des derniers jours”), pourtant bonne illustration d’une bible lue “au hasard”. Pose la question de la manière de comprendre l’eschatologie dans tous les partis chrétiens représentés dans la pièce.
– Favre, Olivier, Les Eglises évangéliques de Suisse. Origines et identités, Labor et Fides, coll. Religions et modernités, sous “Descriptif des Eglises Evangéliques par Fédération”, et 1. Orientation “modérée”, “les Eglises évangéliques mennonites, Mennoniten-Gemeinden (Alttäufer)”, pp. 321-322. Voir également “1.6. Evangelische Täufergemeinden (ETG)”, à l’origine (1832) “Evangelisch Taufgesinnte” ou le sobriquet “Frölichianer”, pp. 326-328. Le site de ces derniers : www.etg.ch
– Flury, Rosemarie, “Les Anabaptistes du Jura – pionniers de l’agriculture“, Mennonitica Helvetica, Bulletin de la soc. suisse d’Histoire Mennonite, 18 (1995), pp. 39-54.
– Gäbler Ulrich, Ziegler Albert, “L’Anabaptisme”, in Lukas Vischer et al., L’histoire du christianisme en Suisse, une perspective oecuménique, Labor et Fides – Saint-Paul, Genève – Fribourg, 1995.
-Geiser, Samuel, de Brügg, “Rapport historique sur les Assemblées Mennonites de Suisse“, dans Christ Seul, N· 10/1947.
-Gerber, Jean-Pierre, «Mémoire. Sculptures au Pont des Anabaptistes», in Mennonitica Helvetica, N° 34/35 (2011/12), bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite, pp. 251-256.
– Gerber, Ulrich, “La plus ancienne chapelle des anabaptistes du Jura” pp. 83-87 et Charly Ummel sur “Les derniers amish du canton de Neuchâtel“, Feuilles d’Information, Cahier 10, Société Suisse d’Histoire Mennonite,1987, pp. 88-90
– Gerber, Ulrich J., Le calice des anabaptistes de Mont-Soleil, in La mémoire du peuple, panorama du Pays Jurassien, Société Jurassienne d’émulation, Porrentruy, 1983, pp. 130-143, huit photos, dont 4 en couleur.
– Gerber, Ulrich, Les Anabaptistes de l’ancien évêché de Bâle, dans le Cahier de Christ-Seul nouvelle série N·2-3/1988, portant le titre “Présence au monde“, avec les contributions de la Conférence Européenne, MERK ’88 de Tramelan (Suisse), pp. 11-19.
– Gerber,Ulrich J., La famille Schnegg-Gerber, La Chaux-d’Abel, et ses empreintes historiques durables, in Mennonitica Helvetica, bulletin de la Société suisse d’histoire-mennonite, N°43(2020), pp. 152-165.
– Gerber Ulrich J. et Ruth Springer, La famille Sprunger-Schnegg de la Chaux d’Abel, ses descendants célibataires, cousins et cousines du “Bodri”, pionniers d’un “communisme” chrétien, in Mennonitica Helvetica, bulletin de la Société suisse d’histoire-mennonite, N°44(2021), pp. 152-172.
– Gerber, Vital, Interroger histoire et identité anabaptistes par la musique: “Boom Boom Harmonium”, in Mennonitica Helvetica, bulletin de la Société suisse d’histoire-mennonite, N°44(2021), pp. 173-201.
– Gerber, Ulrich J., La réforme revisite dans l’Erguël – une interpellation ?, in Mennonitica Helvetica, bulletin de la Société suisse d’histoire-mennonite, N°45(2022), pp. 35-43.
– Gerber, Ulrich J., Les anabaptistes de l’arc jurassien. Contraints de lutter pour survivre, les réfugiés devinrent des pionniers, in Revue culturelle du Jura bernois et de Bienne, INTERVALLES, N°124 – Hiver 2022, ISSN 1015-7611.
– Gratz, Delbert L., L’émigration anabaptiste de l’ancienne république de Berne, 9 pages, in Bulletin n·3 du Centre Régional d’Etudes des Populations Alpines, s.l., s. d. (recensé dans Souvenance Anabaptiste – AFHAM -, N·13, p. 97).
-Graf, Véronique, De la confession de Schleitheim à l’Eglise Mennonite moderne, divergences et convergences, dissertation de troisième année, non publiée de 3e année à la Faculté de théologie de Neuchâtel (janvier 1990 ), 39 pages plus les annexes : “la confession de Schleitheim”, un questionnaire (p. 46) et les articles de foi adoptés par la confession des mennonites de Suisse en 1983.
-ijS,L+A (Institut Jurassien des Sciences, des Lettres et des Arts), Nouveaux cahiers 4/2010 «L’anabaptisme en questions» ISSN : 1661-3546. Ont contribué à ce collectif sur ce thème : André Bandelier pour une introduction ; Pierre Buehler, Qu’est-ce que l’anabaptisme ? Un premier repérage ; Michel Ummel, La présence d’anabaptistes dans les régions jurassiennes au début du XVIIIe siècle : quelques causes et conséquences de leur implantation : André Bandelier, Le parcours de l’historien ; Pierre-Yves Moeschler, Les anabaptistes de la Montagne jurassienne, histoire et complémentarité ; Lionel Bartolini, Les anabaptistes aux Archives de l’Etat de Neuchâtel.
-INTERVALLES. Les Mennonites des hauteurs jurassiennes. Revue culturelle du Jura bernois et de Bienne, N°82 Hiver 2008, 126 pages. Jürg Gerber-Boillat introduit par des éclaircissements et situe les Mennonites et ceux du Jura en particulier. Thibaut Kaeser et Michel Ummel traitent de l’histoire des «anabaptistes-mennonites» (pp. 31-110), Maurice Baumann et Jürg Gerber-Boillat parlent des «Mennonites-anabaptistes aujourd’hui» (pp. 112-124). Association et Revue Intervalles, Sur le Souhait 31, CH 2515 Prêles.
-Lavatter, Hans Rudolf, Thomas Wyttenbach (mort en 1526), le maître de Zwingli (traduction par Michel Ummel), dans Mennonitica Helvetica, bulletin de la Société suisse d’histoire mennonite, N°39(2016), pp. 83-91. Thomas Wyttenbach (1480/82-1526) a été l’enseignant d’Ulrich Zwingli et de Leo Jud. Il se joignit aux thèses réformatrices dès 1523. Le baptême des nourrisons lui posait problème, il enseignait à Bienne. Il mourut avant l’accession de sa Bienne natale à la réforme.
-Mc Neely, Eric, L’Evolution historique des Mennonites Jurassiens aux XIXe et XXe siècles – les assemblées actuelles du 23e canton suisse, avec biographie, appendices, cartes, texte de la Confession de foi des Mennonites de Suisse, Mémoire de maîtrise en théologie soutenu et reçu le 23 novembre 1984, à la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine, 126 pages (Bienenberg 286.121 MCN)
-Moeschler, Pierre-Yves, Les Anabaptistes et la Montagne jurassienne, histoire d’une complémentarité. Institut jurassien des sciences, des lettres et des arts, Nouveaux Cahiers 4/2010. Voir également son article publié dans Passé simple, mensuel romand d’histoire et d’archéologie, en rapport avec le mythe des 1000 mètres pour l’implantation des anabaptistes dans le Jura bernois; http://passesimple.ch/Extrait5.php
– Musée d’histoire de Berne, Anabaptisme bernois et Réformation face à face (à l’occasion du 450e anniversaire de la Disputation de Berne 1538-1988), bilingue français-allemand, 56 pages (très bien illustré par des reproductions de nombreuses gravures anciennes)
– PRO DEO, L’hérésie sous la crosse. Les Réformes dans l’évêché de Bâle, Guide de l’exposition, Musée Neuhaus, Bienne, 49 pages. On se référera à la publication édité par Jean-Claude Rebetez, en collaboration avec Jürg Tauber, Reto marti, Laurent Auberson et Damien Bregnard, Pro Deo. L’ancien évêché de Bâle du IVe au XVIe siècle, Fondation des archives de l’ancien Evêché de Bâle (Porrentruy), Editions D+P SA-Delémont 2006, 357 pages (310 illustrations dont 9 cartes, très bel outil de recherche, glossaire, taille 230 mm X 300 mm. Magnifiquement illustré en couleur. On signalera particulièrement l’article de Michel Ummel “‘Ils se retrouvaient secrètement dans la petite forêt de chênes près de la grosse pierre.’ Quelques éléments de vie et de foi anabaptistes à Bienne et alentour“, pp. 285-292. Peut être commandé à Editions D. E-mail : direction@LQJ.ch.
– Rossel, Virgile, Sorbeval, Ed. Imprimerie Jurasienne, Delémont, 1991, 126 pages (reédition de l’édition de 1925 parue chez Spes à Lausanne. Roman historique au Jura Bernois du début du XXe s. Cf. La recension de Thomas Gyger dans Mennonitica Helvetica N·15:16, 1992-1993, p. 250-252.
– Schindelholz G. (une enquête de) Les sectes et communautés dissidentes du Jura, éd. Transjuranes, Courtedoux/Porrentruy, 1973, 154 pages cf. p. les mennonites, p. 11-21 (arch. hist. anab. Suisse)
– Sichel, Fanny/Werner Tramaux, Une jeunesse suisse – Trouver un foyer, in Mennonitica Helvetica, bulletin de la Société suisse d’histoire-mennonite, N°46(2023), pp. 78-85. Après 1918, une française, Lucienne Tramaux, trouve sa voie en Romandie, puis dans les commnautés anabaptistes suisses, jusqu’à la Ferrière. Mention de Léa et Isaac Sommer-Geiser, de Clara Sommer, Robert-Jules Tramaux etx.
– Simon, Charles-A., Le Jura Protestant de la Réforme à nos jours, Editions Jurassiennes de “La Vie Protestante”, 1951, au chapitre XVI, “Mouvements religieux en marge de l’Eglise”, après “Le Piétisme”, “Les anabaptistes”, pp. 191- 199.
– Troilo, Dominique, Pierre Viret et l’anabaptisme, Mémoire de maîtrise en théologie présenté à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Faculté de Théologie Protestante, octobre 1993, dir. de mémoire Prof. Marc Lienhard, 2 tomes, le premier “Etude”, 217 pages, avec 3 annexes, supplément au recueil de sources, liste des références au recueil de sources, index onomastique ; partie II, “sources”, 239 pages, avec 6 annexes : localisation des livres cités, glossaire, auteurs, thèmes, textes bibliques, bibliographie propre à la partie II. (consultable à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg).
– Troilo, Dominique-Antonio, Pierre Viret et l’anabaptisme. Un Réfomé face aux dissidents protestants, Association Pierre Viret, Collection Viretiana N°1, Lausanne, 2007, 294 pages, prix public, 25 EUR/40 CHF. Trois parties, une section historique qui traite de l’anabaptisme en Suisse romande ; un second qui présente la façon dont Viret aborde l’anabaptisme dans ses écrits ; un troisième qui rassemble les textes de Viret. L’anabaptisme dans tous ses états, bête noire des Réformateurs (magistériaux).
– Ummel Charly et Claire-Lise, L’Eglise Mennonite ou Anabaptiste en Pays Neuchâtelois, 134 p. (illustrations, carte, bibliographie, résumé historique), 1969, chez l’auteur. Nouvelle édition largement élargie en 1994, édité pour le 100e anniversaire de la chapelle des Bulles, avec, des pages 91 à 171 l’histoire des assemblées des Bulles et des Bressels/Le Locle : L’Eglise Anabaptiste en Pays neuchâtelois, ed. d’En Haut avec la société Suisse d’Histoire Mennonite, 1994 (Mennonitica Helvetica N·17/1994), 189 p.
– Ummel Charly, “Les Anabaptistes dans le Jura” – Leurs pratiques religieuses, sociales et économiques, in Mennonitica Helvetica (bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite), N·13/1990, pp. 31-51.
– Ummel Michel, Samuel Henri Geiser (1884-1973), historien et collectionneur de la première heure, dans Mennonitica Helvetica (Bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite) N°28/29 (2005/06), pp. 7-46.
-Ummel, Michel, ‘Ils se retrouvaient secrètement dans la petite forêt de chênes près de la grosse pierre.’ Quelques éléments de vie et de foi anabaptistes à Bienne et alentour“, Pro Deo. L’ancien évêché de Bâle du IVe au XVIe siècle, Fondation des archives de l’ancien Evêché de Bâle (Porrentruy),édité par Jean-Claude Rebetez, en collaboration avec Jürg Tauber, Reto Marti, Laurent Auberson et Damien Bregnard, Editions D+P SA-Delémont 2006, pp. 285-292. Taille du livre 230 mm X 300 mm. Reproduction du livre de Jacob Wirben contre la préface de Ludwig Hätzer (sur Baruch) en 1528, de Von dem Christlichen Tauff der glaübigen, de Balthasar Hubmaïer, 1525 ainsi qu’un extrait du chapitre V du même livre indiquant la nécessité de suivre la séquence Parole, foi, baptême puis oeuvre ; extrait des procès verbaux du conseil de la ville de Bienne, décembre 1527 avec la liste des noms au 23 janvier 1528. Le livre peut être commandé à Editions D. E-mail : direction@LQJ.ch.
-Ummel, Michel, «Les premiers contours d’un anabaptisme neuchâtelois. Autour d’un certain Pierre Pelot», in Cinq siècles d’histoire religieuse neuchâteloise. Approches d’une tradition protestante, sous la direction de Jean-Daniel Morerod, Loris Petris, Pierre-Olivier Léchot et Frédéric Noyer, Université de Neuchâtel, 2009, pp. 121-140. Les événements se déroulent autour des années 1540. Il est aussi question de l’état actuel de la recherche de l’ancienne version française de la confession de Schleitheim (pp. 125-126). Un autre anabaptiste du nom d’Antoine Jacottet est également cité et «Pelloux», un de la «Neuveville» (p. 131) qui aurait fait publier 1500 exemplaires des sept articles de la confession de Schleitheim (1527), avec le récit du martyr de l’anabaptiste Michael Sattler, document que Calvin avait entre ses mains via le réformateur Farel.
-Ummel, Michel, «Les anabaptistes et la conscription dans les arrondissements de Porrentruy et Delémont (Département du Haut-Rhin) de 1809 à 1813. Un regard dans la fabrique de l’historien», in Mennonitica Helvetica 37 (2014), bulletin de la société suisse d’histoire mennonite, pp. 141-164. Neuf transcriptions très intéressantes font parties de cet article qui mentionnent tant le sous-préfet de l’arrondissement de Delémont (1813), le maire de Courtelary, le préfet du Département du Haut-Rhin Félix Desportes (1809), le pasteur Morel à Corgémont (1809).
-Voirol Xavier, Sonnenberg, une communauté mennonite des hauteurs jurassiennes. Eine Täufergemeinde der Jurahöhen, Labor et Fides, 1999, 79 pages, une quanrantaine de photographies contemporaines magnifiques prises par le photographe Voirol. Articles de Michel Ummel (Expression de foi: une communauté mennonite des hauteurs jurassiennes), PierreBühler (Les mennonites aujourd’hui: vivre un héritage au présent) (Les anabaptistes ou mennonites – une brève description), Ulrich J. Gerber (Trois regards sur l’histoire des anabaptistes jurassiens : Albrecht, Anne et Abraham), textes en français et en allemand.
-Yvonne Zbinden et Dora Wenger, Ces paysans mennonites qui fondent une église au Pays de Gex (département de l’Ain, en France, à partir de 1909). Bref récit des familles pionnières de 1909 à 1937 et l’évolution de l’église jusqu’à nos jours, publication faite en 2009 pour le centenaire de l’Assemblée mennonite du Pays de Gex. Depuis 1952, elle a pignon sur rue, au temple réformé de Saint-Genis. Autour de patronymes comme Abraham Geiser, Japhet Geiser, Pierre Geiser, Louis Zwinden, Henri Gerber, Jacob Muller, Gottlieb Wenger, Robert Pfrunder, Alfred Haldemann, Walter Lüdi, Abraham Sommer, Marianne Lehmann, David Gerber, Kaeser Fritz, Samuel Geiser, Fritz Muller, etc.Les onze chapitres apprennent énormément d’éléments précieux sur la vie de cette communauté.
-Zürcher,Pierre et Lydia, L’Eglise anabaptiste du Sonnenberg. Centenaire de la chapelle du Jean Gui. Eglise Evangélique Mennonite du Sonnenberg, 64 pages de format A4, juin 2000. Ce travail existe tant en langue allemande qu’en langue française. Richement illustré, ce document retrace en sept chapitres, l’histoire de l’immigration des anabaptistes dans la région de l’Erguel en Suisse au début du XVIIIe siècle, puis le récit des rencontres nocturnes clandestines et la description des lieux de rencontres réguliers (Sonnenberg), puis l’élection, le fonctionnement des prédicateurs, anciens et diacres, puis le fonctionnement de la “caisse des pauvres”, de l’école, une présentation de la vie communautaire au XXe siècle, enfin des perspectives d’avenir (Jean Gui – Les Mottes – Mont-Tramelan – Tramelan).
-Zürcher, Pierre, Le système d’entraide des premières communautés anabaptistes du Jura, Editeur, édition, distribution, Pierre Zürcher, CH-2720 Tramelan, 2010, 93 pages. Après avoir défini l’aide aux pauvres, l’auteur aborde l’établissement des familles anabaptistes dans le Jura, puis parle des gérants des caisses des pauvres dans les premières communautés, de l’alimentation des caisses des pauvres, de Jakob Marti et David Baumgartner, serviteurs de la Combe de Péry (à partir de 1790) de David Tanner, serviteur, La Combe de Péry (à partir de 1827), de Peter Lehmann, serviteur de la Combe de Péry et Sonnenberg (1848-1871), de Christian Tschantz, Christen Schnegg, Abraham Schnegg et Johannes Sprunger, aborde aussi les livres de comptabilité du Mont-Girod au Peztit-Val-Moron, les fonds des pauvres de La Chaux-de-Fonds et de la Chaux-d’Abel, enfin la question de l’émigration vers l’Amérique du Nord (1717-1756), des affaires militaires, enfin d’Abraham Zürcher, serviteur du Sonnenberg (1851-1871), suivi de Johannes du même nom puis de Peter du même nom.
– Belgica 2000, toute l’histoire de la Belgique, mensuel de mars 1984, N·5, numéro abordant el dossier “Les Protestants de Belgique”, un très bon résumé de l’Anabaptisme dans ces régions intitilé “Le mouvement anabaptiste”, pp. 13- 16 et 27.
– Bost, CH., Les Dialogues Rustiques de Jean de Moncy (ou Monchy), dans le Bulletin S.R.H.P.B., t/ 2 (1935), p. 398-399.
– Braekman Emile, Guy de Bres, 1e partie : sa vie, 280 pages, coll. Histoire du protestantisme en Belgique et au Congo Belge, un autre livre Guy de Bres – pages choisies, 72 p., aux Editions le Phare.
– Braekman, E.M., “Un cas de dissidence à Anvers, Eloy Pruystinck” dans Les Dissidents du XVIe siècle entre l’humanisme et le catholicisme, 1983, pp. 191-204 (ardoisier d’Anvers fondateur des “loïstes”).
– Braekman, E.M., “Un cas de dissidence à Anvers, Eloy Pruystinck” dans Les Dissidents du XVIe iècle entre l’humanisme et le catholicisme, 1983, pp. 191-204. (ardoisier d’Anvers fondateur des “loïstes).
– Braekman, Emile, A propos des anabaptistes bruxellois, Les Cahiers bruxellois, N·10, Bruxelles 1958.
– Braekman, Emile, Guy de Brès et la propagande anababaptiste, in le Bulletin de la Société d’Histoire du Protestantisme Belge, 4e série, 1re livraison, Bruxelles, 1952, pp. 14-31.
– Braekman, E.M., Le protestantisme belge au 17e siècle. Belgique, nord de la France, Refuge, “coll. “Terres Protestantes”, La Cause, Carrières-Sous- Poissy, 2001, 307 pages.
– Bres, Guy de, La racine, source et fondement des Anabaptistes ou Rebaptisez de notre temps, avec très ample réfutation des arguments principaux, par lesquels ils ont accoutumé de troubler l’Eglise de notre Seigneur Jesus-Christ, et séduire les simples. Le tout réduit en trois livres par Guy De Bres” (Rouen ? Lyon ? Genève ?, sl., chez Abel Clemence,1565), 903 pages, microfique chez Interdocumentation Compagny AG, N·KPBA-145/1 ; même livre, Genève 1595, N·KPBA – 151/1. Lieu de rédaction initial, Sedan. Un mémoire de maîtrise en théologie présenté à la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-sur-Seine, en juin 1994, a traité de ce livre : cf. Laup, Laurent, Présentation et discussion de la doctrine du baptême de Guy de Brès, (bibliothèque du C.M.E.R., Saint Maurice, N· 284.2 : 26.1 Laup), 158 pages.
– Collinet Robert, La Réformation en Belgique au XVIe Siècle, Editions de la Librairie des éclaireurs unionistes Bruxelles IV, 1958, avec carte en dernière page, 157 pages, cf. P. 33-47 (BIENENBERG 27.03493 COL/1A)
– Collinet Robert, son article “Les Anabaptistes”, publié dans Le Messager Évangélique, revue bimestrielle, titre du numéro : “A propos des origines du protestantisme Belge”, N· 328, 15 avril 1992, p. 199 à 207
– Collinet, Robert, “la disparition des mennonites belges” dans “Histoire du Protestantisme en Belgique aux XVIIème et XVIIIème siècles“
– Deyon, Solange, Lottin, Alain, Les casseurs de l’été 1566. L’iconoclasme dans la Nord de la France, Série Le temps et les hommes, Hachette littérature, 1981, 255 pages, ce livre bien documenté parle essentiellement des calvinistes, mais à coup sûr, bien des courants anabaptistes en faisaient partie dans le nord de la France.
– Donneau, Olivier, Le martyre et le temps. Tieleman Jansz.van Braght, le martyrologe mennonite et l’histoire, Université de Liège, Faculté de Philosophie et Lettres, Section Histoire des Religions, mémoire présenté en vue de l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies en Histoire des Religions, année 1997-98, 157 pages.
– Donneau, Olivier, L’anabaptisme et sa réception au pays de Liège, Université de Liège, Fac. de Philosophie et Lettres, section histoire, 1996, sous la direction de Jean-Pierre Massaut.Le contenu essentiel est repris dans l’article suivant également de sa plume.
-Donneau, Olivier, “L’anabaptisme au Pays de Liège (1533-1593)”, in Annuaire d’Histoire Liégeoise, Commission Communale de l’histoire du Pays de Liège, Tome XXXII, N°57, Année 2003, Liège 2004, pp. 5-38. L’auteur est étudiant et chercheur I.U.E. (Florence). Plusieurs anabaptismes sont signalés, d’abord de 1533 à 1544, melchiorite puis münsterite ; plus rares de 1544 à 1569 ; puis une importante vague mennonite de 1570 à 1593. Il s’agit là d’un correctif des courbes habituellement proposées pour les Pays Bas méridionaux (par ex. par A. Verheyden), cf. p. 36-37. En général ces anabaptistes étaient de milieux modestes. cf. le pdf. sur le site suivant: https://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/1000/1/Anabaptisme.pdf
– Donneau, Olivier, Tieleman Jansz. van Braght et la construction anabaptiste du passé, in: Revue d’histoire ecclésiastique (RHE) 94, 1999, p. 832-870
– Frapa, Jean, “Théatralisation du profane dans l’oeuvre de Jan Luyken (1649-1712)” dans Nouvelle de l’Estampe, mai 1997, N·152 (bimestriel), revue publiée sous les auspices du Comité national de la gravure française, pp. 4 – 21. En page 4, un portrait de Jan Luyken ainsi que des copies de plusieurs garvures de l’artiste. Malheureusement, l’auteur ne s’arrête pas sur les anabaptiste-mennonites et pour lui, les gravures de ce livre en relèvent les exagérations. Luyken y est tour à tour dépeint comme libertin farouchement janséniste, puis prédicateur de la grâce, puis de ses « égarement ». Il mentionne un article italien de Enea Balmas Prof à l’Instituto della Lingue Neolatine de Milan : “Del tutto fortuita” et parle d’une édition vénitienne (1696) du Théatre des Martyrs ! (cf. Bolletino della Societa di Studi Valdesi, pp. 3-26, avec reproduction de 11 gravues par J. Luyken).
– Halkin, Léon-E., La Réformation en Belgique sous Charles-Quint, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 1957, 135 p. cf. les pp. 77-87
– Helminjard, A. L., Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française, Genève, 1866- ), VI, 222, sur l’Anabaptisme en Brie.
– Lambotte, Jules Jr., La disparition des mennonites belges, p. 191-237, dans le livre de Collinet Robert, Histoire des Eclaireurs Unionistes, Bruxelles, 1959, 256 p. Idem, Lambotte, J., La disparition des mennonites belges, dans R. Collinet, Histoire du Protestantisme en Belgique aux XVIIe et XVIIIe siècles, p. 198-199, Bruxelles, 1959.
-Lenoir, D., Histoire de la Réformation dans l’ancien Pays de Liège, Librairie chrétienne évangélique, 1861, 405 pages, cf. 210-218, la trad. en français de l’exécution des martyres mennonites Aelgen Baten et Maeyken Wauters, texte tiré de Van Braght (“Le miroir des martyrs”, martyrologe mennonite).
-Monge, Mathilde, Des communautés mouvantes. Les « sociétés des frères chrétiens » en Rhénanie du Nord. Juliers, Berg, Cologne vers 1530-1694, préface de Gérald Chaix, Cahiers d’Humanisme et Renaissance vol. 123, sous collection Ad Deum n°3 dirigée par Philippe Martin avec la librairie Droz, 2015, 316 pages (voir recension dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (FHAM) N°36, 2017, pp. 103-106, par Claude Baecher, et en langue anglaise dans la Mennonite Quarterly Review, July 2017, pp. 425-428, par Neal Blough).
– Van Braght T.J.V., Débat entre Jacques de Rore et le frère Corneille, moine franciscain, dans “Le Messager Evangélique“, Flavion, N· 139 à 141, trad. du texte de “Het bloedig Tooneel of Martelaers Spiegel der Doops-Gesinde”.
– Venard, Marc, “En France et aux Pays-Bas“, in Mayeur J.M., Ch. Pietri, A. Vauchez, M. Venard (dir.) et l’article de Marc Lienhard sur “Les Anabaptistes” dans la collection Histoire du Christianisme des origines à nos jours, , volume 8 “Le temps des confessions (1530-1620/30)”, Desclée, 1992, quatre pages sur sur l’anabaptisme de la Hollande, de la Frise, des Flandres (accent sur les marges spiritualistes de l’Anabaptisme et ignorance de ceux du nord de la France et de l’impact de Menno ; par contre prolongement dans le même article sur les vaudois !), pp. 414-417.
-Verheyden Alphonse, Le Conseil des Troubles, Editions Le Phare, Flavion-Florennes, 1981, 352 pages (Bienenberg 27.03 VER)
– Verheyden Alphonse, Notes au sujet de la Réforme en Flandre au XVIe siècle, Bulletin de la Société d’Histoire du Protestantisme Belge, mars 1951, troisième série, dixième livraison, Bruxelles, pp. 506-21.
-Verheyden, A.L.E., Le martyrologe coutraisien et le martyrologe bruxellois, Imprimerie Allecourt, Vilvorde, 1950, Belgique, 123 pages.Préface de Léon-E. Halkin, prof à l’université de Liège. Liste de martyrs y compris mennonites, avec indications biographiques.
-Verneyden, Alphonse L. E., Les anabaptistes dans les Pays-Bas méridionaux au début du règne de Philippe II (1555-1567), in Annales de la Fédération historique et archéologique de Belgique, n° 35 (1953).
– Verheyden, Alphonse, in Souvenance Anabaptiste, N·2, 1983, “L’Anabaptisme dans les Pays-Bas du Sud au XVIe siècle“, Verheyden 1.,pp. 40-41
– Verheyden, Alphonse, Le martyrologue Protestant des Pays-Bas du Sud au XVIe siècle, Editions de la Librairie des éclaireurs unionistes Bruxelles IV, 1960, 285 pages (BIENENBERG 27.03493 VER)
– Verheyden, Alphonse, “Les Martyrs Anabaptistes en Flandres et dans le Brabant méridional“, Annales du Congrès Archéologique et historique de Tournai, Société royale d’histoire et d’archéologie de Tournai, 1949.
– Würgler, Jean, Présence anabaptiste dans le Clos du Doubs, Mennonitica Helvetica, Bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite, 23 (2000), pp. 69-76.
Un livre s’impose depuis 2006 sous une première édition, puis depuis 2012 publié sour le titre Alemu Checole et Samuel Asefa, Bekithemba Dube, Doris Dube, Michael Kodzo Badassu, Erik Kumedisa, Barbara Nkala, I. U. Nsasak, Siaka Traore, Pakisa Tshimika, Rythmes Anabaptistes en Afrique – Histoire générale des mennonites dans le monde, Excelsis, coll. Perspectives Anabaptistes, 2012, 312 pages, 38 EUR (il avait été publié en 2006 sous le titre Une histoire Mennonite Mondiale, premier volume Afrique, Pandora Press, 2006 sur le deuxième édition anglaise de 2003, dir. de collection: John A. Lapp et C. Arnold Snyder, trad. française Elisabeth Baecher, 344 pages. (cf. Email: www.pandorapress.com). L’histoire des mennonites et des Frères en Christ en Afrique est racontée dans une perspective africaine. Parrainé par la Conférence Mennonite Mondiale, il s’agit d’un volume d’une série de cinq volumes sur l’histoire mennonite mondiale. La table des matières : 1. Le contexte africain 2. Les Eglises mennonites en Afrique centrale 3. Les Eglises des Frères en Christ en Afrique australe 4. Les Eglises mennonites en Afrique orientale 5. … en Afrique orientale 5. … en Afrique occidentale, Postface et Annexe Unions d’Eglises mennonites et de Frères en Christ en Afrique.
– Anicka Fast (rédactrice), Journal Biographique des Chrétiens d’Afrique (JACB – Journal of African Christian Biography). Compilation de biographies, histoires de paroisses et communautés, articles et ressources qui renseignent sur l’Église anabaptiste/mennonite en Afrique. Auteurs contributeurs : auteurs—Cimbalanga Jean Félix, Coulibaly Josué, Kayibanda Nkandi Michel Ardan, Kikweta Jean-Claude (décédé), Malebe Abdon, Matsitsa Maurice, Ouédraogo Paul, Rankopo Morena, Restrick Beth, Stoner-Eby Anne Marie, Traoré Kari, et Yoder Bruce. Tous les numéros du Journal Biographique des Chrétiens d’Afrique sont disponibles gratuitement à cette adresse : https://dacb.org/journal/.
République Dém. du Congo
Une liste des mémoires soutenus à Kinshasa (à l’Institut Supérieur Théologique de Kinshasa – UCKIN, au Centre Universitaire de Missiologie). Mémoire Menno Kin
+++ Pour y accéder, il faut cliquer sur l’adresse bleue ci-dessus+++
– Beghela, Philémon et Pauline, Une expérience d’éducation à la paix : L’Eglise mennonite dans la région des Grands-Lacs (Est de la République démocratique du Congo), in Perspectives Missionnaires, revue protestante de missiologie, N°43, 2002-1,Suisse, pp. 41-46.
– Blanc René, Blocher Jacques et Kruger Etienne, Histoire des Missions Protestantes Françaises, Editions Le Phare, Flavion, 1970 ; Histoire des Missions Mennonites Françaises, p. 377-380.
– Braekman, Emile M., Histoire du Protestantisme au Congo (belge), Editions Le Phare, Flavion, 1961, p. 182-185, 244-245, Histoire de la mission mennonite Congo Inland Mission ; p. 241-244, histoire de l’American Mennonite Brethren Mission.
– Falker, Peter, La croissance de l’Eglise en Afrique, Institut Supérieur Théologique de Kinshasa, Kinshasa, 1985, 574 pages. Histoire des missions classées par pays y compris l’histoire de toutes les missions mennonites.
– Gibungula, Begela, La Notion de la non-violence selon Matthieu 5:38-48 et 26:51-53 (avec référence à la communauté mennonite du Zaïre), Bangui, FATEB, 1988, 132 pages (Maîtrise en Théologie), Bibliothèque du C.M.E.R., Foyer Grebel, Saint-Maurice.
– KABUYA MASANKA, Joseph. La dynamique d’évangélisation du renouveau charismatique dans la ville de Kinshasa. Une stratégie pour aider au développement de l’Eglise du Christ au Zaïre. Cas du Synode urbain. Thèse présentée pour obtenir du grade scientifique de Docteur en Théologie Protestante, Zaïre, Faculté Universitaire de Théologie Protestante de Bruxelles, 1993-1994, Thèse N°49, 336 pages + lxxv pages annexes. Présent à Bruxelles et à l’ETEM de Montréal sous 266.0202 M394d.Nous signalons ce volume pour les chercheurs.
– Kikweta Mawa Wabala, Histoire de la Communauté des Eglises des Frères Mennonites du Zaïre (C.E.F.M.Z.), mémoire de maîtrise en théologique, sous dir. Michel Bouttier, Institut Protestant de Théologie, Montpellier, juin 1977, 206 pages (à Fresno, CA sous Ref Arch BX 8119.C66 K54 1977). L’année d’après paraît en anglais le livre de John Benjamin Toews, The Mennonite Brethren Church in Zaïre, general editor Paul G. Hierbgert, Board of Christian Literature, General Conference of Mennonite Brethren Churches, Fresno, California, 1978, 255 pages.
– Komuesa Kalunga Adolphe, Les sacrements au XVIème sièce. Enjeux ecclésiologiques et ministériels des dissidents : essai d’Ecclésiologie anabaptiste-mennonite, Thèse présentée en vue de l’obtention du grade de Docteur en théologie, sous dir. Prof. Dr. Munduku Ngamayamu-Dagoga,Université Protestante au Congo, Faculté de Théologie, Kinshasa, octobre 2001, 415 pages, avec annexes, pp. 351-384. En 5 chapitres : 1. Evolution des sacrements à travers l’histoire et compréhension de quelques concepts, 2. Les sacrements au XVIe siècle, 4. Evolution des ministères et structure de l’Eglise à travers des siècles, 5. L’Eglise protestante au Congo à la recherche du modèle ecclésiologique. Un exemplaire de cette thèse se trouve chez Claude Baecher.
– Matungulu Givula, Floribert, Rites funéraires Pende. Essai de théologie de Mission, thèse de doctorat défendue à l’Université Protestante au Congo au mois de juillet 2003, promoteur Prof Docteur Mushila Nyamankank.
– Nduwa, Kimwanga, Les communautés mennonites du Zaïre face au principe de la non-violence, Kinshasa, ISTK, 1989, 60 p., Un exemplaire à la. bibliothèque du Centre mennonite, Saint-Maurice, France.
– On’Okoko Lundu, Zwingli et les Anabaptistes avec référence surtout au problème d’Eglise et d’Etat, Licence en théologie, Kinshasa, 1972 (signalé dans Zwingliana 1990/2 + 1991/1, vol. xvviii/Cahier 4+5, p. 403).
– Wabala, Kikweta Mawa, Histoire des Eglises des Frères Mennonites du Zaïre (C.E.F.M.Z.), Montpelier, Institut Protestant de Théologie, 1977, 206 pages (Maîtrise en Théologie, non publiée), cf. Bibliothèque du C.M.E.R. (actuellement Centre Mennonite de Paris), Foyer Grebel, Saint-Maurice.
(Il existe déjà, en langue anglaise un livre rédigé par Gary Prieb, secrétaire général de l’African Inter Mennonite Ministries présentant la mission mennonite au Congo).
BIBLIOGRAPHIE DES MEMOIRES PUBLIES AU CENTRE UNIVERSITAIRE DE MISSIOLOGIE DE KINSHASA
Nous remercions ici M. Kuka Kabemba du C.U.M.
1. NGOLO, MBALA Henri: De la démission à la mission (une perspective missionnaire de la Communauté des Eglises des Frères Mennonites au Congo), 1995, 96 p.
2. KAPAY, NZEY-NGOMBO, Mission dei et son développement historique (Cas des Eglises des 1996 Frères Mennonites du Congo, la région ecclésiastique ouest), 78 p.
3 MAJIYA, MWETSHENU, J. Rôle d¹une femme missionnaire selon Romain 16:1-2, 84 p., 1997
4. NSULUNKA B. La pensée Missionnaire de MARINI BODHO. 66p, 1997
5. KUKEDIKILA, NDUNZI M.: L¹urgence missionnaire selon Jonas 1:1-3 (Une interpellation missionnaire de la communauté des Eglises des Frères Mennonites du Congo., 1998, 89 p.
6. TOMISA, MALANDA G. Evangélisation et rites Yaka (Une perpectives Frères Mennonites concernant l¹impact de l¹évangile sur la culture Yaka de Panzi :1930-1992), 1998,. 71 p.
7. BANZA KAZEZA, W. l¹Unité dans la diversité. Une approche des Eglises des frères mennonites au Congo. Cas de District de NGALIEMA, 1998,. 81 p.
8. KILABI TEBIKA, E. Contribution AnabaptisteMennonite dans la résolution pacifique des conflits des Grands Lacs : Essai de bilan et perspectives pour la troisième millénaire., 1999, 96 p.
9. BILONGO MABIALA E. Mission et ¦uvres féminines (une perspective missionnaire Frère Mennonites, Province de Kinshasa), 2000, 52 p.
10. NYUNDU MABIALA, S. De l¹exclusion à la mission (la réponse des Frères Mennonites face à l¹expansion de l¹Islam. Cas de la ville de Kinshasa. Une relecture de Genèse 21 :12-13), 2000, 85 p.
11. ELUMBA, J.C., Anabaptisme africain et mondialisation. 81 p., 2000
12. NDIMUAKO Dieudonné, Les structures rédemptrices, Mémoire (Kinshasa, CUM) 73 p, 2001
13. MASEBI Bomiti J., Foi et engagement socio-politique de l¹Eglise. Une relecture missiologique protestante congolaise de Habakuc. Mémoire (Kinshasa, CUM), 2000, 80 p.
BIBLIOGRAPHIE DES MÉMOIRES ET TRAVAUX DE FIN D’ETUDES DE L’INSTITUT SUPÉRIEUR THÉOLOGIQUE DE KINSHASA (UCKIN)
Nous remercions ici le pasteur Kayamba.
1. KIKWETA MAWA WABALA, Histoire de la Commnauté des Eglises des Frères Mennonites au Zaïre (CEFMZ), mémoire, 1977.
2. MUGUDI KIANZA Z.G., L’Expansion du chrisianisme chez les Bambala-Bongongo, TFC, ISTK, Kinshasa, 1979.
3. KOMWESA (KOMUESA) KALUNGA, Doctrine et Principe de la Communauté Mennonite au Zaïre, TFC, ISTK, Kinshasa, 1980.
4. NDUNDA NGELEZO ZUMBEL, L’oeuvre de la Communauté des Eglises des Frères mennonites dansla ville de Kinshasa, TFC, ISTK, Kinshasa, 1980.
5. FIMBO Gavunze, L’oeuvre de la Communauté Mennonite au Zaïre dans le District de Mukedi (1923-1981), TFC, ISTK, Kinshasa, 1982.
6. ITUMA MALULU M., L’image du pasteur de la Communauté des Eglises de Frères Mennonites au Zaïre (CEFMZ), TFC, ISTK, Kinhsasa, 1982.
7. KABEYA LANDA MWANA, La conception de l’Eucharistie selon Martin Luther, TFC, ISTK, Kinshasa, 1982.
8. KIBUNDJI KIVEMBE, Implantation et Evolution de la Communauté mennonite de Kinshasa, TFC, ISTK, Kinhsasa, 1982.
9. BUABUA NKALA, L’histoire du synode urbain de Kinshasa, TCF, ISTK, Kinhsasa, 1984.
10. KELENDENDE Lwadi, L’oeuvre féminine dans la Communauté Mennonite au Zaïre depuis 1911 jusqu’à nos jours, TFC, ISTK, Kinhsasa, 1984.
11. MUSUKISA KASANZU, Le pardon et sa signification pour l’Eglise d’aujourd’hui, TFC, ISTK, Kinshasa, 1984.
12. NTUMBWA WA MBUYI, L’expansion de l’oeuvre de la Communauté Mennonite au Zaïre dans le District de Mutena ex-Kalamba Mukenge (1911-1983), TFC, ISTK, Kinshasa, 1984.
13. MAYOTO KINANGA, La conception de l’Eglise selon la Communauté des Eglises des Frères Mennonites au Zaïre (CFMZ) en comparaison avec la bible, Mémoire, ISTK, Kinshasa, 1984.
14. MAKUSHIYENU TSI-MBADI KACHOKWE, Aperçu historique sur l’oeuvre évangélique Médicale de la Communauté des Frères Mennonites au Zaïre (CEMZ), Cas : Höpital de Kajiji.
15. MUNGANGA SAMBA, Etude comparative des rôles de la femme dans l’A.T. et ceux de la femme dans la communauté de Frères Mennonites au Zaïre (CEMZ), mémoire, ISTK, Kinshasa, 1987.
16. SAMANO GYBANDA, Aperçu historique du disctrict Ecclésiastique de Gngu de la 27e Communauté Mennonite au Zaïre (CMZa), Mémoire, ISTK, Kinshasa, 1987.
17. BADINIAMA KANKU MUTEBA, Evangélisation dans les paroisses de Kabambale 27e CMZa, Mémoire, ISTK, Kinshasa, 1988.
18. KABUNDU KAMBE-MBUYI, Le ministère pastoral dans la Communauté Evangélique Mennonite (CEM), Mémoire, ISTK, Kinhsasa, 1988.
19. KHELEMBO KASANZU, L’Enseignement théologique décentralisé comme méthode pour la formaiton ? Ses responsables laïcs au sein de la CMZa. Mémoire, ISTK, Kinshasa, 1988.
20. KITATA KIBANDA MAWESHI, L’oeuvre missionnair des Frères Mennonites dans la collectivité chefferie de Kasa, Mémoire, ISTK, Kinshasa, 1988.
21. KOLELA MUDIAYI, La foi de doctrine mennonite dans la CEM, Mémoire, ISTK, Kinhsasa, 1988.
22. MAKAMA SHABABA, La foi chrétienne face à l’argent. Cas du District de Ndjoko-Punda/CMZa Kasaï Occidental, Mémoire, ISTK, Kinshasa, 1988.
23. SINI NGINDU BINDANDA, L’importance de l’Ecole du Dimanche dans la vie de l’Eglise. Cas d la CEFMZ Kinshasa, TFC, ISTK, Kinshasa, 1988.
24. TSOKI KAPUTU M., Le développement communautaire dans l’Eglise. Cas de Batela, CEFMZ Kinhsasa, TFC,ISTK, Kinshasa, 1988.
25. CHIHUNDA ZONY, La notion de paix (Shaba) selon les chrétiens : un essai exégétique d’Esaïe 9:5-6, TFC, ISTK, 1989.
26. LUABA MUKENDI, La signification du batême dans la vie d’un chrétien, l’approche exégétique de Romains 6:3-4, TFC, ISTK, Kinshasa, 1989.
27. MUHENYA BWASAMBA, La notion du pardon chez les Pende face à la lumière des Ecritures saintes, TFC, ISTK, Kinhsasa, 1989.
28. MUHIKA KILAY-KWILU, L’historicité de la littérature chrétienne au sein de la CEFMZ de 1929 à nos jours, TFC, ISTK, Kinshasa, 1989.
29. MUTAYIYA KAMBA SHASAJI, La crise de la foi du chrétien face aux biens matériels de la zone de Thikapa. Approche exégétique de 1 Timothée 6:9-10, TFC, ISTK, Kinshasa, 1989.
30. NARRI KAPEPE, L’Evangélisation des Frères Mennonites dans le District de Kipungu, TFC, ISTK, Kinshasa, 1989.
31. NDUWA KIMWANGA MWAN-KAPEND TSAMB, Les communautés Mennonites au Zaïre face qu principe de la non-violence, TFC, ISTK, Kinshasa, 1989.
32. PILAR CORNELIS H., L’aumônerie de l’Hopital et la participation de l’Eglise locale (cas de la paroisse de la CEFMZ-Kintambo), TFC, ISTK, Kinshasa, 1989.
33. SWANA TANGIZA LENDA, Le silence des femmes dans les assemblées : tentative d’une étude exégétique de I Cor. 14:34-35 et de 1 Tim 2. 11-12 (cas de la CMZa), TFC, ISTK, Kinshasa, 1989.
34. KABASELE MUYAYA, T., L’administration d’une paroisse au sein de la 27e CMZa, TFC, ISTK, Kinshasa, 1990.
35. KIKONGO BABA DELBERT, La tradition Pende de la purificaiton par le feu, le sang et l’eau face à l’Evangile, TFC, ISTK, Kinshasa, 1990.
36. MUHONGO MIJI, La problématique du ministère laïc au sein de la 27e CMZa : cas de Kinshasa, TFC, ISTK, Kinshasa, 1991.
37. FUMANA KAMBA Z;M, La notion de l’offrande dans l’Eglise. Cas de la paroisse Ozone (CEFMZ°, TFC, ISTK, Kinshasa, 1991.
38. GIKAMONA GILEBA, Le ministère pastoral fait par le personnel soignant chrétien, TFC, ISTK, Kinhsasa, 1991.
39. KANDJI MUTAYIYA, L’enseignement traditionnel en Israël au temps de Jésus. Une étude comparative avec la tradition Tshokwe peu avant la pénétration de l’Evangile (vers la fin du 19e siècle), TFC, ISTK, Kinshasa, 1991.
40. KWAMVA LUSAMBU VITAL, Aperçu historique du District ecclésiastique de la 27e CMZa Kinshasa, TFC, ISTK, Kinshasa, 1991.
Rappel: ce chapitre ne demande pas mieux que d’être complété ! C’est avec plaisir que nous le compléterions.
– On lira l’histoire de l’immigration de mennonites russes dans les prairies canadiennes sur le site suivant: http://www.whitepinepictures.com/seeds/iii/33-f/history2-f.htm
– Le bulletin francophone de la conférence canadienne des Eglises des Frères Mennonites du Québec est Le Lien (rédacteur depuis 2004: Mr. Jean Biery ; cf. www.mbconf.ca/lelien). Une liste des grands thèmes abordés dans ce journal paraîtra encore durant 2005. Des numéros de ce mensuel abordent des thèmes importants et il serait utile d’en établir une liste complète(par ex. Novembre 2001, vol. 20°, n°6 celui de “La justice réparatrice et l’Eglise locale”, etc.).
– Baecher Claude, dans Le Lien de mars-avril 2005, vol. 22, numéro 2, “Saveur de ‘Nouvelle France’. le regard admiratif d’un menno francophone européen sur les mennos québecois”, pp. 10-11.
– Brosseau Annie et Jean-Victor, anciens coreprésentants régionaux du M.C.C. au Québec à Montréal: “MCC Québec” (Canada), dans Ecouter avec nos coeurs, Comité Central Mennonite, Est du Canada, rapport annuel 2004, p. 8-9.
– Centre de Services de Justice Réparatrice (CSJR), la médiation entre agresseur et victime en présence de médiateurs, dépliant de présentation (CSJR, Montréal). Contacter M. Jean-Jacques Goulet.
– Conseil mennonite québécois, case postale 127, succursale Rosemont, Montréal, Québec H1X3B6 (site web: www.mennoqc.org). Dépliant “L’Eglise mennonite, une famille dans la foi” (qui sommes-nous? Que croyons-nous ? A qui ça s’adresse ?,Faits saillants).
– Devenir des disciples. Un manuel pour l’enseignement des nouveaux membres de l’église (traduction de Becoming Disciples A Manual for Church Membership Classes – édition révisée -), traduit par Suzanne Perreault et Françcois-Noël Perreault sous le mandat de “Board of Evangelism” de la conférence canadienne des Eglises des Frères mennonites, février 1982, 46 pages (un exemplaire à la bibliothèque de l’ETEM, sous 238 D489).
– Epp-Tiessen, Esther, Poursuivre la paix. L’essentiel du Comité central mennonite (MCC), Publié par Mennonite Central Committee Canada, Winnipeg, Canada, (trad. française par Martine Audeoud et Claudette Leblanc), 2002, Mennonite Central Committee Canada, 134 Okaza Drive,Winnipeg (Manitoba) R3T 5K9, ISBN 0-9688385-9-6, 51 pages.
– Fines, H., Album II du Protestantisme français en Amérique du Nord, Publié par l’Aurore, Montréal, 1988, quelques pages avec photos consacrées aux communautés mennonites (Frères Mennonites, pp. 71-74 et Mennonites, pp. 66-70) au Québec, pp. 66-74. Pour les Mennonites, photos de la famille Reesor, de David Shantz, de Clyde et Elisabeth Shannon, de la famille Martin, des chapelles et d’assemblées, du pasteur Armand Roussin, de l’emblème du camp le Sablier, de l’entrée de la Maison de l’amitié. Pour les Frères Mennonites, photos des pasteurs David Franco, Denis Tremblay, Jean-Victor Brosseau, Robert Degenais, Ernest Dyck, André Bourque, Charles Martin, et une personne dont le nom n’est pas précisé, Ben Klassen, Gérald Janzen, Jean-Victor et Annie Brosseau.
– Gilbert Pierre, “La paix est-elle possible ?”, conférence présentée à l’UQUAM, le 16 octobre 1986, 9 pages (dactylographié, ETEM sous 261.873g464p)
– Gilbert Pierre, Le motif imprécatoire chez les prophètes bibliques du 8e siècle A.C. à la lumière du Proche-Orient ancien, Faculté de Théologie de l’Université de Montréal, thèse présentée pour l’obtention du Ph.D. en théologie – études bibliques, en décembre 1993 acceptée le 18.04.1994, 515 pages (224 G465m). Dans la revue Science et Esprit (éditions Bellarmin, collège dominicain de Philosophie et de Théologie d’Ottawa, volume LI janvier-avril 1999, fascicule 1 on retrouve un article de sa plume “L’appel à la conversion chez les prophètes de l’Ancien Testament”, p. 81-94
– Janzen, Gérald édite La paix et le dessein de Dieu, travail présenté au colloque, Paix parmi les hommes, à l’Institut Biblique Laval et parrainé par l’Institut Biblique Laval et la Maison de l’Amitié, 17 février 1983, Jean-Raymond Théorêt y a un article “La guerre ‘sainte’ dans l’Ancien Testament”, 14 pages dactylographiées, suivi d’un article de André Bourque, “le chrétien et l’Etat selon Jésus, Paul et Jean”, 17 pages.
– La Grande aventure d’amour, programmes d’animation en éducation de la foi pour les enfants de 4 à 8 ans et de 9 à 12 ans (une approche intégrée, active et interactive), Centre de recherche et de développement en éducation à la foi, ETEM Montréal, Canada. Les parties sous forme de livrets sont: La grande aventure: un projet se dessine, Jésus parmi nous, A toutes les nations, Tutti frutti: il y a fruits… et fruits, Natur-a-tic et compagnie, Mystère et boule de…, Une symphonie de sons, Eau là là!, Noël, c’est pour bientôt, Dans combien de jours est Noël? Une chaîne de l’avent à faire en famille.
– Leduc, Richard, Calvin et les Anabaptistes, Thèse (M.A.), Thèse de l’Université de Sherbrooke – FLSH – Sciences humaines – Histoire, 188 pages. Non publiée. A l’Université de Serbrooke, sous la cote BX 9418 L43 1984. Existe aussi à Thèse canadiennes sur microfiches (3), à l’université, ISBN 031527882X.
– Lougheed Richard, Peach Wesley, Smith Glenn, Histoire du Protestantisme au Québec depuis 1960, Une analyse anthropologique, culturelle et historique, ouvrage collectif sous la direction de Glenn Smith, Collection Sentier, Editions La Clairière, Québec, Canada, 1999, 220 pages.
– Lougheed Richard, La conversion controversée de Charles Chiniquy, prêtre catholique devenu protestant, collection Sentier, La Clairière, Québec, 1999, 322 pages.
– Marchand, Mario, Perspective chrétienne d’une justice alternative : la justice réparatrice, Faculté de théologie, Université de Montréal, Mémoire non publié présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Maître ès arts (M.A.) en études pastorales, juillet 2003, 118 pages + XXI.
– Nagant, Patrice, “Rendez-vous Montréal. Profil d’un couple d’implanteurs” (il s’agit de Dave et de Heidi Gray) dans Le Lien, mars-avril 2005, vol. 22, numéro 2, pp 8-9.
– Paré, Marc et Steve Robitaille, ‘”L’Antéchrist sera Russe” ou comment les dispensationalistes estiment connaître la fin des temps’, dans la revue Scriptura, Université de Montréal, Canada, décembre 2004.
– Paré, Marc (Ecole de théologie évangélique, Montréal), “Bible et culture aux Etats-Unis”, dans Theoforum, Faculté de Théologie Université Saint-Paul, N°37 (2006), pp. 197-222.
– Paré marc et Robitaille Steve (sous dir.), “Les Evangéliques, la secte qui veut conquérir le monde ?”, Revue Scriptura Nouvelle Série, volume 7, n°2 (2005), 160 pages. Parmi les articles, d’abord des contributions relatives à l’identité historique et théologique du mouvement évangélique (R. Lougheed – A Primer on Evangelicalism -, G. Smith – Le mouvement “évangélique” au Québec depuis 1960 -, M. D. Paré – l’Inerrance chez les évangéliques – et S. Robitaille – La fin de la cohésion doctrinale évangélique ? Les enjeux identitaires de la théologie évangélique post-conservatrice -), puis certaines thématiques éthiques et sociales de ce milieu, l’environnement (A. Patterson), la place de la femme dans le couple et la famille (H. Vallée), l’abus sexuel (C. Rochon) et la communication apologétique (P.-L. Lefebvre), enfin la réalité évangélique à partir d’un point de vue autre qu’évangélique, soit catholique (G?. Prince) et protestant “mainstream” (F. Garber).
– Redekop, John H., dépliant “La foi anabaptiste: Croyances essentielles“, Conférence canadienne des Eglises des Frères Mennonites, Foi & Vie (traduit et adapté par Philippe Bonicel), mai 1993. En douze points, après un exposé des origines et différences entre les anabaptistes et les réformateurs magistériels: l’inspiration de la Bible, l’importance du Nouveau Testament, le caractère central de Jésus, Une Eglise de croyants, l’importance du discipulat, une Eglise sans classe ni division, l’Eglise une communauté fondée sur l’Alliance, séparation d’avec “le monde”, l’Eglise une contre-culture visible, l’Eglise demande un engagement à promouvoir la paix selon le modèle du Prince dela Paix, l’engagement au service, une Eglise missionnaire.
– Théorêt, Jean-Raymond, Le changement radical dans une organisation d’enseignement supérieur de type missionnaire, Université de Montréal, Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Philosophia Doctor (Ph.D.) en administration de l’éducation, février 1995, Faculté des sciences de l’éducation, 253 pages, + XXXI (un exemplaire à la bibliothèque de l’ETEM Montréal, 658 T396).
– Théorêt, Jean, Interprétation de hébreux 6.1-10, article dactylographié de 28 pages, mai 1981 (bibliothèque de l’ETEM sous 227.87 T396i).
– Théorêt, Jean Raymond, “La dérive de l’identité évangélique, une trajectoire à corriger”, dans Le Lien (des Frères Mennonites du Canada), mars-avril 2005, vol. 22 Numéro 2, pp. 6-7. Il se situe par rapport au livre de Barbara Victor, La dernière croisade. Les fous de Dieu version américaine, Plon, 2004 ou un article du Nouvel Observateur de février-mars 2004. Il souligne à la fois certaines méprises de la part de ces journalistes mais également que la présence de mennonites avec leurs accents sur la paix, la justice sociale et la droiture envers le prochain “contribuent à éviter ce glissement” vers des positions politiques et sociales dénoncées dans ces livres”. Un défi à relever.
– Théorêt Jean et Gerald Janzen, Le divorce et le remariage selon Jésus et l’apôtre Paul : une étude exégétique, texte dactylographié (étude présentée à l’occasion de la Conférence d’étude sur le divorce et le remariage, tenue à Sainte-Rose, Laval (Québec), le 19 avril 1986, 37 pages (bibliothèque de l’ETEM Montréal, sous 301. 4284 J35d copie 2).
– Théorêt, Jean-Raymond, Créés et sauvés pour entreprendre ou une base théologique pour l’entrepreneurship prophétique, réunion des ouvriers Frères mennonites Ville Saint-Laurent, novembre 1986, 15 pages non publiées (bibliothèque de l’ETEM 233 T396c)
– Wingender, Eric avec la collaboration de Pierre Gilbert, Le projet de Dieu: pour donner un sens à la vie. Manuel de Formation, Comité des affaires spirituelles et sociales de l’Association des églises des Frères Mennonites du Québec, Saint-Laurent (Québec), septembre 1991, 15 leçons d’env. 6 pages.
– Wingender, Eric, “Quebec Mennonite Brethren Identity; A Project Underway”, in Direction, Fall 1994, vol. 23, N·2, pp. 50-53.
– Wingender, Eric, “La conversion”, in Ensemble, vol. 18, numéro 4, automne 1996, Montréal, pp. 6-7 et bas 19.
– Wingender, Eric, dans la revue Foi et Vie de l’Armée du Salut au Canada et aux Bermudes, chaque fois en une page, relatif aux films “Il fau sauver le soldat Ryan”/”L’avant-garde en voie de démolition” en mars 2000, “Manipulations” en juin 2003, “La chambre du fils”, avril 2003, “Kanahar: un voyage au coeur de l’Afganistan des Talibans” en février 2003; et autres articles comme “Une ‘casseuse de party'” en septembre 2000, “Grandeurs et misères de la mondialisation”, juin 2002, “La religion au Québec” en mars 2003, “Un savoir à transmettre ou l’analyse de la culture québécoise à partir du livre des Proverbes” en mai 2003.
– Wingender, Eric, “L’Eglise évangélique québecoise francophone à l’orée du XXIe sièc le : essai exploratoire sur une spiritualité à repenser”, dans L’identité des protestants francophones au Québec: 1834-1997, sous la direction de Denis Remon, Les Cahiers Scientifiques 94, Actes de colloque 14 et 15 mai 1997, 65e Congrès de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences université du Québec à Trois-Rivières, pp. 161-177.
– Wingender, Eric, “Job ou le chaos sacré”, dans Scriptura Nouvelle série, Revue biblique, faculté de Théologie de l’Université de Montréal, été 1999, vol. 1, N°2, pp. 23-43.
– Pommier, E., L’idée d’Eglise chez les anabaptistes italiens au XVIe siècle, Atti del X Congresso Internazionale, 1955 (del Comitato Internazionale di Scienze Storiche), Rome, 1957, pp. 791-93.
– Pommier, E., L’itinéraire religieux d’un moine vagabond au XVIe siècle, Mélanges d’Archéologie et d’Histoire 46 (1954), pp. 293-322.
– Pommier, E., L’idée d’Eglise chez les anabaptistes italiens au XVIe siècle, Atti del X Congresso Internazionale, 1955 (del Comitato Internazionale di Scienze Storiche), Rome, 1957, pp. 791-93.
– Pommier, E., L’itinéraire religieux d’un moine vagabond au XVIe siècle, Mélanges d’Archéologie et d’Histoire 46 (1954), pp. 293-322.
Voir également la partie : V. D. Développements théologiques.
– Baecher, Claude, Les Cahiers de “Christ Seul”, deux cahiers intitulés L’espérance de l’Eglise, une perspective biblique, N·3/1999 – livret 1 – et 4/1999 – livret 2 – . D’un point de vue historique, voir spécialement dans le premier, les deux chapitres “Les ‘prophéties menteuses’ : un avertissement, par Obbe Philips, anabaptiste”, pp. 35 à 46 et “‘Veiller’ durant la deuxième guerre mondiale” (chez les mennonites français et alsaciens), pp. 55-66.
– Baecher, Claude, “Pour une éthique de la paix”, in Pour une éthique biblique (Congrès AEPF 2004), avec d’autres contributions de Henri Blocher, de Georgina Dufoix, de Claude Baecher, de Frédéric Baudin, de Frédéric de Coninck, Dossier Vivre N°22, Editions Je Sème, Genève, pp. 47-93. ISBN 2-940330-02-6. Cet article se trouve aussi publié dans Les Cahiers de l’école pastorale N°54, 48 rue de Lille, 75007 Paris, 4e trimestre 2004, pp. 34-67 (www.ecolepastorale.com). Il a paru enfin dans un Dossier de Christ-Seul, N°3-2005, chez les Editions Mennonites, Pour une éthique biblique, Montbéliard, en 2005, pp. 21-60 (Email: editions.mennonites@wanadoo.fr) Ce texte se trouve également sur le site du Centre Mennonite de Paris : http://www.centre-mennonite.fr
-Baecher, Claude, Si les mennos français m’étaient contés, histoires de guerres (durant les trois dernières guerres sur le sol français) dans La chapelle en fête, 75 ans, 1930-2005, dans la série Dossiers de Christ-Seul, N°2/2005, Editions Mennonites, Montbéliard, pp. 105-124 avec reproductions de documents. On retrouvera cet article de manière plus développée dans SOUVANCE ANABAPTISTE 2019.
-Baecher, Claude, in HOKHMA, revue de réflexion théologique, 2019, N°115, comprenant différents articles très éclairants sur l’eschatologie des réformateurs (Luther, Calvin), aussi l’anabaptisme : L’ivraie dans le monde: une protestation anabaptiste, pp. 69-84; Contient aussi un commentaire de l’anabaptiste Pilgram Marpeck sur la parabole de l’ivraie, tellement étroitement lié à l’émergence de la liberté de culte et à la non-violence évangélique, cf. pp.79-84.
– Blough, Neal, Secte et modernité : réflexions sur l’évolution historique de l’anabaptisme aux États Unis, Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français, tome 140, 1994, Paris, octobre-décembre 1994, pp. 581-602.
– Blough, Neal, Eglise et Etat au siècle de la Réforme : la ‘laïcité’ anabaptiste, dans La chapelle en fête, 75 ans, 1930-2005, dans la série Dossiers de Christ-Seul, N°2/2005, Editions Mennonites, Montbéliard, pp. 80-104.
-Blough, Neal, Vingt siècles de christianisme: quel héritage pour l’Europe ?, in Et l’homme dans tout ça ? Repères dans une société sans limites, Actes du Congrès Européen d’éthique,Editions Emmaüs, 2006, pp. 111-123.
-Blough, Neal, «Convictions et tolérance en 1530 : un débat luthéro-anabaptiste strasbourgeois», in Souvenance Anabaptiste (SA annuaire de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N°32, 2013, pp. 22-31. Conférence donnée le 4 novembre 2012 à l’église Saint-Thomas, Strasbourg, après la célébration de la fin du dialogue luthero-mennonite sur le plan mondial. L’auteur évoque Martin Bucer, Martin Luther et le pasteur anabaptiste Pilgram Marpeck, sur le fond de l’adhésion de Strasbourg à la Ligue de Smalkalde en février 1531 pour organiser la résistance politique et militaire à l’Empereur. En conclusion l’auteur dit qu’il faut traiter «l’éclatement d’identités blessées», «les unes contre les autres», «sans vouloir assumer le mal qui est aussi en nous». Il propose «de cheminer doucement vers de nouvelles relations» (pp. 30-31) en suivant Celui «dont les meurtrissures vous ont guéris» (1 Pi 2, 24).
-Blough, Neal, in Théologie évangélique (FLTE de Vaux-Sur-Seine), Luther et les Réformes radicales, vol. 16, N°1, 2017, pp. 84-102. En quoi Luther a-t-il contribué aux réFormes dissidentes ?… Mouvements paysans, critique du pédobaptisme, le positionnement du début face à l’hérésie et la notion de liberté de conscience chez l’anabaptiste Balthasar Hubmaïer.
– Cerutti, Benjamin, Le pacifisme mennonite français contemporain – entre nos mains la paix, Dissertation de DEA en Théologie, Faculté Libre de Théologie Evangélique, Aix-En-Provence, 30 septembre 2006, 39 pages. En trois chapitres, l’auteur analyse: Idées fausses sur le pacifisme mennonite. Principes herméneutiques et idée de départ; Une éthique messianique de la paix et enfin, une évaluation critique.
– Enns, Fernando, Vaincre la violence: un défi pour l’Eglise et pour la théologie, dans Dieu est-il violent ? La violence dans les représentations de Dieu, sous dir. de Matthieu Arnold et Jean-Marc Prieur, Presses Universitaires de Strasbourg, 2005, pp. 89-02.
-Frédéric de Coninck, Agir, travailler, militer. Une théologie de l’action, Excelsis, Cléon d’Andran, collection Perspectives Anabaptistes, 2006, 631 pages. 38 EUR, env. 57 CHF. En quoi ce que nous faisons dans notre travail participe-t-il à l’oeuvre de Dieu ? Les auteurs bibliques étaient beaucoup plus concernés par l’action qu’on ne l’imagine en général. Analyse des différents enjeux de notre action tels qu’on les trouve dans la Bible. Un manuel de base auquel le lecteur reviendra souvent.
-Robert Friedmann, La théologie de l’anabaptisme. Une interprétation, Editions de la Talwogne, Bugnon 19, 2316-Les Ponts-de-Martel, Suisse, 2016, 224 pages (www.talwogne.ch). Cette «première», ce classique de l’analyse théologique de l’anabaptisme primitif, initialement conçu en 1964, mais qui a paru en anglais en 1973 et a été réédité dans cette même langue en 1998, est maintenant à portée de main du public francophone grâce au travail de traduction de François Caudwell. Robert Friedmann (1891-1970), enrôlé dans l’armée autrichienne de 1914 à 1918, se consacre par la suite à l’étude de l’histoire. De foi juive, il est convaincu par le christianisme. En 1923, il poursuit son doctorat en histoire et étudie l’anabaptisme. Ce sera dès lors le sujet de recherche de toute sa vie. Il est baptisé en 1939 mais doit quitter Vienne la même année à cause du contexte politique. Il est persuadé par Harold S. Bender de se rendre d’Angleterre à Goshen dans l’Indiana aux USA. Il publie le remarquable volume Mennonite Piety Through the Centuries (la piété mennonite au fil des siècles) en 1949 et contribue à 200 articles de la Mennonite Encyclopedia. Il enseigne ensuite jusqu’à sa retraite à la Western Michigan University. L’anabaptisme : ce(s) mouvement(s), sans unité dogmatique nette et sans théologie explicite n’a pas empêché Friedmann de rechercher son unité interne, unité qu’il croit deviner dans un «christianisme existentiel», porté par des chrétiens engagés entièrement à la suite du Christ et comme le dit la préface américaine, avec «une nouvelle manière d’aborder la Parole de Dieu» (J.C. Wenger). Ainsi sont abordées des notions traditionnelles avec leur éclairage propre : la grâce, la justification, le règne de Dieu, l’eschatologie «paisible», la doctrine de l’humain, la doctrine de l’Eglise (baptême, cène, discipline, ministères, la mission), etc. Friedmann a travaillé à partir de ses connaissances des nombreuses sources examinées durant 40 années, fin connaisseur surtout de celles ayant trait aux anabaptistes houttériens. Même s’il lui arrive d’être caricatural, cet essai est et reste lumineux. Le traducteur et l’éditeur ont eu l’heureuse initiative de mentionner ici ou là les travaux accessibles en langue française relatifs à l’anabaptisme et d’ajouter une section de la bibliographie en lien avec les publications de langue française.
– Gerber, Vital, Dow Jones et Parole de Dieu. Le langage religieux dans les discours sur l’économie de marché : enjeux herméneutiques et théologiques. Mémoire non publié de licence en herméneutique religieuse sous la direction du Prof. P.-L. Dubied, septembre 2006, 83 pages.
– Gyger, Thomas, “Pardonner, à la manière amish…” (Les suites du meurtre de cinq fillettes dans une école amish à Nickel Mines en Pennsylvanie), dans la revue VIVRE, journal des Eglises évangéliques romandes AESR et EEL, décembre 2006, pp. 8-11.
-Hauerwas, Stanley, Le Royaume de paix. Une initiation à l’éthique chrétienne, trad. de l’anglais par Pascale-Dominique Nau, Bayard, collection “Theologia”, Paris, 2006, 273 pages (34 EUR). Hauerwas est théologien Méthodiste, longtemps prof. à Notre Dame (Indiana), titulaire de la chaire d’éthique depuis 1984 à Duke University (Caroline du Nord). L’auteur souligne sa dépendance à des idées importantes du théologien mennonite John H. Yoder. Vigueur d’un propos anticonformiste.
-Kraybill Donald, Steven Nolt, David Weaver-Zercher, Quand le Pardon transcende la tragédie. Les amish et la grâce, Editions Excelsis, Charrols, Collection Perspectives Anabaptistes, 2014, 294 pages. ISBN : 978-2-7550-0211-9. Suite à la tuerie de fillettes amish à l’école amish de Nickel Mines, en Pennsylvanie, le 2 octobre 2006, analyse des réactions tant de la part des parents des enfants décédés ou blessés, que des communautés amish en contraste avec l’attitude habituelle dans la société américaine. Ce drame soulève bien des interrogations, sur la pertinence du pardon inattendu des amish envers le tueur. Les domaines touchent l’habitude du pardon, les racines du pardon, la spiritualité du pardon, la pratique du pardon, aussi la gestion de la colère, du respect de soi, de la douleur, du rapport entre la justice terrestre et la justice divine, de l’évitement (ou l’excommunication amish), finalement de la compréhension de la grâce. Une annexe d’une douzaine de pages décrit l’existence et les pratiques actuelle des amish d’Amérique du Nord.
– Les Amis de l’Atelier (édit.), Génération, 50 ans d’histoire, septembre 2007, Les Amis de l’Atelier, 17, rue de l’Egalité, 92290 Châtenay-Malabry, France. Rédaction etc. Marine de Vanssay, 112 pages très richement illustré.
-Monge, Mathilde, Ecrire une histoire de l’anabaptisme, présentation d’une historiographie de l’anabaptisme, suivie d’un projet de recherche : Les anabaptistes rhénans aux XVIe et XVIIe siècles dans leur environnement social : Construction d’une identité, entre assimilation et persécution, dirigé par Mme le Professeur Nicole Lemaître, et co-dirigé par M. Le Professeur Gérald Chaix, de l’Université de Tours, Université Paris I, non publié, juin 2005, 171 pages.
-Monge, Mathilde, « Clandestinité, dissimulation, détachement du monde. Les anabaptistes en Europe occidentale, des xvie-xviie siècles », Hypothèses, 1/2007 (10), p. 35-44. URL : http://www.cairn.info/revue-hypotheses-2007-1-page-35.htm
-Mathilde Monge, Des communautés mouvantes. Les « sociétés des frères chrétiens » en Rhénanie du Nord, Juliers, Berg, Cologne vers 1530-1694, préface de Gérald Chaix, Cahiers d’Humanisme et Renaissance vol. 123, sous collection Ad Deum n° 3 dirigée par Philippe Martin avec la librairie Droz, 2015, 316 pages. 39 EUR. Recension par Claude Baecher dans SOUVENANCE ANABAPTISTE (AFHAM), 2017.
-David Yoder Neufeld, 1953-2003. Témoignage commun. Histoire d’un partenariat missionnaire entre mennonites français et nord-américains, Editions de La Talwogne, Bugnon 19, 2316 Les Ponts-de-Martel, Suisse, 2016, 191 pages, avec illustrations. En quatre chapitres et une conclusion, l’auteur analyse les conditions préalables au partenariat MMF et Eglise Mennonite des USA, les contacts et réalisations (les débuts à partir de 1953, le Foyer fraternel, le partenariat en Algérie, le ministère auprès de jeunes en situation d’handicap mental, les Amis de l’Atelier 1957-1964, le soutien des partenaires au travail avec les jeunes en situation d’handicap mental 1964-1967), puis le chapitre «servir au nom du Christ» (avec le Domaine Emmanuel à Hautefeuille 1966-1973, les développements à Châtenay-Malabry 1966-1973, le ministère auprès des étudiants étrangers à Paris avec le Foyer Grebel 1965-1982, le soutien financier et projets d’évangélisation et le village thérapeutique de Verrières-le-Buisson 1975-1985), un dernier chapitre sur «Nous ne faisons pas les mêmes choses» (à partir de 1984, la diversification du travail au Foyer Grebel 1984-1991, la MMF et sa structure 1992-1993, la réévaluation des relations 1991-2001 et la séparation entre le travail social et les activités d’évangélisation 1996-2003).
– Peterschmitt, Elie, Les Bibles Froschauer illustrées adoptées par les Täufer, in Souvenance anabaptiste, AFHAM, N·14 – 1995, pp. 57-71. Voir aussi à ce sujet la recension d’un livre sur les Bibles Froschauer in Souvenance anabaptiste 2013. Recension d’un autre livre sur ces Bibles dans SOUVENANCE 2013 par Claude Baecher.
– Sinclair Christopher, Le pacifisme mennonite et son impact sur l’évangélisme anglo-américain de la fin du 20e siècle, in Les artisans de paix, culture et religion dans les pays anglophones, Presses Universitaires de Reims (Université de Reims Champagne-Ardenne), publié avec le concours du centre Arpege, 1996, pp. 119 -131.
-Solé, Jacques, Les origines de la Réforme : protestantisme, eschatologie et anabaptisme, in An. E.S.C. 28, sept.-octobre 1973, 5, pp. 1123-1130.
-Sommer, Michel, La non-conformité mennonite sur trois continents, in Perspectives Missionnaires (revue protestante de missiologie), 2011/1, N°61, pp. 21-28
-Zehr, Stéphane et Koffel Jean-Claude, Krémer contre Hitler. Une résistance mennonite en Alsace-Lorraine (1929-1945), dans Souvenance anabaptiste (numéro 37 – 2018, bulletin annuel de l’AFHAM), pp. 8-27.
-Wiersma, Jürgen, La nouvelle Europe et le sens actuel de la Réforme radicale, in Ad Veritatem, Revue de la Faculté universitaire de théologie protestante de Bruxelles, N°34, juin-juillet 1992, pp. 42-64.
– Wolff, Michèle et Enninger, Werner, Les Mennonites français, infidélité apparente, in Revue des Sciences Sociales de la France de l’Est, 1995, n·22, p. 56-60.
(Hutterites/Houttériens et Munster)
-Un livre s’impose au public francophone pour comprendre l’origine et la foi des houttériens, présenté par François Caudwell : Peter Riedemann (1506-1556), Doctrine et vie des anabaptistes houttériens. Exposé de notre Religion, de notre Doctrine et de notre Foi. Textes présentés et traduits par François Caudwell, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, collection “Perspectives anabaptistes”, 2007, 280 pages. Caudwell présente d’abord les premières années de l’anabaptisme houttérien, puis la biographie de Peter Riedemann, la Rechenschaft de 1540-41, le contenu de l’Exposé et ses grands thèmes. Il s’agit de la traduction française de la plus grande confession de foi produite par des anabaptistes au XVIe siècle.Prix : 18 EUR. ISBN : 978-2-7550-0057-3. Voir également ci-dessous, sous François Caudwell la traduction de la première confession de foi de Peter Riedemann.
– Baecher, Claude, La communauté des biens chez certains anabaptistes du XVIe siècle dans la revue “Fac réflexion” (organe d’information publié par la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-sur-Seine), N·6 – octobre 1987, pp. 19 – 28.
– Barnet et Gurgand, Le roi des derniers jours, l’exemplaire et très cruelle histoire des rebaptisés de Münster (1534-1535), Hachette 1981. Pas Houttériens, mais -> communauté des biens. Théocratie.
– Brassart Dorothée, Les huttérites et la violence XVIe-XVIIe siècle, Mémoire pour l’obtention du Master II sous la direction de Madame le Professeur Nicole Lemaître, Université de Paris I, Panthéon Sorbonne, Juin 2006, 213 p.(un exemplaire se trouve à la bibliothèque du Centre Mennonite de Paris, Saint-Maurice).
-Caudwell François, recension du livre d’Andrea Chudaska, Peter Riedemann: Konfessionbildendes Täufertum im 16. Jahrhundert, Gütersloh, 2003, 420 pages, dans Mennonitica Helvetica N°28/29 (2005/06), pp. 147-155.
-François Caudwell, Disciple du Christ, jusqu’au bout. Peter Riedemann (1506-1556). La première confession de foi Gmunden (1529-1532), Editions Croix du salut, AV Akademikerverlag, Saarbrücken, 2013, 98 pages.
– Dejeumont, Catherine, La réforme du mariage dans la communauté anabaptiste de Münster: quelle utopie?, Clio (2006) 24, 27-57.
– Gastaldi Ugo, dans La Revue Réformée (revue de la Faculté Libre de Théologie Réformée d’Aix-En-Provence), N·99 – 1973/2, son article “Le communisme des Frères Hutterites“, traduction de l’italien par Emile Ribaute, pp. 74 – 95.
– GEO-MAGAZINE, N·14/avril 1980, l’article très illustré intitullé “Hutterer : Une arche dans les vallées du péché“, pp. 34 à 58, reportage de Michael Holzbach. Photos de Timm Rautert.
-Houttériens, Tiré à part, “Les Frères connus sous le nom de Houttériens“, extrait de Christ Seul, Journal mensuel des Eglises Evangéliques Mennonites, Montbéliard, France, 8 pages, clichés communiqués par Kenneth Greenyer, Society of Brothers, The Wheathill Bruderhof, Bromdon, Bridgnorth, Shropshire, Endland.
-Lassabe-Bernard, Marie-Thérèse, Les houttériens, L’Harmattan, Paris, 2008, 242 pages, 22 EUR. En 8 chapitres et 5 annexes, l’auteur expose les deux domaines (historique et sociologique) 1. Eglises issues de la Réforme du XVIe siècle : anabaptiste, mennonite, amish, houttérienne. 2. Evolution historique de l’Eglise houttérienne, puis sociologique : 1. Théologie et charge houttériennes, 2. La structure du phalanstère, 3. Les étapes d’une vie, 4. Croissance et expansion, exclusion et défection, 5. Les problèmes de la vie communautaire et 6. Conclusion. Les 5 annexes : 1. Les débuts de l’anabaptisme à Zürich 1525, 2. Confession de foi de Schleitheim 1527, 3. Confession de foi de Dortrecht, 4. L’édit de Spire du 23 avril 1529, 5. La communauté des biens, par Peter Riedemann.
– Lienhard, Marc, L’apport des dissidents du XVIe siècle à l’émergence de la laïcité, dans Genèse et enjeux de la laïcité, Actes du colloque de Montpellier, 2-3 mars 1990, Faculté de Théologie Protestante de Montpellier, 1991, dir. de publication Hubert Bost, Ge, 1990, pp. 15-30.
– Plard, Henri (hommage à), in Littérature et culture allemandes. Hommages à Henri Plard. B., ULB, 1985, 16×24, 458, br., l’article suivant est signalé: ” Grimmeshausen et les Anabaptistes hongrois”.
– Séguy Jean, dans la revue “Lumière et Vie” 153/154, 1981, son article Anabaptisme pacifique, houttérianisme et communauté jérusalémite, pp. 150 à 166. Cet article se trouve également dans son livre Conflit et utopie, ou réformer l’Eglise. Parcours wébérien en douze essais, Sciences humaines et religions, Cerf, 1999, pp. 339-360.
-Séguy Jean, Les assemblées anabaptistes-mennonites de France, Paris, La Haye, Mouton et Cie, 1977 (cote Bienenberg 286.142 SEG/1A), 904 pages, particulièrement les pages 70-72.
-Schlachta, Astrid von, Les anabaptistes dans le Saint Empire : à l’écart de la tolérance et de la liberté de conscience ?, dans CONSCIENCE ET LIBERTÉ, numéro 70, 2009, pp. 92-102. Voir également le numéro en ligne : http://www.libertereligieuse.com/cel/cln70.pdf
– Buzenet Christine et Carillet Jean-Bernard, Mennonites au Paraguay. Les Bohémiens du Bon Dieu, Les Dossiers de l’Obstétrique, N·212, décembre 1993, pp. 30-33.
– Carrrasco Pedro, “Les mennonites d’Amérique Centrale et la 11e Conférence Mennonite Mondiale (Strasbourg 1984)”, dans la volume que l’auteur a publié en commun avec Fogle Frédéric, Mehl, Herrade, Pfister Raymond, dans Aspects du Protestantisme “Evangélique“, Centre de Sociologie du Protestantisme, Strasbourg, Association des Publications de la faculté de Théologie Protestante, 1986, pp. 153-202.
– Lanez, Emilie, Le Point du samedi 30 août 1997, un article de Mme Emilie Lanez, Belize. Au village des fous de Dieu”, pp. 57-61. Réponse à cet article : voir Claude Baecher, le 30.9.1997 (non publiée par Le Point. Mais le texte est publié dans Souvenance Anabaptiste, AFHAM, 1998). Du même auteur, avec les mêmes accents, un article dans la revue Biba de mars 98.
– Article du monde diplomatique avec carte: http://www.monde-diplomatique.fr/2001/08/CASSEN/15437
– Paredes, Ernesto (act. thèse de géographie à l’Université de La Rochelle), conférence d’un colloque sur “les mennonites, le Chaco et la guerre” (avec cartes, etc), voir sous : http://nuevomundo.revues.org/document2216.html?format=print
– Pasco, Gwenaëlle, La colonisation mennonite en Bolivie: culture et agriculture dans l’Oriente, Mémoire de maîtrise de géographie humaine, Directeur de recherche, Christian De Lemps (Paris IV) et Jean Claude Roux (Orstom), Juin 1998, Université de Paris IV, Institut de Géographie de la Sorbonne – Orstom – Umsa, la Paz-Bolivie, 183 pages (biblio CMER, Saint-Maurice).
– Romano, Sergio, Enquête. Une secte pacifiste au coeur de l’Argentine, Les mennonites de la pampa; dans Courrier International N°599, du 25 avril au 1er mai 2002, pp. 50-51.
En langue anglaise, un livre ancien reste incontournable sur la question de la piété/spiritualité: Robert Friedmann, Mennonite Piety Through the Centuries. Its Genius and Its Literature, Mennonite Historical Society, Goshen, Indiana, 1949, 287 pages. La suite se réfère à des articles en langue française:
– Almanach Mennonite du cinquantenaire, 1901-1951, Montbéliard, 1951
– AFHAM et Editions Mennonites, Vision et spiritualité anabaptistes, Dossier de Christ Seul, décembre 2001, 93 pages. Contient les contributions suivantes après une préface de Ernest Hege : Réedition du texte de Harold Bender, “La vision anabaptiste”, pp. 9-48, suivi d’une analyse de Neal Blough sur “La vision anabaptiste, Harold Bender et la France” (pp. 49-54), puis suivent deux textes donnés dans le cadre des conférences de la société française d’histoire anabaptiste mennonite(AFHAM) lors du carrefour européen du Patchwork à Sainte-Marie-Aux-Mines, le 16 septembre 2000, “Le salut selon Menno Simons” par François Caudwell (pp. 56-72) et de Marie-Thérèse Lassabe-Bernard, sur “L’enseignement moral des Amish défini par la Gelassenheit ou le principe de l’humilité”…, (pp. 73-87).
– Baecher, Claude, “AUSBUND ou CHANTS DES PRISONS – introduction, analyse et traduction des avant-propos du recueil de chants des Anabaptistes“, publié in Mennonitica Helvetica, Bulletin de la Société Suisse d’Histoire Mennonite, 15/16 1992/93, pp. 171-197 ; il s’agit des préfaces de 1564 et de celle qui sera définitive depuis 1583, avec notes et analyses. L’article contient aussi en annexe, la traduction française du chant N· 1 (de Sébastien Franck) et 132 ainsi qu’une traduction d’un “enseignement au sujet du chant chrétien” de 1742, aide de MM.Pierre Pelsy et Willy Peterschmitt.
-Baecher, Robert et Baecher Claude, Le travail du dimanche chez les anabaptistes (XVIe – XVIIIe siècles), dans Souvenance Anabaptiste, AFHAM, pp. 34-48.
-Baecher Claude et Solomiac Martine, ‘Supplément à la Confession’ de 1711, une – carte de visite – mennonite utilisée plus de 150 ans auprès des autorités, in Souvenance anabaptiste (AFHAM), numéro 29 2010, pp. 71-94.
-Baecher Claude, Chant anabaptiste de mobilisation au XVIIIe siècle, in Souvenance anabaptiste, numéro 36-2007, pp. 60-72. Il s’agit de la traduction, la présentation et l’analyse d’un chant anabaptiste de 77 strophes portant le titre Geistliche Feldzug ou combat spirituel. Il a paru au début du tout début du 18e siècle associé à des ouvrages de piété comme un martyrologe anabaptiste ou le recueil de chant Ausbund. Cet article montre la nécessité et la nature du «combat» chrétien, essentiellement d’intégrité morale et en lien avec la victoire finale du Christ, et d’autre part exprime bien la philosophie de l’histoire (la foi ou la piété) sous-jacente et la manière de lire les récits bibliques.
-Blough, Neal, Spiritualité et souffrance. Martyre au seizième siècle et témoignage aujourd’hui, in La spiritualité et les chrétiens évangéliques (sous dir. Jacques Buchhold), volume II, Terre Nouvelle Edifac-Excelsis, mars 1998, pp. 101 – 117.
-Boers, Arthur Paul Boers, Barbara Nelson Gingerich, Eleanor Kreider, John Rempel, Mary H. Schertz, Prier l’Evangile. Petite liturgie quotidienne, traduit par Philippe Gonzalez, Olivétan, OPEC, Farel, 2012, 293 pages. Liturgie quotidienne matin et soir, sur quatre semaines, suivant le Notre Père, les béatitudes, les paraboles et signes et prodiges.
-Caudwell, François, Suivre Jésus, un chemin de paix. Aspects de la spiritualité anabaptiste. Editions Croix du Salut, Saarbrucken D, 2015, 62 pages, ISBN: 978-3-8416-9929-9 (entre 17 et 20 EUR). Le texte de deux conférences données en France par l’auteur à l’automne 2014, la première relative à la Gelassenheit, une parenté d’inspiration spirituelle entre monachisme et anabaptisme, tout d’abord un cheminement intérieur d’abandon entier entre les mains de Dieu, afin de se rendre conforme au Christ et d’aboutir à la sérénité. Une pratique spirituelle essentielle du chemin vers la paix. La seconde conférence touche à la spiritualité de l’éducation et de l’école chez les amish. La Gelassenheit forge alors la personnalité de l’individu depuis sa naissance, la préparant à l’entraide et au don de sa propre vie. Cette pratique n’est pas réservée à une élite. Réflexion stimulante à une époque où «un regard fixé sur un écran d’ordinateur se dirigera plus difficilement vers un camarade en difficulté» (p. 59).
– Christ Seul, depuis juin 1907 – juil. 1914 (parait alors le Bulletin de la Conférence) et à nouveau nov. 1927 – juin 1941 (parait alors le bulletin Mennonite) et à nouveau Christ Seul depuis mars 1946, journal des assemblées mennonites de France
– Christ Seul, Nouveau Manuel d’Instruction – à l’usage des Eglises Evangéliques mennonites et de tous ceux qui cherchent d’un coeur sincère le Seigneur Jésus-Christ -, 1956, Montbéliard, 216 pages (1. La Bible, II. Doctrine biblique, III. La Prière dans la vie chrétienne, IV. Résumé d’Histoire des Eglises Mennonites.
– Guide Pratique pour la vie dans l’Assemblée, fiches et confessions de foi de Schleitheim (1527), le Dortrecht hollandais (1632) et Valdoie (1969), Editions Mennonites, Montbéliard , 1985.
– Hege Ernest, “D’un culte à l’autre – ou 200 ans de changements dans les assemblées Anabaptistes-Mennonites“, Souvenance Anabaptiste N·9 – 1990, pp. 36-47.
– Hege, Jean, deux articles parus dans le “Cahier de `Christ Seul’” N·2/1992, portant le titre général “Alliances et cène”, Editions Mennonites, Montbéliard. Voici les titres des deux articles : La cène dans le “Martyrer Spiegel”, pp. 85-86 et traduction française et commentaires de l’Interrogatoire de Jacques de Rore, prédicateur anabaptiste, par l’inquisiteur Cornelis, moine franciscain… le 9 mai 1569 à Bruges, pp. 87-97.
– Hey, Denis, La Musique et le culte, une enquête sur le rôle de la musique dans le culte, au sein des assemblées mennonites de France, Nogent, Inst. Bibl. de Nogent sur Marne, 1987, non publié.
– Instruction de l’Ecriture Sainte, par demandes et réponses. (appelé également Catéchisme de Deux-Ponts en Allemagne)Trad. en français par MM. J. Schweitzer et André Rédiger, Baccarat, Typographie P. Boutillot, 1898, 104 pages. Instruction Mennonite par questions et réponses, ajout de la Confession de foi chrétienne de Dortrecht, traduite d’une édition allemande de 1711 à partir de la page 34 ; Formulation de quelques prière (p. 41ss) ; Petit recueil contenant sept cantiques de prière, p. 85ss (exemplaire chez M. Hückel de Couthenans). Ce texte “par demandes et réponses” existait déjà publiée une première fois en langue française à Neufchateau, typographie de Kienné, 1869, en 32 pages.Une dernière édition a été publiée en mars 1922, sous le titre “Catéchisme ou Instruction tirée de l’Ecriture Sainte” (un exemplaire de ce dernier se trouve chez Claude Baecher).
– Jardin de plaisance des âmes pieuses contenant des instructions salutaires et des règles de conduite pour mener une vie agréable à Dieu. Des prières se rapportant aux fêtes solennelles et à tous les usages de la vie. Des exhortations à recevoir dignement la Communion. Traduit de l’allemand selon le désir de plusieurs anciens Mennonites par Melle Lehr, Belfort, le 1er décembre 1889. Dépôt : chez Amstutz Jean, à Chalembert, près Delle. Porrentruy, Imprimerie du JURA, 1892, 264 pages. Ce livre a été publié avec le traité le plus populaire du théologien luthérien Johann Arndt (1555-1621), Sämtliche (sechs) geistreiche Bücher vom wahren Christentum… Les quatre premiers de ces livres, parus pour la première fois en 1612 avec le “Paradiesgärtlein” (Jardin de plaisance).
– Klopfenstein Albert, La fidélité de Dieu, autobiographie d’un fermier mennonite.Collection “Le Phare”, Flavion, Belgique, 125 pages.
– Lambotte, Jules Jr., Les chrétiens évangéliques adeptes de la non-violence, Editions Le Phare, Flavion, 1968, 16 p.
– Nussbaumer, Luc, mémoire de fin d’études à l’Institut Biblique de Nogent-sur-Marne, Joseph Muller, “Homme de Réveil”, vu par lui-même, mai 1990, 81 pages, biographie de Joseph Muller (1889-, marié et prédicateur en 1913 et “baptème de l’Esprit” en 1923, un ministère très riche et décès en 1985) de Bois-Le-Comte (avec retranscription des entretiens enregistrés faits par M. André Springer faits les 13 et 14 novembre 1979 alors que Joseph Muller avait 90 ans).
– Peterschmitt, Elie, L’Ausz Bundt, le recueil de cantiques des Täufer, et les chants actuels des Amish, in Souvenance Anabaptiste (Bulletin annuel de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste-Mennonite), N·17, 1998, pp. 18 – 34.
– Widmer, Michel, “Persistance de caractéristiques amish chez les Mennonites de France”, dans Souvenance anabaptiste/ Mennonitisches Gedächtnis – bulletin annuel de l’Association française d’histoire Anabaptiste-Mennonite, N·11-1992, p. 55 – 60.
– Widmer, Pierre, Almanach Mennonite du Cinquantenaire, 1901-1951, Montbéliard, Imprimerie Metthez Frères, 1951, 80 pages.
– Widmer, Pierre, Pages Choisies de Pierre Sommer, précédées d’une Esquisse Biographique, Christ Seul, Grand-Charmont, mai 1955, 144 pages (dont une présentation des “Anabaptistes et Mennonites” : “Chrétiens sans défense”, p. 19-20 et “Sans défense”, p. 21-22, article écrit à la veille de la guerre de 1939-45).
– Widmer, Pierre, Vivre pleinement, principes de vie chrétienne, Agape, Bâle, 1966.
– Wolff, Michèle, Enninger, Werner, La littérature de dévotion mennonite en Alsace en 1990 , manuscrit, 1992, et repris avec le titre Littérature de dévotion des Mennonites de l’Est de la France, Archives de sciences sociales des religions N·89, janvier – mars 1995, CNRS, pp. 95-111.
– Yoder, John, Que feriez-vous si … ?, Réponse d’un Objecteur de Conscience, Montbéliard, Imprimerie Metthez, 1950, 19 pages.
Voir également au début de la partie V.
– Baecher Claude et Ummel Michel, De quelques `crucifixions’ du Sermon sur la Montagne : vers une approche christoséquente de Mt 5-7, dans la revue de réflexion théologique HOKHMA, N·55, 1994, pp. 27-50.
– Baecher, Claude, Les eschatologies anabaptistes de la Haute Vallée rhénane en débat avec les Réformateurs (1524-1535). Leurs prolongements parmi les Frères Suisses jusqu’au XVIIe siècle, thèse (nouveau régime), soutenue en juin 1996 à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg, 700 pages, Editions du Septentrion, Presses Universitaires du Septentrion, F-59654 Villeneuve d’Ascq, Thèse à la carte (345 FF). Eschatologie de Luther, Zwingli, Müntzer et divers courants anabaptistes. Aussi Microfiches Lille-Thèses, Université de Lille III N· 0249.24523/97.
– Baecher, Claude, Phénomènes prophétique et schémas eschatologiques : examen de leurs corrélations au XVIe siècle chez Luther, Müntzer, Zwingli et certains Anabaptistes, dans Prophètes et prophéties, Cahiers V. L. Saulnier, n·15, Université de Paris-Sorbonne, dir. Nicole Cazauran, Presses de l’École Normale Supérieure, Paris, 1998, pp. 29-63.
– Baecher, Claude, Anabaptismes naissants (1525-1535) et Millénarismes, dans Formes du millénarisme en Europe à l’aube des temps modernes, Actes du Colloque international, de l’Association Renaissance, Humanisme, Réforme (Marseille, 10-12 Septembre 1998), édités par Jean-Raymond Fanlo et André Tournon, Paris, Honoré Champion éditeur, pp. 37-74.
– Baecher, Claude, “Pour une éthique de la paix”, in Pour une éthique biblique (Congrès AEPF 2004), par Henri Blocher, Georgina Dufoix, Claude Baecher, Frédéric Baudin, Frédéric de Coninck, Dossier Vivre N°22, Editions Je Sème, Genève, pp. 47-93. ISBN 2-940330-02-6. Même article publié dans Les Cahiers de l’école pastorale, 48, rue de Lille, 75007 Paris 4e trim. 2004, pp. 34-67. Ce dossier est également publié chez les Editions Mennonites, dans le Dossier de CHRIST SEUL, Montbéliard, 2005.
– Baecher, Claude, Grâce et économie. Plaidoyer biblique pour une attitude généreuse, Editions Mennonites, série Dossier de Christ Seul 1/2006, 75 pages, il s’agit pour les deux premiers chapitres des études bibliques données au Centre Evangélique de Lognes en 2001. Présentation des lois anti-pauvretés de la loi mosaïque (l’économie sabbatique et jubilaire), et de l’analyse du changement radical de comportement chez Zachée lors de sa rencontre avec Zachée (le bon placement: Jésus, Zacharie et la parabole des mines). Un troisième chapitre “De la part du ‘bon-Dieu'” est une méditation sur la “cascade de l’anabaptiste” et de l’histoire qui a donné le nom à cette ancienne chute d’eau. Chaque chapitre est suivi de “Questions pour la discussion”.
-Baecher Claude et Louis Schweitzer, trois articles sur le thème “Quels choix éthiques pour un style de vie prophétique ?” (séminaire d’éthique qui s’est déroulé les 7 et 8 mai 2007 à Emmaüs, Suisse, en 2007), publiés dans HOKHMA, N°92, 2007, pp. 4-60. Respectivement “Quels choix de consommation ?” ; “Pour un style de vie simple” ; “Pour vivre de manière plus prophétique”. Ces articles sont suivis d’un article de Michel Sommer, sur “Non-conformité évangélique et conformismes consuméristes”, pp. 61-69. Ces articles ont été publiés sous le titre Consommation et gestion du temps – quels choix éthiques pour un style de vie prophétique ?, dans un Dossier de Christ Seul, N°3-4/2007, Editions mennonites, Montbéliard, 128 pages, 12 EUR.
-Baecher Claude (sous direction), Rédemption et salut. La portée de l’oeuvre du Christ pour la vie d’Eglise et pour l’éthique, Collection Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis, Charols, 2001, 222 pages, 20 EUR. Six articles et une conclusion à trois, présentant tour à tour «La rédemption en Jésus-Christ, une approche anabaptiste» (par Claude Baecher, pp. 11-44 comprenant la traduction française du traité «De la satisfaction du Christ», de l’anabaptiste Melchior Rink (1494-après 1545; cf. pp. 25-38) ; Le salut dans la pensée de Pilgram Marpeck : la lettre «concernant l’humilité du Christ» (février 1547), (par Neal Blough, pp. 45-76); Le salut par la satisfaction. L’amour juste et miséricordieux» (par Rachel Reesor-Taylor, pp. 77-91, une analyse de la pensée de Saint Anselme dans son traité Pourquoi un Dieu-homme ?, XIe siècle); «Vivre en relation. La notion du salut dans l’évangile de Jean» (par Linda Oyer, pp. 91-124); «Le salut comme réconciliation» (par Pascal Keller, pp. 125-153); «L’anthropologie du sacrifice. Une voie pour comprendre la portée de la vie et de la mort du Christ» (par Frédéric de Coninck, pp. 154-188) ; une conclusion à trois (Baecher-Blough-De Coninck, pp. 189-193).
-Baecher Claude, Chant anabaptiste de mobilisation au XVIIIe siècle, in Souvenance anabaptiste, numéro 36-2007, pp. 60-72. Il s’agit de la traduction, la présentation et l’analyse d’un chant anabaptiste de 77 strophes portant le titre Geistliche Feldzug ou combat spirituel. Il a paru au début du tout début du 18e siècle associé à des ouvrages de piété comme un martyrologe anabaptiste ou le recueil de chant Ausbund. Cet article montre la nécessité et la nature du «combat» chrétien, essentiellement d’intégrité morale et en lien avec la victoire finale du Christ, et d’autre part exprime bien la philosophie de l’histoire (la foi ou la piété) sous-jacente et la manière de lire les récits bibliques.
– Bernard Reymond, Du sacrifice de la messe à la convivialité de la cène, ou la Réforme vue sous l’angle des rituels. In: Études Théologiques et Religieuses. 76. 2001, 357-370. “La cène du 13 avril à Zurich” (361-363).
– Blocher, Henri, ICHTHUS, N·132, 1985-5, “Du Christ anabaptiste au Jésus politique” – au sujet du livre de Neal Blough “Christologie anabaptiste” et de John H. Yoder “Jésus et le politique” article revue, p. 18-27. John Yoder a répondu à ces critiques lors d’un travail de la journée théologique qui a eu lieu a l’Ecole Biblique du Bienenberg, le 14 août 1990.
– Blough, Neal et collaborateurs, Jésus-Christ aux marges de la Réforme, coll. Jésus et Jésus-Christ N·54, coll. dirigée par Joseph Doré, Institut Catholique de Paris, Desclée et Bégédis, Paris, 1992, 257 pages. Articles sur la christologie. Articles de Blough Neal sur le débat Marpeck et Schwenckfeld, de Laplanche François sur le rapport Contre-Réforme et dissidents, de Packull Werner sur Thomas Müntzer , Séguenny André sur Hans Denck et Sébastian Franck, Séguy Jean sur la lettre à Müntzer, Szczuki Lech sur les antitrinitaires polono-lituaniens, Voolstra Sjouke sur les effets de la doctrine de l’incarnation de Melchior Hoffman entre 1535 et 1800, Yoder John H. sur la dissidence au sein de la Réforme zwinglienne.
– Blough, Neal (sous dir.), Eschatologie et vie quotidienne, Editions Excelsis, collection Perpectives anabaptistes, 2001. Deux contributions historico-dogmatiques : “Eschatologie et, christologie et éthique: la fin justifie le moyens (Neal Blough) et Le jugement eschatologique des puissants chez les anabaptistes Frères Suisses (XVIe et XVIIe siècle (Claude Baecher), puis une étude du rapport entre eschatologie et la vie quotidienne dans l’Eglise (Bernard Huck), le pardon comme anticipation eschatologique (Linda Oyer), enfin Réactualiser l’originalité de l’eschatologie biblique (Frédéric de Coninck), avant de rééditer un article important de John H. Yoder intitulé “Une paix sans eschatologie” (pour le première fois en langue française).
– Blough, Neal, Bible et Ecclésiologie, dans Cahiers de l’Association des Pasteurs de France, N·22, juillet 1991, pp. 24-32
– Blough, Neal, Eglises de professants en recherche de racines, Réforme radicale, dans Fac réflexion, Organe d’information publié par la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-sur-Seine, N·19 – avril 1992, p. 19-33.
– Blough, Neal, “Les Eglises de Professants : un monachisme de substitution“, in Foi et Vie, volume 43, N·2, avril 1994, p. 29-44.
– Blough, Neal, Christologie Anabaptiste – Pilgram Marpeck et l’humanité du Christ – Labor et Fides, Histoire et Société N·4, 1984, 280 pages, biographie, pp. 25-35 (Bienenberg 232 BLO)
– Blough, Neal, dans HOKHMA, Revue de réflexion théologique, “Christologie et justification, ou bien les évangéliques sont-ils tous anabaptistes ?“, N· 60/1995, pp. 73-83. Numéro spécial : “Incontournables évangéliques ? Histoire et actualité des courants `évangéliques’ dans le protestantisme contemporain”.
– Blough, Neal, dans les Cahiers du cycle 1988/1989 de la Commission Evangile et Société, Le désarmement : guerre ou paix ?, son article sur “le Pacifisme Evangélique“, p. 15-21.
– Blough, Neal, dans Unité des chrétiens, avril 1994, numéro spécial sur les évangéliques, “Qui sont les évangéliques ? Une perspective historique“, N·94, pp. 4 -7.
-Blough, Neal, “Laïcité : la contribution des traditions professantes” dans Théologie Evangélique, Publication de la Faculté Libre de Théologie Evangélique, vol. 2, n°2, 2003, pp. 133-150.
-Blough, Neal (sous dir.), De l’Ecriture à la communauté de disciples, Editions Excelsis, collection Perspectives anabaptistes, 2016, 328 pages. Travail collectif regroupés en deux grande parties : I. Bible, Eglise et éthique : des regards théologiques et II.Questions actuelles posées à la trajectoire du récit biblique. Le tout avec les contributions de Neal Blough : Récit, communauté ecclésiale et interprétation biblique, de Frédéric de Coninck, La réception de l’Ecriture ou l’herméneutique oubliée, de Antonio Gonzalez, Herméneutique anabaptiste et formation théologique, de Jean-Claude Girondin, Pour une lecture actualisée du Psaume 87, de Paul Solomiac, en collaboration avec Donna Entz, Compréhension et transmission des Ecritures, de Linda Oyer, Lire Paul à la lumière de Jésus et de Michel Sommer, Israël et les prophéties relatives à la terre, à Jérusalem, au temple.
– Blough, Neal, La justification : Luther et l’anabaptisme, in Théologie évangélique, vol. 17, n°1, 2018, pp. 28-40. Neal Blough aborde surtout le point de vue de Balthazar Hubmaïer en contraste avec une vue popularisée de Luther semblant négliger la nécessité du «fruit» dans la vie chrétienne.
– Braekman, E.M., La controverse christologique entre Menno Simons et Guy de Bres, pp. 1-11 et aussi un article de Büsser, M.F., H. Bullinger et sa controverse avec les hérétiques protestants, pp. 13-30, dans La controverse interne au protestantisme (XVIe – XXe siècles), Actes du 2e colloque Jean Boisset, VIIe colloque du Centre des Réformes et des Protestantismes, recueillis par Michel Peronnet, Université Paul Valery, Montpellier, 1993 (livre à l’Institut d’Histoire de la Réforme, Genève, L 366).
–Cahiers de Christ-Seul et Dossiers de Christ Seul : bien des numéros de cette série seraient à mettre en rapport avec ce chapitre (éditions Mennonites, Montbéliard).
-François Caudwell, Disciple du Christ, jusqu’au bout. Peter Riedemann (1506-1556). La première confession de foi Gmunden (1529-1532), Editions Croix du salut, AV Akademikerverlag, Saarbrücken, 2013, 98 pages.
– Confession de foi dans une perspective mennonite, Editions Mennonites, Montbéliard, 2000 (document d’étude et traduction de la confession de foi adoptée par deux grandes unions d’Eglise mennonite en Amérique du Nord en 1995), traduction française par Mireille Chevassus et Michel Sommer). 24 articles de foi plus un résumé pour la lecture communautaire. Chaque article comprenant la rubrique “Nous croyons…” et la rubrique “Commentaire”.
– Coninck, Frédéric de, La justice et la puissance. Dire et vivre sa foi dans la société d’aujourd’hui (II), Editions La Clairière, Québec, Collection Sentier, Canada, 1998 (les autres volumes de la série traitent de la relation de la justice à l’abondance, à la connaissance, au pardon).
– Coninck Frédéric de, Agir, travailler, militer. Une théologie de l’action, Excelsis, Cléon d’Andran, collection Perspectives Anabaptistes, 2006, 631 pages. 38 EUR, env. 57 CHF. En quoi ce que nous faisons dans notre travail participe-t-il à l’oeuvre de Dieu ? Les auteurs bibliques étaient beaucoup plus concernés par l’action qu’on ne l’imagine en général. Analyse en 22 chapitres des différents enjeux de notre action tels qu’on les trouve dans la Bible. Un manuel de base pour l’éthique biblique, auquel le lecteur reviendra souvent.
-Foucachon Francis, son article “Jésus politicien ?” in La Revue Réformée, juin 1986, N· 146, tome XXXVII, pp. 105-112, signale la position également de Yoder.
– Friedmann Robert, La théologie de l’anabaptisme. Une interprétation, Editions de la Talwogne, Bugnon 19, 2316-Les Ponts-de-Martel, Suisse, 2016, 224 pages (www.talvogne.ch). Cette «première», ce classique de l’analyse théologique de l’anabaptisme primitif, initialement conçu en 1964, mais qui a paru en anglais en 1973 et a été réédité dans cette même langue en 1998, est maintenant à portée de main du public francophone grâce au travail de traduction de François Caudwell. Robert Friedmann (1891-1970) fut aussi l’auteur de Mennonite Piety Through the Centuries (la piété mennonite au fil des siècles) en 1949 et contribue à 200 articles de la Mennonite Encyclopedia. L’anabaptisme : ce(s) mouvement(s), sans unité dogmatique nette et sans théologie explicite n’a pas empêché Friedmann de rechercher son unité interne, unité qu’il croit deviner dans un «christianisme existentiel», porté par des chrétiens engagés entièrement à la suite du Christ et comme le dit la préface américaine, avec «une nouvelle manière d’aborder la Parole de Dieu» (J.C. Wenger). Ainsi sont abordées des notions traditionnelles avec leur éclairage propre : la grâce, la justification, le règne de Dieu, l’eschatologie «paisible», la doctrine de l’humain, la doctrine de l’Eglise (baptême, cène, discipline, ministères, la mission), etc. Friedmann a travaillé à partir de ses connaissances des nombreuses sources examinées durant 40 années, fin connaisseur surtout de celles ayant trait aux anabaptistes houttériens. Même s’il lui arrive d’être caricatural, cet essai est et reste lumineux.
– Geiser, Jörg, Quelques considérations sur les réformateurs Calvin et Menno et quelques comparaisons de leurs oeuvres, Coligny, 1994, 23 pages, devoir non publié. L’auteur parle de “généralisations hâtives” de Calvin dans la “Briève Instruction” et conclut que “l’amalgame et la caricature sont des procédés discutables même quand il s’agit de défendre une bonne cause”.
– Gerber, René, L’Ecriture, une arme pour la paix. Arguments théologiques adressés par les Réformateurs strasbourgeois à Erasme Gerber et à ses acolytes dans leur lettre du 18 avril 1525, mémoire de maîtrise en théologie protestante, sous dir. Matthieu Arnold, Université de Strasbourg, Faculté de Théologie Protestante, juin 2005, 123 pages, IX annexes. Non publié.
– Gerstner, Edna, Je m’appelle Idelette et j’ai épousé Jean Calvin,biographie romancée de Madame Jean Calvin adapté de l’anglais (édition de 1963) par Marc Splingart, Concordia, Campigny-sur-Marne, 1994, 207 pages.
– Gonin Marc-François, Moi, Idelette de Bure, épouse Calvin, mémoires imaginaires, éditions Slatkine, Genève 1990, préface par Pierre Chaunu, de l’Institut, 420 pages. ISBN 2-65-100876-0.
– Grahay, Roland, “L’utopie pratiquée des anabaptistes“, in : D’Erasme à Campanelle – Textes de Roland Grahay, éd. Jacques Marx, Editions de l’Université de Bruxelles, Série “Problèmes d’Histoire du Christianisme”, 15, Bruxelles, 1985.
-Hauerwas, Stanley, Le Royaume de paix. une initiation à l’éthique chrétienne, trad. de l’anglais para Pascale-Dominique Nau, Bayard, collection “Theologia”, Paris, 2006, 273 pages (34 EUR). Hauerwas et théologien Méthodiste, longtemps prof. à Notre Dame (Indiana), titulaire depuis 1984 d’éthique à Duke University (Caroline du Nord). L’auteur souligne sa dépendance à des idées importantes du théologien mennonite John H. Yoder. Vigueur d’un propos anticonformiste.
-Kennel, Denis, De l’Esprit au salut. Une anthropologie anabaptiste.Préface de Neal Blough, Cerf Patrimoines, 2017, 340 pages, 34 EUR. Il s’agit de la publication de la thèse de doctorat en théologie soutenue en 2015 (voir ci-dessous).
-Kennel, Denis, De l’Esprit au salut. Une étude des concepts de l’image de Dieu et de la lumière naturelle chez Balthasar Hubmaier et Pilgram Marpeck, thèse de doctorat en théologie présenté à la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine, déposée en octobre 2014, à soutenir en 2015, 335 pages. En neuf chapitres, l’auteur traite de l’anthropologie et du salut chez les deux anabaptistes mentionnés. Tour à tour, il aborde les thèmes de la chute, du libre arbitre, du serf arbitre, de l’image de Dieu, du péché originel, de l’alliance, de la régénération, de la Parole rendue vivante par l’Esprit, . Le débat autour de ces thèmes renvoient à la Théologie germanique, à Erasme, à Luther, à Zwingli, Caspar Schwenckfeld, à Jean Eck, à Augustin pour conclure sur une synthèse intitulée «L’anabaptisme ou la réforme d’un augustinisme modéré» (p. 284ss). Trois annexes (tableaux comparatifs) sont présentées: 1. Les appels à l’Explication des testaments dans la Réponse ; 2. Citations de la Théologie germanique dans la Réponse et 3. Comparatif des citations de la Théologie germanique dans la Réponse, selon les éditions de Luther, Hätzer et Denck, et du Manuscrit de 1497».
-Kingdon, Robert M., La discipline ecclésiastique vue de Zurich et Genève au temps de la réformation: l’usage de Matthieu 18, 15-17 par les réformateurs. In: Revue de Théologie et de Philosophie. 133. 2001, 343-355.
-Kreider Alan, Catéchèse, baptême et mission. leçons d’hier pour l’Eglise aujourd’hui, Editions Excelsis 2013, 78 pages, 10 EUR. Dans un contexte de marginalisation du christianisme en Europe le christianisme de la pré-chrétienté représente une ressource très utile. L’historien des premiers siècles et le missiologue Alan Kreider, présente la conception dela conversion et de la pratique catéchétique et du baptême aux premiers siècles de l’Eglise. Il propose dans un second temps des pistes d’applications pour le contexte sécularisé et multireligieux actuel.
– Lecler Joseph, Histoire de la tolérance au siècle de la Réforme, tome premier, (Etudes publiées sous la direction de la Faculté de théologie S.J. de Lyon-Fourvière N·31, Aubier, Editions Montaigne, 1955, le chapitre III livre sous le titre “Ambiguïté de l’Anabaptisme ses formes révolutionnaires et ses formes pacifiques”, 26 pages d’ analyses sur Müntzer le révolutionnaire, Münster en Westphalie, mais aussi parle de Manz, Hubmaïer, Menno, David Joris.
– Lecler, Joseph, “La liberté de conscience chez Sébastien Frank et Schwenckfeld“, Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuse, Strasbourg, 57, 1977, pp. 183-193.
– Leduc, Richard, Calvin et les Anabaptistes, Thèse (M.A.), Thèses de l’Université de Sherbrooke – FLSH – Sciences humaines – Histoire, 188 pages. Non publiée. A l’Université de Serbrooke, sous la cote BX 9418 L43 1984. Existe aussi à Thèse canadiennes sur microfiches (3), à l’université, ISBN 031527882X.
– Lienhard, Marc, Les radicaux du XVIe siècle et Erasme, dans Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuse (R.H.P.R., Strasbourg); juillet-septembre 1998, pp. 261-279 ; l’auteur voit dans leurs rapports une convergence en matière d’anthropologie et de sotériologie ainsi que dans la primauté de la vie sur la doctrine et la place des laïcs, mais une grande différence dans la notion de séparation. En matière de salut, « La `nouvelle naissance’ rétablit la liberté décisionnelle de l’homme » (p. 269).
– Manuel d’Instruction Religieuse à l’usage des Eglises Evangéliques-Mennonites Françaises ( 1921-22 à Montbéliard), 126 pages, il contient une nouvelle trad. du catéchisme de Deux-Ponts, la confession de foi de Dortrecht, le formulaire de prières, un résumé de l’histoire des mennonites.
– Miller Larry, dans la revue de théologie HOKHMA, N·14, 1980, “La politique de Jésus ou le radicalisme évangélique“, p. 71-78
-Moehler, J.A., La symbolique ou exposition des contrariétés dogmatiques entre les Catholiques et les Protestants, d’après leurs confessions de foi publiques, trad. de l’Allemand sur la 4e édition, par F. Lachat, Besançon, Outhenin-Chalandre Fils, éditeur, imprimeur de Mgr. L’Archevêque, Paris, Adrien Leclère et Cie, 1836, un chapitre du tome deux traite “Les Anabaptistes ou les mennonites“, p. 173-213, s’appuye essentiellement sur un livre de Schyn, Historiae mennonitarum plenior deductio, Amsterdam, 1729. Son étude des mennonites côtoie celles sur “les Quakers, les Hernnhuters ou Methodistes, les Schwédenborg, les Sociniens, les Arminiens ou les Remontrans”, sous la grande rubrique “Des petites sectes Protestantes”. Au moins une autre édition, largement remaniée et élargie comprendra trois volumes, 2e édition revue et corrigée, 1852, éditeur Louis Vives, Libraire éditeur, Paris et Chalon-sur Saône ; le troisième tome : “Défense de la symbolique ou nouvelles recherches sur les contrariétés dogmatiques entre les Catholiques et Protestants pour servir de réponse aux objections faites contres la symboliques par la faculté évangélique de Tübingen dans l’ouvrage de Bauer“.
-A. James Reimer, La dynamique de la foi chrétienne. Quand les dogmes libèrent l’imagination, traduit de l’anglais (Canada) par Philippe Gonzalez, Editions de La Talwogne, Bugnon 19, 2316 Les Ponts-de-Martel, Suisse, 2014, 164 pages. ISBN: 978-2-9700697-3-7. Allen James Reimer (1942-2010), mennonite, a été professeur de théologie au Conrad Grebel University College et à la Toronto School of Theology (Canada). Les dogmes chrétiens essentiels et les domaines de l’éthique sont présentés en 24 chapitres avec humour, pertinence et imagination, à la lumière de l’histoire du dogme et de la vie contemporaine. Un manuel propice à des discussions en petits groupes de gens ouverts sur le monde.
-Stuart Murray, Radicalement chrétien ! Eléments essentiels de la démarche anabaptiste, Coll. Perspectives Anabaptistes, Editions Excelsis – Editions de La Talwogne, 2013, 200 pages, 18 EUR. En sept chapitres, assortis de «ressources relatives l’anabaptisme» et de «guide d’étude», l’auteur, un baptiste anglais spécialiste en mission urbaine, faisant partie du «réseau anabaptiste» anglophone, évoque divers thèmes 1. Le temps de l’anabaptisme est-il arrivé ? 2. Suivre Jésus 3. Après la chrétienté 4. Communauté et vie de disciple 5. Justice et paix 6. Les anabaptistes à l’origine 7. L’anabaptisme aujourd’hui en situation de post-chrétienté. Analyse la pertinence actuelle de l’essence de l’anabaptisme, débarrassée des éléments culturels mennonites ou amish. Très éclairant.
-Perillard, A., “Les Traités de Calvin contre les Anabaptistes et les Libertins : Essai sur l’hérésie spiritualiste, non publié, Lausanne, 1947. Pour lui, “anabaptites” et “spiritualistes” forment deux sectes ayant la même propension vers le dualisme, le panthéïsme, l’illuminisme et l’individualisme. Il s’agit donc de deux variétés de la même hérésie (sa 6e thèse). Il est heureux que depuis ce travail, la recherche ait fait des progrès!!!
– Rannou, Pierre, B.A. (histoire), Une critique de Jean Calvin faite contre la Confession de Schleitheim, les Editions Chantal Dragon, octobre 2001, 56 pages (Canada).
– Rempp, Jean-Paul, Examen de confessions de foi actuelles, de regroupements évangéliques (français et étrangers), la théologie implicite de ces confessions et les points de convergence/divergence avec la tradition calviniste, Thèse de D.E.A. présentée sous la direction de M. Bauberot, Université de Paris-Sorbonne, Paris IV, soutenue le 7.11.1986, en deux volumes, le deuxième étant « Recueil de notes et annexes » avec copie de trois confessions de foi analysées : Confession de foi adoptée le 1er mai 1969 par les Anciens et Prédicateurs réunis à Valdoie-Belfort ; Strict Baptist Affirmation of Faith, 1966 ; Confession de Foi de l’Eglise Evangélique La Bonne Nouvelle de Strasbourg, juin 1984. Volume 1 : 93 pages, volume 2 : 51 pages plus les annexes. Beaucoup de réflexions en préparation d’un éventuel travail de doctorat sur le sujet.
– Schlümmer, Léopold, Calvin et le baptême. La réponse de Calvin à la protestation anabaptiste (étude présentée à Bruxelles en 1993), publiée dans La Revue Réformée, N°207, 2000/2, mars 2000, Aix-en-Provence, pp. 34-49. L’auteur situe le débat à l’intérieur de la tradition réformée et relève la lecture biblique particulière qui a mené Calvin à ses conclusions. Il aurait pu faire appel à des éléments importants de la littérature secondaire sur la question.
– Schlümmer, L., La réponse de Calvin à la protestation anabaptiste, dans La Revue Réformée, Aix-en-Provence, N°207, 2000/2, mars 2000, tome LI, pp. 34-49.
– Schweitzer Louis, in HOKHMA N· 30, 1985, son article “Herméneutique et violence“, p. 21-34
– Seguenny, André, La christologe de Caspar von Schwenckfeld, 1489-1561 (non aliud sed aliter), in Revue d’Histoire et de Philosophe Religieuses, avril-mai-juin 1994, 74e année, N·2, PP. 129-151.
– Séguy, Jean, “La réconciliation des pécheurs dans la tradition anabaptiste-mennonite“, Tychique, Lyon, N·64, novembre 1986, p. 48-54.
– Séguy, Jean, “Les Mennonites et la ritualité“, 29 pages dactylographiées
– Séguy, Jean, in Recherches de Science Religieuse, tome 77, N·2, avril-juin 1989, l’Acte de croire, “Un cas d’institutionalisation du croire” pp. 165-196
-Snyder C., Arnold, Graines d’anabaptisme. Eléments fondamentaux de l’identité anabaptiste, Editions Mennonites, Montbéliard, Les Dossiers de Christ Seul. Publié sous les auspices de la Conférence Mennonite Mondiale, juillet 2000, 73 pages, 40 FF. Trois parties principales : doctrines anabaptistes, institutions dans les Eglises anabaptistes, Vie de disciple selon les anabaptistes.
-Sommer, Etienne, La part de l’homme, mémoire de licence à la faculté autonome de théologie protestante, sous la direction du Professeur Rordorf, juin 2006, 187 pages, non publiées. L’auteur aborde la question de la grâce. Dans un premier chapitre, les données du Nouveau Testament, la pensée d’Augustin et de Luther puis du Concile de Trente; dans un deuxième chapitre il aborde «»Des évangéliques actuels, flashback sur Hubmaïer», avec la différence Hubmaïer et Luther ; un troisème chapitre traite des questions du libre-arbitre ou du serf arbitre et du «processus du salut» ; dans un chapitre conclusif un essai de synthèse avec le problème de la médiation de la grâce et toujours – chez l’auteur – les «évangéliques actuels» et une analyse critique de l’approche de Jean-Denis Kraege dans son livre «Les pièges de la foi». Sur le sujet cf. ci-dessus sous Denis Kennel, «De l’Esprit au salut»…
– Sommer, Michel, Quelques rapports entre l’anabaptisme pacifique et Calvin, Faculté autonome de théologie protestante, Genève, 1990, dissertation non publiée, 28 pages.
– Stauffer, Richard, in HOKHMA, N·3, 1976, son article “L”aile gauche’ de la Réforme ou la ‘Réforme radicale‘”, p. 1-10. Article repris et modifié ? dans Interprètes de la Bible. Etudes sur les Réformateurs du XVIe siècle, Paris, Beauchesne, 1980, sous le titre “‘L’aile gauche de la Réforme’ ou la ‘Réforme radicale’. Analyse et critique d’un concept à la mode“, pp. 31-45.
– Strubhar Ernest, Instructions pour la vie chrétienne, Editeurs Lampe et Lumière, Farmington, Nouveau-Mexique, E.-U., traduit de l’anglais par Donald White, 2004, cheminement pour découvrir les vérités bibliques et d’importantes confessions de foi datant de 1527 à 1964, de tradition mennonite conservatrice. Parmi les 3 confessions de foi en appendice: la confession de Schleitheim (1527), traduite et adaptée selon les textes allemands et anglais (par DW), pp. 115-120; deuxième appendice: La confession de foi de Dordrecht (1632), en 28 articles, reprise de la traduction publiée en 1922 dans le “Manuel d’instruction religieuse, Montbéliard” (d’après la version allemande de 1711), pp. 121-129 + texte du certificat établi par les responsables des assemblées d’Alsace réunis le 4 février 1660, lorsqu’ils adoptèrent la confession de Dortrecht, p. 129; appendice trois: Les fondements chrétiens (traduction TW), des 23-25 mars 1964, adoptée à Harville, Ohio, en 18 articles, cf. pp. 130-136.
– Ummel, Michel, “Essai d’articulation de quelques principes de foi et de vie anabaptistes à partir de la “Confession de foi de Schleitheim” (1527), l’Elenchus (1527) de Zwingli et la Briève instruction (1544) de Calvin. De La Vision anabaptiste de H. S. Bender aux anabaptismes réarticulés”, licence en théologie de la faculté de théologie de l’université de Neuchâtel, juin 2005, 110 pages.
– Widmer, Pierre, “Pourquoi sommes-nous mennonite“, Christ Seul, mai 1955. Dans le même sens, l’article de Max Schowalter “Pourquoi y a-t-il plusieurs Eglises ? Pourquoi rester mennonite ?“, dans Christ Seul Déc. 1951, p. 15-18. À ce dossier, il convient d’ajouter le Cahier de Christ-Seul N·2/1985, “Actualités des valeurs Anabaptistes“, 105 pages.
– Wiersma, Jurgen, “La nouvelle Europe et le sens actuel de la Réforme radicale“, in Ad Veritatem, Revue de la Faculté universitaire de théologie protestante de Bruxelles, n·34, juin-juillet 1992, pp. 42-64.
– Yoder, John H., Jésus et le politique – La radicalité éthique de la croix -, Presses Bibliques Universitaires, angl. en 1972 et français, traduction par une équipe sous la direction de Daniel Alexander et Maurice Gardiol en 1984, 235 pages (approche exégétique, dogmatique et éthique de Luc et des écrits de Paul essentiellement). Revues du livre aussi dans Perspectives Missionnaires, N·9, 1985.
-Yoder, John H., “Jésus-Christ et les apôtres ont encore quelque chose à nous dire : qu’allons-nous faire ?” in Cahiers de Christ Seul, N·1/1996 (1e partie) et N·1.1997 (2e partie), éditions Mennonites, Montbéliard. Il s’agit de la traduction du livre «Body Politics». Ces documents ont été réédités en 2014 dans le livre De la paix du Christ à la «politique» de l’Eglise…
-Yoder John Howard, De la paix du Christ à la «politique» de l’Eglise, Excelsis, collection Perspectives anabaptistes, 2014, 272 pages, traduction de l’américain par Michel Sommer, 20 EUR. Deux chapitres majeurs composent ce livre : 1. La paix du Christ et 2. La «politique» de l’Eglise, qui reprend avec un appareil de notes, la première édition, «Jésus-Christ et les apôtres…» (cf. livre précédent). Le présent volume regroupe deux publications en un seul et ce choix parait judicieux. Le premier He came preaching peace, traite de la manière dont Jésus-Christ est venu apporter la paix dans le monde et le second Body Politics traite de six pratiques de l’Eglise (lier et délier, le baptême, la fraction du pain, la règle de Paul, le ministère de tous, l’amour des ennemis), l’ensemble donnant corps à un fonctionnement de groupe d’une réalité inaugurée par Jésus. Se prête bien également à l’étude en groupe en une petite vingtaine de séances.
– Zorzin Alejandro, Sécurité et vulnérabilité : une perspective biblique. Shalom : la justice source de sécurité, dans Cahiers de la Réconciliation, revue de non-violence chrétienne, N°3-2007, septembre 2007, Paris, (article en français et en anglais), traduit de l’allemand en français par Marie-Noëlle von der Recke, pp. 28-41 (6 EUR). L’auteur aborde un sujet sous un angle particulier mais si intéressant. Il étudie Esaïe 32, Jérémie 7 et dans le Nouveau Testament, Mt 7, 24-27, Luc 12, 16-20 avant de tirer des conséquences pour le chrétien d’aujourd’hui.
– Blough Neal, en réponse à J. L. Leuba, sous forme de conférence donnée à l’Eglise Réformée de Paris-Luxembourg, le 7.12.1989, et intitulée L’Anabaptisme: salut par la grâce ou grâce à bon marché ? (9 pages dactylographiées).
– Conférence Mennonite Mondiale, Appelés ensemble à faire oeuvre de paix. Rapport du dialogue international entre l’Eglise Catholique et la Conférence Mennonite Mondiale, 1998-2003. Publié par le Service d’information du Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens, N°113 (2003/II-III), disponible sous forme imprimée ou électronique au bureau de la CMM. Email : Strasbourg@MWC-cmm.org Ce document est consultable électroniquement sur le site du Centre Mennonite de Paris : http://www.centre-mennonite.fr/.
-Greiner, Albert, Une “Lettre ouverte” de Martin Luther sur le rebaptême, dans Positions luthériennes, 53e année, N°1, janvier – mars 2005, pp. 23-43. Analyse de l’opuscule de Martin Luther publié en 1528, “Du rebaptême. A deux pasteurs” (Von der Wiedertauf. An zwei Pfarrherrn).
-Jecker, Hanspeter, Les Eglises mennonites (anabaptistes) ne sont-elles que les parents pauvres de la Réforme ou en font-elles intégralement partie ?, publié dans Célébrer Luther ou la Réforme ? 1517-2017, textes édités par Petra Bosse-Huber, Serge Fornerod, Thies Gundlach et Gottfried Wilhelm Locher, sek-feps, Editions Labor et Fides, 2014, pp. 371-376 (15 EUR). ISBN 978-2-8309-1556-3 On y trouvera aussi, l’article de Walter Fleischmann-Bisten, Réforme, réforme radicale, anabaptistes, guerre des paysans. La Réforme entre intolérance et révolution, pp. 173-185.
– Leuba, J.L., in Catholicité Evangélique, avril 87 (N·14), Juillet 88 (N·19), ses articles “Réforme et Anabaptisme“, 26 pages (voir ci-dessus la réponse de Neal Blough à cet article)
– Lienhard Marc et Widmer Pierre, “Les entretiens Luthéro-Mennonites (1981-1984)“, in Cahiers de Christ-Seul, Montbéliard, N·16, juillet 1984, 73 pages (BIENENBERG 230.61 LIE). A noter aussi l’excellent numéro de Positions luthériennes, 39e année, N·1, janvier-mars 1991 sur les entretiens Luthéro-Baptistes, Luther-Zwingli et le baptême (Revue trimestrielle, 16, rue Chauchat, 75009 Paris, 50 FF).
– Saxer Ernst (Dr.), “Que disent aujourd’hui les églises réformées à propos des condamnations des anabaptistes dans les confessions de foi réformées“, in Études Théologiques et Religieuses, Montpellier et Paris, 3/1988, p. 385-401.
– Sommer, Michel, 500e anniversaire de la naissance de Bullinger. Les réformés zurichois demandent pardon aux mennonites (26 juin 2004), in revue Christ Seul, Montbéliard, août-septembre 2004, N°936, pp. 10 et 11. Des extraits importants de la Confession de l’Eglise réformée zurichoise et de la Réponse de la Conférence Mennonite Suisse figurent en page 11 avec une photos de la plaque commémorative placée au bord de la Limmat rappelant la mise à mort de l’anabaptiste Félix Mantz et de 5 autres anabaptistes noyés en ce lieu entre 1527 et 1532… Le dernier à avoir été exécuté à Zurich ayant été Hans Landis en 1614.
– Widmer, Pierre, Place de la fraternité mennonite dans la chrétienté actuelle, Christ Seul, Nov. 1953, p. 3-8.
Les Assemblées Evangéliques-Mennonites de France ont travaillé la question de l’unité entre 1998 et 2001.
D’autre part la Conférence Mennonite Mondiale s’est engagée sur le plan mondial dans des dialogues bilatéraux :
* Réformés-Mennonites (1989-1992) dont il existe un rapport en langue anglaise,
* Baptistes-Mennonites (1989-1992)
* Catholiques-Mennonites (1998-2003, que nous avons signalé ci-dessus sous Conférence Mennonite Mondiale, Appelés ensemble….).
* Des dialogues avec l’Alliance Luthérienne Mondiale (LWF) ont eu lieu de 2005 à 2008. Un document en est né : Guérir les mémoires: se réconcilier en Christ. Rapport de la Commission internationale d’études Luthéro-Mennonite, Fédération luthérienne mondiale, Conférence mennonites mondiale, 2010, 128 pages.
F. Objection de conscience et témoignage de paix
(cf. les titres des Cahiers de Christ Seul relatifs au sujet)
– A.F.M./Association SERVIR, Servir la vie ! 50 ans d’action sociale, Les Dossiers de Christ Seul N°2-3/2000, Les Editions Mennonites, Montbéliard, décembre 2000, 95 pages. Commémoration 50 ans de l’Association Fraternelle Mennonite 1950-2000, témoignage, historique et perspectives. Villa des Roses, Villa des Sapins, Rosemontoise.
– Baecher Claude, in Le Christianisme au XXe siècle, 14 mai 1984, N·20, “Historiquement pacifistes”, p 7-8, aussi après la “guerre du Golfe”, l’article “La réponse à la guerre : vivre fraternellement“, dans le même journal, N·316 du samedi 3 août 1991, p. 4, 5 et 9.
– Baecher, Claude, “Pour une éthique de la paix”, in Pour une éthique biblique (Congrès AEPF 2004), comprenant également des contributions de Henri Blocher, Georgina Dufoux, Claude Baecher, Frédéric Baudin, Frédéric de Coninck, Dossier Vivre N°22, Editions Je Sème, Genève, pp. 47-93. ISBN 2-940330-02-6.Cet article a paru également dans un Cahier de l’Ecole Pastorale Baptiste, Massy, en 2005 et est consultable sur le site du Centre Mennonite de Paris. Il paraît en 2005 dans la série des Dossiers de Christ-Seul, Editions Mennonites, Montbéliard.
-Baecher, Claude, Si les mennos français m’étaient contés, histoires de guerres (durant les trois dernières guerres sur le sol français) dans La chapelle en fête, 75 ans, 1930-2005, dans la série Dossiers de Christ-Seul, N°2/2005, Editions Mennonites, Montbéliard, pp. 105-124 avec reproductions de documents. Cet article remanié se retrouvera dans SOUVENANCE ANABAPTISTE numéro 38 – 2019, sous le titre «Les Mennonites français et le refus de la guerre. Une position inconfortable», pp. 10-25. Sur le même sujet, voir également ci-dessous, en ce sens, l’article de André Nussbaumer, “Pierre Kennel : le réfractaire (1886-1945). Un prophète qui crie dans le désert” et l’article de Stéphane Zehr et Jean-Martin Wehrey, Krémer contre Hitler. Une résistance mennonite en Alsace-Lorraine (1925-1945), cf. pour ce dernier SOUVENANCE ANABAPTISTE N°37 – 2018, PP. 8-27.
-Baecher Claude et Solomiac Martine, ‘Supplément à la Confession’ de 1711, une – carte de visite – mennonite utilisée plus de 150 ans auprès des autorités, in Souvenance anabaptiste, numéro 29 2010, pp. 71-94.
-Baecher, Claude, L’ivraie dans le monde: une protestation anabaptiste, dans HOKHMA, revue de réflexion théologique, N°115/2019, pp. 69-84.
– Ballesteros, Juan, La médiation : une expression du pacifisme mennonite. Du pacifisme isolationniste à l’engagement actif pour la paix. Etat des lieux de la médiation au sein des Conférences Mennonites Européennes. Mémoire pour un Master Européen en Médiation 5e volée 2004-2005, Institut Universitaire Kurt Bösch (tuteur Mr. Maximos Aligisakis), en collaboration avec sept autres Universités, Sion, Janvier 2007, 159 pages.
– Béné, Charles, L’Alsace dans les griffes nazies, tome IV, sous “La jeunesse alsacienne dans la résistance française”, Fetzer S.A. Editeur, 1978. Il est notamment question de la résistance de la famille mennonite Krémer, de Jean-Paul Kremer le fils et de son père qui ont refusé de prêter le serment de la “Vereidigung”, ce qui impliqua pour J-P Krémer bien des souffrances, l’internement en 1942 dans les camps de concentration de Natzwiller puis de Buchenwald, pp. 113-120. Une note indique que les détails des souvenirs du séjour au Struthof trouvera sa place dans le volume V de la même série, “prisons et camps en Alsace”.
– Beghela, Philémon et Pauline, Une expérience d’éducation à la paix : L’Eglise mennonite dans la région des Grands-Lacs (Est de la République démocratique du Congo), in Perpsectives Missionnaires, revue protestante de missiologie, N°43, 2002-1,Suisse, pp. 41-46.
– Blough, Neal, Croix et réconciliation, une stratégie de vie, Cahier de la Réconciliation, N·2 – 1994, pp. 31-34.
– Blough, Neal, dans les Cahiers du cycle 1988/1989 de la Commission Évangile et Société, “Le désarmement : guerre ou paix ?”, son article sur “le Pacifisme Évangélique“, p. 15-21.
-Blough, Neal, “Jésus de Nazareth, artisan de Paix, Vérité essentielle de l’Eglise“, dans Église et Paix (67100 Strasbourg) 1991, N·2, p. 4-15.
-Blough, Neal, «La Guerre des Paysans en Alsace : un contexte pour mieux comprendre l’anabaptisme naissant», dans Souvenance Anabaptiste N°38 – 2019, pp. 30-39.
– Boigeol, Roger, Un mouvement pacifiste dans la région de Belfort : Les Anabaptistes, Bulletin de la Société Belfortaine d’Émulation N·61, 1958 (cité dans le mensuel Christ Seul N·3 de mars 1959, p.2 de la couverture). Aborde toute sorte de thèmes pas juste leur pacifisme.
– Cahier de la Réconciliation sur “Les Églises pacifiques“, N·1/1988, avec des articles de Wilfried Warneck, “Qui sont les pacifistes”, Marie-Noëlle Faure, “devenir Église de paix”, “Church and Peace par lui-même”, interview de Jean Séguy, “Les `chrétiens sans défense'”, Henriette Louis, “Les Français et les quakers”, Charly Ummel, “Les mennonites suisses”, Neal Blough, “Retour aux sources. L’anabaptisme du XVIe siècle, la non-violence et l’engagement dans le monde” et finalement Hervé Ott, “Nationalisme, quand tu nous tiens !”, 48p.
– Caudwell, François, “La non-violence des vaudois médiévaux“, dans la revue HERESIS, 1993, n·20, p. 67-89.. Remarquable article mettant d’abord en relief l’attachement quasi général des Vaudois à la non-violence évangélique, puis l’étrange passage de relais de cet attachement à la non-violence entre le mouvement vaudois et l’Anabaptisme au XVIe siècle, les un lâchant cette pratique lorsque les autres la reprirent.
– Dans la revue Mennonite française CHRIST SEUL(mensuel Mennonites de France, à Montbéliard)
•- Muller, Jean-Baptiste, “Église et paix”, Juin 1949, p. 5-7
– Muller Jean-Baptiste, “l’État”, Juin 1958, 1-8 et l’article de Pierre Widmer sur le même thème de la relation du chrétien à l’État, Nov. 1958
– Muller, Jean-Baptiste ,”Dieu et César, Juin 1950, p. 4-6
– Widmer, Pierre, “Et l’on n’apprendra plus la guerre…”, Juin 1949, p. 8-10
– Widmer, Pierre, “Heureux les pacifiques !”, Juin 1949, p. 2-4
– Au sujet de l’objection de conscience (repris du Christianisme au XXe siècle). 10. 1949
– John H. Yoder, La boîte aux questions, 5.1951
– Pourquoi les Mennonites demandent-ils un service civil, 11.1951
– Widmer, Pierre, “Lettre à un frère au sujet de l’objection de conscience et de la soumission aux autorités”, Mars 1953, p. 7-11.
– Yoder, John, “Le chrétien et la guerre”, 1.1955
– Widmer, Pierre, Anabaptistes et Mennonites – chrétiens sans défenses, 1.1955
– Hostetler, C.N., “Le chrétien et la guerre”, 1.1956
– Souffrir sans défense, 4.1956
– Widmer, Pierre, Lettre fraternelle à nos jeunes gens en Afrique du Nord, 6.1956
– Widmer, Pierre, “Notre position Chrétienne devant les événements”, Déc. 1958, 7-11.
– Après 1960 les relevés sont encore à faire dans Christ Seul… , voir le numéro 1/1990 “Engagement chrétien et engagement civique”, jusqu’au numéro de Claude Baecher et Michel Gaudry, Christ Seul N·2/1986, “le chrétien et les forces armées”(plusieurs articles dont la charte de le texte de “L’alliance Mennonite pour la paix”). Des réactions très intéressante à cet échange dans le Christ Seul N·5/1986. Peu après sortait le Cahier de Christ Seul N·3-4/1986, “Comment travailler au bien de la nation ?” – Le chrétien et les forces armées (avec bibliographie, 118 pages). Voir aussi le Dossier de Christ Seul 4.2003 et 1.2004, Des pas vers la paix. Recueil d’articles en forme d’impulsion Editions Mennonites, Montbéliard, 124 pages (regroupés en neuf parties : 1. Qu’en dit la Bible; 2. Déclarations; 3. Autour de la guerre: témoignages 4. Tranches de vie: témoignages 5. Pardo et réconciliation et amour des ennemis: témoignages 6. Comportements 7. Pour le culte 8. Dans la société 9. Témoins et présentation de la Commission de Réflexion pour la paix.
– Chaumet, Nathalie (Mme, de Paris), soutenance à la faculté de Strasbourg d’une maîtrise en théologie protestante sur l’éthique sociale des Anabaptistes et de Luther (soutenance le 23 juin 1993).
– Collectif (sous dir. Michel Sommer), Des pas vers la paix. Recueil d’articles en forme d’impulsion, collection “Les Dossiers de CHRIST SEUL”, N°4/2003-1/2004, Editions Mennonites, Montbéliard, 124 pages.
– Comité Mennonite Allemand pour la Paix (D.M.F.K.), De la Difficulté d’être Église de Paix – Jean et Anna Baptiste nous conduisent à travers l’histoire mennonite depuis ses origines jusqu’à nos jours -, catalogue d’expo sur le thème ‘De la difficulté d’être Église de Paix’, 1988, trad. Caroline Hirschy-Roehl, Marie-Noëlle von der Recke, Doris Reymond, 36 p., (Wofgang Krauss, Hauptstrasse 86, D-6919 Bammental).
– Commission de Réflexion pour la Paix (assoc. des églises évangéliques mennonites de France), Tu vas bientôt être appelé au service national, alors fais un choix conscient et informé, 16 pages, octobre 1991.
– Conférence Mennonite Mondiale (édit.), Messages de la 11e Conférence Mennonite Mondiale, Strasbourg, 24-29 juillet 1984, l’article de Ronald J. Sider, “le peuple de Dieu réconcilie“, p. 17- 21, Strasbourg, 1984 ; le document “Allocutions” de la 10e Conférence Mennonite Mondiale de Wichita, 1978, comprend une série d’allocutions centrées autour de la question du Royaume (Million Belete, David Schroeder, Paul Hiebert, Henk Kossen et Albert Widjaja).
-Conférence Mennonite Mondiale (édit.), Messages de la 13e Conférence Mennonite Mondiale à Calcutta, Ecoutez ce que l’Esprit dit aux Eglises, in Les Cahiers de Christ Seul N· 1-2/1998, Editions Mennonites, 123 pages.
-Frédéric de Coninck, Tendre l’autre joue ? La non-violence n’est pas une attitude passive, Editions Farel, Marne-La-Vallée, 2012, 162 pages.
-Frédéric de Coninck, Etre engagé politiquement, oui mais pour quoi faire ?, dans Foi, politique et société, collection Convictions; Editions Ourania, Romanel-Sur-Lausanne, 2010, pp. 47-71. L’auteur évoque à la suite de John H. Yoder l’exil comme «configuration sociale de référence».
– Georges, Roger, L’Entr’aide des Mennonites américains en France pendant la guerre de 1939-1945, par Georges Roger. Rapport d’activité de Novembre 1942 à Juin 1947. Retranscription 11 pages dactylographiées par Ernest Hege, 1999 ; il s’agit des Maisons d’enfants, de cantines scolaires, de colonies de vacances, de distribution de nourriture, enfants juifs. R. Georges fut interné par la gestopo.
– Gibungula, Begela, La Notion de la non-violence selon Matthieu 5:38-48 et 26:51-53 (avec référence à la communauté mennonite du Zaïre), Bangui, FATEB, 1988, 132 pages (Maîtrise en Théologie), Bibliothèque du Centre Mennonite de Paris, Saint-Maurice.
– Glück, Theolor, Gemeinden in friedenstiftender Christusnachfolge, 2 volumes, Lichtzeichen Verlag, 2e édition révisée 2006, tome 1, 384 pages, tome 2, 416 pages. Les pages analysant les attitudes et les démarches des mennonites de France se trouvent dans le premier volume, pp. 193-197.
– Groupe de Réflexion pour la paix (Assoc. des Eglises Evangéliques Mennonites de France), la brochure en couleur illustrées destinée aux jeunes en âge de conscription, (10 pages) intitulée “Tu vas bientôt être appelé au service national“.
– Liechty, Joseph, Pourquoi Frédéric Willems a-t-il rebroussé chemin ? traduction d’un article de Anabaptism Today (1994:7-12) ; une version plus longue du même article a paru dans Mennonite Life (N· 3, 1990:18-23). Publié avec permission. Traduction : Louise Nussbaumer et Claude Baecher en vue du dimanche pour la paix de l’A.E.E.M.F. 1995 (5 pages sur la base d’un témoignage pour Christ qui se termina par le martyr (1569). Tiré du martyrologue Anabaptiste.
– Lorson, Pierre, Un chrétien peut-il être objecteur de conscience ?, évaluation dans Mennonite Quarterly Review, N·26, 166-167, april 1952.
– Louis, Jeanne Henriette, et Rotch, William, Quaker américain et les anabaptistes-mennonites de Salm, avocats de la liberté intérieure pendant la Révolution française, dans Revue de littérature comparée, 1989, N·4, pp. 577 – 592.
– Neff, Alex, Une clarté bien franche. Pierre Widmer, une vie dans l’Eglise mennonite française, Editions Mennonites, Montbéliard, 2007. Dossier de CHRIST SEUL N°3-4/2006, 127 pages.
– Nussbaumer, André, Pierre Kennel : Le réfractaire (1886-1945). Un prophète qui crie dans le désert, dans Souvenance anabaptiste N°25 – 2006, Bulletin annuel de l’association française d’histoire anabaptiste-mennonite (AFHAM), pp. 62-68, avec reproduction de 7 photos.
-Klopfenstein, Yves, mémoire de maîtrise, Attitudes Mennonites face à la guerre : Histoire et analyse des prises de position concernant la non-résistance et l’objection de conscience en France. 1946-1962, Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Faculté de Théologie Protestante, 1992-1993 (bibliothèque du C.M.E.R., Saint-Maurice, sous 286.12 (44) KLOa v.1 et v.2, deux tomes, 233 pages et un volume “recueil de Sources”, 227 pages.
-Kraybill Donald, Steven Nolt, David Weaver-Zercher, Quand le Pardon transcende la tragédie. Les amish et la grâce, Editions Excelsis, Charrols, Collection Perspectives Anabaptistes, 2014, 294 pages. ISBN : 978-2-7550-0211-9. Suite à la tuerie de fillettes amish à l’école amish de Nickel Mines, en Pennsylvanie, le 2 octobre 2006, analyse des réactions tant de la part des parents des enfants décédés ou blessés, que des communautés amish en contraste avec l’attitude habituelle dans la société américaine. Ce drame soulève bien des interrogations, sur la pertinence du pardon inattendu des amish envers le tueur. Les domaines touchent l’habitude du pardon, les racines du pardon, la spiritualité du pardon, la pratique du pardon, aussi la gestion de la colère, du respect de soi, de la douleur, du rapport entre la justice terrestre et la justice divine, de l’évitement (ou l’excommunication amish), finalement de la compréhension de la grâce. Une annexe d’une douzaine de pages décrit l’existence et les pratiques actuelle des amish d’Amérique du Nord.
– Miller, Larry, “Dieu bénit-il l’Amérique”, propos recueillis par Jean-Luc Mouton, in Avenir, (?) 1992, Strasbourg, p. 15-17.
– Saillens, Ruben (1855-1942), voir les contes et rencontres dans le blog suivant : http://rubensaillens.over-blog.org/article-14895925.html
– Astrid von Schlachta, Les anabaptistes dans le Saint Empire : à l’écart de la tolérance et de la liberté de conscience ?, in Conscience et Liberté, 2009, L’extrémisme religieux et la liberté religieuse, Berne, 2009, pp. 92-102. Von Schlachta est très bonne connaisseuse de l’anabaptisme notamment des houttériens, conseillère scientifique à l’Institut d’Histoire et d’Ethnologie de l’Université d’Innsbruck, en Autriche. Elle signale aussi l’accès au traité d’Osnabruck traduit en langue française sur le site de l’Université de Perpignan : mjp.univ-perp.fr/traites/1648osnabruck.htm
– Widmer, Pierre et d’autres mennonites français, dans Ichthus N·107, ensemble de réactions à des articles de John Stott et Pierre Courthial avec comme titre “Pacifiques ou pacifistes : le disciple de Jésus ne peut être que pacifiste et pacifiste intégral”.
– Widmer, Pierre, dans Deutschen Mennonitischen Friedenskomitee N·9, “Das biblische Friedenszeugnis, der Weg des Friedens” exposé donné à la conférence annuelle de l’IMFK les 9/10 mars 1963, 6 pages, exposé publié dans le journal Christ Seul N·1, 1964 (plusieurs des travaux de Pierre Widmer, relatifs à a paix, sont également rassemblés dans un Cahier de Christ Seul).
– Widmer, Pierre, Le Cahier de Christ Seul N·3/1990, “L’éthique du disciple” mentionne aussi la position de paix et d’objection de conscience en page 66.
– Widmer, Pierre, Pages Choisies de Pierre Sommer, précédées d’une Esquisse Biographique, Christ Seul, Grand-Charmont, mai 1955, 144 pages (dont une présentation des “Anabaptistes et Mennonites” : “Chrétiens sans défense”, p. 19-20 et “Sans défense”, p. 21-22 (article écrit à la veille de la guerre de 1939-45).
– Widmer, Pierre, Vom Kriegsdienst zur christlichen Wehrlosigkeit. Dans The Mennonite 1 (1948), 92-93 et II (1949), 4, 16 ; de même, dans Mennonitische Rundschau, LXXVIII, p. 17-19 (27 avril au 11 mai 1955). trad. : “From Military Service to Christian Non resistance; The Testimony of a Former French Army Officer“, dans Mennonite Quarterly Review XXIII, de 1949, p. 246-256 (Voir la plupart de ces textes dans le Cahier de Christ Seul N·4/1992).
-Yoder, John, “Que feriez-vous si ? …”. Réponse d’un Objecteur de Conscience, (Editions Mennonites), Montbéliard, Imprimerie Metthez Frères, 1950, 19 p.
-Yoder John Howard, De la paix du Christ à la «politique» de l’Eglise, Excelsis, collection Perspectives anabaptistes, 2014, 272 pages, traduction de l’américain par Michel Sommer, 20 EUR. Deux chapitres majeurs composent ce livre : 1. La paix du Christ et 2. La «politique» de l’Eglise, qui reprend avec un appareil de notes, la première édition, «Jésus-Christ et les apôtres…» (cf. livre précédent). Le présent volume regroupe deux publications en un seul et ce choix parait judicieux. Le premier He came preaching peace, traite de la manière dont Jésus-Christ est venu apporter la paix dans le monde et le second Body Politics traite de six pratiques de l’Eglise (lier et délier, le baptême, la fraction du pain, la règle de Paul, le ministère de tous, l’amour des ennemis), l’ensemble donnant corps à un fonctionnement de groupe d’une réalité inaugurée par Jésus. Se prête bien également à l’étude en groupe en une petite vingtaine de séances.
-Zehr, Stéphane et Koffel Jean-Claude, Krémer contre Hitler. Une résistance mennonite en Alsace-Lorraine (1929-1945), dans Souvenance anabaptiste (numéro 37 – 2018, bulletin annuel de l’AFHAM), pp. 8-27.
G. Pratique médicale et médicinale
– Barth, Vanessa, Ma grand-mère a le secret, Université Paris VII – Denis Diderot, mémoire de maîtrise d’ethnologie. Dir. de recherche Mme Bernadette Dema et Pascal Dibie, septembre 1997, 130 pages. La petite fille d’Alice Riche (née en 1923, de la région de Boncourt, Suisse) a analysé la pratique de sa gand mère. Celle-ci a habité à Boncourt, puis Grandvillars dans le Territoire de Belfort puis à Joncherey, enfin à Delle ; elle faisait partie dans sa jeunesses de l’ancienne assemblée de Florimont. Vanessa Barth analyse chez elle la pratique du “secret” (qu’elle décrit comme un don en relation avec la guérison de l’eczéma et des verrues). Ce don venait de sa mère, qu’elle “a accepté contre sa volonté” (p. 88) et qui se “transmet”. L’auteur découvre également chez sa grand mère un passé familial anabaptiste-mennonite. En deux grands chapitres, elle étudie “l’isolement ou l’exclusion” son rapport à la famille et au monde, puis “la maladie et la guérison” ou elle réfléchit à “l’héritage d’un capital thérapeutique”. Copie du travail aux archives de l’A.F.H.A.M. (Valdoie). L’anabaptisme-mennonite, contrairement aux développements d’une médecine autonome, se gardera en règle générale de séparer “don” et “donateur”, même en vue d’une “bonne action”. Mais cet équilibre est périodiquement rompu comme le montre le cas Riche, pratique que l’on retrouve également dans la culture populaire régionale.
– Boigeol, Roger, “Les Almanach anabaptistes“, dans Christ Seul N·1, 1956. Sur ces Almanach, également l’article excellent de D. Varry, “Jacques Klopfenstein et l’édition des almanachs anabaptistes, in Souvenance Anabaptiste (bulletin annuel de l’AFHAM) – N·3, 1984, pp. 36-53. (Tout le numéro semble intéressant pour la région de Belfort).
– Hutt, Nicolas-Martin, Pratiques médicales des Mennonites en Alsace et au pays de Montbéliard, thèse de médecine (Université de Strasbourg), 1984, 314 pages.
– Jérôme, Claude, “Le marcaire Steiner du Lauchen” in Souvenances Anabaptistes, N·2, 1983, pp. 42-43.
– Yung F., Chaumont J.-P., Mettetal H., Plantes et remèdes d’utilisation ancienne par les anabaptistes-mennonites = Old plants and medicines used by anabaptists-mennonits in the days of old, Université de Franche-Comté, Faculté de médecine et de pharmacie, place Saint-Jacques, 25030 Besançon, France. Les Anabaptistes-Mennonites ont utilisé des plantes et des remèdes. En milieu champêtre, les thérapeutiques naturelles ont été marquées par des pratiques parfois étranges, où la superstitions a quelque fois été mêlée. L’étude fait état de divers livres, recueils, almanachs, documents familiaux et le champs d’investigation pour la pharmacie contemporaine est ouverte, dans Revue d’histoire de la pharmacie (Rev. hist. pharm.) ISSN 0035-2349, 1998, vol. 46, n°320, pp. 411-420. Société d’histoire de la pharmacie, Paris, France.
– Roth Joseph et Munch Paul-Bernard, Religion et agriculture : Contribution à l’histoire des Anabaptistes-Mennonites en Sundgau, dans l’Annuaire de la Société d’Histoire du Sundgau, 1995, 38 pages.
– Vif débat dans les assemblées mennonites, dans les années 1870, au sujet des “Sympathiemittel“, comme en témoigne un article dans le journal de langue allemande, la Gemeindeblatt… de Juin 1871, p. 26, signé Ulrich Hege.
– Yung, Fanny, L’usage des plantes et autres remèdes dans les siècles précédents par les anabaptistes au cours des siècles précédents, doctorat de pharmacie, de Besançon, 117 pages, soutenue le 18 février 1998, à la faculté de médecine et de pharmacie de Besançon pour obtenir le Diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie, N· 2598005, 117 pages. La force est la comparaison aux ouvrages de soins de l’époque. Beaucoup de généralités.
A. Livres sur l’anabaptisme pour enfants et adolescents
– Vernon Louise, Communauté clandestine (XVIe, Allemagne, persécution des anabaptistes) , 158 pages, Bienenberg 286.1 VER
– Vernon, Louise, Prédicateur de la nuit (l’histoire de Menno Simons vue au travers les yeux de Bettje et Jan ses enfants + carte et notes historiques de Jules Lambotte Jr.), Collection “Le Phare Junior”, 1972, Editions Le Phare, Flavion, Belgique, 160 pages.
– Des histoires vécues, également pour les enfants dans les Cahiers de Christ-Seul suivants : N·4/1991, N·4/1997.
B. Livres sur l’anabaptisme pour adolescents et adultes
– Dyck Anni, Ils n’ont pas résisté, 32 histoires authentiques sur la mise en pratique de la non-violence, 158 pages, Le Phare, Flavion, Belgique. Livre captivant pour qui réfléchit à l’efficacité de la non-violence évangélique.
-Farelly Robert, Chemin solitaire (Les Mennonites flamands et la non-violence, au temps de l’Inquisition ; récit historique), 160 pages, coll. “Le Phare” N·3, Flavion, Belgique,155 pages.
-Kuhlmann, Marie, Les Frères Amish, Roman, Terres de France, Presse de la Cité, 2013. Roman qui se situe dans la vallée de Sainte-Marie-Aux-Mines, avec Jakob Amann, Elias, Frenia et leurs quatre enfants. Ce roman suit de très près les recherches historiques de Robert Baecher.
– Muller, Jean-Baptiste, Contes Anabaptistes, 160 pages (dix contes des milieux ruraux mennonites français), coll. ‘Le phare’ N·6, Flavion, Belgique. Des photographies uniques de ce que les mennonites français ont vécu au début du XXe siècle.
– Pelsy, Eric, L’été de Rico, Arléa, Paris, diffusion Seuil, Collection “1er mille”, dirigée par Catherine Guillebaud, septembre 2003, 154 pages (ISBN 2-86959-631-6). Dans cette famille mennonite de Lorraine, durant l’été 1960, un petit garçon de 6 ans, Rico, a joué avec la mort avec le fusil laissé chargé et à portée de main par son père… “Quand on a commis ce que les humains appellent l’irréparable, on garde le soucis permanent de se racheter” (p. 82). Ce récit poignant a été écrit une fois adulte par une personne qui a été “un môme dépassé par son acte” (p. 70). Nous comprenons qu’écrire un tel récit puisse permettre de revisiter le chemin traumatique vécu, pour tâcher d’approcher une vision plus juste des événements liés à ce fameux été visité et jusqu’alors jamais quitté. Etonnement devant tant de lucidité et de sensibilité… A cette lumière, le passage biblique de Matthieu 5,13 mit en tête du livre donne à penser par rapport aux mennonites si sensibles à l’ambition et à leur propre quête de respectabilité.
– Towell, Larry, Les Mennonites, Editions Phaidon, Paris, 2000, env. 120 pages. Travail documentaire, très nombreuses et belles photos de Larry Towell, membre de l’agence Magnum, qui a d’abord rencontré les Mennonites près de chez lui dans l’Ontario et qui a passé près de dix ans (1990-1999) à photographier les mennonites (Old Colony mennonites, donc conservateurs) installés dans l’Ontario et au mexique. Porttrait unique et intime de cette communauté et de son mode de vie. Son texte fai tpartager son expéricne, nombreux détails poignants et anecdotes savoureuses. Dureté et pauvreté de la vie rurale, discipline de leur religion, rapport à la terre, soif de travauil et leur lutte pour échapper au monde moderne.
– Assemblée Mennonite du Geisberg. Journée du souvenir, 27 et 28 juin 1981, 50 pages avec photos, publication h, Uffholtz, réalisé avec l’encouragement de l’AFHAM, 1981.
– Association des anciens élèves des collèges de Schirmeck-La Broque, Catalogue de l’exposition 1982, “Présence d’une minorité : Les Anabaptistes Mennonites des Vosges, 32 pages
-Association Evangélique d’Eglises Baptistes de langue française, 1921-1971, Notice historique publiée à l’occasion du cinquantenaire, 86 pages (BIENENBERG 286.5 ASS)
-Etienne Lhèrmenault, Les Eglises Baptistes, un protestantisme alternatif, Editions Empreintes Temps Présent, 2009. Volume très clair sur les origines à la fois anabaptistes et puritaniste séparatiste du Baptisme. Contient un gros chapitre sur le Baptisme français et sur la foi des Baptistes.
– Association Fraternelle Mennonite – Valdoie-Belfort, imprimerie A. Martin, Altkirch, env. 1950, 27 pages et son pendant moderne, en couleur, pour les quarante ans de l’Association Fraternelle Mennonite Valdoie-Belfort, 1990. Pour la fête de ses 50 ans, l’AFM a tourné un film retraçant son histoire, son action et ses perspectives (juin 2000). On consultera aussi le Dossier de Christ Seul, Servir la vie! 50 ans d’action sociale, Editions Mennonites, Montbéliard, 95 pages, 60FF – 9,15 euros. En trois grandes parties, ce solide travail retrace les 50 années de l’Association Fraternelle Mennonite : commémoration avec témoignages, tranches de vie dans les différentes maisons, enfin historique et perspectives.
– Berthillier/Sipa Press, grand reportage sur “Les Mennonites du Paraguay“, p. 22-27 (nombreuses illustrations) publié dans une revue (?) suisse de Genève.
– Hutt, Nicolas-Martin, Pratiques médicales des Mennonites en Alsace et au pays de Montbéliard, thèse de médecine (Université de Strasbourg), 1984, 314 pages.
-Kuen, Alfred, Je bâtirai mon église – l’Eglise selon le plan de Dieu -, Editions Emmaüs, Saint-Légier, 1967, 379 pages, voir particulièrement “Zwingli et les anabaptistes” (p. 238-246)
-Nussbaumer, Marc, Le petit mennonite, collection plumes au bout des doigts, TheBookEdition, 14.12 EUR, 134 pages. L’autobiographie de Jean (né en 1954 et décédé en 2004), publié par son frère Marc Nussbaumer. Jean grandit dans une famille mennonite très éprouvée du «Hundshof» près du village de «Kofpholtz», de l’assemblée de «Tatpfastt». Les dictionnaires ont informé Jean, enfant rebèle des années 60, qu’il s’agissait d’une secte, ce qu’il a vécu et cru finalement toute sa vie.
– Notre histoire, N·115, octobre 1994, article de Carillet Jean-Bernard, “Au Paraguay, des inconditionnels de la Bible“, pp. 42-47 (photos couleur et gravures reproduites – Catrou).
– Pelsy Pierre, “Les anabaptistes de la région de Sarrebourg et la Révolution française” in Chroniques de la Révolution, tome II, éd. S.H.A.L., Sarrebourg, Moselle, 1989, p. 133-155
– Rousseau Georges, in Foi et Vie, “Le drame anabaptiste“, 48e année, N·5, sept.-oct. 1950, pp. 414-440
– Schowalter, Max, Historique de l’Assemblée Mennonite de Pfastatt (France), rédigée le 16 janvier 1986, 16 pages (document photocopié).
– Séguy Jean, Leçon de soutenance, 1970, sur sa thèse doctorat-ès-lettres sur “Les Anabaptistes-Mennonites de France”, le 8 juin 1970 (Bienenberg 286.142 SEG/1B)
– Stauffacher John, La vie et l’oeuvre de John Smyth, 1570?-1612, Thèse de doctorat en Science Religieuse soutenue à Strasbourg en 1987, 492 pages . Le fondateur anglais du baptisme est selon l’auteur, sur bien des points “franchement et sans complexe, anabaptiste” (p. 431). Smyth John est la synthèse de “l’aile radicale des puritains spiritualistes anglais et le courant anabaptiste spiritualiste” (p. 432). En annexe, deux déclarations de foi en langue anglaise (traduite) et une grosse bibliographie sur la naissance du Baptisme anglais. (BIENENBERG 27.091 SMY/4S).
– Towell, Larry, Les Mennonites, Editions Phaïdon, 350 francs (photographies). Voir recension dans le magazine Ulysse. Le magazine du voyage culturel, janvier-février 2001, l’article de Stéphane Guibourgé, “Photographies. Arrêt sur mennonites”, page 12.
– Ummel, Michel, Trois témoins des débuts de l’Anabaptisme: des écrits des réformateurs Carlstadt, Hubmaïer et Zwingli de 1524 et 1525 dans la bibliothèque et les archives de la Conférence Mennonite Suisse au Jean Gui. La disputation de Berne de 1531 et celle de Zofingue 1532, dans Mennonitica Helvetica, bulletin de la Société Suisse d’Histoire mennonite, N°26/27 (2003/04), pp. 187-214.
– Widmer, Pierre, article revue de la thèse de Jean Séguy, sur “Les assemblées anabaptistes-mennonites de France“, dans Ichthus N°76
– Farkas, Jean-Pierre, dans “Grands Reportages“, mars-Avril 1981, “Les écolos du Bon Dieu“, avec 22 grandes photographies (9) de Alain Masson (Ontario Sud), pp. 67-84, sur les Amish et Mennonites.
-“Grands Reportages“, (date ?), un article et photos de François Berthillier, Sipa Press, sur “Les Mennonites du Paraguay – des exilés de la foi“, pp. 22-27.
Documents audio-visuels
– Montage audio-visuel (dias) sur l’Anabaptisme fait par Peter Uhlmann intitulé “SOLA SCRIPTURA, seule la Bible, le mouvement anabaptiste en Europe” : 133 diapositives et durée en version allemande : 66 minutes. Voir chez les descendants de Peter Uhlmann ?
BANDES DESSINÉES
«LA PASSION DES ANABAPTISTES». Il s’agit d’un récit en bande dessinée, en 3 volumes, de David Vandermeulen (Fritz Haber, Faust…) & Ambre. Le 1er volume, “Joß Fritz“, est paru en octobre 2010, le second, “Thomas Müntzer” en octobre 2014, Le 3ème et ultime volume, “Jan van Leiden“, ainsi qu’une intégrale, en octobre 2017, éditions 6 Pieds sous terre.
http://lapassiondesanabaptistes.tumblr.com/
Films
– Association Fraternelle Mennonite 1950-2000 (“A.F.M.”). Regards sur un demi-siècle de travail social, 2000. Production de l’Association Fraternelle Mennonite, 66 rue de Turenne, 90300 Valdoie, 26 minutes. Réalisation par Andréas Fluckiger, Montage Etienne Klopfenstein. Ajout éventue, “Journée anniversaire des 24/25 juin 2000, 17 minutes, Images Joseph Wenger, A.F.M., 2000.
– Sur la vie des communautés houttériennes pour animer une discussion par exemple. Titre “To care or not to Care“. Durée 50 minutes (en anglais). Il existe une traduction française des commentaires.
– Film sur la biographie de Michaël Sattler et les débuts de l’Anabaptisme autour de Zürich porte également le titre anglais “The Radicals“). Durée de 100 minutes. Initiative de la compagnie américaine “Brothers and Sisters”. Sous-titré français et allemand (A commander à AFFOX, production of film, television, multimedia, AFFOX AG, Lilienstrasse 113, CH-4123 Allschwil (Suisse). Tel. +41 61 481 36 00; Email: info@affox.ch). Non recommandé à notre avis pour des enfants sous 13 ans. Existe depuis 12.1992 en vidéo pour la France. Prix env. 15 EUR/CHF plus frais d’expéditions.
– Film policier dans le cadre de la vie amish américaine contemporaine, W(h)itness de Peter Wein, 1 h 50, tourné en 1984. Les principes non-violents remis en question, mais efficacité de la communauté solidaire…
– Un autre monde, histoire policière vraie (relation agressive de la population envers des amish et résolution par le recours d’un enfant amish non baptisé comme témoin au tribunal), The Landsburg Compagny, 1988.
– La justice des hommes, téléfilm américain entre fiction et documentaire, de Larry Elikann. Policier pour adulte et adolescents qui commence avec le meutre d’un enfant amish tué par des voyous, mais dont la famille (Jacob Schuler) refuse de collaborer avec la police.
– RACINES 700, N·9 (du 14 avril 1991, diffusé par la chaîne de Suisse Romande) : “Réfugiés de la foi (Anabaptistes, Huguenots, prêtres français, juifs, 16e au 20e siècle), réalisation Michel Demierre, Daniel Wettstein, 1991.
– Réformes et réformateurs au XVIe siècle (vidéo 1 : La Réforme de Luther, la Réforme radicale (anabaptisme) ; Vidéo 2 : La Réforme de Calvin, la Réforme anglicane, La Réforme catholique ou Contre Réforme), 35 minutes chaque cassette, réalisation Frank Lestringant, à partir de 13 ans minimum, meromedia, 1, rue Denis Poissons, 75017 Paris.
– Vieux film de l’assemblée de la Haute-Marne (Pierre Pelsy) et d’une ancienne conférence mennonite mondiale, mise en vidéo en 1991 (cf. Roland et Nelly Richard, Saint-Louis).
– Film (vidéo) de présentation de les anabaptistes-mennonites de la région de Montbéliard (interview de personnes âgées mennonites de la région, historique), Etienne Klopfenstein.
– Vidéo sur les Amish contemporains, “L’énigme Amish” (tournée par des cinéastes de la Chaux de Fonds : François Jeannet et Vincent Mercier, EKIS agence de reportages, 1989, durée 50 minutes), admirable reportage sur la philosophie de vie des Amish. Vue du point de vue sociologique (il peut être obtenu en Pal ou Secam). En vente auprès de l’Association Française d’Histoire Anabaptiste Mennonite (M. Jean Hege). Point de vue sociologique, images magnifiques mettant en lumière leur style de vie et l’évolution de leurs moeurs (pas d’approche théologique).
Ici-bas, au-delà/ im Leben und über das Leben hinaus. Un film de Peter von Gunten, CIVOM Filmproduktion Bern, en coproduction avec SRG SSR idée suisse / SF DRS (www.artifar.com/clientz/vogu/ – www.looknow.ch). Peter von Gunten voulait savoir comment les générations d’aujourdhui, tant dans le Jura suisse qu’aux USA où vivent encore des descendants (amish et mennonites) de ces familles suisses, vivaient leur foi. De très belles prises de vue et des passages profondément interpellants. Tournage également dans la région de Berne, Adams County, en Indiana (USA). Il existe un CD de ce film.
CARTES
– Carte mondiale de membres 55 cm X 85 cm, en couleur, 1984, remise à jour 1990, Conférence Mennonite Mondiale, 528, East Madison Street, U.S.A..
– Carte, “Strasbourg 1984“, même dim., région de l’est de la France, Ouest de la Suisse et Allemagne du Sud-Ouest, avec les grandes localisations et des illustrations importantes. Au dos, présentation de lieux historiques, de l’Anabaptisme et des assemblées, avec gravues. Le tout en quatre langues, monochrome. Conférence Mennonite Mondiale, 528, East Madison Street, U.S.A.
-Carte “2003 Membres mennonites, Brethren in Christ et Eglises affilées“, Conférence Mennonite Mondiale, Strasbourg. Web site: www.mwc-cmm.org). Editée à l’occasion de la Conférence Mondiale de Bulawayo (Zimbabwe, 2003).
-Carte 2015, même carte du monde mise à jour, «Anabaptist Churches: Mennonite, Brethren in Christ, Church of the Brethren and others», «design by Glenn Fretz»
Nous ne mentionnons pas les très nombreux articles relatifs au Anabaptistes de Strasbourg, parus à la fois en langue allemande (quatre tomes de Sources se rapportant à la dissidence “Quellen zur Geschichte der Täufer, Elsass, Stadt Strasbourg vol. I à IV), ni les nombreux articles relatifs aux Amish et aux Anabaptistes strasbourgeois en langue anglaise, pour le XVIè siècle. Il en va de même pour les nombreux articles écrits en rapport avec le schisme amish. Cf. la Mennonite Encyclopedia (5 gros volumes) et le Mennonitisches Lexikon (4 volumes)
– Baecher Robert, From Steffisburg to Ste-Marie-aux-Mines: The Exodus of those Who Would Become Amish, in Mennonite Family History, vol. XXIII N°1, January 2004, Morgantown, PA, pp. 4 – 16.
– Blough, Neal, Contemporary French Mennonite Identity seen through Recent French Mennonite Publishing Efforts, Mennonite Quarterly Review (January 1992, vol. LXVI, N·1). 1991, p. 90-97.
– Blough, Neal, The Anabaptist Vision and Its Impact among French Mennonites, dans Mennonite Quarterly Review, July 1995, pp. 369 – 388, avec les chapitres : le contexte historique, l’ `Anabaptist Vision’ en France – M.C.C., institutions sociales, mission mennonite française, théologie nord américaine, Harold Bender, comment la vision s’est répandue, les relations franco-américaines, ce que cette vision est devenue.
– Bolt Andrea, Enninger Werner, Grätz Delbert (éditeurs), From Bern, Switzerland to Kidron and Bluffton, Ohio. Anabaptist Documents, 1994, 69 pages. En page 47, carte très intéressante au sujet de l’itinéraire de l’émigration d’une famille anabaptiste (Neuenschwander, 1823) du territoire de Belfort jusqu’au Havre pour finalement se rendre dans l’Ohio.
– Brücke, Mennonitisches Gemeindeblatt, 3/1993, März, articles de Lydie Hege, “Zwischen täuferishem Erbe und evangelikalem Selbsttverständnis“, p. 35-38 et l’article de Raymond Eyer, “Das Gemeindeporträt Colmar”, p. 39ss.
– Conrad, Franziska, Reformation in der Bäuerlichen Gesellschaft. Zur Rezeption reformatischer Theologie in Elsass, Stuttgart, Steiner, 1984.
– Epp, Anthony R., Erckmann-Chatrian. Anabaptists in the Works of the Alsatian Author Duo, dans Mennonite Life, june 1994, USA, pp. 4-10, avec deux reproductions, respectivement de Emile Erckmann et de Alexandre Chatrian, d’une carte de la région Alsace, Lorraine et Palatinat et enfin une liste des Editions des oeuvres de Erckmann et Chatrian
– Epp, Anthony, R., “Treatment of Anabaptists in 18 Century, French Reference Works“, M.Q.R., april 1986.
– Fruge, Eric W. (de Perpignan, travaillant pour Southwestern Baptist Theological Seminary), Mennonites and Protestantism in the Loire Valley, Mennonite Quarterly Review, avril 1991, vol. LXV, avril 1991, p. 191-201 (deux hommes anciens Anabaptistes de famille marchande hollandaise établis à Blois et qui se tournent vers le calvinisme. Abjuration). Il signale un “Formulaire du baptesme de ceux qui…. anabaptisme…” imprimé par Samuel Petit, MDCXXXXV.
– Fruge, William, Anabaptism and the Reformation in France, 1534-1648, thèse de la Southwestern Baptist Theological Seminary, Forth Worth, Texas, 1992.
– Gerber, Lorenz (étudiant de Liestal), Die Täufer und die Jurafrage, Seminar “Die Jurafrage“, Semestre d’été 1993 chez le prof. Dr. Georg Kreis, non publié, 27 pages dactylographiées (un exemplaire chez Hanspeter Jecker au Bienenberg). La querelle à propos de la langue, des écoles, de la violence etc. par exemple à Mont-Tramelan en Suisse, en 1942, chez les Mennonites.
– Jecker, Hanspeter, Ketzer, Rebellen, Heilige, Das Basler Täufertum von 1580-1700, Quellen und Forschungen zur Geschichte und Landeskirsche des Kantons Basel-Landschaft, Band 64, Verlag des Kntons Basel-Landschaft, 1998, 664 pages.
– Kobelt-Groch, Marion, “Von zweyen boesen Nachbauren”, Jörg Wickram und die Täufer, Mennonitische Geschichtsblätter, 50 Jhrgg 1993, pp. 59-67 (région de Colmar, 1555, romancier alsacien).
– Lichdi, Diether Götz, Die Mennoniten in Geschichte und Gegenwart. Von der Täuferbewebung zur weltweiten Freikirche, Agape Verlag in Zusammenarbeit mit dem Mennonitischen Geschichtsverein, 2004, 469 pages. Richement illustré.
– Roth, Lorraine, Amish-Mennonite immigrants to Ontario, Canada 1820-1855, from Alsace and Lorraine, plaquette ronéotée de 89 p., Waterloo, Ontario, Canada, 1994 (signalé in Souvenance Anabaptiste (AFHAM), 1995, p. 87).
– Séguy, Jean, Die französischen Mennoniten vor dem Evangelisationsproblem, in Mennonitische Geschichtsblätter, 20 Jahrgang, Neue Folge N·15, 1963, pp. 20-26 (exposé donné lors d’un colloque international en sociologie tenu à Berlin en mai 1961). Particulièrement intéressant par son analyse de ce qui s’est passé durant la période du “Réveil”.
– Stricker, Eb., “Schweizer Einwanderung in Elsass” (J.L.G.), 1937, cité par G. Livet, “L’intendance d’Alsace sous Louis XIV”, 1956, avec un chapitre sur les Anabaptistes et les Juifs expulsés, p. 777ss.
– Verheyden, Alphonse, Anabaptism in Flandern, 1530-1650. A Century of Strugle, Scottdale, Pa, 1961.
– Widmer Michel, “Links Between American Amish and France“, Université de Nancy II (Centre de télé-enseignement universitaire), Research Paper. American Civilisation, Licence d’anglais, Septembre 1990, 23 pages.
– Willig, Véronique, Die Täufer oder Mennoniten in dem Departement der Moselle. Ihre geschichte und Religiöse Darstellung seit dem 19. Jahrhundert bis zur Gegenwart. Mémoire d’études et de recherches en vue de l’obtention de la Maîtrise d’Allemand. Prépar sous la dir. de Monsieur Reitel, professeur du Département de géographie de l’Université de Metz, Faculté de Lettres et de Sciences Humaines, juin 1989, 195 pages, non publié.
– Wingender, Eric, Quebec Mennonite Brethren Identity; A Project Underway, in Direction, Fall 1994, vol. 23, N·2, pp. 50-53.
– Wolff Michèle et Enninger Werner (tous deux professeurs à l’université de Essen) ont rédigé un article en langue anglaise relatif à la littérature de dévotion des Mennonites en France de l’Est intitulé : Devotional Literature of the Mennonites in Eastern France: A Comparative Follow-Up Study, 18 pages ; dans le livre Diachronic Studies on the Languages of the Anabaptists, Universitätsverlag Dr. N. Brockmeyer Bochum 1992, respectivement l’article “Hatches, Matches, and Dispatches. Evidence of Language shift and Language Change from an Anabaptist Record of the Belfort Area, 1729-1843” par Werner Enninger (p. 117-151) et “A Tentative Theory of Explanation for the Language shift among the Mennonites in the Valley of La Bruche“, par Michèle Wolff, p. 94-116.
– Wolff, Michèle, The Linguistic situation of the Mennonites in Alsace between 1990 and 1993, in Mennonite Quarterly Review, vol. LXIX, N°4, october 1995, pp. 505-527.
– Zuercher, Melanie (photo et texte), Montreal, City on a Hill, dans Canadian Mennonite, November 22, 1999, volume 3, Number 23,pp. 20-23.
Cette bibliographie est essentiellement en rapport avec des livres de langue française. Les cotes sont celles de la bibliothèque du CeFoR Bienenberg CH-4410 Liestal, Suisse (parfois de la bibliothèque de la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine, France).
Sur le grand domaine, voir également bien entendu les commentaires bibliques relatifs aux passages eschatologiques des prophètes, des évangiles, des épîtres …, de l’Apocalypse (pour ces commentaires, voir ci-dessous sous. 4 références françaises).
Voir enfin la liste d’articles plus spécialisés (encyclopédies, dictionnaires ou articles) qui ne figurent pas dans cette bibliographie.
Un résumé très court du cours d’eschatologie et une bibliographie de base se trouvent dans les deux livrets de notre plume (épuisés, mais en ligne):
-Baecher, Claude, Les Cahiers de “Christ Seul”, intitulés “L’espérance de l’Eglise, une perspective biblique“, Editions Mennonites, 3, route de Grand-Charmont, F-25200 Montbéliard : N°3/1999 – livret 1 “Veillez car vous ne savez pas…” , 87 pages, 40 FF. ISBN 2-904214-58-5. Ce livret maintenant épuisé peut être téléchargé gratuitement sur le site suivants : https://www.editions-mennonites.fr/wordpress/wp-content/uploads/1995/10/cahier-3-1999.pdf
– et du même auteur le Cahier de CHRIST SEUL N° 4/1999 – livret 2 “L’attente d’une terre nouvelle” , 72 pages, 40 FF. ISBN 2-904214-59-3. Etant épuisé, il peut gratuitement être téléchargé sur le site suivant : https://www.editions-mennonites.fr/wordpress/wp-content/uploads/1995/10/cahier-4-1999.pdf.
Ce dernier Cahiers, en plus de données de théologie biblique, contient également deux contributions historiques décrivant l’attitude de croyants en des périodes troubles et difficiles de l’histoire moderne «Les ‘prophéties menteuses’»: un avertissement, par Obbe Philips, anabaptiste” (XVIe siècle) pp. 35 à 46 et “‘Veiller’ durant la deuxième guerre mondiale”, pp. 55-66 (chez les mennonites français).
Nous recommandons actuellement la lecture du livre suivant :
– Wright, Nicholas Thomas, Surpris par l’espérance, collection Sel et Lumière, Charols, Excelsis, 2019, 440 pages;
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
-Antier, Guilhen, L’origine qui vient. Une eschatologie chrétienne pour le XXIe siècle, Labor et Fides, Genève, 2010, 366 pages. Articulation de la théologie, de la philosophie et de la psychanalyse. En trois étapes où l’on côtoie Kierkegaard, Ricoeur et Lacan avant de revenir à l’apôtre Paul, Matthieu et Jean. L’auteur développe une pensée existentielle du devenir et explore le champs anthropologique de la représentation et du désir. L’auteur,, pasteur de l’Eglise Réformée est né en 1980.
-Archinard, Gaël, «‘Les temps des nations’ en Luc 21.24b : un jugement sur les nations ?», in Théologie Evangélique vol. 12 n°1, 2013 (revue publiée par la Faculté de théologie évangélique de Vaux-Sur-Seine en collaboration avec la Faculté de théologie évangélique de Montréal)pp. 1-22. Cet article fait suite à son travail de Master en théologie soutenu à l’ FLTE en mars 2012 sur le thème «Etude exégétique de Luc 21.24b en réponse à son interprétation dispensationaliste». La thèse de l’auteur est que le «temps des nations» représente un temps de jugement sur les nations (ni un temps de grâce, ni un temps de domination sur Jérusalem), reprenant la thèse de Nolland et de Giblin.
-Armogathe, Jean-Robert, L’Antéchrist à l’âge classique. Exégèse et politique, Summulae, Mille et une nuits, Les quarante piliers, collection dirigée par Pierre Legendre, (département Arthème Fayard), 2005, 301 pages (13.50 EUR)
-Artus Olivier (sous direction), Eschatologie et morale, actes d’un colloque tenu à ‘Institut Catholique de Paris, Théologie à l’Université, Desclée de Brouwer, 2009, 312 pages, 22 EUR. Diverses contributions, après une introduction d’Olivier Artus sur la difficile conversation entre biblistes et moralistes et les enjeux de l’articulation avec l’eschatologie, Jean-François Chiron aborde «Eglise (catholique) et eschatologie» (p. 21-44), Alain Thomasset sur «Morale et eschatologie: l’exemple du pacifisme et de la non-violence. Histoire de l’interprétation de Mt 5,39 » (pp. 45-82); d’Olivier Artus, «L’Eschatologie comme principe d’unification de l’Ecriture ?»; de Camille Focant, «Eschatologie et questionnement éthique dans l’évangile de Matthieu» (pp. 99-138); de Roselyne Dupont-Roc, «En quoi la perspective eschatologique chez Paul change-t-elle l’éthique ?» (p. 139-170); de Philippe Bordeyne «La place de l’eschatologie en théologie morale: évolutions et perspectives» (pp. 171-202); de Vincent Clercq, «Le royaume de Dieu comme horizon d’une éthique sociale» (pp. 203-22); de Joëlle Ferry, «Eschatologie et éthique en Isaïe 65-66» (pp. 223-244); de Jean-Marie Carrière, «Qohélet, une morale sans telos ?» (pp. 245-260); de Elian Cuvillier, «Urgence eschatologique et comportement humain dans quelques paraboles de l’évangile de Luc», (pp. 261-280); de Guilhen Antier, «Y a-t-il une suspension eschatologique de l’éthique ?» (pp. 281-296).
– Baecher Claude, Jean-Paul Herzog, etc., Veillez, car vous ne savez pas, 2 Cahiers de Christ Seul, Editions Mennonites, Montbéliard, N°3 et N°4 1999 (cf. ci-dessus).
– Balabanski Vicky, Eschatology in the Making. Mark, Matthew and the Didache, Parkin-Wesley College, Society for New Testament Studies, N¡97, monogaph Series, General editor, Richard Bauckham, Cambridge University Press, 1997, 241 pages. Important pour la compréhension des Evangiles.
– Barr, James, Eden et la quête de l’immortalité, trad. J. Prignaud, Paris, Cerf, 1995.
– Bauckham, Richard, La théologie de l’Apocalypse, trad. de l’anglais par Alain-Marie de Lassus, f.j., Cerf, Paris, 2006, 199 pages. Bauckham est prof. de Nouveau Testament à Saint Andrews en Ecosse (26 EUR).
– Bauckham, Richard (édit.), God will be all in all. The eschatology of Jürgen Moltmann, Edinburgh, T&T Clark, 1999.
– Berkouwer, G., The Return of Christ, Grand Rapids, Eerdmans, 1975 (Vaux : R 23 BER)
-Bieler, André, Une politique de l’espérance, de la foi aux combats pour un monde nouveau (241 BIE)
-Birmelé André, L’Eschatologie. Les choses dernières et avant-dernières, dans Introduction à la théologie systématique (sous la direction d’André Birmelé, Pierre Bühler, Jean-Daniel Causse et Lucie Kaennel), Labor et Fides, 2008, pp. 372-399.
-Blanchard Tom, Jean-René Moret, Samuel Path, Vincent Réveillé-Borgella, Armand Rouméas, Uto Tuikalepa, Florent Varak, La fin ? Le silence de l’Eglise, Editions Clé, Lyon, 2011. 127 pages pour aborder successivement le silence de l’Eglise, le compte à rebours maya, la planète Nibiru, «Web Bot» et l’avenir calculé, Les codes de la Bible, l’anxiété, Je fais quoi ?, L’espérance, et en annexe, Le parcours «spi» des auteurs.
– Blocher, Henri, Le Mal et la Croix, La pensée chrétienne aux prises avec le mal, collection Alliance, Sator, 1990, spécialement l’excellent chapitre 5, “Le mal et le Royaume”, pp. 153-191.
-Blocher, Henri, “L’eschatologie du catholicisme”, in Théologie Evangélique, revue publiée par la Faculté Libre de Théologie Evangélique, vol. 5.1, 2006, pp. 3-18. Analyse des déplacements d’accents, avec la mise en premier plan de l’état intermédiaire par rapport à l’eschatologie cosmique, avec place de la théologie des mérites, du purgatoire, des “suffrages” en faveur des défunts et les liens avec le système des sacrements. Lorsqu’est abordée la question de la doctrine contemporaine, et le recul par rapport à la doctrine “classique” décrite ci-dessus. Karl Rahner, Henri Bourgeois, Yves Congar, Joseph Ratzinger sont abordés pour cerner leur pensée sur des thèmes comme celui de l’enfer et du salut. Mais reste inchangée l’idée d’une coopération de l’homme au salut et le rôle déterminant de l’Eglise et de sa tradition.
–Blocher, Henri, L’espérance chrétienne, Edifac, Excelsis et Edifac, 2012, 160 pages, 12 EUR. Ce livret regroupe des conférences données par l’auteur à Paris au Tabernacle. En neuf chapitres, l’auteur y traite 1. La fin des temps et le retour de Jésus-Christ, 2. Signes et préludes 3. Le dessein de Dieu pour Israël, 4. La résurrection à venir, 5. Le jugement, 6. L’espérance chrétienne du règne de Dieu, 7. L’état intermédiaire, 8. Le châtiment éternel, 9. La béatitude finale.
-Blough, Neal (sous dir.), Eschatologie et vie quotidienne, coll. Perpectives anabaptistes, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, France, 2001, 159 pages. ISBN 2-914144-28-8. Avec des articles de Claude Baecher (Le jugement eschatologie des puissants chez les anabaptistes de la mouvance ” Frères Suisses ” au XVIe et XVIIe siècles), Neal Blough (Eschatologie, christologie et éthique: la fin justifie les moyens), Frédéric de Coninck (De l’eschatologie d’hier à celle d’aujourd’hui. Réactualiser l’originalité de l’eschatologie biblique), Bernard Huck (Eschatologie et vie d’Eglise), Linda Oyer (Le pardon: une anticipation eschatologique), John Yoder (Une paix sans eschatologie?).
– Bodenman Reinhard, Daniel chez les Pères. Naissance d’une exégèse, Mohr, Tübingen,1989.
– Boettner, Loraine, The Millennium, Presbyterian end Reformed Pub. CompLK., Philadelphia, Pa, 1957 4e ed. 1966 ; Immortality, même édit., 1956, 7e éd. 1967 (perspectives post millénaristes).
-Boia,Lucian, La fin du monde, une histoire sans fin, Ed. La Découverte, Paris, 1989 (FLTE 236.9 BOI)
-Bornet PH., Clivaz C., Durisch Gauthier N., Hertig Ph., Meylan N. (éd.), La fin du monde. Analyses plurielles d’un motif religieux, scientifique et culturel. Labor et Fides, 2012, 254 pages. Comprend les articles suivants : Introduction relative aux catastrophes (des éditeurs), La fin du monde a déjà eu lieu : Récits de catastrophes dans la Bible hébraïque, par Thomas Römer ; Catastrophes en chaîne : Lorsque les mythes s’en mêlent, par Nicole Durisch Gauthier ; L’enseignement de l’histoire au risque de la catastrophe, par Etienne Honoré ; Espoirs millénaristes, catastrophes et fins du monde : Quelques éclairages sur la réalité de 2012, par Andrea Boscoboinik ; Tremblement de terre en Europe et en Asie : Réponses religieuses et culturelles, par Philippe Bornet ; Le phénomène 2012 : Entre attentes apocalyptiques et Nouvel Age, par Jean-François Mayer ; L’année 2012 – à quoi invite-t-elle ? Voix mayas sur le calendrier maya, par Marianne Strub et Anne Roulet ; Temps, catastrophes et écologie, par Dominique Bourg ; Entre gestion des risques et catastrophes : Acteurs et enjeux, par Philippe Hertig ; L’Apocalypse, de la littérature ? Mémoire littéraire, politique et catastrophes, par Claire Clivaz ; Supplément de fiction. Les philosophes et la bombe atomique, par Jean Kaempfer ; Une route toute tracée… Quand la science -fiction se met à raconter les fins du monde, par Marc Attalah ; Quelle musique après la catastrophe ? Culture de masse et régression de l’écoute dans les adaptations cinématographiques de I Am Legend, par Laurent Guido ; Notes pour une lecture du Dies irae, par Massimo Lunghi.
– Bourgeois, H., L’Espérance maintenant et toujours, Manuel de Théologie sous la dir. de Joseph Doré, N¡10, Desclée, 1985, 319 pages. Très utile pour savoir comment s’orienter au sein de la diversité des points de vue. Les chapitres : Jésus et l’espérance. L’espérance chrétienne. Les débats des espérances. L’avenir au travers des siècles jusqu’à aujourd’hui. Espérance et pratique. L’au-delà. Perspective parfois éclairante, mais libérales.
– Buhler, Frédéric, Schémas des principaux systèmes prophétiques, Centre de Culture Chrétienne de Mulhouse, 1976 et 1991, 57 pages (très éclairant ! CeFoR Bienenberg 236.7 BUH Ex 1 et 2). Schémas très utiles avec mention de certaines personnes évangéliques qui les ont enseignées.
– Bulembat Jean-Bosco Matand, Noyau et enjeux de l’eschatologie paulinienne: De l’apocalyptique juive et de l’eschatologie hellénistique dans quelques argumentations de l’apôtre Paul. Etude rhétorico-exégétique de 1 Co 15,35-58,; 2 Co 5,1-10 et Rm 8,18-30, Walter de Gruyter, Berlin, New-York, 1997, 328 pages (CeFoR 236 MAT).
– Burnand, Alain et Ray, Maurice, Demain… l’au-delà, Ligue pour la lecture de la Bible, 1974, 237 pages, (CeFoR 236.1). Evangélique. Sur l’au-delà.
– Burnier-Genton, Jean, Le rêve subversif d’un sage. Daniel 7. Labor et Fides, Le monde de la Bible N¡27, 1993, 357 pages.
– Cahiers Evangile, “L’au-delà dans le Nouveau Testament, N¡41, présent. Michel Gourgues, Cerf, sept. 1982, 63 pages (CeFoR 236 GOU)
– Carminiac, Jean, Le mirage de l’eschatologie. Royauté, règne et royaume de Dieu… sans eschatologie, Letouzey et Ané, 1979, 250 pages.
– Carrière J-C (théâtre et écriture), Delumeau J. (historien catholique), Eco Umberto (sémiologue), Gould S. J. (paléontologue), Entretiens sur la fin des temps, réalisé par C. David, F. Lenoir et J-P. de Tonnac, Fayard, 1998, 321pages.
– Clouse, G., The meaning of the Millenium : four views, ed. Inter-Varsity Press, Downers Grove, Illinois, 1977, 223 pages. Ont la parole George Eldon Ladd, Herman A. Hoyt, Loraine Boettner et Anthony A. Hoekema (sur le sujet voyez également Paul A. Rainbow, “Millennium as metaphor in John’s Apocalypse”, in The Westminster Theol. Journal, vol. 58, N°2, Fall 1996, pp. 209-221 (il est du North Amerian Baptist Seminary Sioux Falls, South Dakota).
– Collectif, Au service du Dieu vivant. Hommage de reconnaissance à M. Emile Brunner (pour ses 60 ans), Lausanne, 1950, l’article de Klein Frédéric, “Remarques sur la parousie”, pp. 57-63.
-Collectif, Où en sont les études bibliques, Centurion, 1967, Cf. E. Jacob “le prophétisme”, p. 85ss.
– Collectif, La fin d’un monde. Quel avenir pour l’homme et son environnement ? Farel et GBU, 63 pages, articles de Samuele Furfari, Un chrétien sur l’approvisionnement en énergie du monde ; Pierre North, l’avenir selon l’astrophysique et la cosmologie ; Frédéric Baudin, Une perspective biblique sur l’écologie ; Etienne Lhermenault, Du signe au sens : un message d’espérance ; Sylvain Romerowski, L’avenir de la terre. Introduction par Lydia Jaeger.
– Collins, John, The Encyclopedia of Apocalypticism, Edited by Bernard McGinn, John J. Collins, and Stephen J. Stein, 3 volumes, Continuum New-York, 1999. Vol. 1. The Origins of Apocalypticism in Judaïsm and Christianity.
– Cornwall, Judson, La foi sans hypocrisie, cf. chap. “la foi et l’espérance”, p. 40ss
– Cullmann, Oscar, Christ et le temps, Delachaux et Niestlé, 1966
– Cullmann, Oscar, Des sources de l’Evangile à la formation de la théologie chrétienne, Delachaux et Niestlé , 1969, particulièrement le chapitre IV, “le caractère eschatologique du devoir missionnaire et de la conscience apostolique de Saint Paul. Etude sur le katecon de 2 Thess. 2.6-7”, p. 51ss.
– Cullmann, Oscar, Le retour du Christ, espérance de l’Eglise, selon le Nouveau Testament, Cahiers Théologiques de l’actualité protestante N¡1, Delachaux et Niestlé, 1943, trad. André Dumas, 38 pages (CeFoR 235.7 CUL).
– Cuvillier, Elian, L’apocalypse… c’était demain, Les apocalypses du Nouveau Testament un manifeste pour l’espérance, Ed. du Moulin, Aubonne, 1987, 91 p. 1987 (2e édition revue et augmentée 1996 : sous titre ” Protestation d’espérance au coeur du Nouveau Testament ”, 89p.).
– De Laubier, Patrick, L’eschatologie, coll. Que sais-je ? PUF, N¡ 3352, 1998. En 4 chapitres : conception de l’histoire, traditions eschatologiques, déroulement de l’eschatologie, XIXe et XXe s.
– Despagne, Pierre, Guide de la prophétie biblique – concernant le passé, le présent et l’avenir d’Israël et des nations – , édité par l’auteur, Cosne-sur-Loire, 1977, 109 pages (EBME 236 DES) : résolument dispensationaliste.
– Despagne, Pierre, Le Millénium et le Règne messianique, quand ? comment ? pourquoi ?, édit par l’auteur, Cosne-sur-Loire, 107 pages, 1980 (Nogent 236.95 DES)
– Diprose, Ronald E., Israël dans le développement de la pensée chrétienne, La Joie de l’Eternel (BP 27 – F-25660 Saone) 2004, 255 pages, (première partie d’un doctorat en théologie soutenu à la Faculté de Théologie de Heverlee (Louvain), Belgique, en septembre 1997.
– Document, troisième trimestre 1991, Israël et un prémillénarisme défensif.
– Drewermann, Eugen, Tiefenpsychologie und Exegese, nous intéresse surtout le tome II, Wunder, Vision, Weissagung, Apokalypse, Geschichte, Gleichnis, Walter Verlag, Olten un Freiburg im Breisgau, (1985)1990, 851 pages.En français: Psychanalyse et Exégèse, t. 2, Collection : Essais religieux (H.C.), Le Seuil, 2001, ISBN : 202026059X.
– Durrwell, François Xavier, Regards chrétiens sur l’au-delà, Médiaspaul 33, Paris, 1994, 167 pages (expose un point de vue catholique romain sur les chapitres importants de l’eschatologie génér.).
-Eber, Jochen (édit.), Hope does not disappoint. Studies in Eschatology. Essays from different contexts, Published for World Evangelical Fellowship, Theological Commission by Theological Book Trust, Bangladore, 2001. ISBN 81-7475-036-3. Contributions d’auteurs évangéliques, rangés en trois chapitres: 1. Fondements bibliques, 2. Doctrine des Eglises (Eglises Orthodoxes Orientales, dans le Catholicisme romain classique et moderne, par Henri Blocher), et la relation entre la création, la rédemption et la consommation finale dans le théologie systématique protestante (John McIntosh), 3. Eschatologie, contexte, mission. Le 4e chapitre présente une affirmation relative à la pertinence présente de l’eschatologie.
-Ellul Jacques, Mort et espérance de la résurrection. Conférences inédites de Jacques Ellul, préface de Claude Baty, Editions Olivétan, Lyon, 2016, 224 pages. L’auteur reprend les questions fondamentales de la résurrection, de la réincarnation, de la mort, de la résurrection des croyants en Jésus (1 Corinthiens 15), de l’étendue du salut (salut universel pour lui), du rapport entre la mort et la grâce, du Christ juge.
– Ewert David, And Then Comes the End, Herald Press, Ontario, 1980, 197 pages
–Fêtes et Saisons, n°438 octobre 1989, “Le Seigneur vient” : attendre Dieu, pourquoi ? L’Avent, Les trois “venues” du Seigneur, Comment attendre, 32 pages, 20FF. Catho.
-Fath, Sébastien, L’Antéchrist chez les évangéliques et fondamentalistes américains de 1970 à nos jours, dans Etudes Françaises d’Etudes Américaines, N°2/2014, Belin, un article qui se situe pp. 77 à 97. http://www.cairn.info/revue-francaise-d-etudes-americaines-2014-2-p-77.htm Contenu de l’article : 1. Le succès de The Late Great Planet Earth
1Trois ingrédients eschatologiques : sionisme, dispensationalisme, pré-millénarisme
2Le contenu et le succès de The Late Great Planet Earth
2Le succès de la série Left Behind
3Signification socio-historique d’une croyance persistante
4Une réactivation d’une tendance séculaire au manichéisme ?
Le maintien ambigu de l’historicité de la Révélation
5La défense d’une sôtériologie exclusiviste, entre religion et politique.
– Finger, Thomas N., Christian Theology, an eschatological approach, 2 volumes. L’auteur commence par l’eschatologie : victoire de Christ sur les puissances et termine par la doctrine de Dieu, afin d’aborder les questions pratiques de la vie.
-Gerber Samuel, Und dann Kommt das Ende, Worte des lebens, Liestal, 1981, allocutions radiophoniques qui reprennent les thèses de David Ewert, 64 pages.
-Graham, Billy, La dernière chevauchée, les quatre cavaliers de l’Apocalypse, Décision, Cachan, 1986, 219 p., sermons d’évangélisation centrés sur le retour de Christ, 215 p.
-Grappe, Christian, Le Royaume de Dieu, avant, avec et après Jésus (Le monde d ela Bible 42), Genève, Labor et Fides 2001.
-Grappe, Christian, L’au-delà dans la Bible. Le temporel et le spacial, Labor et Fides, collection Le Monde de la Bibl N°68, 2014, 320 pages. Le livre part en quete des représentations de l’au-delà dans le Proche-Orient ancien, puis du Premier Testament et la littérature intertestamentaire. Représentations spaciales et temporelles y coexistent. Une anthropologie à la fois plus optimiste (l’alliance) et plus pessimiste (temporelle) s’en dégage. Puis examen de textes du Nouveau Testament pour y retrouver Jésus est sa proclamation du Royaume de Dieu, «la présence de l’au-delà avec Jésus» et «l’espérance de l’au-delà avant Jésus».
– Grelot, Pierre, L’espérance juive à l’heure de Jésus, Jésus et Jésus-Christ, N¡6, Desclée, 1978, 278 ; nouvelle éd. revue et augmentée, même coll. N°62, Desclée 1994 (Vaux 232:296 GRE).
– Grelot, Pierre, Le monde à venir, coll. Croire et Comprendre, Le Centurion, 1974, 134 pages. Perspective Catholique. Solide premier chapitre biblique.
– Grier, W.J., Le Grand dénouement – le retour de Jésus-Christ, Editions Grâce et Vérité, Mulhouse, 1977, 1985134 pages (EBME 236 GRI)
– Hameau, Dany, Le retour de Jésus (série Regards évangéliques), Editions Farel, Marne-La-Vallée, 2007, 78 pages (6 EUR). Un honnête effort de décrire diverses convictions parmi les évangéliques. En quatre chapitres, on passe des signes annonciateurs du retour de Jésus, aux certitudes relatives à sa venue, les différents points d’accord et de désaccord entre évangéliques sur l’eschatologie, enfin les conséquences pratiques. Si l’auteur accorde que l’expression “les derniers jours” concerne toute la période s’écoulant entre la première et la seconde venue de Jésus, son attention reste toutefois concentrée sur les événements futurs par rapport au lecteur. L’auteur a aussi publié Vue sur l’enfer (même série, 2005) et Vue sur le ciel, 2005.
– Hatzakortzian Samuel et Dorothée, L’urgence de se préparer pour le soudain retour de Jésus-Christ, Editions Compassion, Saint-Baldoph, France, collection ” L’Amour de la vérité ” N¡3, 1999, 88 pages. Résolument prémillénariste dispensationaliste. Le contenu précise bien plus de choses que ce que le titre annonce. Aucune référence bibliographique.
– Hendriksen, William, Plus que Vainqueurs. Commentaire sur l’Apocalypse, Editions Grâce et Vérité, Mulhouse, 1962 (éd. anglaise), 1987, 200 pages. Recommandé.
– Héring Jean, Le Royaume de Dieu et sa venue, Lib. Félix Alcan, 1937 (225.017 HER).
– Hill, Charles, Regnum coelorum. Patterns of Future Hope in Early Christianity, Oxford, Clarendon, 1992 (FLTE 236″00:06″ HILL).
– Hill C., In God’s Time. The Bible and the Future,Eerdmans Publishing Company, Grand rapids, Michigan et Cambridge, I.K., 2002, 229 pages. Ce livre est accompagné d’un livret Study Guide fort In God’s Image…, même auteur, même éditeur, 2003, 47 pages.
– Hunt Dave et Mc Mahon T.A., La séduction de la chrétienté – le discernement spirituel dans les derniers jours -, Ed. Paroles de Vie, Codognan, 1989, 253 p (CeFoR 289 HUN/1A) : discernement de la sorcellerie, nouveau paganisme, signes, religion mondiale, l’apostasie, de la séduction, de la tentation de la puissance, du chamanisme, du salut psychologique et idolâtrie de soi.
– Johns, Loren L. (édit.), Apocalypticism & Millennialism: Shaping A Believers Church Eschatology for the 21 st Century, Studies in the Believers Church Tradition, Pandora Press Canada, co-publié par Herald Press, Kitchener, Ontario, 2000 (27 articles relatifs à la prophétie, à Daniel, l’apocalyptique juive, à l’eschatologie de Jésus, à l’Apocalypse et au triomphe dans la tribulation, aux attentes, à l’apocalyptique anabaptiste, à Jonathan Edwards, au mouvement Stone-Campbell, au statut d’étranger, aux Amish, aux calculs de Claas Epp, aux puritains américains, à une herméneutique d’Eglise de professants, à John Nelson Darby, au dispensationalisme, à la relation eschatologie et éthique sociale, à l’angoisse, à Hal Lindsey, à l’enlèvement, aux monstres de l’Apocalypse.
– Justo-Luis R.S. de Alva – Jorge Moninero, L’au-delà. Initiation à l’eschatologie, le Laurier, Paris, 2002 (traduction de l’espagnol publié en 1998), 190 pages. Un état des perspectives eschatologiques catholiques. En 3 parties, l’eschatologie universelle (Royaume, sens de l’histoire, parousie, résurrection des morts), l’eschatologie individuelle (la mort, le jugement particulier, états finaux ou eschatologie consommée, le ciel, l’enfer), enfin l’eschatologie intermédiaire (entre mort et résurrection, le purgatoire).
– Kaestli, Jean-Daniel, L’eschatologie dans l’oeuvre de Luc, Ses caractéristiques et sa place dans le développement du Christianisme primitif, Labor et Fides,Genève, 1969, 118 pages (CeFoR 236 KAE)
– Kappler C. et collab., Apocalypses et voyages dasn l’Au-delà, Cerf, Paris 1987, 530 pages. Collectif. Thèmes répartis sous l’angle des influences : Proche-Orient puis Grèce, ensuite un chapitre qui situe les différents écrits apocalyptiques, Qumrân, l’Apocalypse latine de Paul, le Coran et le voyage de Mahomet, Nag Hammadi, en Iran; au chapitre quatre, ” les routes terrestres des messagers de l’Apocalypse ”, les visions de l’invisible, etc.
– Kasdorf H. et Walldorf F. (édit.), Werdet meine Zeugen. Weltmission im Horizont von Theologie und Geschichte, Hþnssler, Theologie, 1996, “Die urchristliche Heidenmission als endzeitliches Phoenomen“, Eckhard Schnabel, pp. 81-104 et “Weltmission im Blick auf die Wiederkunft Jesu”, de Lothar Gassmann, pp. 249-264).
– Kayayan, A.R., Espérer contre toute espérance, éd. rev. et augm. Persp. Réformées, 1977, 396 pages : espérance chrétienne, réformé amillénariste, 394 p. (Nogent, 236 KAY).
– Klaassen, Walter, Armageddon and the Peaceable Kingdom. Prophecy and the mystery true to the gospel, Herald Press, Waterloo, Ontario, Scottdale, Pennsylvania, 1999, 288 pages.
– König, Adrio, The Eclipse of Christ in Eschatology. Toward a Christ-Centered Approach, Eerdmans et Marshall Morgan and Scott, 1989 (Vaux 236:232 KON).
– Langevin, Paul-Emile, S.J., Jésus Seigneur et l’eschatologie. Exégèse de textes prépauliniens, Desclée de Brouwer, Bruges-Paris, 1967, coll. Studia, dirigée par les facultés S.J. de Montréal avec la collab. de l’université de Sudbury, N¡21, 389 pages. L’auteur appelle ” prépauliniennes ” ” les formules façonnées a avant la composition de la première aux Thess. (an 51) ” (p. 30); des textes reçus par Paul de la tradition primitive. Parmi eux sont analysés: 1 Th.1:10; 1 Th 5:2; 1 Co 16:22; Ap 22:20; Did 10:6
– Kuen, Alfred, Le Christ revient. Quand ? Comment ? Pourquoi ? , Editions Emmaüs, Saint-Légier, CH, 1997, 77 pages.
– Kuen, Alfred, Le labyrinthe du Millénium Editions Emmaüs, Saint-Légier CH, 1997,191 p.. Il présente les différents systèmes d’interprétations en rapport avec Apocalypse 20 et propose des voies “pour sortir du labyrinthe”.
– Ladd, George Eldon, L’Evangile du Royaume, exposé sur le royaume de Dieu, Vida, 1985, 186 pages, prémillénarisme classique, non dispensationaliste. Dans sa Théologie du Nouveau Testament, vol. 3, Ladd présente les différentes approches du livre de l’Apocalypse (cf. 853-858) (225.O17 LAD vol. 3).
– Lanza Del Vasto, Les Quatre fléaux, Nouvelle édition, Deno‘l, 1959, 368 pages.
– Lamorte A., R. Shallis, E. Sauer, F.A. Tatford, Le règne de 1000 ans sur la terre, Centre d’info et de form. (trad. de “From Eternity to Eternity” par Sylvette Garcia, 1982, 185 p.
– Lambrecht, J. (édit.), L’Apocalypse johannique et l’Apocalyptique dans le Nouveau Testament, BETL 53, Louvain, Louvain Univ. Press, 1980, voir par ex. l’article de E. Lšvestam, ” The hè genea autè Eschatology in Mk 13,30, parr. ”, pp. 403-13.
– Laubier, Patrick de, L’Eschatologie, coll. ” Que sais-je ? ”, N¡3352,Paris, P.U.F., 1998, 128 p., catholique plutôt conservateur, vaste panorama (recension par Henri Blocher, Fac Réflexion, Fac Libre de Théol. Evangélique de Vaux-Sur-Seine, N¡44, 1998/3, pp. 31-33.
– Laurie, Greg, Vivons-nous les derniers temps ? (recommandé par Billy Graham), Editions Vida, 2007 (les signes, la différence entre l’Enlèvement et le Second Avènement, l’influence d’Israël, l’étrange absence de l’Amérique (!) dans la prophétie biblique, le vie pendant la Grande tribulation, 128 pages, résolument dispensationaliste.
– Le Cossec, Clément, Règne du Christ, fin du monde, jugement dernier Et après ?, Série “Vérités Bibliques”, chez l’auteur, Le Mans, 70 pages, 1989 (?) Reflète le dispensationalisme en vogue parmi les gitans évangéliques français (236 LEC).
– Leuba, Jean-Louis, Temps et eschatologie. Données bibliques et problématiques contemporaines, Académie Internationale des Sciences religieuses, Cerf, Paris, 1994, 374 p. Articles intéressants.
– Lohfink, Norbert, Sciences bibliques en marche, Casterman, 1969, le chapitre VII, “l’Eschatologie de l’Ancien Testament”, p. 128-149.
– Lubahn Erich, Rodenberg Otto (édit.), Betz Ott, Cochlovius Joachim, Michel Otto, Sackmann Dieter, Lebendige Hoffnung, dans la série Theologische Studienbeitrþge, Christliches Verlagshaus Stuttgart, 176 pages. Cinq auteurs abordent les thèmes suivants : L’espérance vécue ; l’apocalyptique comme thème de la théologie biblique ; Etre caché en Christ ; le Fils de L’Homme ; Daniel comme conseiller en cure d’âme d’Israël ; Luther et Müntzer ; Le “combat pour la paix” dans une perspective eschatologique-apocalyptique ; L’âge d’or – de la pensée eschatologique apocalyptique chez Fr. Chr. Oetinger.
– Maury, Pierre, L’Eschatologie, Labor et Fides, Genève, Nouvelle Série Théologique N¡8, 1959, 86 pages (236 MAU). Manque de repères propres. Perspective barthienne.
– Mbiti, John, New Testament Eschatology in an African Background, (1971), Londres, SPCK, 1978 ; voir également son Bible and Theology in African Christianity, New York, Oxford Univ. Press, 1986.
– Minois, Georges, Histoire de l’avenir des Prophètes à la prospective, Fayard, 1996, 676 pages. Survol historique des oracles, prédications, prophéties.
– Mc Ginn,Bernard, Anti-Christ, Two Thousand Years of the Human Fascination with Evil, HarperSanFrancisco, 1996, 369 pages.
– Moltmann, Jürgen, Théologie de l’espérance, études sur les fondements et les conséquences d’une eschatologie chrétienne, Cerf-Mame, Paris, 1973 (orig. alld en 1964), plus. éditions françaises, 1992.
– Moltmann, Jürgen, L’Eglise dans la force de l’Esprit, une contribution à l’écclésiologie moderne, Cerf, 1980 (orig. alld en 1975). Parmi les thèmes : les signes des temps (p. 59ss), Israël et l’Eglise, (p. 181ss), le Royaume, (p. 251ss).
– Moltmann, Jürgen, Trinité et Royaume de Dieu, Cogitatio Fidei, Cerf, 1984.
– Moltmann, Jürgen, Jésus, le Messie de Dieu, Cerf, 1993. Il développe une christologie eschatologique à la lumière de la vision eschatologique de la création nouvelle. Cf. son dernier chapitre (vii, pp. 427-460) : “la Parousie ou le Jour du Seigneur”. La mer et le chaos dépeignent les despotes, le ciel le monde invisible, “les forces supérieures inaccessibles”… “le domaine des possibilités et forces créatives de Dieu”, p. 452s. “Le temps du ciel est le temps cyclique de l’éon” .
– Moltmann, Jürgen, La croix de Dieu. Eschatologie et histoire dans la perspective christologique, Cerf, Cogito fidei, 1997.
– Moltmann, Jürgen, La venue de Dieu. Eschatologie chrétienne, Cerf, Paris, 2000 (édition allemande 1997, trad. par Joseph Hoffmann), 412 pages, ISBN 2-204-06544-7, 250FF. Cinq chapitres, 1. Le Dieu qui vient. L’eschatologie aujourd’hui; 2. La vie éternelle. Eschatologie personnelle; 3. Règne de Dieu. Eschatologie Historique; 4. Cieux nouveau – terre nouvelle. Eschatologie cosmique; 5. Gloire. Eschatologie divine.
– Monloubou, Louis (présentation), Apocalypses et théologie de l’Espérance, Ass. Cath. Française pour l’Et. de la Bible, Congrès de Toulouse (1975), Cerf, 1977, 486 pages (EBME 236 MON), : Série d’apperçus sur le genre apocalyptique (A.T., judaïsme rabbinique – Daniel, Hénoch, Esdras, Baruch -, N.T. – Jésus, Paul, Jean, examen du rapport entre apocalyptique, utopie et l’espérance.
– Münchow, Christoph, Ethik und Eschatologie. Ein Beitrag zum Verstþndnis der frühjüdischen Apocalyptik, Vandenhoeck & Ruprecht, Gšttingen, 1981, exemen de 1 Hénoch, Livre du Jubilée, 4 Esdras, 2 Baruch, etc., 187 pages.
– Ngayihembako, Samuel, (prof. de théol. au Zaïre) Les temps de la fin, Approche exégétique de l’eschatologie du Nouveau Testament, Préface de François Bovon, Labor et Fides, Série le monde de la Bible, N¡29, 1994, 430 pages. Analyse des thèmes et passages suivants : telos en 1 Thess, 1 Cor., 2 Cor. et Phil., thème de la “fin” dans Gal. et Rom., telos dans Synoptiques et Actes, l”’heure eschatologique et la “fin chez Jean, la “fin” selon Héb., les temps fixés et la manifestation de JC selon les pastorales, la “fin” et “telos” selon 1 Pierre, fin ou jugement selon Jacques, temps final selon Jude et 2 Pi. , la “fin” d’après Apoc. (chap. 1, 2, 20, 21).
– O’Donovan, Olivier, Résurrection et expérience chrétienne. Esquisse d’une éthique théologique, traduction française de Jean-Yves La Coste, Presses Universitaires de france, 1992, Paris. ISBN 2 13 0446 33-7. Trad. de Ressurrection and Moral Order, de 1986.
– Pache, R., L’Enfer existe-t-il ?, Vennes-sur-Lausanne, 1950
– Pache, René, L’Au Delà, Editions Emmaüs, St Légier, 11 à 14000 ex., 300 pages (236 PAC/1C) : “évangélique dispensationaliste”.
– Pache, René, Le Retour de Jésus-Christ, Editions Emmaüs, 1958 (6 éditions -> 1990), 375 p., penche pour un enlèvement avant la “grande tribulation” = prémillénarisme (236 PAC/1A EX 1)
– Perrot, Charles, Jésus et l’histoire, Jésus et Jésus-Christ N¡11, Desclée, 1979
– Perret Paul-Léon, Coup de clairon, 2e édition augmentée, 1941 (première édition mars 1940), Imprimerie Cornaz, Yverdon, 314 pages. Le pasteur de l’Eglise Libre de Saint-Blaise sur Neuchâtel, rédige le type d’ouvrages où l’auteur force la prophétie à entrer dans les événements du dramatiques du jour. Plusieurs théories originales, celle de «l’anglo-Israël» comme tribu perdue d’Ephraïm, les USA sont Manassé, p. 97ss et 183ss. Nous relevons le pathos patriotique car la Suisse était entourée par les 2 puissances de l’axe Rome-Berlin avec la crainte de l’époque de devenir allemande. Accueil curieux même de prophéties des apostoliques qui situe la Suisse (p. 298).
– Pictet, Bénédict, Lettre sur ceux qui se croient inspirés (1721), Europresse, 1993.
– Pidoux, Georges, Le Dieu qui vient, espérance d’Israël, Cahiers théologiques, N¡17, 54 pages (EBME 221.P17 PID)
– Prévost, Jean-Pierre, Pour en finir avec la peur, l’apocalypse, série de la parole à l’écriture, Ed. Paulines N°2, Montréal, Société Catholique de la Bible (SOCABI), 64 p.. Sobre, clair: lecture “réaliste” de l’Apocalypse.
– Prigent Pierre, La fin de Jérusalem, Delachaux et Niestlé, 1969.
– Prigent Pierre, Apocalypse 12. Histoire de l’exégèse, Beiträge zur Geschichte der Biblische Exegese, J.C.B. Mohr (Paul Siebeck) Tübingen, (édité par Oscar Cullmann, Bâle/Paris etc.), 1959.
– Ragaz, Léonard, Nouveaux cieux, terre nouvelle, éditions, “la réconciliation”, 240 pages, sans date (261 RAG). Voir également Le Message révolutionnaire. Entretiens sur le Royaume de Dieu et notre monde, Delachaux et Niestlé, Neuchatel, Paris, 1945. Au sujet de son eschatologie, voirJþger, Hans Ulrich, Ethik und Eschatologie bei Leonhard Ragaz. Versuch einer Darstellung der Grundstgrukturen und inneren Systematik von Leonhard Ragaz’ Theologischem Denken unter besonderer Berücksichtigung seiner Vorlesungsmanuskripte. TVZürich, 1971 (Bienenberg 230.4 JAG)
– Runia Klaas, Eschatology in the Second Half of the Twentieth Century, in Calvin Theological Journal, April 1997, vol. 32, N¡1; pp.105-135 (y sont considérés Tillich, Barth, Cullmann et Ridderbos, Pannenberg, Moltmann ; les réformés hollandais Van Ruler, Berkouwer ; des théologiens catholiques comme Urs von Balthasar et Karl Rahner ; des millénaristes, avec le prémillénarisme, Lindsey ; finalement “alternatives à la damnation éternelle : immortalité et universalité”.
– Ryrie, C. et Payne H., Le Millénium : image ou réalité ?, La Maison de la Bible, Genève/Paris, 1982 (pré-millénarisme, dispensationalisme).
-Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre 20 (millénium).
-Sauer, Erich, Le triomphe du Crucifié. Panorama de l’histoire du salut, Excelsis, 1998, 12, 35 EU‚. Pensée prémillénariste. Panorama de l’histoire du salut et de la fin des temps dans le Nouveau Testament.
-Schnackenburg, Rudolf, Le message moral du Nouveau Testament, Editions Xavier Mappus, Le Puy, Lyon, 1963, 367 pages (225.017 SCH) particulièrement les pages 153-177, “l’attitude eschatologique de l’église primitive et son influence sur la morale” et à l’intérieur, les pages 168 – 177, “l’attente de la parousie et son influence”. Voir aussi son article “Eglise et parousie” dans Le message de Jésus et son interprétation, trad. fr., Paris, pp. 7-39.
-Schnackenburg, Rudolph, Règne et Royaume de Dieu. Essai de théologie biblique, Editions de l’Orante, Paris, traduit de l’allemand par René Marlé, S. J., 1965, 326 pages. Trois grandes parties : la Royauté de Dieu dans l’Ancien Testament et la judaïsme tardif, dans la prédication de Jésus, dans la prédication du christianisme primitif.
– Senarclens (de), Jacques, Le mystère de l’histoire. Introduction à une conception christologique du devenir, 1949, Editions Roulet, Genève, 371 p. (conception chrétienne, idéaliste, positiviste, matérialiste, philosophie critique ; Dieu et l’histoire dans le second Esaïe ; conception christol. de l’histoire). (CeFoR 109 SEN)
-Sesboüé, Bernard, La résurrection et la vie – Petite catéchèse sur les choses de la fin, Desclée de Brouwer, 1990, 167 pages, (biblio CeFoR 236 SES) (2e édition 2004).
-Sizer, Stephen, Christian Zionism, Road-map to Armageddon ?, IVP Academic, Downers Grove, Illinois, 2004, 298 pages. En trois chapitres et une conclusion, l’auteur aborde 1. Les racines historiques du sionisme chrétien, 2. Les accents théologiques du sionisme chrétien, 3. Les implications politiques du sionisme chrétien. Il signale les formes dérivées de ce phénomène avant d’en analyser les aspects constructifs et déstrucuctifs et de proposer une alternative, le sionisme biblique en cohérence avec l’alliance.
– Spicq, C (O.P.), La Révélation de l’espérance dans le Nouveau Testament, Maison Aubanel Père, Avignon, Paris, 1931, 265 pages.
– Vernet, Daniel, L’Homme face à l’Avenir et à sa destinée, C.L.C., La Bégude de Mazenc, 1983, 454 pages (conclusions dispensationalistes).
– Vernette, Jean, L’Au-delà, Que Sais-je ?, 1998, N¡725, PUF
– Viviano, Bénédict T., Le Royaume de Dieu dans l’histoire, coll. lire la Bible, Cerf, 1992, 258 pages. La venue du Royaume de Dieu sur la terre est le centre du message de Jésus. L’histoire de ce thème si souvent minimisé au courant des siècles (120 FF
-Woungly-Massaga, Lucette, “L’au-delà, comment, aujourd’hui. La résurrection selon l’apôtre Paul”, Moulin, 1984, 82 pp.
–Wright, Tom, Surprised by Hope, PCK, première édition 2007, 5e réédition 2011, 338 pages. 15 chapitres, en trois grandes sections : I. Setting the Scene; II. God’s future Plan et III. Hope in practice: resurrection and the mission of the church. ISBN 978-0-281-06477-9. L’auteur part de la confusion relative à l’espérance, confusion que vient corriger la résurrection de Jésus-Christ, avant d‘aborder les sujets classiques à la lumière de la résurrection cosmique, et pour terminer, l’auteur repense «le salut» et en dégage la mission de l’Eglise. Ce texte a été traduit en français et publié chez Excelsis en 2019.
-Wright, Nicholas Thomas, Surpris par l’espérance, collection Sel et Lumière, Charols, Excelsis, 2019, 440 pages
– Wright, N. T., Nouveaux cieux, nouvelle terre, Le scénario biblique de l’espérance chrétienne, Etincelles, Aix-En-Provence, Kérygma, 2004.
– Yoder, John, “Une paix sans eschatologie”, in Eschatologie et vie quotidienne, sous dir. Neal Blough, Excelsis, Cléon d’Andran, coll. Perspectives Anabaptiste, 2001, pp. 113-138.
Sur l’étude des textes prophétiques, on se référera aux ouvrages suivants :
– Walter C. Kaiser, Back Toward the Future : Hints for Interpreting Biblical Prophecy, Grand Rapids, Baker, 1989, 152 p.
– W.A. VanGemeren, Interpreting the Prophetic Word, Grand Rapids, Academie Books, 1990, p. 1-103.
Livres dispensationalistes plus récents :
– Heijkoop, H.L., L’Avenir selon les prophéties de la Bible, Edition Bible et traités chrétiens, Vevey, 1997, 192 p. (dispensationaliste)
– Petelle Yves, L’Apocalypse et ceux qui vont rester, Ed. de la Sentinelle, 1996, Québec Canada, (dispensationaliste).
– Ryrie Charles C., Le Dispensationalisme Hier et aujoud’hui, Le Messager Chrétien, Canada Québec, 224 pages, 1995 (dispensationaliste). ).
– Walvoord, J., The blessed Hope and the Tribulation : a historical and Biblical study of Posttribulationism, (Vaux : 236.9 WAL), Grand Rapids, Zondervan, 1976 (dispensationaliste).
– Walvoord, John, Le Roi et Son Royaume. Un regard sur le millenium, Editions Clé (comprendre les Ecritures), 1988, 78p.
Sur l’arrière plan du dispensationalisme, on lira :
– Clarence B. Bass, Backgrounds to dispensationalism. Its historical genesis and ecclésiastical implications, Baker Book House, Grand Rapids, Michigan, 1978 (deuxième édition), 184 pages.
– Nebeker, Gary L., Grace University, “John Nelson Darby and Trinity College, Dublin. A Study in Eschatological Contrasts”, Fides et Historia, Journal of the Conference on Faith and Historiy, Summer/Fal 2002, pp. 87-108.
Dans les revues
– HOKHMA
* N°35, 1987, Jean-Michel Sordet, “La venue du Seigneur” (selon 1 Thess. 4:13-18 et 2 Thess. 2:1-12), pp. 35-57.
* N°62, 1996, Baecher Claude, La fin du monde. Levée d’un coin du voile sur la continuité entre le monde présent et le royaume à venir, pp. 41-67.
*N°85/2004, par Charles Kenfack, Le « rétenteur » de 2 Th 2,6-7, pp. 57-69.
*N°102, 2012, plusieurs articles relatifs au thème de l’espérance, dont celui de Nicolas Farelly, «Espérance chrétienne et vie présente», pp. 51-65.
– FAC REFLEXION, Bénétreau, Samuel, “L’espérance chrétienne dans la crise des valeurs et des idéologies”, N°29 – décembre 1994, pp. 4-16. N°21, décembre 1992, P. Michel Delahoutre :La réincarnation dans les nouvelles religiosités et Thierry Huser : Le sens de la réincarnation selon les conceptions indiennes, hindoue et bouddhique, de Samuel Bénétreau : Corporalité et promesses de la résurrectiion d’après 1 Corinthiens 6:12-20
– Separi Frédéric, Fac Réflexion, N°42-43, 1998, 1-2, “La réussite et les récompenses dans le Nouveau Testament”, pp. 24-37, plaide en faveur d’une interprétation ne se réduisant pas simplement à la vie éternelle.
– THEOLOGIE EVANGÉLIQUE, vol. 5, N°2, 2006, “Le ciel”, par Jacques Buchhold, pp. 117-142.
– DOCUMENT, “Expériences”, N°35, “La 3e guerre mondiale ou la guerre de Gog, Le prophète Ezéchiel ne prophétisait-il pas pour ce temps ?” (CeFoR 050 DOC 1979-3).
– ETUDES THÉOLOGIQUES ET RELIGIEUSES, LXIV 1, 1989, Gounelle A., S’intéresser à la Création.
– Cuvillier, Elian, “Apocalypse 20 : prédiction ou prédication ?”, N°3, 1984, pp. 345ss.
– EVANGELICAL MISSIONS QUARTERLY, XXIV, 1, Hesselgrave, Hoekema, Walwoord, “The Millenium and Missions”.
– ICHTHUS, quelques articles importants parmi lesquels :
* José Grau, Présent et avenir du royaume de Dieu (Ichthus N°42)
* George Arnéra, Le corps et les vautours (Ichthus N°93)
* A Kuen, “Le Retour de JC selon le NT” (N°58)
* Frédéric Buhler, Le Millénium (recension de deux livres pré-millénaristes (N° 115 cf. N°118).
*1986 – 5 (N°138), Richard Doulière, Henri Blocher, Réflexions sur les fins dernières, pp. 32-41
* avril-Mai 1980 (N°91), Emile Nicole, “Les signes des temps”, pp. 27ss.
* “W.J. Grier, une lecture a-millénariste de l’Ecriture” : un point de vue pré-millénariste (H. Payne, revue, N¡74 et les arguments a-millénaristes, par Colin Porteous (N°77), pp. 31-33.
*Sur Israël, l’antisémitisme et l’antisionisme N° 39 et 43 + Sur l’arithmologie biblique, N°117.
– JOURNAL EUROPÉEN DE THÉOLOGIE, Runia Klaus, Eschatologie et Herméneutique, 3/1, 1994.
–LUMEN VITAE, 1984, un riche ensemble d’articles sur l’apocalyptique.
-PERSPECTIVES MISSIONNAIRES, revue protestante de missiologie, 2012/1 N°63, Jimi Zacka, Entre rétribution et espérance. Un regard sur la lecture de l’Apocalypse dans l’Afrique contemporaine, pp. 52-62.
– REVUE RÉFORMÉE, “Pour une eschatologie renouvelée”, Dunkel, F., XXXII-4, 1981
– 1988/4, octobre 1988 : y sont abordés les questions de la fin des temps, de la réincarnation ou résurrection, universalité, l’enfer et la vie éternelle, la théologie de la libération… (Clowney E., Wessel H., Rouvière C., Johner M., Jones P., Probst A. etc.).Cf. par ex. Hugh Vessel, “Le livre de l’Apocalypse et la fin des temps”, oct 1988
– Blocher, Henri, “Ecologie et Création”, XLII, 169, 1991.
-N°206 – 2000/1 – janvier 2000, tome LI -, avec les textes du carrefour théologique d’Aix-en-Provence, mars 1999. Fin de siècle et fin des temps: perspectives sur la vie éternelle, avec des articles de P. Berthoud, ” La vie et l’éternité dans l’Ancien Testament, en particulier dans les Psaumes”, de Henri Blocher, ” Les peines éternelles ”, de Paul Wells ” Et le ciel? ”, de Sylvain Romerowski, ” Israël dans le plan de Dieu ”, de Michel Johner, ” Fin des temps et éthique chrétienne ”, de Jean-Marc Daumas, “Troubles et attentes millénaires ”.
-Donald Cobb, “La création a-t-elle un avenir ? L’eschatologie, les nouveaux cieux et la nouvelle terre », in : La Revue réformée 3/2014, p. 1-16 et Peter Jones, « Sauver et détruire, un aspect de l’enseignement biblique sur l’enfer et la vie éternelle », in : La Revue réformée 3/2014, p. 17-47
– VERBUM CARO, N¡ 79, vol. XX, L’attente du dernier jour : jugement et grâce, J.J. Heitz, pp. 73-98.
La question de la vie et de la mort
– Aubert, Jean-Marie, Et après … Vie ou néant ? Essai sur l’au-delà, Desclée de Brouwer, 1991, 176 p. (acad. pontif. romaine de théologie).
– Bardyn Gystave etc., L’enfer, coll. Foi Vivante, Revue des Jeunes, Paris, 1950, 353 p. (236.4 CAR)
– Boismard, Marie-Emile, Faut-il parler de “résurrection” ?, Paris, Cerf, 1995, 183 pages. L’idée de la résurrection, quatre “solutions” trouvées dans la bible, pour parler de ce qu’il advient après la mort : shéol jusqu’à la résurrection des seuls justes ; visée plus platonicienne d’une âme qui continue à vivre auprès de Dieu en attendant ; résurrection en des “corps glorieux” où l’homme devient un astre lumineux pareil à des astres (l’auteur pense qu’il s’agissait probablement de la position de Jésus) et la résurrection des “morts” (corps et âmes), non des corps seulement.
– Cahier Evangile, Mort et vie dans la Bible, N¡29, Cerf, (EBME 236.1 MAR)
– Crockett, W., Wrath that endures forever, Journal of the Evangelical Theological Society, XXXIV-2, 1991
– Concilium, “Réincarnation ? Résurrection ?”, 1993 – 249, dir. publ. J.B. Metz et H. Hþring, Beauchesne, Paris, Le point sur les conceptions de la réincarnation (hindouisme, bnouddhisme, littérature intertestamentaire et rabbinique, gnose moderne, en Afrique, spiritisme et umbanda, puis chap. 2, perspectives bibliques : résurrection et apocalyptique biblique Eglise primitive et migration des âmes, purgatoire, influence de St Augustin, Dieu et la psychologie, un temps qui n’a pas de fin ?
– Cullman, Oscar, Immortalité de l’âme ou Résurrection des morts – Le témoignage du Nouveau Testament, Delachaux et Niestlé, Neuchâtel et Paris, 1956, 85 pages.
– Eijk, Ton H.C. van, La résurrection des morts chez les Pères apostoliques, Beauchesne, Paris, coll. Théologie historique, N°25 (FLTE 236.8:276 VAN).
– Fêtes et Saisons, octobre 1992, “Que savons-nous de l’Au-Delà ?“. Plusieurs dossiers vus sous un angle Catholique : que devient-on après la mort ? Pouvons-nous communiquer avec l’au-delà ? Irons-nous tous au ciel ? Morts et ressuscités.
– Fernando, A., Crucial Questions about Hell, Eastbourne,, Kingsway, 1991
– Gourgues, Michel, L’au-delà dans le Nouveau Testament, Cahier Evangiles, N¡41, 63 p. (236 GOU)
– Goubert J., Cristiani L., Les plus beaux textes sur l’au-delà, éd. La Colombe, Paris, 1950, 417 p.
– Grelot, Pierre, De la mort à la vie éternelle, lectio divina n¡67,Cerf, 1971, 276 p.
– Hadjiantoniou, Georges, Au-delà de la tombe… et la vie du monde à venir, Paris, Croire et Servir, 1974.
– Huser, Thierry, La réincarnation dans les nouvelles religiosités, Fac Réflexion, 21, 1992, pp. 4-19.
– Johnston, Philip S., Shades of Sheol. Death and Afterlife in the Old Testament, Apollos, InterVarsityPress, Downers Grove, Illinois, 2002, 288 pages. En quatre chapitres, l’auteur enseignant à Wycliffe Hall, Oxford, analyse la mort, le monde sous-terrain, les morts, la vie après la vie.
– Küng, Hans, Vie éternelle ?, trad. de l’alld par Henri Rochais, Seuil, Paris, 1985, 258 p.. (Mort, au-delà, immortalité, résurrection des morts, de Jésus, l’Enfer, mourir, le ciel, la fin du monde, la vie éternelle).
– Mainville Dodette et Marguerite Daniel (édit.), Résurrection. L’après-mort dans le monde ancien et le Nouveau Testament, Labor et Fides, Médiaspaul, 2001 (FLTE 236.8 MAI).Collectif incluant des travaux sur la mort et l’après-mort dans le Proche Orient ancien (Lourik Karkajian), La naissance de l’idée de résurrection dans le judaïsme (Christian Grappe), Le corps, l’âme et la survie (monde gréco-romain) par Marie-Françoise Baslez, L’évangile de Marc et la pierre qu’il a déjà roulée (Corina Combet-Gallant), la résurrection dans le langage des premiers chrétiens (Jean-Paul Michaud), Vision, extase et apparition du Ressuscité (Jacques Schlosser), La résurrection dans les credos et les hymnes des premières communautés chrétiennes (Michel Gourgues), les apparitions du Ressuscité. Fonctions et enjeux théologiques (Odette Mainville), Luc-Actes: La résurrection à l’oeuvre dans l’histoire (Daniel Marguerat), Foi et Vie éternelle selon Jean (Jean Zumstein), Christ ressuscité ou Bête immortelle ? Proclamation pascale et propagande impériale dans l’Apocalypse de Jean (Elian Cuvillier), Les apparitions du Sauveur dans la littérature apocryphe chrétienne (Pierre Létourneau), Comprendre notre résurrection dans une perspective paulinienne, les images de 1 Th 4, 13-18, 1 Cor 15 et 2 Co 5, 1-10 (Alain Gignac), La résurrection des croyants selon l’Epître aux Colossiens (Andreas Dettwiler), L’avenir de la résurrection : déblayage (Alain Myre). 338 pages.
– Marchadour, Alain, Mort et vie dans la Bible, Cahiers Evangile, N¡29 (236.1 MAR)
-Marguerat, Daniel, Vivre avec la mort. le défi du Nouveau Testament, Editions du Moulin, la mort escamotée, la mort mystère, la vie après la mort, vivre avec la mort, 1987, 91 p (236.1 MAR 1A)
-Marguerat Daniel, Résurrection. Une histoire de vie. Editions du Moulin, 2001, 98 pages.
– Martin-Achard, Robert, La mort en face selon la Bible hébraïque, Essais Bibliques N°15, Labor et Fides, 1988(FLTE 236.1:221 MAR)
– Menoud, Philippe, Le sort des trépassés d’après le Nouveau Testament, Delachaux et Niestlé, Neuchâtel (2e édition), 1966.
– Minois, Georges, Histoire des enfers, Fayard, 1991 (150 FF). L’auteur interroge les religions anciennes et examine au courant de l’histoire ce qu’on a fait de l’enfer. Malheureusement il dit “l’enfer est donc, au pis, un détail dans l’enseignement de Jésus” !!! (p. 78). “Quasi absent de l’enseignement de Jésus“. Utile à lire sur les utilisations possibles de la croyance en l’existence de l’Enfer, 440 pages.
– Müller, Denis, Fascinante astrologie, Labor et Fides, 1990,110 pages (236 MUL)
– Müller, Denis, Réincarnation et foi chrétienne, Labor et Fides, 1986, 152 p.
– Nicole Jules-Marcel, Que penser de la Réincarnation, I. B. Nogent-sur-Marne, 1980, 21 p.
– Nicole, Emile, “Qui te célébrera dans le séjour des morts ?” Collection “Hokhma“, Lausanne
N¡ 41/1989, pp. 12-20
– Packer, James, Les mots en question, Ed. Grâce et Vérité, 1991, chap. 17; la mort : p. 205-218.
– Rahner, Karl, Le chrétien et la mort, Desclée de Brouwer, Paris, 1966 (Vaux : 236.1 RAH)
– Snyder, John, Résurrection ou réincarnation, Vida, 1994 (éd. anglaise, 1984).
– Stott, John, Le chrétien à l’aube du XXIe siècle. Vivre aujourd’hui la Parole éternelle de Dieu, Collection Sentier, vol. 1. Editions La Clairière, Québec, 1995 (trad. d’un texte de 1992). Voir particulièrement le chapitre 4 “La pertinence de la résurrection”, pp. 61-76.
Sur l’enfer
On lira avec grand profit le blog du bibliothécaire de la Faculté Libre de Théologie Evangélique de Vaux-Sur-Seine avec de très nombreux articles en ligne. Voir sous:
http://fltebiblio.free.fr/spip.php?article198
– Bardyn Gystave, Michel Carrouges, Bernard Dorival, C. Spicq, Ch-V. Héris, Jean Guitton, L’enfer, coll. Foi Vivante, Revue des Jeunes, Paris, 1950, 353 pages (236.4 CAR) ; dans la littérature, dans les Saintes Ecritures, chez les Pères de l’Eglise, dans la téologie, l’art et la mentalité contemporaine.
– Blanchard, John, Où donc est passé l’enfer ?, préface de Jim Packer (auteur de L’évangélisation et la souveraineté de Dieu), Europresse, 1993, 304 pages.
– Blocher, Ichthus (montre l’aspect psychologique du regret éternel). Voir également dans Nigel Cameron.
– Crocket, William (edit). Four Views on Hell, Zondervan, 1992, (Vaux 236.4 CRO) : littérale (cf. John Walvoord), métaphorique, purgatoriale et conditionnelle (Clark Pinnock).
– Elluin, Jean, Quel Enfer ? , Ed. du Cerf, 1994, 202 pages. L’auteur pose la question de quel enfer, puis envisage le donné révélé : bonté de Dieu, justice punitive et salvifique, la ” colère ”, l’humilité de Dieu, dans le chapitre 3, l’auteur considère Mt 25:31-46, avant d’aborder la pensée d’Ambroise, d’Augustin, de Thomas, d’Ignace et de Teilhard, enfin d’Urs von Balthasar.
– Gounelle, Rémi, “L’Enfer selon l’Evangile de Nicodème”, dans la revue RHPR, Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuse, Strasbourg, 2006, tome 86, N°3, p. 313-333.
– Johnston, Philip S., Shades of Sheol. Death and Afterlife in the Old Testament, Apollos, Intrer Varsity Press, Downers Grove, Illinois, 2002, 288 pages (Vaux 236.1:221 JOH).
– Jones, Peter, Sauver et détruire un aspect de l’enseignement biblique sur l’enfer et la vie éternelle, p. 41-, La Revue Réformée, octobre 1988, N°156 – 1988/4. Repris dans Peter Jones, « Sauver et détruire, un aspect de l’enseignement biblique sur l’enfer et la vie éternelle », in : La Revue réformée 3/2014, p. 17-47.
– Linfeld, Alan, Sheep and Goats: current evangelical Thought on the nature of Hell and the scope of salvation, Vox Evangelica, vol. xxiv, 1994, pp. 63-75.
– Minois, Georges, Histoire des enfers, Fayard, 1991 (150 FF). L’auteur interroge les religions anciennes et examine au courant de l’histoire ce qu’on a fait de l’enfer. Pour lui “l’enfer est donc, au pis, un détail dans l’enseignement de Jésus” (p. 78). “Quasi absent de l’enseignement de Jésus“. Utile à lire sur les utilisations malsaines possibles de la croyance en l’existence de l’Enfer, 440 pages.
– Nigel M. de S. Cameron (éditeur), Universalism and the Doctrine of Hell, Papers Presented at the Fourth Edinburgh Conference on Christian Dogmatics, 1991 (articles de Trevor Hart, Frederick Norris, Daniel A. du Toit, David Powys, John Colwell, John Wenham, Kendall Harmon, Thomas Torrance, Paul Helm et Henri Blocher, 1991, 317 pages.
– Pawson, David, Le chemin vers l’enfer, LCC, 1993, p. 201.
– Revue Réformée, 1988/4, octobre 1988 : y sont abordées les questions de la fin des temps, de la réincarnation ou résurrection, universalité, l’enfer et la vie éternelle, la théologie de la libération…
– Roguet, A.-M, O.P., “Prêche-t-on suffisamment sur l’enfer ?” in Le Christ devant nous, collection “Remise en cause”, Desclée, Paris, 1967, chapitre VII, pp. 141-148 et Remberger F., “Le problème du feu de l’enfer”, idem, pp. 127-139.
– Saville Andy, “Reconciliationism – a forgotten evangelical doctrine of hell”, dans Evangelical Quarterly An International Review of Bible and Theology, vol. LXXIX N°1, January 2007, pp. 35-50. L’auteur reprend les travaux de Henri Blocher pour montrer que son approche qu’il appelle “reconciliationism” est une troisième voie pour interpréter l’enfer, à côté de l’anihilationnisme et l’universalisme.
Commentaires français majeurs sur le livre de l’apocalypse
On profitera amplement des données et liens du site suivant :
http://www.apocalypse-en-direct.ch/Apocalypse-en-direct/Accueil.html
(observatoire artistique des temps de la fin).
Introduction à l’apocalyptique
– Kappler, C. et collaborateurs, Apocalypses et voyages dans l’Au-delà, Les Editions du Cerf, Paris 1987, 530 pages (CeFoR Bienenberg, 22.017 KAP).
– Kuen, Alfred, Introduction au Nouveau Testament, L’Apocalypse, Editions Emmaüs, Saint-Légier, 1997, pp. 334 pages. Bonne approche du livre, de sa théologie ; excellente comparaison des différentes approches du livre avec les enjeux.
-Alexander J.H., L’Apocalypse verset par verset, La Maison de la Bible, Genève – Paris, 1979, 7e édition 1996 (revue et augmentée, avec 14 plans analytiques). 399 pages. Evangélique, résolument dispensationaliste.
-Bailet Francis, L’Apocalypse autrement. La révélation de la grande espérance, Nice, 2011 (chez l’auteur), 191 pages. Pour l’auteur, «autrement» c’est à dire qu’il n’est pas le livre des catastrophes, mais vise la consolation, le réconfort, l’espérance.
– Brütch Charles, La Clarté de l’Apocalypse, Labor et Fides, Genève, 5e édition, 1966. Enrichi de très nombreuses notes documentaires (entre les pp. 397 et 492).
– Campbell, Gordon, L’Apocalypse de Jean (commentaire thématique), Excelsis, Cléan d’Andran, 2007, 560 pages
– Corsini, Eugenio, L’Apocalypse maintenant, préface par Xavier Léon-Dufour, Seuil, Paris, (1980 en italien), 1984 en trad. française, Imprimatur, 1980. Une lecture qui voit le temps de la Jérusalem céleste comme étant strictement le nôtre. “Le prophète apocalypticien rapporte les événements passés comme s’ils étaient à venir” (p.9). La “fin des temps” est à la fois “atteinte avec la mort et la résurrection de Jésus” et attendue sous sa “manifestation universelle” (p. 9).
– Hendriksen William, Plus que Vainqueurs, commentaire de l’Apocalypse, Editions Grâce et Vérité, Mulhouse, 1987, 200 pages. Lecture évangélique amillénariste de l’Apocalypse.
– Prigent Pierre, L’apocalypse de Saint Jean, commentaires du Nouveau Testament, 2e série, vol. XIV, Labor et Fides, Genève, édition revue et augmentée, même éditeur, 2000, 507 pages, 45 Euro 43.
– Ellul Jacques, L’Apocalypse : architecture en mouvement, Desclée de Brouwer, 1976 ; ainsi que, d’une manière plus condensée, sa Conférence sur l’Apocalypse de Jean, suivi du texte de l’Apocalypse, Editions de l’AEFPPI, 1985, 182 pages.
– Wellington, W. J., Christ:le centre de la Révélation. une méditation sur l’Apocalypse, Wittenburg Publication, Toronto, Canada, 1991 (traduction E. Grosrenaud, 160 pages.
A notre sens bonnes approches générales sur l’Apocalypse (accessible sans connaissances spécialisées):
– Farelly Nicolas, L’Apocalypse. les coulisses de l’Histoire, Editions Mennonites, Montébéliard, 2018, 84 pages. 9 EUR. ISBN 979-10-91090-19-3
– Saoût Yves, Je n’ai pas écrit l’Apocalypse pour vous faire peur! Par Jean de Patmos, Bayard, 2000, Paris, 227 pages, 18,29 EUR. Très éclairant ! Pour un large public !
-Pablo Richard, L’Apocalypse, reconstruction de l’espérance, Lumen Vitae, San José, Costa Rica et Ed. Paulines, Montréal, 2001, 246 pages. Ce que donne la convergence entre recherches scientifiques sur l’Apocalypse et le résultat d’ateliers bibliques vécus avec les agents de pastorales d’Amérique latine et des Caraïbes (paysans et leaders de communautés ecclésiales de base). L’Apocalypse relu comme un texte libérateur, orienté à la reconstruction de l’espérance dans les communauté chrétiennes vivant l’oppression et l’exclusion. Il met en relief son message central : la présence du Ressuscité dans la communauté et dans l’histoire.
Voyez également au sujet de la théologie de l’Apocalypse :
– Campbell, Gordon, La parodie dans l’Apocalypse : une investigation littéraire et théologique des thématiques contrastées qui se concentrent dans l’Apocalypse johannique, thèse de doctorat d’Etat en Philosophy soutenue à Queen’s University, Belfast, Irlande du Nord (2002, doctorat réalisé avec le concours de la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg).
– Campbell, Gordon, « Un procédé de composition négligé de l’Apocalypse de Jean : repérage, caractéristique et cas témoin d’une approche parodique », dans Etudes Théologiques et Religieuses, revue trimestrielle publiée avec le concours du Centre National du Livre, tome 77, 2002/4, pp. 491-516. Selon lui, bien des spécialistes suivent la complexe unité narrative de l’Apocalypse défendue par E.-B. Alo en 1933, avec ses parallélismes antithétiques (approche parodique). Avec le matériaux parodiques, l’auteur, professeur à la Faculté Libre de Théologie Réformée d’Aix-en-Provence propose une exégèse témoin de la section d’Apocalypse 13/1-14:5.
– Campbell, Gordon, “Apocalypse et extermination” dans La Revue Réformée, Aix-en-Provence, N°225, 2003/5, novembre 2003, tome LIV, pp. 89-108.
– Campbell, Gordon, “Fidèles de l’Agneau, esclaves du monstre: identités rivales dans l’Apocalypse de Jean”, dans Théologie évangélique, Publication de la Faculté Libre de Théologie Evangélique, vol. 3, n°1 et 2, 2004.
– Neal Blough, “L’Apocalypse de Jean, la violence de Dieu et la violence des chrétiens”, dans Théologie évangélique, vol. 3 n°2, 2004, pp. 123-132.
Livres auxquels on ajoutera:
– Kraybill, J. Nelson, Imperial Cult and Commerce in John’s Apocalypse, JSNTS 132, Sheffield, Sheffield Academic Press, 1996.
– Lambrecht, Jan, sous dir., L’Apocalypse johannique et l’apocalyptique dans le Nouveau Testament, BEThL 53, Louvain, 1980.
– Maïer, Gerhard, Die Johannesoffenbarung und die Kirche, WUNT (Wissenschatliche Untersuchungen zum Neuen Testament), Tubinge, Mohr, 1981.
– Michaels, J. Ramsey, Interpreting the Book of Revelation, Guides to New Testament Exegesis, Grand Rapids, Baker, 1992.
– Moyise, Steve, The Old Testament in the Book of Revelation, JSNTS 115, Sheffield, Sheffield Academic Press, 1995.
Sur la théologie de l’Apocalypse, nous recommanderons le travail suivant:
– Bauckham, Richard, La théologie de l’Apocalypse, trad. de l’anglais par Alain-Marie de Lassus, f.j., Cerf, Paris, 2006, 199 pages. Bauckham est prof. de Nouveau Testament à Saint Andrews en Ecosse (26 EUR). Editions anglaises publiées en 1993, 1996.
– Campbell, Gordon, L’Apocalypse de Jean (commentaire thématique), Excelsis, Cléan d’Andran, 2007, 560 pages.
Filmographie relative à l’Apocalypse :
– L’Apocalypse selon Saint Jean, DVD Video, série “La Bible”, avec Richard Harris, Charlotte Rampling, Vittoria Belvede, Benjamin Saddler, Editions Alpa Media, distribution : Alcome, Saint-Denis-La-Plaine, F, 90 mn. Film recommandé, mettant en jeu Jean âgé sur l’île de Patmos et la situation de l’empire romain et des Eglises dans la province romaine d’Asie à la fin du premier siècle.Pour une bonne idée du rapport entre les différentes visions et le vécu des chrétiens de la fin du premier siècle dans cette région.
– Apocalypse illustrée, par Pat Marvenko Smith, “Grâce à ces images extraordinaires les mystères du livre de l’Apocalypse sont enfin dévoilées” Traduction et diffusion TVP, Cortaillod, Suisse, (le sous titre un peu exagéré !), 45 minutes. Avantage de ce film, le texte entendu n’est que de l’Apocalypse. Prises de vues très intéressantes à partir des peintures de l’américaine Pat Marvenko Smith. Pour une idée du survol.
Eschatologie et Réformation au XVIe siècle et histoire
Pour une évolution du prophétisme entre les IIe et le IVe siècle, cf. Lods Marc, Précis d’histoire de la théologie chrétienne du IIe au début du IVe siècle, Delachaux et Niestlé, Bibliothèque théologique, , Neuchâtel, Paris, 1966, pp. 59-146, chap. relatifs au Saint-Esprit, au prophétisme et à l’achèvement du salut.
– Backus, Irena, Apocalypse 20, 2-4 et le milieu protestant, in Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuse, Strasbourg, t. 79, 1999, p. 101-117.
– Backus, Irena, Les sept visions et la fin des temps. Les commentaires genevois de l’Apocalypse entre 1539-1584 dans Cahiers de la Revue de Théologie et de Philosophie, N¡19, Genève, Lausanne, Neuchâtel, 1997.
– Baecher Claude, Les eschatologies anabaptistes de la Haute Vallée rhénane en débat avec les Réformateurs (1524-1535). Leurs prolongements parmi les Frères Suisses jusqu’au XVIIe siècle, thèse (nouveau régime), soutenue en juin 1996 à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg, 700 pages. Septentrion, Presses Universitaires, ” Thèse à la carte ”, 1996, ISBN 2-284-00682-5. Eschatologie de Luther, Zwingli, Muntzer et divers courants anabaptistes.
– Baecher, Claude, Phénomène prophétique et schémas eschatologiques: examen de leurs corrélations au XVIe siècle chez Luther, Münzter, Zwingli et certains anabaptistes, dans Prophètes et prophéties, Cahiers V. L. Saulnier, n¡15, Université de Paris-Sorbonne, dir. Nicole Cazauran, Presses de l’Ecole Normale supérieure, Paris, 1998, pp. 29-63.
-Baecher, Claude, Anabaptismes naissants (1525-1535) et millénarismes, dans Formes du millénarisme en Europe à l’aube des temps modernes. Actes du Colloque international de l’Association Renaissance, Humanisme, Réforme, édités par Jean-Raymond Fanlo et André Tournon, Université de Provence (Marseille du 10 au 12 septembre 1998), Honoré Champion Editeur, Paris, 2001, pp. 37-74.
-Baecher, Claude, L’ivraie dans le monde: une protestation anabaptiste, in HOKHMA (revue de réflexion théologique), 2019, N°115, pp. 69-84.
– Calvin, Jean, Sermons sur la nativité … et le dernier avènement de … Christ, Paris, “Je sers”, 1936, (Vaux 252 CAL). Cf. chap. de l’Institution de la religion chrétienne, XXV, “De la dernière résurrection”). Au sujet de la pensée eschatologique de Calvin, voir Quistorp, Heinrich, Calvin’s Doctrine of the Last Things, trad. de l’allemand de 1941, par Harold Knight, London, Lutterworth Press, 1955. Plus récents: Davis, Andrew Martin, A New Assessment of John Calvin’s Eschatology, Ph.D. diss., Southern Baptist Theological Seminary, 1998; Fischer, Alfons, Calvins Eschatologie in der Erstausgabe der ” Christianae Religionis Institutio ” 1536. Bamberg: Wissenschaftlicher Verlag Bamberg, 1995.
– Chezeville, Jean, Les Mystiques allemands du XIIIe au XIXe siècle, notamment le texte d’Eckhart : “le Royaume de Dieu est proche” (p. 81)
– Cohn, Norman, Les fanatiques de l’Apocalypse, Millénaristes révolutionnaires et anarchistes mystiques au Moyen Age, trad. de l’anglais, éd. revue et augmentée, Payot, (1e 1962), 1983, 378 p.
– De Lubac Henri, La postérité spirituelle de Joachim de Flore, 2 vol., tome 1 de Joachim à Schelling 1979 et t. 2 de Saint-Simon à nos jours, 1981, Ed. Lethielleux, Paris et Culture et Vérité, Namur, Le Sycomore.
– Delumeau, Jean, La peur en Occident, – (XIVe – XVIIIe siècle), une cité assiégée, Fayard, Librairie Arthème Fayard, 1978, coll. Pluriel, 607 p.
– Delumeau, Jean, Mille ans de bonheur. Une histoire du paradis **, Fayard1995, 493 pages : le millénarisme depuis l’Ancien et le nouveau Testament et au travers des siècles, avec un rebondissement depuis Joachim de Flore au XIIe siècle et dans tous les siècles jusqu’à nos jours : hussites, radicaux du XVIe siècle, Pères pèlerins, puis idéologies du progrès, la Révolution française, le socialisme, Nouvel Age etc… (le plus intéressant de ses livres pour notre cours!).
– Flori, Jean, L’Islam et la fin des temps. l’interprétation prophétique des invasions musulmanes dans la chrétienté médiévale, coll. L’univers Historique, Seuil, Paris, février 2007, 446 pages. L’auteur, médiéviste et directeur de recherche au CNRS, riches de nombreux travaux passés, montre que “en Occident, et plus encore en Orient, il était tentant d’assimiler à la puissance de l’Antichrist celle des musulmans qui, en quelques années, s’était emparés de la plupart des territoires de l’ancien Empire romain. Dès lors, les croisades entreprises par des chrétiens pour libérer de leur domination ces terres jadis chrétiennes pouvaient prendre une dimension eschatologique”.
–Handbuch der Dogmengeschichte, (dir. de publication : Licharl Schmaus, Aloïs Grillmeier et Leo Scheffczyk), toute la série des fascicules 7, Band IV, soit : Fasc. 7a, Eschatologie. In der Schrift und Patristik (Brian Daley etc., 1986), fasc. 7b In der Scholastik (Ludwig Ott et Erich Nab, 1990), fasc. 7c (1e partie, ProtestantischeEschatologie. Von der Reformation bis zur Aufklþrung (Erhard Kunz), 1980 – aborde celles de Luther, Zwingli, Calvin, l’Orthodoxie, le Piétisme, le Siècle des Lumières ; fasc. 7c (2e partie) Trient und Gegenreformation (Philipop Schþfer, 1984) et 7d, Von der Aufkärung bis zur Gegenwart, Ignacio Escribano-Alberca, 1987) qui aborde la Church of England, le Protestantisme (Hegel, jusqu’à Althaus-Barth et Cullmann-Moltmann) et le Catholicisme.
-HOKHMA, revue de réflexion théologique, 2019, N°115, comprenant différents articles très éclairants de Jean-Claude Thienpont (liminaire), Donald Cobb (L’eschatologie chez Clavin: ‘La contemplation spirituelle de la résurrection’ Philippiens 3,21), Extraits de l’Institution chrétienne de Jean Clavin (III, xxv), Emile Nicole (Eschatologie et Ancien Testament à l’époque de la Réforme: quelques commentaires du livre de Daniel), Alain Joly (Luther et l’eschatologie, moteur de la Réforme), Claude Baecher (L’ivraie dans le monde: une protestation anabaptiste; contient aussi un commentaire de l’anabaptiste Pilgram Marpeck sur la parabole de l’ivraie, pp.79-84), Henri Blocher (Eschatologie et mission chez Calvin), Paul Wells (Réforme, liberté de conscience et avenir). Le tout de ces articles fait 106 pages.
– Krauter-Dierolf, Heike, Die Eschatologie Philipp Jakob Speners. Der Streit mit der lutherischen Orthodoxie um die « Hoffnung besserer Zeiten », Tübingen, Mohr Siebeck, 2005, xiv + 376 pages (Beiträge zur historischen Theologie 131), ISBN 3-16-147577-7, 89 EUR.
-Murray, I., The Puritan Hope : Revival and the Interpretation of Prophecy, The Banner of Truth Trust, Edinburgh, 1971 (millenium au 17e siècle).
-Nussbaumer, Jacques, Colloque de l’Association francophone européenne de théologiens évangéliques (AFETE) – Nogent-sur-Marne 5 et 6 septembre 2017. Espérances eschatologiques et réformes du seizième siècle, dans Théologie évangélique, vol. 17, n°1, 2018, pp. 135-138.
– Staehelin, Ernst, Die Verkündigung der Reiches Gottes in der Kirche Jesu Christi. Zeugnisse aus allen Jahrhundert und allen Konfessionen, VII tomes, Verlag Friedrich Reinhardt AG Basel, 4e volume : Von Beginn des 16. bis zur Mitte des 17. Jahrhundert, 508 pages.
– Torrance, T.F., Les Réformateurs et la fin des temps, Cahiers Théologiques N¡35, Delachaux et Niestlé, Paris, Neuchatel 1955, trad. franç. de Roger Brandt, 41 pages (CeFoR 236 TOR) : positions de Luther, Zwingli et Bucer, Calvin et différence entre Calvin et Luther).
– Viviano, Bénédict T., Le Royaume de Dieu dans l’histoire, coll. lire la Bible, Cerf, 1992, 258 pages. La venue du Royaume de Dieu sur la terre est le centre du message de Jésus. L’histoire de ce thème si souvent minimisé au courant des siècles (120 FF).
– Formes du millénarisme en Europe à l’aube des temps modernes, Actes du Colloque international de l’Association Renaissance, Humanisme, Réforme, édités par Jean-Raymond Fanlo et André Tournon, collection Colloques, congrès et conférences sur la renaissance, dirigée par Jean Bessière, N°25, Honoré Champion, Paris, 2001. Prix env. 41 Euros. www.honorechampion.com On trouve dans ce livre entre autres articles: “Anabaptisme naissants (1525-1535) et millénarismes”, par Claude Baecher, pp. 37-74 ; “L’exégèse biblique de Thomas Müntzer”, par Marguerite Soulié de Montpellier, pp. 111 à 122; “Hans Hergot, du nouveau changement de la chrétienté, 1526-1527”, par Joël Lefèbvre, Université Lyon II, avec in extenso la traduction du traité de Hergot “Du nouveau changement de la chrétienté“, pp. pp. 123-140 ; “Images et imaginaire du millénium dans le Wonderboeck de David Joris”, par Brigitte Hébert, Lyon II, pp. 141-155.
Dans le rapport avec les mouvements millénaristes actuels divers :
– Introvigne, Massimo, Les Veilleurs de l’Apocalypse. Millénarisme et nouvelles religions au seuil de l’an 2000, Claire Vigne Editrice, Paris, 1996, trad. Jeanne-Marie de Condé, 254 pages.
– Prophéties du millénaire, l’avenir du monde au-delà de l’an 2000. Les révélations des devins et des mystiques, Stephen Skinner, Solar, Paris, 1996 pour la version française, 160 pages. Gros livre richement illustré pour grand public anxieux.
Documents extra-bibliques apocalyptiques et/ou intertestamentaires
– La Bible, Ecrits intertestamentaires, coll. La Pleiade, édit. publiée sous la direction d’André Dupont-Sommer et Marc Philonenko, Gallimard, 1987.
– Ecrits Apocryphes chrétiens, Coll. La Pleiade, édit. publiée pour le volume I sous la direction de François Bovon et Pierre Geoltrain, Gallimard, 1977. Pour le volume II sous la direction de Pierre Geoltrain et de Jean-Daniel Kaestli, Gallimard, 2005 (FLTE R 229.8:.9 BOV).
En anglais, le livre édité par James H. Charlesworth, The Old Testament Pseudepigrapha, Apocalyptic Literature and Testaments, Darton, Longman & Todd, London 1983 (FLTE R229.91 CHA).
Ouvrages soulignant l’importance des études de sociologie
-Moscovici, Serge, Psychologie des minorités actives, trad. de l’anglais par Anne Rivière, PUF, 1979 (1ere édition anglaise de Academic Press, Londres, 1976).
Temple et Qumran
– Schmidt, Francis, La pensée du Temple de Jérusalem à Qoumrân, La libr. du XXe siècle, Seuil, 1994 (cf. Vaux-Sur-Seine).
– Puech, Emile, La croyance des Esséniens en la vie future, immortalité, résurrection, vie éternelle ? Histoire d’une croyance dans le judaïsme ancien, Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie, 1993, volume 1. La résurrection des morts et le contexte scripturaire ; volume 2. Les données Qumranienne et classique (cf. bibliothèque F.L.T.E. à Vaux-Sur-Seine).
Quelques ouvrages mennonites
– Blough, Neal (sous dir.), Eschatologie et vie quotidienne, Editions Excelsis, Cléon d’Andran, collection Perspectives anabaptistes, Excelsis, 2001, voir l’article de Neal Blough, Eschatologie, christologie et éthique : la fin justifie les moyens, pp. 15-37 et de Claude Baecher, Le jugement eschatologique des puissants chez les Anabaptistes de la mouvance des Frères Suisses aux XVIe et XVIIe siècles, pp. 38-66.
– Ewert David, And Then Comes the End, Herald press, Ontario, 1980, 197 pages
– Finger, Thomas N., Christian Theology, an eschatological approach, 2 volumes (cf. bibliothèque). L’auteur commence par l’eschatologie : victoire de Christ sur les puissances et termine par la doctrine de Dieu, afin d’aborde les questions pratiques de la vie dans ce monde.
– Gerber Samuel, Und dann Kommt das Ende, Worte des lebens, Liestal (CH), 1981, allocutions radiophoniques qui reprennent les thèses de D. Ewert, 64 pages.
– Isaak, Helmut, Menno Simons and the New Jerusalem, Pandora Press, , Kitchener Ontario, Canada, 2006, 158 pages, ISBN 1-89471-69-X(19 USD).
– Johns, Loren L. (édit.), Apocalypticism & Millennialism: Shaping A Believers Church Eschatology for the 21 st Century, Studies in the Believers Church Tradition, Pandora press Canada, co-publié par Herald Press, 2000.
– Klaassen, Walter, Armageddon and the Peaceable Kingdom. Prophecy and the mystery true to the gospel, Herald Press, Waterloo, Ontario, Scottdale, Pennsylvania, 1999, 288 pages.
Pensée apocalyptique dans les écrits pauliniens
– Beker, Christiaan J., Paul’s apocalyptic Gospel. The Coming Triumph of God, Fortress Press, Philadelphia, 1982 (4e édition, 1989). Beker est prof de théologie biblique à Princeton, Nex Jersey, 127 pages
– Langevin, Paul-Emile, S.J., Jésus Seigneur et l’eschatologie. Exégèse de textes prépauliniens, Desclée de Brouwer, Bruges-Paris, 1967, coll. Studia, dirigée par les facultés S.J. de Montréal avec la collab. de l’université de Sudbury, N¡21, 389 pages. L’auteur appelle “prépauliniennes” ” les formules façonnées a avant la composition de la première aux Thess. (an 51) ” (p. 30); des textes reçus par Paul de la tradition primitive. Parmi eux sont analysés: 1 Th.1:10; 1 Th 5:2; 1 Co 16:22; Ap 22:20; Did 10:6.
– Samley, Paul. J., Walking between the Times. Paul’s Moral Reasoning, Fortress Press, Minneapolis, 1991, 119 pages
– Witherington III, Ben, Jesus, Paul and the End of the World. A Comparative Study in New Testament Eschatology, Intervarsity Press, Downers Grove, Illinois 60515, 1992, 306 pages.
Sous le titre Documents Anabaptistes, l’ancienne «École Biblique Mennonite Européenne», Bienenberg, CH 4410 Liestal, publie une série de documents anabaptistes en traduction française (diffusés initialement sous forme de polycopiés). Pour les confessions de foi, voyez dans la page d’accueil sous «Documents»
D’autres textes importants seront publiés au fur et à mesure de leur traduction.
Documents anabaptistes n° 1
LETTRES DE CONRAD GREBEL A THOMAS MÜNTZER
Septembre 1524
Préface
Traduction de Jean Séguy. Elle fait partie de sa thèse de doctorat es-lettres, présentée en juin 1970 à la Sorbonne, qui sera publiée chez Mouton en 1975. Adaptation de José Gallardo pour le cours d’Histoire Mennonite à l’École Biblique du Bienenberg.
Quelques changements dans la traduction pour la rendre plus littérale, et quelques notes explicatives supplémentaires ont été proposées par John Yoder (Novembre 1974).
Les titres des paragraphes n’existent pas dans le document original. Ils ont été introduits dans l’adaptation pour faciliter la lecture. L’introduction est un résumé de l’introduction à la traduction anglaise par J. C. Wenger dans “Conrad Grebel’s programmatic letters of 1524″ Herald Press, Scottdale, Penna 1968 et de l’introduction à la traduction allemande de Heinold Fast dans ‘Der linke Flügel der Reformation” C.J. Verlag, Bremen 1962.
Les notes biographiques sur Thomas Müntzer sont extraites de la brochure “Anabaptisme et Réforme de l’Église au XVI siècle de Jean Séguy (Christ Seul N° 1 – Janvier 1969)
INTRODUCTION
1. Conrad Grebel, fils d’une riche famille patricienne de Zürich, Suisse, est né vers 1498. Éduqué à l’école latine “La Carolina” de Zürich et dans les Universités de Bâle (1514-15), Vienne (1515-18) et Paris (1518-20), il voulait continuer ses études humanistes à l’université de Pisa, en Italie mais deux facteurs l’on fait abandonner ces projets:
1) En 1521 il rencontre une fille, Barbara, avec laquelle il s’est marié et a eu trois enfants (Théophile en 1522, Josué en 1523 et Rachel en 1525).
2) En 1522 il s’est converti à la foi évangélique à travers ses contacts avec le réformateur suisse, Huldrych Zwingli (1484-1531). Grebel s’associe tout de suite au programme de réforme mené par Zwingli dans la ville de Zürich. Cependant vers l’automne 1523, Grebel avec d’autres jeunes réformateurs devint très critique des positions de Zwingli qui dépendait trop du puissant Conseil de la ville de Zürich, pour la réalisation d’une église évangélique d’État dans le nord de la Suisse. Zwingli acceptait que le Magistrat remit à plus tard la pratique d’une Sainte Cène évangélique à la place de la Messe.
Zwingli a fait tout son possible pour amener Grebel et ses disciples à une position moins radicale et préserver ainsi l’unité dans sa réforme. Mais à la fin de 1524 les relations entre Grebel et Zwingli étaient très près du point de rupture.
2. Rupture entre Zwingli et les “Frères Suisses”
Le point culminant eut lieu le jour de la grande discussion publique soutenue devant le Conseil de Zürich le mardi 17 janvier 1525. Dans cette rencontre polémique Grebel s’est débattu pour défendre ses convictions sue le baptême des croyants. Mais Zwingli était prêt à suivre le Conseil dans son programme de réforme. Dans ce débat le Conseil déclara comment Zwingli avait montré qu’il n’y avait rien de mauvais dans 1e baptême d’enfants et il menaça d’exil tous ceux qui se déclaraient contre cette pratique. Le samedi 21 janvier 1525 quand 1e Conseil interdit à Grebel et à ses collègues la possibilité de se réunir pour des études bibliques, ils se sont rencontrés le soir, clandestinement, probablement chez la mère de Félix Mans, pour chercher dans 1a prière la volonté de Dieu pour cette heure difficile. Priant avec ferveur dans la crainte de Dieu quelque chose d’important se produisit. Un prêtre, George Blaurock à genoux devant Grebel supplie d’être baptisé. Cela fait, tous les autres demandèrent à Georges de les baptiser. Ainsi était né la première Église Libre. Contact avec Thomas Müntzer
Avant cela, en 1524, Grebel et ses collègues, se voyant de plus en plus isolés dans leur compréhension de l’Évangile, cherchèrent des sympathisants en dehors de Zürich, et pensèrent les avoir trouvés en Andréas Carlstadt et Thomas Müntzer. A leur groupe s’était joint l’orfèvre Hans Huiuff, originaire de Halle an der Saale, qui était devenu citoyen de Zürich. Huiuff avait des relations étroites avec sa patrie en Allemagne centrale et était entré en contact avec Müntzer et l’avait même visité récemment. Il rapporta deux écrits de Müntzer édités au début de 1524 “De la foi fictive” (von dem erdichteten Glauben) et “Proteste ou Défi” (Protestation oder Entbietung). Dans ces deux écrits Müntzer propage ses idées religieuses et pas encore ses idées de la révolution sociale. La “Protestation” contient entre autre une forte critique du baptême traditionnel. C’est compréhensible que les frères de Zürich se sentent concernés.
Ils voyaient grandir en Allemagne centrale la même opposition entre Luther et ses disciples que celle qu’ils avaient avec Zwïngli. A la fin de cette “Protestation'”, Müntzer invitait ses lecteurs à lui écrire, disant qu’il leur répondrait.
Sans s’y référer textuellement, la présente lettre répond à cette invitation. Il convient ici de dire quelques mots à propos de la biographie de Thomas Müntzer.
4. Thomas Müntzer
Né à Stolberg vers 1488, Müntzer était un prêtre très versé dans la mystique médiévale allemande. Disciple de Luther dès 1519, il commença assez vite à se différencier de son maître. Pasteur luthérien à Zwickau (Saxe) il s’y était lié avec un groupe de genre spiritualiste, dont les membres attendaient avec ferveur le Retour du Seigneur. Ils accordaient plus d’importance à l’expérience mystique qu’à la justification par la foi ou à l’étude de la Bible. De plus ils pensaient que la réforme de l’Église devait se traduire par une transformation radicale des rapports sociaux. En particulier par le partage des biens de consommation (et non pas par la collectivisation des moyens ou des biens de production, comme on imagine souvent). Il s’agissait d’un spiritualisme à caractère communautaire et eschatologique. “Les inspirés de Zwickau” voulaient établir l’Église de l’Esprit des derniers temps. Ils critiquaient le baptême d’enfants maïs ni eux, ni. Müntzer ne pratiquèrent jamais celui des adultes car dans leur perspective les “ordonnances” revêtaient une importance très secondaire. A cause de cela aussi ils ne voyaient pas la nécessité de quitter leur Église (luthérienne) mais se préparaient pour le rassemblement des croyants en vue de la Parousie. Thomas Müntzer se lie par la suite, aux paysans révoltés contre la tyrannie des princes, dans la conviction que l’Esprit de l’Église pouvait être instauré par le moyen de cette révolution. Les paysans défaits à Frankenhausen en mai 1525, il fut pris et exécuté par les autorités. Luther, on le sait, avait pris le parti des princes et encouragé le massacre des paysans révoltée.
Thomas Müntzer ne mérite pas sa réputation d’anabaptiste, car il n’a jamais été “re-baptisé” et il n’a jamais pratiqué le baptême d’adultes. De même, son ecclésiologie ne porte aucune trace de cette séparation avec le monde qui se révèle essentielle dans la perspective anabaptiste proprement dite. Il est plutôt un spiritualiste militant ou révolutionnaire maïs appartient bien à 1a réforme radicale car il entend provoquer un changement total des structures de l’Église et de la société. La façon dont il lie, cependant l’État et l’Église, fut-ce au profit d’une théocratie à venir, montre que son regard a du mal à se détacher de la perspective médiévale (qui est aussi celle de ses interprétations mystiques de l’Écriture).
PREMIERE LETTRE DE CONRAD GREBEL ET DE SES AMIS A THOMAS MUENTZER
1. Adresse, salutation et introduction
Au véritable et fidèle proclamateur de l’Évangile, Thomas Müntzer, à Allstedt dans le Hartz, notre fidèle et aimé frère dans le Christ (1).
La paix, la grâce et la miséricorde de Dieu notre père et de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous. Amen.
Cher Frère Thomas,
Ne sois pas surpris, au nom du Seigneur, que nous nous adressions à toi sans te donner de titre et que nous t’apostrophions comme un frère, osant te demander d’entrer en communication épistolaire avec nous, de notre propre initiative et dans la perspective d’une future conversation ensemble, sans être connus de toi. Le fils de Dieu, Jésus-Christ, seul Maître et seul chef de ceux qui doivent être sauvés, et qui nous appelle à devenir frères par Sa Parole adressée à tous les frères et les croyants, lui-même nous a poussés et conduits à établir une amitié fraternelle (2), et à porter à ta connaissance les points suivants: de plus les deux brochures que tu as écrits sur la foi inauthentique (3) nous ont encouragés dans le même sens. Aussi te demandons-nous, au nom de Jésus-Christ notre Sauveur, de prendre notre démarche dans le meilleur sens. Si Dieu veut, cette correspondance nous sera utile maintenant et aussi dans l’avenir. Amen.
2. Ceux qui méprisent la Parole de Dieu
De même que nos ancêtres et prédécesseurs se sont éloignés du vrai Dieu, de la connaissance de Jésus-Christ et de la rectitude de la foi en lui, et aussi de la Parole de Dieu vraie, unique et commune à tous, des usages ordonnés par Dieu, et de l’amour et de la profession chrétienne, et sont devenus sans Dieu, sans loi et sans Évangile, vivant selon des usages et des cérémonies humaines inutiles (4), et non chrétiens, espérant cependant se sauver par là, ce qui était une grosse erreur, comme les prédicateurs évangéliques l’ont démontré et le démontrent encore en partie (5), exactement de cette manière aujourd’hui encore chacun cherche à se sauver par une foi de façade, sans rechercher les fruits de la foi, sans le baptême de l’épreuve (6), sans la charité et l’espérance, sans les vrais usages chrétiens, préférant demeurer dans l’état ancien avec leurs vices personnels et les usages communs, cérémoniels, anti-chrétiens du baptême et de la Cène du Christ, au mépris de la Parole de Dieu, mais dans la soumission complète à la parole papiste et à la parole des prédicateurs neo-papistes (7), qui n’est pas non plus en conformité avec la parole divine. En fait d’acceptation de personnes et de séductions de toutes sortes, il y a aujourd’hui plus d’erreur crasse et pernicieuse que jamais il n’y en eut depuis le commencement du mande. Et nous aussi, pour salaire de nos péchés, nous avons d’abord été prisonniers de ces égarements, tant que nous sommes restés lecteurs et auditeurs des seuls prédicateurs évangéliques, qui sont coupables en tout cela. Mais après que nous ayons nous mêmes aussi pris dans nos mains l’Écriture, et que nous l’ayons interrogée sur tous les points possibles, nous avons été mieux instruits et nous avons découvert les énormes et honteuses erreurs des bergers (8) et de nous mêmes aussi, à savoir que nous n’avions pas chaque jour, crié à Dieu constamment pour qu’il nous arrache à cette destruction de toute piété et à toutes ces abominations humaines, pour accéder (enfin) à la vraie foi et au véritable service de Dieu.
Et tout cela vient d’une fausse indulgence (9), et de ce qu’on cache la Parole Divine et qu’on la mêle avec la Parole humaine. Oui, nous l’affirmons, de là vient tout le malheur et cela contamine toutes les choses divines. Inutile d’expliquer encore ou de raconter les choses avec plus de précision.
3. Un frère d’accord avec nous
Tandis que nous notions et regrettions cette situation, ton petit livre contre la fausse foi et le faux baptême (10) nous a été apporté, et nous y avons trouvé un meilleur enseignement qui nous a rassurés. Nous avons enfin trouvé en toi, et avec quelle joie, quelqu’un qui soit d’accord avec notre conception chrétienne, qui ait le courage de montrer leurs insuffisances aux prédicateurs évangéliques, et de leur dire qu’ils s’abusent en admettant l’indulgence sur toutes les questions majeures, que leur action est fausse et qu’ils dressent leurs pensées propres, oui et même celle de l’Anti-Christ, au-dessus et contre Dieu, ce qui ne convient pas à la prédication et à l’action d’envoyés de Dieu. Aussi, nous te prions et supplions comme un frère, au nom de la puissance, de 1a Parole, de l’Esprit et du salut qui est venu à tous les chrétiens par Jésus-Christ notre Maître et Sauveur, d’être attentif à prêcher la seule Parole de Dieu, sans peux, à ériger et à défendre les seuls usages divins, à n’estimer bon et droit que ce qui peut se trouver clairement dans la seule et pure Écriture, et à rejeter, haïr et maudire toutes les combines, les mots, les usages et les opinions humaines, à commencer par tes opinions propres.
4. A propos du chant
Nous avons entendu rapporter, et constaté (par ton livre) que tu as traduit la messe en allemand et introduit (dans la liturgie) de nouveaux chants en allemand. Ceci ne saurait être bon.
1. En effet, nous ne trouvons dans le Nouveau Testament aucun exemple de chant, ni aucun enseignement le concernant (11). Paul reprend les fidèles instruits de Corinthe plus qu’il ne les loue, parce qu’ils poussaient des sons inarticulés dans l’Assemblée, comme s’ils chantaient à la façon des Juifs ou des Italiens qui parlent en psalmodiant. (12)
2) Parce que les chants en latin ont vu le jour sans ordre de Dieu et en dehors de l’exemple apostolique, et n’ont donc produit ni bien ni édification, ils édifieront moins en allemand et produiront une foi de façade extérieure,
3) Ajoutons que Paul, Eph. V, 19 et Col. III, 16, interdit explicitement le chant lorsqu’il dit et enseigne que l’on doit s’entretenir et s’instruire réciproquement avec des psaumes et des cantiques spirituels, et que si l’on veut chanter, on doit le faire et rendre grâces dans son coeur.
4) Ce qui ne nous est pas enseigné par des passages et des exemples bibliques clairs, nous devons le tenir pour clairement interdit; comme s’il était écrit {en l’occurrence}: fine fais pas cela; ne chante pas”.
5) Christ ordonne à ses messagers dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau, de proclamer uniquement sa Parole. Ainsi Paul dit aussi “que la Parole du Christ demeure parmi nous”; la Parole et non le chant. Celui qui chante mal en est vexé; celui qui chante bien en devient fier.
5. La Cène communautaire
6) Il ne faut pas ajouter à la Parole, selon nos idées, ou rien en retrancher. 7) Si tu veux supprimer la messe, ce n’est pas avec des chants allemands que tu y parviendras; ceci est ton point de vue, peut-être, ou celui de Luther.
8) Il faut l’extirper par la Parole et le commandement du Christ. 9} En effet, elle n’a pas été dressée (instituée) par Dieu. (13)
10) Par contre le Christ a établi et institué la Cène communautaire.
11) (Pour la célébrer) On doit employer seulement les paroles qui sont en Matth. XXVI, Marc XIV, Luc XXII et I Cor. XI; ni plus ni moins.
12) Un “serviteur” (Diener), choisi dans l’Assemblée, les lira d’après l’un des évangélistes ou d’après Paul.
13) Ce sont là les paroles de l’institution du repas communautaire, et non pas des paroles de consécration.
14) On emploiera du pain ordinaire, sans idoles ni ajoutes.
15) Car ces choses produisent une dévotion trompeuse, une adoration du pain et l’on se détourne de l’intérieur, On emploiera aussi un gobelet ordinaire pour le vin.
16) Ceci devrait éliminer l’adoration (du pain et du vin) et mener à une droite connaissance et compréhension de la Cène, puisque le pain n’est rien d’autre que le pain, bien que dans la foi ce soit le Corps du Christ et l’incorporation au Christ et aux frères. Car on doit manger et boire en Esprit et dans la charité, comme nous le montrent Jean, au chap. VI et en d’autres lieux, Paul en I Cor. X et XI, et comme on l’apprend clairement d’Actes II.
17) Bien que ce ne soit que du pain, on doit le recevoir avec joie; lorsque la foi et la charité fraternelle le précèdent; car lorsqu’on célébrera (la Cène) dans l’Assemblée, elle nous signifiera que nous sommes et voulons être vraiment un seul pain et un seul corps et de vrais frères les uns avec les autres.
18) S’il se trouve cependant quelqu’un qui ne puisse vivre fraternellement avec les autres, celui-ci mange pour sa condamnation; car il mange sans discernement, comme à n’importe quel repas, et méprise le lien intérieur de la charité et ce lien externe qui est le pain.
19) De même cette célébration ne lui rappelle pas le corps et le sang du Christ, de l’alliance de la croix, ni qu’il doit être prêt à vivre et à souffrir pour le Christ et pour ses frères, pour la tête et pour les membres.
20) Il ne faut pas non plus que ce soit toi qui “officie”. (14) Ainsi [i.e. en rejetant l’action sacerdotale] on aura fini avec la messe, à laquelle un seul mange pour soi. Car la Cène est une démonstration de la communauté et non pas une messe ou un sacrement. Aussi personne ne doit le recevoir seul, fut-ce sur le lit de mort ou autrement. On ne réservera pas non plus le pain pour un individu isolé. Personne ne prendra pour lui seul cette nourriture communautaire, sauf à être distinct de soi-même, ce qui est impossible.
21) Selon toute l’Écriture et avec les Actes, on ne la célébrera pas non plus dans les Temples, car de cela il résulte une fausse révérence.
22) On la célébrera beaucoup et souvent.
23) On ne la célébrera pas sans observer la règle du Christ. (Matth. XVIII, 1518); autrement ce ne serait pas la Cène du Seigneur. Car sans cela tout le monde court vers les choses extérieures et oublie la réalité intérieure, à savoir la charité, et frères et faux-frères sans discrimination s’y approchent et en mangent.
24) Mais si tu veux la distribuer, que ce soit sans vêtements sacerdotaux ou ornements de messe, sans chant et sans rien ajouter.
25) Pour ce qui est de l’heure du jour, nous savons que le Christ a donné la Cène aux apôtres au repas du soir, et que les Corinthiens l’observaient de cette façon. Pour nous, nous ne fixons aucune heure précise. (15)
6. Établir les usages des apôtres
Mais tu en sais plus que nous sur la Cène du Seigneur et nous ne faisons qu’exposer notre conception. Si nous n’avons pas raison là-dessus, enseigne-nous mieux. Laisse tomber les chants et la messe; fais tout selon la seule Parole et par elle institue publiquement et établis les usages des apôtres. Si ce n’est pas possible, alors il vaudrait mieux laisser tout cela en latin, sans changement et sans demi-mesures. Si on ne peut pas introduire les droits usages, ne célèbre pas non plus à ton idée ou selon l’usage sacerdotal de l’Antïchrist; mais enseigne au moins ce qui devrait être. Ainsi fait le Christ en Jean VI, où il enseigne comment on doit boire et manger sa chair et son sang, sans égards pour l’apostasie ou l’indulgence antichrétienne, dont les très savants et premiers prédicateurs évangéliques ont fait une véritable idole qu’ils ont répandue dans le monde entier. Il vaut bien mieux que quelques-uns reçoivent un enseignement correct, qu’ils croient correctement par la parole de Dieu, qu’ils pratiquent les vraies vertus et usages, plutôt que d’en voir beaucoup s’appuyer sur une foi fausse et trompeuse à la suite d’un enseignement adultéré. Bien que nous t’exhortions et te prions de faire tout cela, nous espérons que tu le fais de ta propre initiative. Nous t’exhortons d’autant plus volontiers que tu as écouté si aimablement notre frère, (16) et reconnu que toi aussi tu avais un peu trop temporisé et trop cédé, et parce que (enfin) nous estimons que vous êtes toi et Carlstadt, les proclamateurs et les prédicateurs les plus fidèles de la pure Parole de Dieu. Et si, tous deux vous reprenez avec raison ceux qui mêlent les paroles et les usages humains avec ceux qui viennent de Dieu, vous aussi devez vous en séparer entièrement et vous purger complètement de la prêtrise, des bénéfices, et de tous les usages anciens et nouveaux, comme aussi de vos propres idées d’autrefois. Si vos prébendes – comme c’est le cas chez nous – proviennent des intérêts et des dîmes, qui l’un et l’autre sont de l’usure pure et simple, et que vous ne soyez donc pas soutenus financièrement par tous les membres de l’Assemblée, alors nous vous en prions, renoncez à ces bénéfices. Car vous savez bien comment on doit pourvoir aux besoins d’un berger.
7. La simplicité du lieu de culte
Nous espérons beaucoup de bon de Jacob Strauss (17) et de quelques autres que les négligeants scribes et docteurs de Wittenberg estiment peu. Nous mêmes sommes pareillement rejetés par nos savants bergers. Tout le monde s’attache à eux, de sorte qu’ils prêchent un “doux” Christ, pécheur (18), et qu’il leur manque de pouvoir juger clairement, comme tu l’as bien montré dans ce petit livre de toi qui nous a tellement enrichis et fortifiés, nous qui sommes pauvres par l’esprit.*
Ainsi nous nous trouvons d’accord sur tout, sauf que nous avons appris avec regret que tu as érigé dans ton église des Tables de la loi, dont il n’y a pas d’exemple dans le Nouveau Testament (19). Bien sûr, dans l’Ancien, la loi a été écrite de façon extérieure; maïs dans le Nouveau elle doit s’inscrire dans la table de chair de nos coeurs, comme nous l’enseigne la comparaison des deux Testaments, et comme nous l’avons reçu de Paul (II Cor. III, 3), de Jérémie (XXXI, 33), de l’épître aux Hébreux (VIII, 10) et d’Ezechiel (XXXVI. 26). Si nous ne nous abusons pas (et nous ne pensons ni ne croyons nous tromper), détruis donc ces tables de la loi, nous t’en prions. Cette affaire est sortie de tes pensées propres; c’est une nourriture sans valeur, qui risque de croître, de devenir une pratique idolâtrique et de se répandre dans le monde entier, comme il en a été des idoles. Cela pourrait aussi susciter l’idée fausse qu’il faut toujours quelque chose de matériel pour remplacer les idoles, st que les ignorants puissent ainsi s’instruire. Cependant la parole est la seule chose extérieure qui doit être utilisée, comme le montra l’exemple et le commandement de toutes les Écritures, surtout en l. Cor. XIV, 16, et en Col. III, 16. Peut-être avec le temps cet enseignement par la seule Parole deviendra-t-il difficile. Mais même s’il ne devait en résulter aucun inconvénient, je ne voudrais inventer et introduire aucune nouveauté, ni imiter les savants négligeants et séduisants dans leur fausse indulgence, ni rien inventer, enseigner ou introduire de mon jugement propre.
8. Une assemblée chrétienne selon la règle de Matthieu 18, 15-18
Oeuvre avec la Parole, et établis une Assemblée chrétienne, avec l’aide du Christ et selon sa règle que nous trouvons instituée en Matth. XVIII, 15-18, et que tu trouveras illustrée dans l’usage des Epîtres. Mets-y du sérieux, avec prière commune et jeûnes, avec foi et charité, sans règles ni sanctions. Ainsi Dieu t’aidera toi et ton petit troupeau atteindre la pureté. Les cantiques et les tables de la loi tomberont d’eux-mêmes. Il y a plus qu’assez de sagesse et de conseil dans l’Écriture, pour enseigner comment enseigner, diriger, instruire et mener à la piété toutes les classes et tous les hommes. Celui qui ne veut pas s’amender et croire, mais qui résiste à la Parole de Dieu et à l’action de Dieu, et persiste donc [dans le péché après qu’on lui ait prêché le Christ, sa Parole et sa règle (Matth. XVIII, 15-18) et qu’il ait été averti en présence de trois témoins et de l’Assemblée, cet homme, disons-nous, selon l’enseignement de la Parole de Dieu, il n’y a pas à le tuer, mais il faut le regarder comme un publicain et un païen, st le laisser à lui-même.
9. La non-violence
Il ne faut pas non plus protéger l’Évangile et ses partisans par l’épée, et eux-mêmes ne doivent pas non plus se défendre ainsi. Nous avons appris de notre frère que c’est là aussi ton opinion et ton attitude (20). Les vrais chrétiens croyants sont des brebis au milieu des loups, des brebis pour la boucherie. Ils doivent être baptisés dans l’angoisse, l’affliction, la tribulation, la persécution, la souffrance et la mort; ils doivent passer par l’épreuve du feu, et parvenir à la patrie de l’éternel repos non pas en étranglant leurs ennemis de chair, mais en tuant leurs ennemis spirituels. Ils ne tirent pas non plus l’épée de ce monde ni ne font la guerre. Car ils ont renoncé totalement à tuer, sans quoi nous appartiendrions encore à l’ancienne Loi. Maïs même dans celle-ci ? D’ailleurs, si nous ne nous abusons, la guerre était devenue un fléau, lorsqu’ils eurent conquis la Terre promise. Là-dessus c’est assez.
10. Le baptême des croyants
En ce qui regarde le baptême, ton livret nous plaît bien, et nous voudrions que tu nous en apprennes encore plus long. Selon notre conception, on ne devrait pas non plus baptiser même un adulte sans appliquer la règle de Christ (de lier et délier). L’Écriture nous décrit le baptême comme un signe au baptisé, qui change de volonté et qui croit avant et après, que par la foi et par le sang du Christ ses péchés sont lavés; – un signe qu’il est et doit être mort au péché et doit marcher dans une nouvelle vie et dans un esprit nouveau, et que l’on sera certainement sauvé si par le baptême intérieur l’on vit la foi ainsi signifiée. L’eau ne confirme ni n’augmente la foi, comme le racontent les savants de Wittenberg, qui y voient aussi une très puissante consolation et le dernier refuge sur le lit de mort. L’eau (du baptême) ne sauve pas non plus contrairement G ce qu’ont enseigné Augustin, Tertullien, Théophylacte et Cyprien, méprisant ainsi la foi et la Passion du Christ dans le cas des adultes, la Passion du Christ dans le cas des enfants non baptisés (21). Nous croyons (en nous basant sur les passages suivants de l’Écriture: Gen. VIII, 21; Deut. 1,39; XXX, 6; XXXT, 13; et 1 Cor. XIV, 20; Sagesse de Salomon XII, 19; 1 Pierre II, 2; Rom. I, II, VII, X; Matth. XVIII, l-6; 10; XIX, 13-15; Marc IX, 33-47; Luc XVIIII ,15-17 etc.) que tous les enfants qui ne sont pas encore parvenus au discernement du bien et du mal et qui n’ont pas encore goûté à l’arbre de la connaissance sont certainement sauvés par la Passion du Christ, du nouvel Adam, qui a restauré pour eux la vie qui avait été viciée. Ils ne seraient soumis à la mort et à la condamnation que si le Christ n’avait pas souffert. Ils n’ont pas encore atteint la responsabilité de notre nature viciée, à moins qu’on puisse nous prouver que le Christ n’a pas souffert pour les enfants. Lorsqu’on nous oppose que la foi est exigée de tous ceux qui veulent se sauver, nous faisons exception pour les enfants et affirmons qu’ils sont sauvés sans la foi et qu’ils ne croient pas, sur la base des passages cités plus haut. De la description du baptême et dans les Actes, ou on remarque qu’aucun enfant n’a été baptisé, mais aussi des passages cités plus haut (les seuls où il soit question des enfants: tous les autres ne les concernent pas), nous concluons que le baptême des enfants est une abomination déraisonnable et blasphématoire, contraire â. toute l’Écriture et même à la papauté. Car nous trouvons que de nombreuses années après le temps des apôtres, après Cyprien et Augustin, pendant six cents ans on a baptisé les croyants et les non-croyants ensemble (22).
Puisque tu sais toutes ces choses dix fois mieux que nous et que tu as déjà publié tes protestations contre le baptême des enfants, nous espérons que tu ne te conduis pas en opposition avec la Parole éternelle, contre la Sagesse et l’ordre de Dieu, d’après lequel on doit baptiser les seuls croyants, et que (en conséquence) tu ne baptises pas les enfants. Si toi et Carlstadt n’écrivez pas suffisamment contre le baptême des enfants et contre tout ce qui s’y rattache ,comment et pourquoi on doit se faire baptiser, etc.}, alors je m’y essayerai moi-même (Conrad Grebel), et compléterai ce que j’ai déjà commencé à écrire contre tous ceux qui jusqu’ici – tu fais seul exception -, ont erré sciemment, dans leur enseignement sur le baptême, et qui ont – tels Lutter, Leo, Osiander ,%3} et les strasbourgeois – mis en allemand cette forme insensée et blasphématoire du baptême des enfants…, et quelques-uns ont même fait pire.
Si Dieu ne nous en protège pas, je suis certain que tous ensemble nous recevons – maintenant et dans l’avenir – plus de persécution de la part des Docteurs que du côté des autres gens. Nous te prions de ne pas pratiquer ni admettre les usages des Antichrist, comme sont les sacrements, la messe, les signes, etc… Tiens t’en à la seule Parole et agis selon elle seule, comme il convient à tous ces ambassadeurs (de Dieu), et surtout à toi et à Carlstadt. Vous faites donc plus que tous les prédicateurs de toutes les nations.
11. Conclusion et signataires
Tiens-nous pour tes frères et reçois cette lettre de nous comme un signe de grande joie et d’espoir envers vous à cause de Dieu. Exhorte-nous, console-nous, fortifie-nous, comme tu le sais si bien. Prie le Seigneur Dieu pour nous qu’il vienne en aide à notre foi. Car nous voudrions bien croire. Et si Dieu nous accorde aussi de pouvoir prier, nous prierons aussi pour toi et pour tous afin que nous vivions selon notre vocation et état. Que Dieu nous l’accorde par Jésus-Christ notre Sauveur, Amen.
Salue en notre nom tous les frères, les bergers et les brebis, qui reçoivent la Parole de la foi et du salut avec avidité et désir.
Encore une chose. Nous attendons ta réponse, et si tu publies quelque chose envoie-nous le par ce messager ou par d’autres. Nous souhaitons aussi de savoir si Carlstadt et toi êtes de même avis (24). Nous l’espérons et le pensons. Nous te recommandons ce messager, qui a aussi porté une lettre de nous à notre cher frère Carlstadt. Et si tu peux aller chez Carlstadt et que vous nous répondiez ensemble ce sera pour nous une très grande joie. Le messager doit revenir ici. Nous ne lui avons pas payé tout son dû et il recevra le supplément à son retour. Dieu soit avec nous. Explique-nous et enseigne-nous ce que nous n’aurions pas bien compris. Date; Zürich, le 5 septembre de l’année 1524.
Conrad Grebel (25), André Castelberg, Félix Mantz, Jean Ochsenfuss, Bartholomé Pur, Henri Aberli, et les autres frères (Dieu le veuille) dans le Seigneur, qui t’ont écrit la présente, te souhaitent et nous souhaitent tous et à tout ton petit troupeau, et jusqu’à une autre occasion, la vraie Parole de Dieu, la vraie foi, la charité et l’espérance ainsi que toute paix et toute grâce de la part de Dieu et par Jésus-Christ Amen.
Moi, C. Grebel, j’ai voulu écrire à Luther en notre nom à tous, pour l’exhorter à abandonner cette fausse indulgence qu’il pratique sans caution biblique, qu’il a répandue dans le monde et d’autres après lui. Mais mes tribulations ne m’ont permis d’en trouver le temps. Faites-le selon votre devoir.
DEUXIÈME LETTRE DE CONRAD GREBEL ET DE SES AMIS A THOMAS MUENTZER
Cette lettre est aussi pour Thomas Müntzer, à Allstedt am Harz. (26)
1. Introduction
Très cher frère Thomas,
Lorsque je t’ai écrit en notre nom à tous, j’étais pressé, et je ne savais pas que notre messager attendrait, de sorte que nous puissions aussi écrire à Luther. Mais il a été obligé de rester ici à cause de la pluie. Ainsi, j’ai aussi écrit à Luther pour moi et pour les autres – mes frères et les tiens -; je l’ai exhorté à abandonner sa fausse indulgence et considération des faibles (ce sont eux les faibles). André Castelberg a écrit à Carlstadt (27). Entre temps, Jean Huiuff, de Halle, notre concitoyen et notre frère, qui est passé chez toi il y a peu de temps, a reçu une lettre et un livret honteux de Luther (28). Ce n’était pas à quelqu’un qui se veut un premier-né d’apôtre, d’écrire cela. Car Paul enseigne autrement: “Un serviteur de Seigneur ne doit point être coléreux…” (2q). Je vois qu’il veut te mettre hors la loi et te livrer au prince, auquel il a lié son Évangile de même que Aaron voulait faire un Dieu de Moïse. En ce qui concerne ton petit livre et tes protestations (30), je n’y trouve rien à redire à moins que tu rejettes complètement le baptême. Mais cela je ne le vois pas là-dedans. (Il me semble) plutôt que tu condamnes le baptême des enfants et l’incompréhension du baptême. Nous étudierons avec soin ce que “l’eau” en Jean III signifie dans tes écrits et dans la Bible.
2. Fidélité jusqu’à la fin
Le frère de Huiuff nous écrit que tu as prêché contre les princes et qu’on devrait lever la main contre eux (31). Si cela est vrai, ou si tu veux défendre la guerre, les Tables (de la Loi), les cantiques ou quoi que ce soit qui ne se trouve pas clairement dans l’Écriture, comme c’est le cas pour tous les points que je viens de détailler, alors je t’exhorte par notre commun salut à tous: laisse tout cela et toutes tes idées propres maintenant et pour toujours, et alors tu seras entièrement pur. Car dans tous les autres points tu nous plais mieux que n’importe quel autre (réformateur) des pays de langue allemande et des autres endroits. Si tu tombes dans les mains de Luther et du duc, laisse tomber les détails énumérés plus haut, et sois ferme sur tous les autres comme un héros et un combattant de Dieu. Sois fort: Tu as la Bible (dont Luther a fait Bibel, Babel, Bubel !) (32) comme protection contre l’indulgence idolâtre de Luther (qui lui et les savants bergers de chez nous ont établi dans le monde entier) contre la foi trompeuse et chancelante, contre leur prédication qui n’enseigne pas le Christ, comme ils devraient le faire, et dans laquelle ils ont ouvert l’Évangile pour que les gens de partout puissent y lire pour eux-mêmes. Mais il y en a peu à le faire, car tout le monde s’appuie sur leur personne. Chez nous, il n’y en a pas vingt qui croient à la Parole de Lieu. On croit seulement les personnes: Zwingli, Leo et d’autres qui sont considérés savants par ailleurs. Et s’il te faut souffrir à cause de cela, tu sais bien qu’il ne peut pas en être autrement. Le Christ doit souffrir encore davantage en ses membres. Mais il les fortifiera et les gardera fidèles jusqu’à la fin. Dieu te donne et nous donne sa grâce. Car nos pasteurs eux aussi sont tellement irrités et furieux contre nous, qu’ils nous moquent en pleine chaire comme des rustres et nous traitent de “démons convertis en anges de lumière” (33). Nous aussi devrons voir le moment ou la persécution nous tombera dessus par leurs soins. Aussi prie Dieu pour nous.
3. Exhortations finales
Une fois encore nous t’exhortons, et cela parce que nous t’aimons et t’honorons de tout coeur, à cause de tes paroles claires qui nous ont fait oser t’écrire en tout confiance. Nous t’en prions, ne fais, n’enseigne ou n’introduis rien pour des motifs humains, qu’ils te soient personnels ou étrangers, et si tu as introduit des choses de cette sorte, écarte-les à nouveau. Par contre enseigne et introduis toute la claire parole de Dieu et les usages correspondants, la règle du Christ le pur baptême et la pure Cène, selon ce que nous t’avons écrit dans la première lettre et comme tu sais aussi bien que cent d’entre nous. Car si toi et Carlstadt, Jacques Strauss et Michel Stiefel (34), ne mettez pas toute votre volonté et votre désir là-dedans, comme j’espère, avec mes frères, que vous allez le faire, c’est un triste Évangile qui serait venu en ce monde. Mais vous êtes bien plus purs que ne le sont nos gens ici et ceux de Wittenberg, qui journellement tombent d’une perversion de l’Écriture dans une autre et d’un aveuglement dans un autre plus grave. Je pense et je crois qu’ils désirent devenir vrais papistes et vrais papes ! maintenant c’est assez. Dieu notre chef, son fils JésusChrist notre Sauveur et son Esprit et sa Parole soit avec toi et avec nous tous.
4. Signatures et post-scriptum
Conrad Grebel, André Castelberg, Félix Mantz, Henri Aberli, Jean Panicellus, Jean Ochsenfuss, Jean Huiuff, ton compatriote de Halle, tes frères qui sont sept jeunes nouveaux Müntzers contre Luther.
S’il t’est encore permis de continuer ta prédication, et rien ne s’élèvera contre toi, nous t’enverrons une copie de notre lettre à Luther, et 1a réponse, s’il nous écrit (35). Nous l’avons exhorté, ainsi que les nôtres ici. Si Dieu veut le permettre, noua dévoilerons par là leurs manquements, et nous ne craindrons pas ce qu’il en sortira poux nous. Nous n’avons pas gardé de copie, si ce n’est de la lettre que nous avons adressée à ton adversaire Martin (36). Prends donc en bonne part notre lettre ni savante ni raffinée, et sois certain que nous l’avons écrite par véritable amour. Car nous avons en commun la Parole, les tribulations et l’ennemi, bien que tu sois, toi, plus savant et plus fort dans l’Esprit. C’est à cause de cette communauté que nous t’avons si longuement entretenu, ou écrit.
Veuille saluer de notre part, si Dieu veut, tes chrétiens, et réponds-nous à tous ensemble dans une longue lettre. Tu nous feras une grande joie et susciteras ainsi en nous une charité multipliée envers toi.
Lettres de Grebel à Müntzer – Notes
(1) Cette phrase, servant d’adresse, se trouve au verso de la dernière feuille de la lettre. Müntzer s’était sauvé d’Allstedt au plus tard le 15 Août.
(2) Littéralement “une amitié et une fraternité”. Le groupe au nom duquel Grebel écrit est conscient de s’être constitué pour agir ensemble.
(3) La phrase “Foi Fictive'”, qui parait dans le titre de l’un des pamphlets de Müntzer, revient dans le texte de l’autre également.
(4) “Cérémonie” dans l’usage de Zwingli représente tout le domaine du rituel ajouté à la simplicité des symboles évangéliques.
(5) “Prédicateur” est devenu le terme spécifique pour désigner les réformateurs nommés à leur poste par le magistrat, en distinction des prêtres jouissant d’une légitimité canonique. Grebel atteste que leur enseignement a été correct et l’est encore en partie; i.e. qu’ils commencent à s’éloigner, mais ne se sont pas encore éloignés entièrement, de la base originale, commune et correcte.
(6) Il est concevable que “baptême de l’épreuve” renferme une allusion au baptême comme symbole de la souffrance (Marc 10:38); plus probable est la référence à la preuve de l’authenticité de la foi du candidat au baptême.
(7) widerbaepstlich. En allemand moderne, wider- signifie anti-. Or, a traduit ici “antipapiste”. i.e. protestant. Cependant au 7.6s siècle il disait aussi “encore uns fois” (en allemand contemporain wieder). . C’est le sens ici. On accuse les réformateurs d’instaurer un nouveau papisme, retombant dans ‘Les mêmes erreurs qu’autrefois ils dénonçaient.
(8) Le nom “berger” “flirt’ ne comportent encore aucun sers “Professionnel”.
(9) Schonenl, “avoir des égards”, désigne la disposition à doser ou freiner les mesures ce réforme pour ne pas offenser les “faibles dans la foi”.
(10) Voir l’introduction.
(11) Les deux termes “exemple et enseignement” sont importants. Pour d’autres réformateurs, seule la doctrine biblique serait normative. Pour les zwingliens radicaux la pratique apostolique sert de modèles aussi.
(12) Grebel parait comprendre les “langues” de 1.Cor. 12 st 14 comme une sorte de chant rituel.
(13) Littéralement “planté”. Depuis janvier 1523 au moins, dans l’usage de Zwingli, l’expression classique de la réforme profonde est Matt. 15:13: “Tout plant que n’a pas planté mon père sera arraché”.
(14) Traditionnellement, la validité du sacrement dépend du caractère sacramentel du prêtre, ce qui permit les messes valables dites par le prêtre seul. Peur s’y opposer, Müntzer devrait cesser de présider les cultes d’une manière qui laisse subsister l’idée que leur validité dépend de lui.
(15) Tous les 25 arguments alignés ici sont présents dans les écrits de Zwinglï (H. Fat, Mennonite Quaterly XXX, 1956, 104ss.)
(16) Le respect avec lequel Grebel et ses amis s’adressent à Müntzer est basé sur les raisons qu’ils avaient de penser qu’il serait ouvert à leurs conseils et corrections. Cette expectative est dérivée de la conversation à laquelle on fait ici allusion. “Notre frère” qui a parlé avec Müntzer serait-ce Jean. Huyuf {maintenant à Zürich) ou son frère (encore en Saxe) ou le zurichois Hegenwald à Wittenberg (voir note 32) ?
(17) Jacques Strauss, né à Bâle, prédicateur à Hall (Autriche) puis à Eisenach, écrivait contre l’usure et la spéculation. Le 15 juillet 1523 Grebel avait écrit à son beau-frère Vadian, “On vient de nous apporter un livre de Jacques Strauss, articles très évangéliques, dans lesquels l’usure est peinte de ses vraies couleurs.”
(18) Le “doux Christ” prêché par les réformateurs est entaché de péché dans le sens qu’en son nom on permet aux hommes de continuer dans le péché. Müntzer avait réclamé qu’on prêche le “Christ amer”.
(19) Peut-être pour compenser pour l’éloignement des statues, mais aussi pour dramatiser la façon dont la loi doit être prêchée, Müntzer aurait proposé de dresser dans l’église des plaques de pierre gravées du Décalogue.
(24) Le “frère” qui a vu Müntzer a mal compris sur ce point. Müntzer n’a jamais rejeté la violence. Il parlait bien de la “croix”, mais pour désigner une expérience intérieure, mystique.
(21) Qui rejette le baptême des nourrissons s’expose de suite à la question du salut des enfants non-baptisés. On y a déjà pensé.
(22) Pendant les six premiers siècles chrétiens, affirme Grebel, les convertis du paganisme (“non-croyants”) et les enfants des chrétiens (“croyants”) étaient baptisés tous de la même manière; sur leur confession. Le baptême des enfants est ainsi une innovation tardive.
(23) Leo Jud, collègue de Zwingli, a publié une liturgie du baptême en allemand, comme l’ont fait Andreas Osiander à Nuremberg et Theobald Schwarz à Strasbourg
(24) Andréas Carlstadt, ancien professeur puis collaborateur de Luther, avait aussi écrit contre les délais dans la réforme. Mais à part le fait d’être chassé tous deux par le prince avec l’accord de Luther, les deux “radicaux” avaient peu en commun.
(25) Tous les noms sont écrits de la même main; une liste des membres du cercle qui a autorisé la lettre, mais pas signataires.
(26) Deuxième adresse, au verso de la dernière feuille.
(27) On ne sait si Carlstadt a reçu la lettre. En Octobre 1524 il est arrivé à Strasbourg, où il a poussé les réformateurs Bucer et Capiton à défendre le baptême des enfants. Passant bientôt par Bâle et Zürich, il n’a guère pu éviter de contacter ce groupe, mais nous n’en savons rien.
(28) “Une lettre au Prince de Sage au sujet de l’esprit révolutionnaire” (WA XV, 199ss.)
(29) 2 Tim. 2:24
(30) Müntzer a répondu à Luther par un autre pamphlet, mais on ne peut le connaître encore à Zürich. “Tes protestations” désigne les textes déjà connus.
(31) Sermon sur le Deuxième chapitre de Daniel, prêché devant les princes de Saxe le 13 juillet 1524 et imprimé aussitôt. Müntzer avertit ses nobles auditeurs que s’ils ne se mettent pas au service de Dieu, Dieu les destituera. Il ne dit pas par quel instrument (“le Turc” ?), mais le lecteur pouvait supposer qu’il pensait à une insurrection.
(32) Dans sa “lettre” (note 28) Luther a décrit ainsi l’attitude des “enthousiastes”: “Les Écritures ne valent rien: Bibel, Babel, Bube.l.” Grebel pense à tort que ce serait une phrase de Luther lui-même.
(33) 2 Corinthiens 11:14
(34) Pasteur luthérien, plus tard professeur de Mathématique à Jéna, décédé en 1567.
(35) Erhard Hegenwald, ami de Grebel étudiant à Wittenberg, écrit:
“… quand je lui ai demandé s’il allait écrire à vous tous, Martin me pria de vous donner ses salutations, pour que vous ne pensez pas qu’il soit indisposé envers vous, mais qu’il ne sait comment écrire pour répondre à une telle lettre. Je ne sais pas ce que vous lui avez écrit.” On sait donc que Luther a reçu la lettre et n’a pas répondu.
(36) Cette phrase nous prouve que le texte conservé à St. Gall doit être l’original; donc Müntzer ne l’a pas reçu.
Remarques à propos des lettres:
A sa lecture, trois remarques s’imposent. Premièrement Grebel se considère toujours comme disciple de Zwingli. Dans presque tous les points, il enseigne les pensées de son maître; l’acceptation de l’autorité de la Bible et l’importance primordiale de la parole prêchée. On rejeté les “idoles”, les “cérémonies”, le chant de la Messe. Le baptême d’eau des enfants et l’inscription des dix commandements sur des Tables lui apparaissent comme des choses supplémentaires défendues. Aussi son explication de la Cène comme repas communautaire {“le repas de l’accord fraternel”}, la discipline de l’Église, le regret de l’usure et la théologie de la croix ont leur origine dans la pensée de Zwingli. Deuxièmement, malgré cette dépendance, la théologie de Grebel a sa propre originalité„ Grebel pensait qu’il était impossible d’appliquer de façon conséquente la pensée de Zwingli en prenant en considération les intérêts de l’État. La lettre nous montre comment Grebel et les frères ont essayé d’aller su bout de la pensée de Zwingli et sont arrivés à une nouvelle conception de la relation de l’Église envers la société.
D’une part l’Église renonce à faire de la foi la norme pour les non-croyants et d’autre part, elle ne se laisse pas imposer les éléments non-évangéliques dans la vie avec Christ. (Nachfolge Christi = Discipulat). Il s’en suit que l’unité entre la communauté chrétienne et la communauté civile est rompue. Cela est rendu visible par le baptême volontaire.
Dès lors il est naturel qu’elle exerce une certaine tolérance de par sa responsabilité envers Dieu et qu’elle rejette la guerre et la puissance des armes. Cette position particulière des anabaptistes devient claire quand on pense qu’en ce moment Zwingli faisait des plans de guerre contre les Confédérés de l’ancienne foi (catholique). En même temps cette lettre est un témoignage que l’Église n’existe pas seulement sur le papier. Grebel écrivit cette lettre au nom de ses frères et ne laisse aucun doute qu’ils sont prêts à en porter les conséquences extrêmes.
Troisièmement nous constatons que les contradictions entre Grebel et Thomas Müntzer deviennent irréconciliables. Les Frères sont pourtant frappés par ce qu’ils ont lu et entendu de Müntzer. Ils se nomment “les sept nouveaux jeunes Müntzer contre Luther et ils se désignent avec les paroles de Müntzer les “pauvres d’esprit” (Matthieu 5,3). Ils se sentent un avec lui dans son opposition aux réformateurs. En réalité ils n’ont pas compris ses intentions. Nous trouvons cependant dans quelques passages de la lettre une critique envers Müntzer (chant, Messe, Tables de la Loi, Baptême et Épée). En connaissance de cause, cette critique aurait même été plus virulente de part et d’autre.
En fin de compte, Müntzer ne reçut probablement jamais la lettre. Si le messager qui amenait les lettres est arrivé à Allstadt, Müntzer était parti et il a du ramener ces lettres à Grebel. Celui-ci est mort dans une épidémie pendant l’été 1526 à Mainfeld. On peut supposer que son beau-frère Vadien a conservé ces lettres qui ont été préservées jusqu’à ce jour dans la bibliothèque Vadiana de St. GallSuisse, sous la rubrique XI, 97 et 11 204.
Documents anabaptistes n° 2
LES TROIS PLUS ANCIENNES DISCIPLINES DE L’ANABAPTISME
Préface
Traduction, introduction et notes sont de Jean Séguy, maître de recherches au C.N.R.S. Paris. L’ensemble du document présenté ici est apparu pour la première fois dans Christ Seul, le journal des églises évangéliques mennonites de France en 1967, Nr. 1 et 2, pages 13 à 20 et 5 à 7.
La seule modification que nous faisons ici, c’est de numéroter les notes d’une façon continuelle pour l’introduction et les trois textes.
Publié avec la permission de Christ Seul.
Introduction
Nous présentons ici trois textes anabaptistes du XVIe siècle relatifs à l’organisation et à la vie des Assemblées locales. Dans l’état actuel de la recherche, on peut les considérer comme les plus anciens “règlements intérieurs” que des communautés de Täufer se soient donnés. Dans le temps, ils s’échelonnent entre les années 1525-26 pour le plus ancien et autour de 1535-40 pour le plus récent. Au point de vue de leur origine géographique, ils présentent une assez grande variété. L’un est bernois, le deuxième sud-allemand ou peut-être strasbourgeois, le troisième autrichien ou, plus probablement, morave. Cette dispersion relative dans le temps et dans l’espace n’empêche pas une profonde unité dans le contenu et une plausible dépendance des deux derniers par rapport au premier.
1. Qu’est-ce qu’un “Ordnung” ?
Nos trois textes s’intitulent, dans leurs originaux, des “Ordnung(en)”. Le mot est caractéristique de l’anabaptisme primitif. Il désigne un ensemble de règles présidant à la vie des communautés locales. Dans un langage ecclésiastique commun à la plus grande partie des confessions chrétiennes, on pourrait traduire le terme “Ordnung” par “discipline”, et c’est ce que nous faisons ici. Mais la notion anabaptiste sous-jacente au vocable en question est très précise et très spécifique. Les introductions placées par les rédacteurs en tête de chacun des textes ci-dessous en disent bien l’esprit. Il s’agit d’un règlement qu’une Assemblée locale s’impose librement, pour le bon ordre, afin de manifester concrètement dans sa vie ce qui est son idéal. Tous les frères et soeurs rassemblés par la prédication de la Parole et le baptême sur confession de foi, doivent rendre un témoignage, non seulement individuel mais aussi collectif, de la miséricorde et de la puissance de Dieu. Pour cette raison, l’organisation et le fonctionnement des communautés n’est pas abandonné à l’inspiration du moment ou des particuliers; on en décide en commun. Mais, parce que, pour les anabaptistes du XVIe siècle, Dieu parle à l’Assemblée dans les circonstances concrètes où elle vit, on fait dépendre la validité de ces règlements (dans le temps) de l’accord collectif des frères à leur sujet. Les principes étant saufs, on peut toujours corriger, rectifier, changer, améliorer un Ordnung; par contre, il n’y a pas d’Église sans discipline.
Les conceptions des Täufer en ce domaine s’opposent tout d’abord à celles des spiritualistes, nombreux au XVIe siècle, en marge de tous les mouvements, mais tout particulièrement sur les franges de l’anabaptisme. Pour eux, en effet, rien ne devait se faire que sur un ordre formel de Dieu exprimé dans le temps présent et dans l’expérience individuelle, ce qui ouvrait la porte à toutes les circonstances et les fantaisies possibles, et mettait obstacle à l’unité des Assemblées. L’Ordnung anabaptiste va aussi à l’encontre des règlements imposés aux grandes Églises, tant catholique que luthériennes ou réformées, par la volonté d’une assemblée de théologiens, par une hiérarchie ou par l’autorité de princes ou de magistrats locaux. Pour les Täufer en effet, ce qui concerne tous les chrétiens est aussi et directement l’affaire de chaque chrétien, et, pour permettre l’exercice de ce droit, il n’y a de réglementation que locale. Ceci n’empêche pas l’unité d’esprit entre les Assemblées dispersées, comme le démontre la lecture des trois documents ci-contre. De ce dernier point de vue – la cohésion des groupes entre eux – on ne trouvera, il est vrai, aucune mention dans nos Ordnungen. Au départ du mouvement anabaptiste, les intéressés (Grebel, Mantz, etc…) ont cru que la vérité contenue dans la Bible s’imposait d’elle même. L’unité des frères ne présentait pour eux aucun problème. Mais dés 1527, soit deux années à peine après le premier “re-baptême”, il fallut construire une confession de foi, celle de Schleitheim (1) Entre ce dernier genre de documents et les Ordnungen, il y a toute la différence qui sépare une plante domestique d’une plante sauvage, une époque de production planifiée d’une époque de jaillissement à peine canalisée (2). D’où l’intérêt des documents comme ceux que nous traduisons et commentons ici pour la compréhension en profondeur des débuts de l’anabaptisme.
2. Auteurs et date de nos “Ordnungen”
Les trois textes ci-dessous ont déjà été publiés dans leurs originaux et deux d’entre eux ont fait l’objet de traduction en anglais. Par contre ils n’avaient jamais été traduits en français. Nous les présentons dans leur ordre chronologique, en leur prêtant des titres forgés pour la commodité : A) Discipline de Berne; B) Discipline de 1527; C) Discipline de Scharnschlager.
a) La Discipline de Berne :
Elle nous est parvenue dans un manuscrit unique des archives du Canton de Berne (3), dans un dossier contenant divers documents anabaptistes du XVIe siècle. Ernst Müller, qui l’a publiée, ne donne pas d’autre précision de date (4). Pour Delbert Gratz, elle a été écrite entre 1525 et 1530 (5). Nous pensons, quant à nous, que c’est la plus ancienne discipline de l’anabaptisme, et qu’il faut figer la date de sa rédaction entre 1525 et 1527, plus près de la première que de la seconde date. En effet, elle se présente sous les dehors les plus simples, ne fait aucune allusion de genre polémique et parait bien avoir servi de modèle de base aux deux autres documents ici publiés. De plus, elle ne donne pas l’impression que l’Assemblée à laquelle elle était destinée ait connu une persécution particulièrement sévère. Or la persécution organisée n’a commencé à Berne qu’en août 1527 (6). II faut donc attribuer à notre texte une date plus ancienne, et s’il a inspiré la discipline de 1527, sans doute a-t-il aussi écrit avant cette année-là. Nous ne connaissons pas le nom de son rédacteur ni, avec certitude, celui de la communauté dont il régissait la vie; il s’agit très probablement de celle de Berne ou d’un endroit voisin (7).
b) La Discipline de 1527 :
Elle a été publiée en 1923 et provient des archives compilées par Kaspar Braitmichel (8) dans sa chronique des frères houttériens. Robert Friedmann l’a traduite en anglais (9), et l’a datée de 1527, pour un ensemble de raisons valables; en particulier, il pense qu’elle n’a pu être produite après 1528, date du début de la communauté des biens chez les anabaptistes de Moravie, qui prendront par la suite le nom de houttériens. En effet, son auteur semble avoir vécu dans les milieux autrichiens et moraves parmi lesquels cette forme de l’anabaptisme a pris naissance, et il parle de l’entraide fraternelle en termes de partage volontaire et non de vie de travail en commun, et sans polémique sur ce point. Friedmann avait d’abord attribué la rédaction de cette discipline à Hans Schlaffer (10), Ancien autrichien. Mais, sans crier gare ni exposer ses arguments, il en a ensuite donné la responsabilité à Léonard Schiemer, autre Ancien autrichien (11). William Klassen s’est aussi rallié à cette dernière opinion, à moins qu’il ne l’ait lui-même inspirée (12), et sans exposer ses arguments jusqu’ici (13). Quoi qu’il en soit, la discipline de 1527 – si c’est bien là sa date de rédaction – s’inspire en plus d’un point de celle de Berne (14). On notera qu’elle est plus précise sur la plupart des points abordés, comme si les difficultés de la vie d’Assemblée avaient tendu à s’accentuer avec le passage du temps. La procédure d’admission (§ 9) et l’insistance sur l’abandon à Dieu dans les épreuves (§ 10) montrent que ce texte émane d’une communauté qui connaît la persécution et pratique une certaine clandestinité.
c) La Discipline de Scharnschlager.
Ce troisième document nous est parvenu signé par son rédacteur, anabaptiste sud-allemand bien connu qui séjourna à Strasbourg pendant quelques années (15). Le texte en a été publié deux fois en allemand et a été traduit en anglais. Pour William Klassen, responsable de cette traduction, cette discipline a été écrite vers 1540 (16), ou en tous cas après 1535 (17). A notre avis, rien ne s’oppose à ce qu’elle ait été rédigée entre 1528 (date du début de la communauté des biens en Moravie, pratique contre laquelle la discipline s’élève), et 1540. Scharnschlager ayant été expulsé de Strasbourg en 1534, on pourrait admettre que ce document a été écrit pour l’Assemblée des anabaptistes pacifiques de Strasbourg (18) et avec son entente. Ceci bien sûr est une simple hypothèse. La discipline de Scharnschlager est le plus élaboré de nos trois textes. Elle s’adresse à une communauté qui vit en état de persécution et où le zèle a tendance à se refroidir, ce qui se traduit par l’abandon des réunions. On a du mal à y avoir des Anciens (Vorsteher) par suite, probablement, de la chasse faite aux chefs anabaptistes par les autorités policières et religieuses, un peu partout. Mais on observe aussi dans cette Assemblée un état de tension qui se manifeste en disputes, erreurs, confusion, etc… La question de l’entraide fraternelle semble créer beaucoup de problèmes, auxquels le rédacteur répond en polémiquant contre les houttériens (19). Enfin, l’ensemble se caractérise par un souci de précision théologique plus accusé que dans les trois disciplines précédentes.
3. Pratique et Théologie du Culte
Comme il est normal dans les “règlements intérieurs” d’un groupe religieux, les dispositions de nos trois disciplines tournent autour du culte et de la vie d’Assemblée. On peut se demander d’ailleurs si les anabaptistes du XVIe siècle (20) se réunissaient en vue du culte au sens d’activité sacrée particularisée. Peut-être vaudrait-il mieux dire qu’ils se groupaient pour former et manifester l’Assemblée dans des actes qui n’étaient pas tous cultuels, mais tous destinés à concrétiser par des signes l’unité des croyants, la pureté de leur conduite et celle de l’Église, en un mot leur appartenance communautaire au Christ par l’effet de son sacrifice et en esprit d’offrande sacrificielle d’eux-mêmes.
La pratique des réunions n’est, dans aucun de nos textes, rattachée au dimanche. Il y en avait probablement ce jour-là dans la mesure du possible. Mais il est caractéristique que nos trois disciplines insistent pour des réunions fréquentes, jusqu’à quatre fois par semaine. Scharnschlager souligne que l’Église, est manifestée dés que deux chrétiens se trouvent ensemble, et le document de 1527 met en relief l’union qui doit présider à ces rassemblements. Selon tous nos textes la célébration du “culte” (21) comprend un certain nombre de phases, dont une seule semble pouvoir être omise selon les circonstances. La prière est au premier rang. Elle consiste en supplications à Dieu pour comprendre ses volontés et les faire, en actions de grâces pour l’Assemblée, en intercessions pour les membres et aussi pour tous les hommes.
La lecture de la Bible suit. On lit les passages que Dieu met au coeur d’un frère, ou de plusieurs. Puis on s’exhorte mutuellement à la fidélité et à la persévérance. Qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas d’Ancien (22), le culte est communautaire en ce sens qu’il revêt la forme d’un échange – qui doit se faire dans l’ordre et la décence. On partage le souci de l’autre, sans que personne ne puisse être empêché.
Le terme de “partage” est peut-être celui qui convient le mieux pour décrire toutes les activités des “frères” réunis en Assemblée et manifestant l’unité de leur foi et de leur abandon au Seigneur les uns pour les autres. A cette unité qui naît de la mise en commun correspondent, à des degrés divers de signification, les trois étapes suivantes du culte : la Cène, l’entraide et le repas fraternel. Les deux disciplines les plus anciennes sont d’accord pour voir dans la Cène l’accompagnement indispensable de toute réunion. Scharnschlager se montre implicitement du même avis lorsqu’il écrit : “selon les circonstances de lieu et de temps, avant de se disperser, ils rompront le pain ensemble (§ 2)”. Seules des circonstances extérieures (comme le danger d’être surpris par la police) peuvent empêcher cette célébration. Les motivations invoquées en faveur de la Cène fréquente sont des plus intéressantes. Pour la discipline de Berne, il s’agit de “proclamer la mort du Seigneur” mais aussi de “s’exhorter ainsi à la pensée que comme le Christ a donné pour nous son corps et a versé pour nous son sang, nous aussi devons consentir volontiers à donner notre corps et notre vie pour l’amour du Christ, c’est-à-dire pour tous nos frères”. Le rappel, par les signes, du sacrifice du Christ, rejoint donc la volonté du sacrifice de soi-même pour les autres. Au XVIe siècle cela voulait dire l’acceptation calme et sereine de la perspective d’une mort violente aux mains des pouvoirs temporels. Le document de 1527 insiste sur l’unité de coeur et d’esprit symbolisée par la célébration ; mais la même idée de sacrifice de soi dans la conformité au Christ crucifié est aussi exprimée. Scharnschlager se montre le plus laconique de tous et parle simplement de “rompre le pain ensemble en mémoire de la mort du Seigneur”. Notons que dans le contexte (§ 2 de sa discipline) la Cène peut apparaître comme une forme de l’action de grâces (24) et de la volonté de demeurer constamment près du Seigneur en attendant son avènement. Acte symbolique, la Cène n’est donc pas, pour ces anabaptistes du XVIe siècle, un simple rappel d’un événement passé, mais un signe de l’unité des croyants, de leur volonté de suivre Jésus-Christ, et cela jusqu’au sacrifice (25).
Nos disciplines parlent peu du baptême. Mais si nous rattachons à ce que nous savons par ailleurs là-dessus ce qui nous est dit ici de la Cène, nous nous croyons en droit de conclure que pour les anabaptistes du XVIe siècle la Cène constitue la réactualisation périodique et communautaire de l’engagement baptismal, qui lui, est unique et individuel. Dans l’un et dans l’autre, en effet, il s’agit “à partir de la Parole de Dieu et de sa prédication… dans la communion avec Dieu qui vient d’une bonne conscience… de servir… Dieu par une vie sainte et chrétienne, en toute piété, et de demeurer fermes jusqu’à la fin dans les tribulations” (26). La nécessité de la célébration eucharistique fréquente cet probablement liée, dans l’esprit des intéressés, au caractère d’exhortation en symboles qu’Us lui prêtent. Par cet aspect elle constitue, en effet, un couronnement (au niveau des signes) des exhortations que les fidèles se font mutuellement et en quoi consiste essentiellement leur activité cultuelle proprement dite. Mais dans l’attente, soit du sacrifice suprême soit du retour du Christ, les anabaptistes croient devoir offrir à Dieu un autre culte, celui du sacrifice volontaire que la compassion pour les frères et la charité selon Dieu poussent à consommer dans le lieu même où l’on a célébré la Cène : l’aumône. Il ne s’agit pas ici de donner un ou quelques sous, mais de partager avec les défavorisés pour qu’il n’y ait pas de pauvres parmi les frères, selon l’exemple de la première Assemblée de Jérusalem.
Le repas pris en commun – apparemment après la Cène et la collecte des aumônes – est sans doute lui aussi un acte tout symbolique d’union et de partage. En ce sens il ne constitue pas une activité extra-cultuelle mais bien le dernier signe posé par l’Assemblée pour manifester son union et l’appartenance de ses membres les uns aux autres, et, collectivement au Seigneur.
Après la Cène et l’aumône, le repas en commun. C’est un autre signe de dépendance fraternelle. Rien dans nos textes ne suggère que cette “agape” doive être servie pour des raisons de commodité pratique. Les anabaptistes des débuts du mouvement ne semblent pas avoir formé de communautés géographiquement dispersées comme ce fut le cas plus tard. Il ne s’agit donc pas ici de déjeuner ensemble parce que l’on vient de loin et qu’on a un long chemin devant soi. Ce repas fait partie des signes qui manifestent symboliquement l’unité des frères. Seul Scharnschlager semble l’ignorer. Vraisemblablement il l’omet parce que l’Assemblée pour laquelle il rédige sa discipline court d’autant plus de risques d’être surprise par la police qu’elle demeurerait plus longtemps réunie. C’est pour cette raison aussi qu’il n’avait pas urgé la célébration régulière de la Cène.
Par contre, comme les autres textes – et même plus longuement encore – celui de Scharnschlager insiste sur la nécessité de pratiquer la correction fraternelle, et éventuellement l’exclusion, à l’égard des membres qui se conduisent mal ou qui répandent des doctrines erronées. Il ne s’agit pas là de “caporalisme”. Encore une fois il faut que les frères et soeurs réunis manifestent l’unité de foi, de pratique et de vie) et aussi la pureté de l’Assemblée par laquelle ils proclament, dans et par le signe de sa réunion, l’Église du Christ. Or le signe serait invisible ou déficient si des membres indignes d’une façon ou d’une autre se joignaient aux autres. Aussi bien, lorsque la chose était nécessaire – mais elle pouvait s’omettre si rien ne la justifiait – l’Assemblée réunie pratiquait la correction fraternelle, ou même l’exclusion, si la personne mise en cause ne se repentait pas. Sans doute cela se faisait-il avant la Cène, mais, dans le cas de fautes secrètes, la réprimande avait lieu, sans doute, en dehors des réunions, puisqu’elle devait être, également, secrète, sauf refus de s’amender de la part de l’intéressé.
L’originalité de la conception anabaptiste du “culte” apparaît donc pleinement dans ces trois disciplines. C’est un acte communautaire dans tous les sens du mot, hautement symbolique de l’idéal ecclésiastique des frères, essentiellement dirigé vers la manifestation en actes de l’unité et de la pureté de l’Église dans chacun de ses membres et collectivement. L’idée de partage et d’offrande de soi y domine. Que cet ensemble de signes en vue desquels l’Assemblée se réunit et par lesquels elle prétend révéler l’Église et son chef, soit symboliques st non réalistes (27) n’empêche pas qu’ils soient pleins. Si l’on a raison de dire que la théologie anabaptiste de la Cène – centre du culte – se rapproche au maximum de celle des Églises réformées par Zwingli, on doit admettre aussi que la première se révèle beaucoup plus riche en significations symboliques que la seconde (28).
4. Conclusion
On ne saurait conclure sans évoquer rapidement le rôle des ministres dans ces trois disciplines. Dans la première il n’en n’est tout simplement pas question. La seconde, par contre, parle des “dirigeants (Vorsteher) et prédicateurs choisis par l’Assemblée”, en rapport avec le soin des pauvres (§ 5). Par contre elle ne leur accorde apparemment aucun rôle particulier dans la célébration de la Cène (§ 11), ni même dans celle du culte de la Parole (§ 7). L’atmosphère change dans la discipline de Scharnschlager. Ici la lecture de la Bible et son interprétation semblent normalement dévolues à un ministre (Vorsteher); elle n’est dévolue à un frère “ordinaire” que dans l’impossibilité de recourir à un ministre régulier (§ 2). Mais ce début de spécialisation demeure encore relatif, puisque, après l’allocution du Vorsteher, chaque membre est invité à prendre la parole “pour l’édification de tous”. Quant à la Cène ou au baptême, Scharnschlager ne dit rien de particulier. Mais nous savons par ailleurs comment les choses se passaient vers l’époque de sa discipline : seuls les Anciens ou des “laïcs” autorisés pouvaient baptiser (2g). Il devait en aller de même pour la Cène. Ces pratiques correspondaient d’ailleurs pleinement aux dispositions de la confession de foi de Schleitheim (30).
Les trois disciplines ici publiées marquent donc autant d’étapes des transformations de l’anabaptisme pacifique dans les quinze premières années de son histoire. Mouvement pleinement laïc, c’est-à-dire sans ministres spécialisés, dans les premiers mois de son existence (31), il admet peu à peu une distinction entre prédicateurs et Vorsteher d’une part, membres ordinaires d’autre part.
En 1527, avec l a décision de la Conférence de Schleitheim, le tournant est pris qui mènera à une cléricalisation progressive (32), Scharnschlager porte témoignage de cet état de fait et s’exprime au sujet de “la considération parfaite”, de “l’obéissance” et de “l’honneur” dus aux Anciens (§ 4) d’une façon qui aurait probablement paru étonnante à Conrad Grebel ou à Félix Mantz.
Les circonstances qui menèrent à cette évolution sont pleines d’enseignement. Scharnschlager y fait allusion clairement. La nécessité d’avoir des Anciens responsables (professionnellement, pourrait-on dire) de la pureté de la foi et de la célébration du culte vint des conditions difficiles faites à l’anabaptisme par les persécutions. Privé méthodiquement de ses chefs, le mouvement était lié aux hésitations et à toutes les contaminations possibles. Pour en protéger et perpétuer l’idéal il lui fallait remplacer ses dirigeants primitifs par un corps de spécialistes. On sait la suite; c’est un Ancien, Jacob Amman, qui créa au XVIIe siècle le schisme le plus clérical que l’anabaptisme ait connu. A partir de lui les Ordnungen se transformèrent en Ordnungsbriefe écrites par des Anciens rassemblés entre eux et se prêtant réciproquement main forte pour obtenir l’obéissance de leurs “fidèles”. Cette cléricalisation de l’anabaptisme fut le prix qu’il dut payer pour survivre et se perpétuer dans des temps difficiles.
II. LA DISCIPLINE DE 1527
Parce que le Dieu tout-puissant, notre Père céleste, permet que sa Parole éternelle et efficace soit proclamée à toutes les créatures en ces temps périlleux, et qu’il nous a appelés, par pure grâce, à participer à sa lumière merveilleuse pour ne plus former qu’un seul corps, un seul esprit et n’avoir qu’une seule foi dans l’unité du lien de l’amour, et qu’à cela nous avons tous acquiescé, afin que nous soyons dignes de notre vocation, en paroles de la bouche, mais aussi en toute vérité et puissance, en la présence les uns des autres nous nous sommes tous mis d’accord pour régler toutes choses, dans l’Assemblée, de la meilleure façon possible. Pour le bien de notre Assemblée, à la louange et à l’honneur du Seigneur, et pour le service des pauvres, nous avons unanimement décidé que tous, frères et soeurs, observerions entre nous la discipline (Ordnung) suivante. Cependant, lorsqu’un frère ou une soeur pourra nous en offrir une meilleure, on l’acceptera (volontiers) tout de suite.
Et pour commencer : Lorsque les frères se trouvent ensemble, ils demanderont à Dieu de leur accorder sa grâce, pour qu’il leur révèle sa divine volonté et nous aider à la recevoir; et lorsque les frères se sépareront ils remercieront Dieu et prieront pour les frères et soeurs de toute l’Assemblée.
En second lieu : Nous nous exhorterons mutuellement dans le Seigneur avec sincérité et esprit chrétien, à demeurer fermes (dans la foi); (et aussi) à nous réunir souvent, au moins trois ou quatre fois si possible… même dans la semaine (35).
Troisièmement : Lorsqu’un frère ou une soeur mènent une vie désordonnée, il faudra les punir : si la faute est publique, on les reprendra avec douceur devant tous les frères; si elle est secrète, on la reprendra en secret selon l’ordre du Christ.
Quatrièmement : Tous les frères et soeurs doivent, en Dieu, s’abandonner complètement à l’Assemblée, corps et vie, et tenir en commun tous les biens que Dieu leur accorde; (ils doivent aussi) contribuer aux besoins communs de sorte que les frères et les soeurs soient tous secourus; les membres dans le besoin recevront de la communauté, comme au temps des apôtres, (les choses nécessaires) (36).
Cinquièmement : Les dirigeants (Vorsteher) et les prédicateurs choisis par l’Assemblée prendront soin avec zèle des besoins des pauvres, et, au nom et à la place de l’Assemblée, ils leur fourniront le nécessaire, selon l’ordre du Seigneur.
Sixièmement : Ils (les frères et soeurs) auront une conduite honorable devant tous, et aucun ne se conduira avec légèreté dans l’Assemblée, soit en parole soit en actes, ni non plus devant ceux du dehors.
Septièmement : Dans les réunions, qu’un seul parle et que les autres écoutent et jugent ce qui est dit; mais qu’il n’y en ait pas deux ou trois à se lever (pour parler) ensemble. Personne ne jugera ni ne fera de serments; on ne s’adonnera pas non plus aux vaines médisances, par égard pour les faibles.
Huitièmement : Lorsque les frères s’assemblent, qu’ils ne se gavent pas de manger et de boire (37), on réduira les dépenses au minimum possible, (en servant par exemple) une soupe et des légumes ou ce que Dieu aura accordé; et lorsqu’on a mangé, que l’on débarrasse (la table) des mets, car il faut user avec action de grâces et modération des créatures que Dieu a créées pures et bonnes pour notre subsistance.
Neuvièmement : On ne divulguera pas devant le monde les décisions que les frères et soeurs prennent dans l’Assemblée. Avant de recevoir une personne bien disposée parmi les frères et dans l’Assemblée, on lui enseignera l’Évangile. Lorsqu’elle l’aura compris et qu’elle en aura un sincère désir, et qu’elle manifestera son accord au contenu de l’Evangile, on recevra cette personne dans l’Assemblée chrétienne comme un frère ou une soeur, comme membre du Christ. Mais on ne prendra pas cette adhésion publique devant le monde pour épargner les consciences et par égard pour le conjoint (du nouveau membre) (38).
Dixièmement : Après s’être abandonné (à Dieu), tous les frères et soeurs accepteront avec reconnaissance et supporteront avec patience tout ce qu’il nous envoie (39).
Onzièmement : Lorsque les frères et soeurs se trouveront ensemble, formant un seul corps et un seul pain dans le Seigneur, et d’un seul esprit, alors ils célébreront la Cène du Seigneur en mémoire de la mort du Seigneur; chacun sera exhorté par là à devenir conforme au Seigneur dans l’obéissance au Père. Douzièmement : Comme nous l’avons enseigné et en avons exhorté les frères et soeurs, nous devons toujours épier et attendre le Seigneur pour être dignes d’entrer avec lui (dans le Royaume) lorsqu’il reviendra, et d’échapper au malheur qui s’abattra alors sur le monde. Amen.
Que Dieu ait pitié de moi. Je remets mon esprit et votre esprit, et aussi notre frère dans le Christ, dans les mains du Père éternel. Amen (40).
III. LA DISCIPLINE DE SCHARNSCHLAGER
“Enfants, que vos oeuvres soient faites de façon ordonnée, dans la crainte de Dieu, et ne faites rien de façon désordonnée, par négligence ou hors de propos”. Testament de Nephtali 11,9 (41). “Paul dit en 1 Cor. XIV, 40 : “Que tout soit fait avec décence et avec ordre”. De même, en Col. II, 25 : “Je me réjouis de voir votre bon ordre et la fermeté de votre foi dans le Christ”.
Avertissement
Parce que notre Père céleste, auquel sont louange, honneur et action de grâces éternels, nous a, en ces jours qui sont les derniers, appelés par la connaissance de sa sainte vérité à sa merveilleuse lumière, et que tous baptisés, nous avons décidé de devenir un seul corps en Jésus-Christ, où que nous soyons dans le monde, à cause de tout cela même, il est important, pour que nous répondions à notre vocation en actes, et pas seulement en paroles, de suivre une discipline par laquelle nous puissions demeurer dans la charité, être exhortés et améliorés, car toutes choses doivent se maintenir grâce au bon ordre. On expose ci-dessous un Ordnung de ce genre; mais on peut toujours y apporter des changements au fil des jours, selon l’occasion et les circonstances, et toujours aussi pour l’améliorer.
Premièrement : Parce que toutes sortes de tromperies s’introduisent de toutes parts, il y a nécessité à ce que les membres appelés, engagés et soumis à Jésus-Christ, où qu’ils se trouvent dans le monde et dans quelle misère que ce soit, n’abandonnent pas les Assemblées pour autant qu’ils le peuvent (42), Au contraire, qu’ils se réunissent, où et comme ils le peuvent, selon les possibilités de lieu ou celles (que leur laissent) les persécutions, par amour, du Corps du Christ, (et cela) qu’ils soient 2, 3, 4, 6, 10, 15, 20 ou plus ou moins. Que cela se fasse avec sagesse, discernement, bon sens, (dans le respect) de la discipline, dans l’amitié et la tranquillité, et cela d’autant plus que, comme nous le voyons, le jour du Seigneur est proche. Le Seigneur dit : “Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ” (Matthieu XVIII, 20),
Deuxièmement : Lorsqu’ils se réunissent et qu’il n’y a pas de dirigeant (Vorsteher) particulier parmi eux, il leur faut prier amicalement et charitablement celui d’entre eux qui leur semble en avoir les vertus, de leur lire (l’Écriture) ou de leur parler, selon les dons qu’il a reçus de Dieu; ou bien quelqu’un peut se proposer de lui-même, par charité, pour se charger du service (zur Verfügung stellen zum Dienst.) Et l’un après l’autre des présents, chacun selon que quelque chose lui est donné, peut comme Paul l’enseigne (1 Cor. XIV), prendre la parole et ainsi exercer ses dons pour l’édification (Besserung) de tous. Ainsi notre réunion ne ressemblera pas à celles des fausses célébrités (43) où un seul peut parler, et personne d’autre à part lui. Cependant, pour commencer, avant de prendre la parole, il vous faut tomber à genoux (1 Tim. II, 1) et crier au Seigneur de tout coeur, pour qu’il vous donne de parler avec fruit.
Et à la fin, vous devez vous exhorter sérieusement les uns les autres, à marcher dans la volonté (Sinn) du Seigneur, à demeurer constamment prés de lui, à veiller fidèlement, à vous attendre au Seigneur jusqu’à ce qu’il revienne (Matthieu XXIV, 42; XXVI, 41; Luc XII, 35 et svt.), pour que nous soyons trouvés devant lui sans reproches (Phil. II, 15), et que non seulement ici.-bas, mais encore plus dans le monde à venir, nous puissions demeurer et nous réjouir aussi ensemble dans le Seigneur éternellement Isaïe 2 et svt.)
Et aussi, avant de se séparer il faudra invoquer le Seigneur et le prier pour tous les membres (.du corps du Christ) et pour tous les besoins, ainsi que pour tous les hommes, selon l’indication de notre cher frère Paul (I Tim. II, 1 et svt); qu’ils rendent également grâces pour tous les dons et bienfaits de Dieu. Enfin, selon les circonstances de lieu et de temps, avant de se disperser, ils rompront le pain ensemble, en mémoire de la mort du Seigneur (I Cor. XI, 24). Troisièmement : Lorsqu’on est ainsi ensemble, un dirigeant, (Vorsteher), ou s’il n’y en a pas un quelconque frère âgé (ein ältester Bruder) (1 Cor. XIV) (44), devra, pour l’amour du Seigneur, faire mention des pauvres en termes pleins de sagesse, de coeur, de douceur, de pureté, sans faire pression et cependant avec profondeur, de sorte que les coeurs en soient poussés au sacrifice volontaire et
à la compassion et que la force de charité vraie et selon Dieu en soit accrue (dans les coeurs). Et surtout qu’il y ait toujours un frère, connu de tous les membres de l’Assemblée qui apporte une bourse ou un sac avec lui, pour que chaque membre, pendant l’Assemblée ou après, lorsque le Seigneur l’y exhorte, puisse savoir où déposer son offrande et son témoignage d’action de grâce. Le frère préposé à cet office pourra ainsi en tous temps, lorsqu’un besoin se manifestera, assister les pauvres, selon les besoins de chacun et les disponibilités (de la caisse). Ce même frère distribuera toujours (les fonds) en toute bonne conscience et dans la crainte de Dieu, avec une scrupuleuse attention; on ne fera pas comme le monde fait avec ses pauvres, mais on les mettra à l’épreuve, on s’informera de leur vie et comment ils marchent, s’ils sont dans le besoin ou pas, ou peut-être tout simplement avides; car cet office (de charité) est saint (Actes VI, l et svt.)
Quatrièmement : Parce qu’il y a dans la vigne du Seigneur, pénurie d’ouvriers fidèles, capables de travailler véritablement pour le Seigneur en toute droiture, sagesse et bonne conscience, et de s’efforcer à la recherche des siens avec diligence (1 Thess. V,12 et svt.), et que de là naissent journellement beaucoup d’erreurs, de confusion et de colère, il y a donc grande nécessité que, lorsqu’on trouve et détecte un tel ouvrier fidèle, on ait pour lui une considération parfaite (Heb. XII, 7), qu’on lui obéisse, qu’on le tienne doublement en honneur (selon les mots de Paul en 1 Tim. V, 17), qu’on partage tous ses biens avec lui (Gal. VI, 9 et svt.), qu’on lui tende la main, selon ce qu’on peut et qu’il en a besoin en plus du travail qu’il peut faire à côté (de son ministère); car nous ne devons pas nous conduire de façon indigne vis-à-vis des messagers (Boten) et des ouvriers du Seigneur pour lesquels nous prions journellement (Luc X, 2), de peur que le Seigneur ne nous abandonne finalement sans pasteurs (Hirten). Ceci est dans l’intérêt non seulement de ceux qui ont déjà connu la vérité, mais aussi pour les faibles, ceux qui boivent encore du lait et mangent encore des légumes (1 Cor. 111,2; Hébr. V. 12; Rom. XIV, 2) et pour ceux qui, dans l’avenir, se joindront encore au Seigneur.
Cinquièmement : Parce que certains se méprennent (45) sur l’exemple de la première Assemblée de Jérusalem (Actes N. 32; V. 11), d’où il résulte erreur et mépris (de la vérité), sectes particulières et autres maux semblables, et que quelques uns ont fait de cet exemple une obligation, une contrainte, et presque une loi de justice charnelle et autres choses semblables, il nous faut souligner que dans cette première Assemblée de Jérusalem l’adhésion était volontaire, et savoir ce qui s’est passé, là et ailleurs, après la dispersion de cette Assemblée.
Aussi bien Paul a-t-il donné un enseignement sur l’aide mutuelle (Hand-reichung) et la communauté des biens (Rom. XV, 25 et svt.; 1 Cor. XVI, 1 et svt.; II Cor. IX, 1 et svt.) et il nous faut aussi, à la façon véritablement apostolique, veiller à ce que la fiancée et le troupeau du Christ (die Braut und Horde Christi) ne soient pas conduits et nourris par force, mais librement. Aussi le trésorier (de l’Assemblée) (Sauersammler) devra-t-il prendre soin de recevoir et de ne pas mépriser les plus petits dons comme les plus importants (Luc XXI, 1-4), qu’ils viennent des riches ou des pauvres, et il en remerciera fidèlement Dieu et le donateur. Qu’il laisse les autres considérations au Seigneur. Et certes tous les hommes d’intelligence charnelle peuvent dire : “Eh bien, chacun s’est mis d’accord et a promis (de donner pour le fonds des pauvres) alors pourquoi ne pas exiger de chacun exactement ce dont on a besoin (pour les pauvres)” ? Là-dessus on répond : dans la dispensation du Saint-Esprit on ne peut pas souffrir cela. Car cette oeuvre n’est pas de l’homme, tout comme ce n’est pas la chair qui avait fait promesse. Aussi ne recherchera-t-on pas (l’exécution de la promesse) de façon charnelle, mais de façon spirituelle. Autrement nous nous immiscerions entre le Seigneur et la libre offrande de son peuple.
Sixièmement : Lorsqu’un frère ou une soeur est affligé par des vices de la chair ou enseigne des choses erronées ou vit de façon désordonnée ou tombe dans toute autre faute semblable, soit en paroles soit en actes, ils seront toujours T repris par les dirigeants qui les exhorteront à se corriger de façon sévère, modeste et sincère, dans le tremblement et la crainte de Dieu, dans la charité (Gal. VI, 1; Matth. XVIII, 15 et svt.) On fera très attention, chaque fois de savoir si la faute est secrète ou publique, grosse ou petite, si la personne a déjà été exhortée une fois ou plus; on se demandera comment il faut agir en l’occurrence : avec douceur ou dureté, avec patience ou sur le vif, Puis il convient de distinguer la correction de l’exclusion, selon les circonstances de fait et le témoignage de l’Écriture, de sorte que tout se passe selon l’Esprit d’amour et non à la manière de la chair (Tite III, 13; 1 Cor. V, l et svt.; Rom. II, 1 et svt.; Eph. V,11; 1 Cor. VI, 5). La puissance (Gewalt) du Christ n’est pas une puissance pour la destruction ou la tyrannie, mais pour l’amélioration, de sorte que la fiancée de Jésus-Christ soit elle aussi gardée pure pour lui, et delà pour servir de témoignage tout aussi bien à ceux qui sont dans l’Église (Kirche) que pour ceux qui sont au-dehors; de sorte que (encore) il en résulte une conduite honorable, sans scandale, et que personne n’obstrue ou ne rende difficile la route vers le Christ et vers son Royaume (46).
Septièmement : En ce qui concerne la doctrine, le baptême et la Cène du Seigneur, on fera tout chez nous selon le commandement et l’usage du Seigneur et de ses apôtres; on n’y changera ni transformera rien, de même qu’on n’y ajoutera ni n’en retranchera rien (Deut. IV, 2; XIII, 32; Prov. XXX, 6), contrairement à. ce qui se fait chez les antichrists et les fausses célébrités. Tous les frères et soeurs se conduiront toujours selon les mystères de la foi chrétienne, et ils porteront dotant le monde, dans une conscience pure, ce que le Seigneur leur a confié, pour éviter que le nom, la Parole et l’honneur du Christ ne soient blasphémés. Pour ce qui est encore des questions et des erreurs qui surgissent journellement nous devons toujours les examiner dans la crainte de Dieu et nous comporter (à leur égard) selon l’Évangile du Christ (Phil. I, 27), d’après la similitude de la foi et ce qui sert à l’amélioration et à l’édification d’un chacun. Nous devons suivre (le Christ) avec toute notre foi, et renoncer à toute injustice en paroles, en actions et en façon de vivre, la fuir, nous en abstenir et nous en séparer (II Cor. VI, 17), pour l’honneur de Dieu et de Jésus-Christ, l’époux (de vos âmes). Ainsi, lorsqu’il reviendra, nous pourrons paraître devant lui dans la joie, revêtus de saints habits et dans la splendeur du Saint-Esprit (Matth. XXIV) pour qu’il puisse posséder dès lors complètement de qu’il avait pour nous acquis et préparé par son précieux sang (Jean XIV). Aussi prions-nous notre Père céleste qu’il nous accorde d’accomplir et d’obtenir tout cela par Jésus-Christ, son Fils bien-aimé, notre Seigneur, auquel sont la louange, l’honneur et la gloire, dans le Saint-Esprit, d’éternité en éternité. Amen.
Dans le Christ Jésus. Un frère par la grâce, serviteur de la vérité et participant des tribulations qui sont dans le Christ.
Léopold SCHARNSCHLAGER
Notes
1.Traduction et commentaire de la Confession de foi de Schleitheim dans Pierre Widmer et John H. Yoder, Principes et Doctrines Mennonites, Montbéliard et Bruxelles, Publications mennonites, 1955 (on trouvera une traduction annotée sous Claude Baecher, Michaël Sattler…). Texte allemand et Commentaire historique dans Béatrice JENNY, “Das Schleitheimer Täuferbekenntnis, 1527”, dans la revue Schaffhauser Beiträge zur vaterländischen Geschichte, 28, 1951, 5-81.
2.Outre que la Confession de foi traite de façon systématique de tous les problèmes théologiques importants, tandis que les Ordnungen sont des documents de caractère pratique.
3.Arch. Canton de Berne (Staatsarchiv Bern), Unnütze Papiere, nr. 80.
4.Ernst MULLER, Geschichte der bernischen Täufer, Frauenfeld, I. Hubers Verlag, 1895, p. 37-38.
5.Delbert L. Gratz, Bernese Anabaptists, Scottdale (Pennsylvanie), Herald Press, 1953, p. 25. Gratz note que cette discipline est de la même main que l’exemplaire de la Confession de Schleitheim conservée dans le même dossier. Or, il s’agit selon JENNY, art. cit. 21-22, de l’exemplaire que Haller (réformateur de Berne) fit saisir au printemps 1527 chez les anabaptistes de Berne. On peut donc croire que la discipline est antérieure elle aussi à cette date. Le document de Schleitheim avait été rédigé le 24 février 1527. La facture simple de la discipline donne à penser qu’elle est plus ancienne encore que la Confession. L’absence d’allusions au rôle des Anciens (voir la conclusion de notre commentaire) confirme cette hypothèse.
6.Christian NEFF et J.C. WENGER, “Bern”, Mennonite Encyclopedia (M.E.), I, 287-298.
7.Cf. note 5.
8.Historien des houttériens. Voir Jean SEGUY, “Zürich 1525”, Christ Seul, jan. 1966, 9-16. (maintenant dans “Documents Anabaptistes; Nr. 3). Texte de la discipline de 1527 dans Rudolph WOLKAN, Geschichtsbuch der Hutterischen Brüder, Vienne, 1923, p. 60-61.
9.Robert FRIEDMANN, “The Oldest Church Discipline of the Anabaptists”, Mennonite Quarterly Review (M.Q.R.), avril 1965, 162-166. En dépit de l’affirmation de Friedmann, cette discipline n’est pas la plus ancienne que l’on connaisse. Ce privilège revient – selon nous – à la discipline de Berne.
10.Dans l’art, cité en note 9. Hans Schlaffer, autrichien, prêtre catholique puis prédicateur anabaptiste fut martyrisé en 1528. On a de lui huit écrits assez récemment découverts.
11.R. FRIEDMANN, “Schiemer, Léonhard”, M.E., IV, 452-454. Dans l’art. “Schlaffer, Hans “, ibid. 457-459, Friedmann ne parle plus de la discipline parmi les écrits de Schlaffer. Le t. IV de la M.E. est paru en 1959.
12.Gerhard HEIN et W. KLASSEN, “Scharnschlager, Leupold”, M.E., IV, 443-446.
13.On espère la sortie pour bientôt de la thèse que W. Klassen a consacrée à Marpeck, et dans laquelle il devrait être question aussi de Scharnschlager, de Schiemer et de quelques autres.
14.Les articles 2, 6, 7, de la discipline de 1527 semblent directement inspirés par celle de Berne.
15.Sur lui voir l’art. de Hein et Klassen cité en note 12.
16.W. Klassen, “A Church Order for Members of Christ’s Body, Arranged in Seven Articles by Leopold Scharnschlager”, M.Q.R. oct. 1964, 354-356. Texte dans Heinold FAST, Der linke Flügel der Réformation, Brême, Carl Schünemann Verlag, 1962, p. 130-137.
17.Hypothèse émise dans l’art, sur Scharnschlager cité en note 12.
18.Les anabaptistes de Strasbourg, au XVIe siècle, ne sont pas des bernois mais des alsaciens ou des allemands du sud réfugiés là à cause de la relative tolérance des autorités à leur égard.
19.Il n’y avait pas de houttériens à Strasbourg. Mais les anabaptistes de la Cité libre étaient en relation avec la Moravie et les arguments mis en avant par les houttériens en faveur de leur conception de la “communauté des biens” avaient dû en impressionner quelques uns.
20.C’est la question posée par John H, Yoder à l’occasion d’un rapport soumis au comité sur le culte de Conférence Générale Mennonite, en mars 1965. Voir Alvin J. BEACHY. “The Theology and Practice of Anabaptist Worship”, M.Q.R., juillet 1966, 163-178. Il nous a semblé que nos disciplines illustraient remarquablement le point de vue de John Yoder.
21.C’est-à-dire; selon John Yoder, “les choses que les anabaptistes font ensemble lorsqu’ils se réunissent”.
22.Sur les problèmes du ministère voir notre conclusion.
23.Le danger d’être surpris pendant la célébration de la Cène semble être à l’origine de l’habitude de sa célébration peu fréquente, aujourd’hui passée à l’état de “tradition” dans les Assemblées anabaptistes.
24.Actions de grâces, c’est le sens étymologique du mot “Eucharistie” cf. Luc 22, 17 et 19 et 1 Cor. 11,24.
25.Cette façon de concevoir la Cène; et que l’on retrouvait chez Calvin, s’opposait à celle de Luther et à la conception catholique de l’époque : A l’encontre du réalisme sacramentel (catholique et luthérien jusqu’à un certain point), les anabaptistes (avec Calvin mais d’une façon différente) mettent l’accent sur le réalisme de vie symbolisé par les signes de la Cène. Sans rien renier du réalisme sacramentel, le catholicisme contemporain a retrouvé le concept d’Eucharistie comme sacrifice du chrétien (en même temps que du Christ), concept d’ailleurs fréquent dans les écrits chrétiens des premiers siècles, cf. aussi note 27.
26.Braitmichel, cf. art. cité en note 8, p. 14.
27.On appelle réalistes les conceptions de sacrements pour lesquelles ces “signes sacrés” produisent la grâce qu’ils signifient, par la vertu propre de leur célébration; et non par la foi de ceux qui les reçoivent, bien que
28.la foi soit nécessaire à une réception fructueuse.
29.Nous rejoignons ici encore les idées de John Yoder, 29. Cf. Harold S. BENDER, “Pilgram Marpeck, Anabaptist Theologian and Civil Engineer”, M.Q.R., juillet 1964, 231-265; spécialement p, 241-242.
30.Confession de Schleitheim, art. 5, dans P, WIDMER et John YODER, Principes etc… p. 52 : On remarquera que les Anciens, ici dits bergers (Hirten); “dirigent les frères et soeurs.., dans la fraction du pain”. Il n’est pas dit qu’ils “célèbrent” la Cène. La Confession de Dortrecht (1632) réserve nettement (art. 9) l’administration du baptême et de la Cène aux ministres, dont elle multiplie d’ailleurs le nombre. Cf. P WIDMER et John H. YODER, ibid., p. 67.
31.Voir l’art. cité en note 8.
32.Cléricalisation relative par rapport à celle des grandes Églises, mais réelle par référence aux premiers mois et aux deux premières années de l’anabaptisme.
33.Cette obligation de lire le psautier est étrange à première vue, et peut-être unique dans l’anabaptisme ancien. Quoiqu’il en soit de sa signification, les frères suisses et alsaciens (d’origine suisse bernoise) manifestèrent longtemps un grand attachement au chant des psaumes dans les réunions. En Suisse même ils utilisaient encore le psautier des Églises réformées alémaniques à la fin du siècle dernier. En Alsace, le pasteur réformé de Ste-Marie-aux-Mines (Ht -Rhin), écrivant à son confrère de Metz, Paul Ferry (le correspondant de Bossuet), lui décrit les anabaptistes bernois déjà réfugiés dans sa paroisse et signale qu’ils chantent les psaumes dans la version de Lobwasser. Il s’agit du psautier officiel de l’Église réformée de Berne, dont la musique est celle du recueil français (de Marot), composée entre autres, par Claude Goudimel.
34.”Communauté des biens” qu’il faut entendre au sens de la phrase suivante, comme un partage avec les plus défavorisés, et non au sens de mise en commun institutionnelle, comme plus tard chez les houttériens,
35.Le texte, ici, n’est pas clair, mais on comprend qu’il s’agit, pour les frères, de se réunir plusieurs fois par semaine.
36.Ici encore, la “mise en commun” des biens de chacun doit se comprendre au sens d’une entraide fraternelle et non au sens de communauté de vie et de propriété.
37.Il n’est pas impossible qu’en 1527 (déjà) des abus aient pu se glisser dans la pratique des repas en commun. On sait qu’à la date de 1 Cor. II, 20-22 (vers l’an 52-55), c’était le cas à Corinthe.
38.Ce genre de précaution est caractéristique d’une période de persécutions.
39.Autre exhortation qui révèle une époque de persécutions.
40.Ceci comme d’ailleurs le prologue de la discipline, a été ajouté après coup par un copiste, et ne fait pas partie de l’original. Il n’est pas impossible que le prologue soit inspiré par celui de la discipline de Scharnschlager.
41.Le Testament de Nephtali, dont est tirée cette citation est une partie du Testament des douze patriarches, ouvrage hébreux ou araméen apocryphe, écrit semble-t-il, dans la seconde moitié du IIe siècle avant le Christ. Son auteur est inconnu. Comme beaucoup d’autres écrits d’édification soit juifs soit chrétiens (la Didaché, par exemple), le Testament des douze patriarches, connut une certaine popularité parmi les anabaptistes du XVIe siècle. Ici on remarquera qu’il n’est pas cité dans le texte de la discipline, mais seulement en exergue, en parallèle, il est vrai, avec une citation de St-Paul
42.D’entrée de jeu, Scharnschlager évoque les raisons qui ont présidé à la rédaction de sa discipline. La persécution disperse les frères, et des erreurs doctrinales s’introduisent parmi eux.
43.Expression fréquente dans l’anabaptisme ancien, pour désigner les chefs luthériens et réformés. Le catholicisme est généralement gratifié du terme d’Antichrist, ou de quelque équivalent. Voir plus loin, art. 7.
44.La référence n’est pas plus précise. Sans doute Scharnschlager veut-il dire que chacun peut intervenir dans le culte selon le don qu’il a reçu. Dans ce cas-là, la référence pourrait être à 1 Cor. XIV, 26. Ein ältester Bruder ne doit pas se traduire par “un Ancien”, mais bien comme nous le faisons. Le terme d’ältester ne semble pas avoir été très couramment employé à l’époque de notre document. On désignait l’Ancien sous le vocable de Vorsteher. Pourtant la Confession de Schleitheim (1527) connaît les Anciens comme tels.
45.Tout ce paragraphe attaque la communauté de vie, de bien, d’exploitation instituée par les houttériens. Scharnschlager défend la notion d’entraide fraternelle que l’on a déjà trouvée dans les deux premières disciplines et qui est elle aussi celle de la confession de Schleitheim.
46.L’importance accordée à la pratique de la correction fraternelle et la précision de détails à laquelle elle donne prétexte prouve que, dans les faits, son administration devait créer des difficultés grandissantes.
Documents anabaptistes n° 3
LES DEBUTS DE L’ANABAPTISME SELON LA CHRONIQUE DE BRAITMICHEL : Zurich 1525
Préface
Traduction, introduction et notes sont de Jean Séguy, maître de recherches au C.N.R.S., Paris.
Ce document est apparu pour la première fois dans Christ Seul, le journal des Églises Évangéliques Mennonites de France (Rédacteur: Pierre Widmer, 2 rue Pierre Curie, Grand-Charmont, 25200 – Montbéliard) en janvier 1966 pp. 9-16.
La seule modification que nous faisons ici, c’est de numéroter les notes d’une façon continuelle pour l’introduction et le texte.
Publié avec la permission de Christ Seul.
INTRODUCTION
1. Braitmichel
Nous présentons ci-dessous la traduction française d’un texte allemand de laseconde moitié du XVIème siècle relatif aux débuts de l’anabaptisme pacifique à Zürich. Il est extrait de la plus ancienne chronique des frères houttériens (1). Son auteur s’appelait Kaspar Braitmichel. On le dénommait aussi parfois Kaspar Schneider, ou le tailleur, parce qu’il exerçait ce métier. Silésien de naissance, il adhéra aux houttériens dès 1533, semble-t-il, c’est-à-dire à l’époque où les communautés de ce nom se trouvaient profondément divisées par des querelles de personnes et sur les principes même de leur organisation (2), Partisan fidèle de Jakob Hutter, qui donna son nom et leur constitution définitive à ces groupes à vie commune, il devint diacre en 1538, puis prédicateur dix ans plus tard. Entre temps, il avait goûté de la prison pour ses convictions et avait été condamné aux galères. Mais tandis qu’il faisait route avec d’autres vers Trieste où on devait les embarquer sur un vaisseau vénitien, il s’échappa et gagna la Slovaquie, où des communautés de sa conviction venaient de s’établir. Par la suite, il semble avoir vécu tout le reste de son existence à Austerlitz, en Moravie, où il mourut en 1573.
A l’époque de Braitmichel, la communauté d’Austerlitz était le centre du houttérisme. On conservait là, eh particulier peut-être à cause de la tolérance qui y était généralement accordée aux “frères”, les archives du groupe. De façon générale, l’anabaptisme pacifique du XVIème siècle n’a pas été particulièrement attentif à l’histoire. Dans la mesure où il avait conscience de représenter le Réveil des derniers temps (3), on comprend qu’il ne se soit pas embarrassé de chroniqueurs et de collections d’archives. Pourtant, dès leurs premières années d’existence, les houttériens semblent avoir accordé une très grande importance. à l’histoire ecclésiastique en général, à celle du mouvement anabaptiste pacifique et de leurs propres communautés en particulier.
L’Assemblée d’Austerlitz conservait ainsi un grand nombre de lettres échangées entre les communautés ou entre elles et les “frères” emprisonnés pour leur foi, des récits de martyrs, lés déclarations officielles, les règlements de vie, les confessions de foi des communautés, des sermons importants des Anciens, etc… et même des notes sur les récoltes, le temps qu’il avait fait telle ou telle année, etc… (4). L’activité épistolaire des houttériens, en particulier, semble avoir été assez extraordinaire. C’est à partir de ces documents et de sources orales que Kaspar Braitmichel composa sa chronique. L’ouvrage commence par un long résumé de la Chronique de Sébastien Franck (5), qui traite de l’histoire du monde depuis sa création – rien de moins – puis passe à l’Église, de ses origines jusqu’à la Réforme, puis à la Réforme elle-même, à la naissance de l’anabaptisme à Zürich, et à l’histoire des communautés houttériennes, elles-mêmes. Le récit de Braitmichel s’arrête en 1542. La date exacte à laquelle il a été rédigé nous échappe. Au plus peut-on la situer entre 1550 et 1573, c’est-à-dire dans la première moitié de la seconde partie du XVIème siècle (6).
Comment Braitmichel a-t-il eu connaissance des faits qu’il rapporte dans le passage que nous traduisons ici? Harold Bender a justement noté que le récit donne l’impression d’être celui d’un témoin oculaire. IL est vivant et plein de détails précis. Le rôle disproportionné qu’y joue Georges Blaurock (7) suggère que ce dernier a pu être l’informateur de Braitmichel. En effet, Blaurock a été jusqu’à sa mort violente en 1529, particulièrement actif en Autriche et surtout dans le Tyrol, d’où provenaient les premiers éléments qui, réfugiés par la suite en Moravie, donnèrent naissance aux communautés houttériennes. IL a donc pu être l’informateur, sinon de Braitmichel (cela nous semble même impossible, puisque ce dernier n’est devenu houttérien qu’après 1530) mais des “frères” qu’il a connus et qui ont conservé le récit qu’il leur avait fait. On peut penser, vu le caractère vivant du texte de Braitmichel, que cette “Saga.” des origines anabaptistes était devenue à l’époque où elle a été recueillie dans la chronique houttérienne, un “récit de coin du feu”, d’autant plus précieux aux “frères” qu’il leur parlait d’un temps héroïque bien que proche, et d’un pays qu’ils ne connaissaient pas.
Cet aspect des choses ne doit pourtant pas nous mettre en défiance vis-à-vis du document. En effet, l’historiographie contemporaine en a confirmé tous les détails,
2. Braitmichel et la “vision anabaptiste”
Pendant plusieurs siècles, l’histoire anabaptiste s’est trouvée – le fait est bien connu – entre les mains des ennemis de l’anabaptisme. Des apologètes luthériens à Voltaire et à “l’Encyclopédie”, ces deux derniers, soit dit en passant, répétant Bossuet (8) sans parler des auteurs anglo-saxons, on est allé répétant un schéma simpliste: Thomas Müntzer, premier anabaptiste (9), soulève les paysans allemands par sa prédication millénaro-révolutionnaire; ü échoue. Jean de Leyde prend sa suite à Münster (Westphalie). Après quelques mois d’un immoral “Royaume de Dieu”, là encore c’est l’échec. Alors, cette lie de la population, dans laquelle se recrute l’anabaptisme, comprend qu’il faut se résigner. Les plus fanatiques se contentent de former désormais des groupes fermés, plus ou moins souterrains, qui refusent de collaborer avec la société (refus du serment, du service militaire, etc…) Ces “pacifiques” sont simplement des “assagis”, d’autant plus redoutables que leur attitude évoque le repli tactique. Curieusement, les auteurs marxistes reprennent en grande partie ce schéma (10).
Mais on sait aujourd’hui comment les choses se sont passées. Certes, la question des rapports entre l’anabaptisme pacifique et les anabaptistes guerriers n’est peut-être pas encore complètement éclaircie. On est en mesure en tous cas d’affirmer (11) l’autonomie du mouvement pacifique- zürichois. Né de l’opposition d’un groupe radical à la Réforme de Zwingli à Zürich, il est pacifique dès sa première origine, (12). Sa caractéristique essentielle tient en la différenciation qu’il marque entre l’Église et l’État, et dans la façon dont il conçoit l’Église comme groupe de professants. Braitmichel a eu une conscience extrêmement aiguë de cette originalité anabaptiste. IL présente l’entreprise radicale comme une restitution du modèle néo-testamentaire de l’Église (13). C’est dans cette perspective qu’il raconte d’ailleurs toute l’histoire depuis le commencement du monde. Pour lui, depuis la Genèse, Dieu cherche à se constituer un peuple à part. Mais ce peuple ne peut subsister que par le “reste”, le “petit troupeau” consacré. A l’âge apostolique, l’Église est précisément cela. Puis à partir de Constantin (IVème siècle), elle se souille en se compromettant avec le monde. Cependant, avant la Réforme même, des “restes” plus ou moins fidèles se manifestent: les hussites par exemple, au XIVème siècle (14). Enfin, au XVIème siècle, c’est Luther et les autres Réformateurs. A leur égard, Braitmichel se montre très dur. Il leur reproche d’avoir vu la lumière, mais de s’en être écartés. Pour lui, la pierre d’achoppement ici c’est l’acceptation de la persécution, de l’Église sous la croix. En tolérant que – d’une façon à peine différente de celle de la chrétienté médiévale – l’Église demeure liée aux États et aux princes, les réformateurs se tient au monde et à la formule des Églises nationales de multitude. Pour Braitmichel comme pour toute la tradition anabaptiste, l’erreur est là. L’Église doit être séparée du monde, pure, c’est-à-dire formée de volontaires conscients de la purification que leur apporte le Christ. D’où le baptême des seuls adultes ayant choisi consciemment la voie étroite.
Positivement Braitmichel voit l’Église comme le lieu de l’obéissance. Les chrétiens se soumettent à la seule autorité de l’Écriture. Ils sont le peuple que Dieu possède seul. La non-mondanité représente pour lui la conséquence de cette obéissance. Elle a pour corollaire inévitable la persécution.
En dépit de l’aspect polémique du texte de Braitmichel, il est remarquable qu’il met en relief les principes essentiels de cette restitution de l’Église qui, selon les historiens contemporains, constitue le caractère spécifique de la Réforme radicale en général, et de l’anabaptisme pacifique en particulier. A ce titre, ces pages de la Chronique des frères houttériens méritaient d’être traduites.
LES DÉBUTS DE L’ANABAPTISME A ZURICH, 1525
…Dans cette déchéance, l’abcès de la cour romaine arriva à maturité. Alors Martin Luther, moine augustin, fit connaître le fait et le divulgua à tous et à chacun. En la trente-deuxième année du règne de l’Empereur Maximilien, il commença à enseigner l’Écriture de lui-même, au peuple de Wittenberg, en Saxe, l’exhortant à se protéger du commerce (des indulgences) et de toutes les autres tromperies de Babylone. Aussi fut-il rapidement convoqué à Rome par le pape.
Et il se rendit sur Ie champ à Augsbourg, à la Diète impériale, pour comparaître devant le légat du pape et faire connaître son point de vue par écrit. Comme on ne lui donnait pas une réponse immédiate, il revint chez lui selon le conseil de ses protecteurs.
Puis, après la mort de l’Empereur Maximilien, le 12 janvier 1519, et l’élection à l’Empire, de Charles, cinquième du nom, vers ce temps-là, parut aussi, à Zürich, en Suisse, Ulrich Zwingli. (Il voulait) détruire la papauté et enseigner et écrire contre la dévastation et l’abomination de Babylone, la honteuse prostituée.
Tous les deux, Luther et Zwingli, dévoilèrent toutes les perfidies et les sottises de la sainteté papale et ils les mirent en jugement comme s’ils avaient voulu provoquer leur écroulement sous les coups du tonnerre. Mais à la place de tout cela, ils n’édifièrent rien de mieux, car ils s’accrochèrent bien vite aux pouvoirs de ce monde et cherchèrent leur consolation dans l’aide des hommes (15). IL en alla d’eux comme quand on veut raccommoder un vieux chaudron et que le trou se révèle de plus en plus inquiétant. Ils ont provoqué au péché un peuple nombreux et effronté, puis l’ont laissé derrière eux (après leur mort). Pour employer une comparaison, ils ont retiré la cruche des mains du pape pour la briser, mais les morceaux leur sont restés dans les mains. Ainsi devait-il d’ailleurs en être selon les paroles du Christ qui dit: “Celui qui n’est pas fidèle dans les petites choses, on ne lui en confiera pas de plus importantes, mais même ce qu’il croit posséder lui sera retiré” (Luc 8,18; 15,10; 19,17).
Et donc ces deux, dont on a dit les noms plus haut, se firent rapidement beaucoup de disciples qui tinrent leur enseignement pour la vérité (16). Quelques-uns d’entre eux y laissèrent la vie sans aucun doute y trouvant la sainteté en Christ. Cela s’est vu dans le cas des deux jeunes moines Jean et Henri qui furent brûles, à Bruxelles, dans les Pairs-Bas, en l’année 1523 (17).
De même dans le cas de Gaspard Tauber, riche bourgeois de Vienne, en Autriche, condamné et brûlé par ses propres compatriotes, en 1524, à cause de la foi (18). Et bien d’autres encore, oui ne sont même pas connus et Que nous saluons comme saints, selon la doctrine du Christ (Jacques 5,11) parce qu’ils ont souffert avec patience et combattu un bon combat (19). Cependant, pour beaux qu’aient été les débuts, ce peuple (réformé) se trouva bientôt divisé en deux clans pervers qui manifestèrent ainsi la nouvelle Babel. Car, en particulier, on ne remarquait chez eux aucune transformation de leur vie (Besserung des Lebens) (20). Ils se contentaient d’un savoir orgueilleux et enflé pour mépriser les autres. Manger de la viande {en carême}, prendre femme, vitupérer contre pape, moines et curés (comme ils le méritaient bien d’ailleurs) était leur plus haute forme de culte: Luther et ses disciples enseignaient et maintenaient que le pain de la Cène contient le corps du Christ de façon essentielle (dem Wesen nach) et, par conséquent, qu’il apportait le pardon des péchés (21). Par contre, Zwingli et les siens enseignaient et maintenaient que c’était une commémoration et un souvenir du salut et de la grâce du Christ, et non une offrande pour les péchés, parce que cela, le Christ l’a accompli (une fois pour toutes) à la croix. Tous deux, (Luther et Zwingli) baptisaient par contre les enfants et négligeaient le véritable baptême du Christ qui apporte certainement avec lui la croix (22). Ils suivaient ainsi le pape dans le baptême des enfants, et prenaient de lui le fondement, le ferment et la racine de tous les maux, à savoir l’entrée et le portail de la fausse chrétienté, même s’ils éliminaient par ailleurs le pape aussi complètement qu’ils pouvaient. Pourtant (le pape) aurait eu autant de peine à démontrer le baptême des enfants par l’Écriture que le purgatoire, la messe, le culte des saints,les indulgences et tout le reste.
Ces enseignements-là, (Luther et Zwingli) les défendirent par l’épée qu’ils avaient reçue, en vérité, du père et du chef de l’Antichrist qui les avait enseignés (23). Ils savaient pourtant que les armes de chevalier chrétien ne sont pas des armes charnelles, et néanmoins elles sont puissantes devant Dieu pour la ruine de toutes les attaques humaines (II Corinthiens 10,14 et svts). De même, la foi ne s’obtient pas par la force, mais elle est un don de Dieu (Ephésiens 2,8 et svts). Et le Christ dit à ses disciples (Matthieu 16,24): “Si quelqu’un veut me suivre (remarquez bien: si quelqu’un veut et en a envie) (24) que celui-là se renonce et se charge de sa croix”. IL ne parle pas de l’épée, qui n’a aucune place que ce soit à côté de la croix, car ces deux-là vont ensemble comme le Christ et Pilate, et s’accommodent l’un de l’autre comme loup et brebis dans la même étable.
Mais parce que Dieu voulait posséder un peuple à Lui, séparé de tous les peuples.
IL a voulu faire briller de toute sa splendeur la véritable étoile du matin de toute sa lumière et de sa vérité, dans le dernier âge de ce monde, et particulièrement dans les nations et les terres allemandes (25), pour les visiter par sa Parole et leur révéler le tréfond de la vérité divine. Afin que son oeuvre sainte fût connue de tous et révélée à chacun, elle surgit en Suisse par un réveil et une action particulière de Dieu. Cela se passa ainsi en son début: Il arriva que Ulrich Zwingli et Conrad Grebel (26) qui était de la noblesse, et Félix Mantz (27), tous trois très expérimentés et très versés en allemand, en latin, en grec et aussi en hébreu, commencèrent de se réunir entre eux pour discuter des choses de la foi et reconnurent que le baptême des enfants est inutile et qu’il ne mérite même pas d’être appelé baptême.
Deux d’entre eux donc, Conrad et Félix, reconnaissaient, dans le Seigneur, qu’il fallait et que l’on devait être baptisé correctement, selon l’ordonnance chrétienne et l’institution du Seigneur, parce que le Christ lui-même dit: “Celui qui croit et qui sera baptisé sera sauvé” (Marc 16,16). Mais Ulrich Zwingli, qui redoutait la croix de Christ, l’ignominie et la persécution, ne voulut pas de cela et prétendit que (pareil enseignement) susciterait des troubles. Mais les deux autres, Conrad et Félix, dirent que cela n’autorisait pas à mettre de côté l’ordre clair de Dieu et son ordonnance. Entre temps, il arriva que se présenta un homme de Chur (Coire), un curé nommé Georges de la maison de Jacob, que l’on appelait aussi Blaurock (28), “l’habit bleu”. En effet, un jour qu’ils avaient une discussion, dans une réunion sur les choses de la foi, ce Georges de la maison de Jacob avait dit lui aussi son idée. Alors quelqu’un avait demandé qui c’était qui venait de parler, et on avait répondu: celui qui est habillé en bleu. C’est ainsi qu’il reçut ce nom peu après, parce qu’il portait un habit bleu. Ce Georges, de plus, apportait avec lui un zèle très profond, bien qu’il fût un tout simple curé, et tenu pour tel par tous. Cependant dans les choses de la foi et dans le zèle pour Dieu, qui lui avait été donné par la grâce divine, il était extraordinaire et vaillant en toute oeuvre de vérité.
IL était allé d’abord vers Zwingli et avait longuement discuté avec lui des choses de la foi, mais sans aucun résultat. Puis on lui avait dit qu’il existait des hommes qui étaient plus zélés que Zwingli. Il se mit sérieusement à leur recherche et les trouva. Il s’agissait de Conrad Grebel et de Félix Mantz. IL parla avec eux et ils discutèrent à fond les choses de la foi. Ils se trouvèrent entièrement d’accord entre eux et, dans la crainte de Dieu, ils reconnurent et confessèrent que l’homme doit recevoir la vraie foi, manifestée dans la charité, à partir de la Parole de Dieu et de sa prédication, et recevoir le véritable baptême chrétien sur confession de la foi, dans la communion avec Dieu qui vient d’une bonne conscience (dans l’intention) de servir désormais Dieu par une vie sainte et chrétienne en toute piété, et de demeurer ferme jusqu’à la fin dans les tribulations.
Et il arriva que, tandis qu’ils étaient ensemble, une angoisse commença de s’emparer d’eux et qu’ils furent réellement contraints en leur coeur (29). Alors ils tombèrent à genoux l’un après l’autre et se courbèrent devant le Dieu très-haut dans le ciel, et ils crièrent vers Lui, qui connaît les coeurs et ils le prièrent de vouloir bien leur accorder d’accomplir Sa divine volonté et de leur montrer Sa miséricorde. Car ni la chair ou le sang, ni les calculs humains ne les guidaient parce qu’ils savaient bien ce qu’ils devraient souffrir et pâtir à l’avenir par suite de cette décision.
Après qu’ils eurent prié, Georges de la maison de Jacob se leva et pria Conrad Grebel qu’il voulût bien, sur sa profession de foi, lui administrer, pour l’amour de Dieu, le vrai baptême chrétien (30). Et comme, après avoir exprimé ce désir, il s’agenouillait, Conrad le baptisa parce qu’il n’y avait pas alors de serviteur ordonné pour administrer cette ordonnance. Lorsque ceci fut fait, les autres supplièrent pareillement Georges de les baptiser, ce qu’il fit d’ailleurs à leur demande. Et ils se donnèrent ainsi tous ensemble au Seigneur, dans une grande crainte de Dieu. Ils se confirmèrent réciproquement pour le service de l’Évangile (31) et ils commencèrent à enseigner et à observer la foi. Ainsi commença la séparation d’avec le monde et ses oeuvres mauvaises.
Par la suite, d’autres encore vinrent à eux, comme Balthasar Hubmaier (de Friedberg) (32), Ludwig Hätzer (32) et beaucoup d’autres, tous hommes très savants en langue allemande, latine, grecque et hébraïque, très versés dans l’Écriture, et des pasteurs et d’autres sortes de gens qui eurent vite à signer leur témoignage de leur sang.
Félix Mantz, plus haut nommé, fut noyé à Zürich à cause de la vraie foi et du baptême. IL témoigna fermement dans son corps et par sa vie qu’il était dans la vérité.
Plus tard, Wolfgang Ullmann (34), condamné et brûlé à Waldsee, en Suisse aussi avec dix autres (ses frères et compagnons), témoignèrent vaillamment et noblement dans leur corps et leur vie et jusqu’à la mort que leur foi et leur baptême étaient fondés sur la vérité divine.
IL y eut aussi Melchior Voit, compagnon de Georges de la maison de Jacob, ou Blaurock, qui fut condamné et brûlé à Ettach, à cause de la foi.
Ainsi (le mouvement) se répandait dans la persécution et dans beaucoup de tribulations. L’Assemblée (Gmain) se multipliait journellement et le peuple du Seigneur s’accroissait rapidement. L’ennemi de la vérité divine ne pouvait supporter cela. IL prit Zwingli pour son instrument, et celui-ci se mit là-dessus à écrire et à prêcher sans cesse que le baptême des croyants et des adultes était mauvais et ne devait pas être toléré. Ceci était contraire à ce qu’il avait d’abord confessé et écrit, à savoir que l’on ne peut démontrer et prouver le baptême des enfants par aucun passage clair de la Parole de Dieu. Mais par la suite, parce qu’il préférait plaire aux hommes et au monde plutôt qu’à Dieu, il combattit le vrai baptême chrétien et provoqua les autorités à faire décapiter comme anabaptistes, sur l’autorité du droit impérial, ceux qui s’étaient donnés à Dieu et avaient, en toute droiture et connaissance, conclu avec Dieu l’alliance d’une bonne conscience (den Bund eines guten Gewissens).
Enfin on en arriva au point où, en une seule fois, plus de vingt hommes, veuves, femmes enceintes et jeunes filles furent condamnés à finir misérablement dans des cachots ténébreux, à ne plus jamais voir de leur vie le soleil ou la lune et à attendre la mort en se nourrissant de pain et d’eau, condamnés qu’ils étaient à rester dans ces cachots ténébreux, à y mourir dans la puanteur et la nourriture, morts et vivants ensemble, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’eux. Certains parmi eux restaient parfois trois jours sans prendre la moindre bouchée de pain pour que les autres puissent avoir quelque chose à manger.
A l’instigation de Zwingli, d’autres mesures sauvages furent vite prises. (Elles prévoyaient) que si d’autres personnes de la région de Zürich se faisaient encore baptiser, on les jetterait à l’eau pour les noyer, sur l’heure, sans autre formalité, sans qu’il soit question d’explications ou de jugement. On voit ici de quel esprit Zwingli était enfant et (de quel esprit) sont encore les siens. Mais parce qu’on ne peut s’opposer à l’oeuvre que Dieu accomplit, et que le dessein de Dieu ne dépend de (la volonté) d’aucun homme, les hommes dont nous avons parlé allèrent de l’avant, sous l’action de Dieu, pour proclamer et prêcher la Parole évangélique et le fondement de la vérité, Georges de la maison de Jacob (ou Blaurock) pénétra dans le comité du Tyrol. Cependant Balthasar Habmaier se rendait à Nicolsbourg, en Moravie, et commençait à y enseigner et à prêcher. Et le peuple recevait son enseignement et, en peu de temps, beaucoup furent baptisés.
Notes :
1.Les houttériens tiennent leur nom de Jakob Hutter (né au Tyrol à une date inconnue et exécuté en 1536), qui réorganisa les communautés anabaptistes de Moravie, vivant déjà selon le principe de la communauté des biens, et mit au point leur mode d’existence qui était, jusque-là, purement empirique. Sur Hutter, cf. Hans FISCHER, Jacob Hutter; Leben, Frömmigkeit, Briefe, Newton (Kansas), Mennonite Board of Éducation and publication, 1956. La chronique houttérienne, dont l’existence était connue, mais que l’on pensait perdue, fut retrouvée dans un Bruderhof houttérien, à Bon Homme, Dakota du Sud, et publié pour la première fois, dans une transcription en allemand moderne, par Rudolf WOLKAN, Geschichts-Buch der Hutterischen Brüder; Vienne 1923, XLI – 697 p. Une édition diplomatique du texte a été faite par A.J. F. ZIEGLSCHMID, Die aelteste Chronik der Hutterischen Brüder, Philadelphie, Carl Schurz Foundation 1943, 1037 p. Le passage que nous traduisons plus bas se trouve p. 42-49 de cette dernière édition. On a omis les notes marginales.
2.Voir Robert FRIEDMANN, art. Hutterian Brethren, in Mennonite Encyclopedia (M.E.), t.II, p. 854-865, spécialement p. 854. John HORSCH, the Hutterian Brethren, 1528 – 1931; A story of Martyrdom and Loyalty, Goshen (Indiana). The Mennonite Historical Society, 1931, XXI, 168p, demeure un bon ouvrage de références.
3.L’anabaptisme pacifique ne donne pas dans une apocalyptique échevelée. Mais comme d’ailleurs les Grands Réformateurs du XVIe siècle (cf. là-dessus Norman BIRNBAUM, “Luther et le millenarisme”, in Archives de Sociologie des Religions, janv.- juin 1958, p. 101-102) il croyait, sans fixer aucune date pour l’événement, à la proximité de la Parousie. On verra que le thème apparaît dans le texte de Braitmichel: “Dieu… a voulu faire briller de toute sa splendeur la véritable étoile du matin de sa lumière et de sa vérité dans le dernier âge de ce monde…”
4.Voir Robert FRIEDMANN, art. Chronicles (Hutterite) in M.E., t.; 1, p. 589-591; et du même “The Epistles of the Hutterian Brethren”, in Mennonite Quarterly Review (M.Q.R.), juillet 1946, p. 147-177, reprenant une étude plus complète “Die Briefe der österreichischen Täufer, in Archiv für Reformationsgeschichte, 1929, p. 30-80 et 161-187.
5.Sébastien FRANCK (1499-1543), prêtre Catholique puis pasteur luthérien devint à partir de 1528, un spiritualiste croyant que l’Église est une fraternité invisible des âmes sauvées. IL abandonna le luthéranisme et mena une vie errante. Son ouvrage le plus connu est sa Chronica, Zeytbuch und Geschychtbibel, Strasbourg, Balthasar Beck, 1531. Cette “histoire” du monde depuis les origines est intéressante pour l’histoire de l’anabaptisme pacifique parce que Franck est le premier à prendre la défense des “frères”, dont il avait connu quelques-uns. Sa Chronica fut très lue par les anabaptistes.Menno Simon la cite plus que tout autre ouvrage profane.
6.Harold S. BENDER, Conrad Grebel, the Founder of the Swiss Brethren, Goshen, The Mennonite Historical Society, 1950, p. 217, semble croire que la chronique de Braitmichel fut commencée dès 1534. Ceci est impossible, car en 1534 Braitmichel ne paraît pas avoir encore habité à Austerlitz où se trouvaient les archives houttériennes. Cf. Robert FRIEDMANN, art. Braitmichel (Kaspar), in M.E., T.I, p. 402. IL est vrai qu’à la dernière ligne de la page 217, Bender affirme, avec beaucoup plus de vraisemblance: “IL n’est pas possible de déterminer avec exactitude à quelle date Braitmichel commença sa chronique”.
7.Sur Blaurock voir le texte de Braitmichel et la note 14
8.Dans son Histoire des variations des Églises protestantes, 1688, Livre II, ch. 11 et 12. VOLTAIRE, Essai sur les moeurs, 1753-1758, ch. CXXXI et CXXXII commente sur le pacifisme des Mennonites (“les plus paisibles de tous les hommes”) : “IL n’y a point d’exemple d’un si grand changement; mais comme ils ne font aucune figure dans le monde, on ne daigne pas s’apercevoir s’ils sont changés ou non, s’ils sont méchants ou vertueux”. Voltaire est le père de l”anabaptisme vertueux” comme personnage littéraire dans la littérature française. Voir l’anabaptiste Jacques de Candide (1759). Dans l’édition (1960) des “Classiques Garnier” facilement accessible, des Romans et Contes (Ed. de H. BENAC) p. 137-221.
9.Thomas Müntzer n’a jamais pratiqué le baptême des adultes. IL a seulement critiqué celui des enfants. Cf. Robert FRIEDMANN, Thomas Müntzer’s Relation to Anabaptism, in M.Q.R, avril 1957, p. 75-87. On ne peut dire que Müntzer soit un anabaptiste au sens obvié du mot.
10.Voir le classique Karl KAUSTSKY, Die Vorläufer des Neueren Socialismus, Stuttgart, Dietz, 1895.
11.Voir le Grebel de Bender, déjà cité dans la note 6 et, du même, la Vision anabaptiste, trad. française, Montbéliard, Metthez frères, 1950, 48p.
12.Ainsi que cela ressort nettement de la lettre de Grebel et de son groupe à Thomas Müntzer (5 sept. 1524), en particulier du Post-scriptum. Le texte allemand de cette lettre a été publié par L, von MURAIT et W. SCHMID, Quellen sur Geschichte der Täufer in der Schweiz, t. I, Zürich, 1952, p. 13-21. Une transcription en allemand moderne dans Heinold FAST, Der Linke Flügel der Réformation, Brême, Carl Schünemann Verlag, 1962 (“Klassiker des Protestantismus” nr. IV) p. 9 – 27.
13.On peut caractériser la Réforme catholique du XVIe siècle comme une réforme morale individuelle. Elle ne s’occupe pas des structures ecclésiastiques. Par contre la Réforme qui donne naissance aux grandes Églises protestantes se définit comme une re-formation de la vie chrétienne à partir de la Bible. Les problèmes ecclésiastiques sont centraux ici, mais non exclusifs. La Réforme radicale refuse tout de la chrétienté médiévale. Elle ne la réforme ni ne la re-forme. Elle prétend restituer l’Église d’après le modèle scriptuaire. Sur cet aspect central de l’anabaptisme, voir l’excellent ouvrage de Franklin H. LITTELL, the Anabaptist View of the Church, 2e édition augmentée, Boston, Starr King Press, 1958, XVIII 229 p,
14.Braitmichel emprunte cette idée à Sébastien Franck qui tente de justifier ainsi sa conception de l’Église C’est probablement à partir de Franck que les Mennonites hollandais (cf. le Märtyrer Spiegel) en viendront à considérer – sans preuves – que les Vaudois sont les ancêtres des anabaptistes, dans une tentative pour le moins curieuse de se constituer une “succession apostolique” matérielle remontant de dissidence* jusqu’à la période pré-Constantinienne. (*en dissidence)
15.Braitmichel insiste avant tout sur l’erreur que commirent les réformateurs en ne séparant pas l’Église des États. Il est caractéristique de sa manière qu’il porte ici un jugement qui – dans sa forme – est un jugement moral et non théologique. De même que sa violente critique du catholicisme est – ici au moins – de l’ordre exclusivement moral. Mais cette tendance à “juger l’arbre à ses fruits” (car c’est finalement de cela qu’il s’agit), plutôt qu’à condamner à partir de principes dogmatiques, est bien dans le “genre” anabaptiste.
16.Autre remarque très caractéristique de l’ “ethos” anabaptiste. Braitmichel voit dans les réformes luthérienne et zwinglienne une oeuvre humaine (par opposition à divine). Luther et Zwingli ne renvoient pas à l’Écriture, mais imposent en quelque sorte leur système. Cette attitude de Braitmichel devant la Réforme des grandes Églises protestantes – même si elle comporte une part d’injustice – est compréhensible, quand on sait que les documents symboliques de l’anabaptisme se présentent toujours comme des consensus des “frères” sur un certain nombre de points donnés. La réflexion en commun sur l’Écriture, prend évidemment ici le pas sur l’autorité des docteurs” si caractéristique de la Réforme protestante.
17.D’après Fast, Der Linke Flügel…, p. 3, il s’agit là de Johannes ESCH et d’Heinrich VOES; sur lesquels on peut trouver des renseignements dans Religion in Geschichte und Gegenwart (3e édition)§ T.4, p. 590.
18.Cf. Ibid.
19.Pour Braitmichel, on doit donc faire une différence entre les réformateurs et les martyrs de la Réforme. Ces derniers sont des “saints” parce qu’ils ont combattu le bon combat. Braitmichel ne s’aperçoit pas que cet argument est très peu dans l’esprit primitif de l’anabaptisme. On se rend compte, à lire la lettre de Grebel à Müntzer, par exemple, (cf. références dans la note 12) que pour les premiers “frères suisses” il n’y a de “saints” que les chrétiens, c’est-à-dire ceux qui ont renoncé au monde et sont entrés par le baptême sur profession de foi dans une Assemblée locale. Implicitement, l’argumentation de Braitmichel est spiritualiste et non anabaptiste. L’influence de Sébastien Franck est à mettre en cause ici.
20.”La transformation de la vie”, c’est-à-dire les “fruits de la foi”, “la sanctification après la justification”, “la vie nouvelle après la conversion”, autant d’expressions caractéristiques du point de vue anabaptiste. Les “frères” S’élèveront toujours (au XVIe siècle) contre la prétention des luthériens à privilégier la foi par rapport aux oeuvres (de la foi).
21.On sait que Luther était resté très près de la doctrine catholique en matière eucharistique. Braitmichel n’introduit pas par hasard cette question ici après avoir parlé de la foi et des oeuvres. En effet, la place de l’Eucharistie dans la vie chrétienne est centrale à toutes les réformes du XVIe siècle et entretient un rapport avec la question de la foi et des oeuvres.
22.Encore une réflexion des plus caractéristique. On sait que Menno Simon et Dirk Phlips comptent la persécution parmi les “notes” de la véritable Église. Au XVIe siècle, le “re-baptême” apportait certainement la croix. Les États et les Églises ne tenaient pas à voir se distendre le lien symbolisé par le baptême des enfants, – qui leur permettait de tenir en main (ensemble) la vie privée et publique de tous les citoyens.
23.Braitmichel met dans le même sac, protestants et catholiques. IL ne cherche jamais à expliquer ni à comprendre. Il juge.
24.Non pas dans le sens qu’on peut devenir chrétien si l’on en a envie, mais dans ce sens qu’on ne peut être chrétien que par une foi consciente et un choix volontaire. D’où la nécessaire indépendance de la conscience individuelle par rapport aux autorités lorsqu’on entre dans le domaine de la religion. Au XVIe siècle, réclamer la pratique de ce que l’on appelle aujourd’hui la liberté de conscience était nécessairement révolutionnaire. D’où l’opposition forcenée de tous les États (outre les Églises à l’anabaptisme, fut-il pacifique.
25.Noter ici la conviction de Braitmichel à savoir que l’anabaptisme est né “dans le dernier âge de ce monde” et l’élément de fierté ethnique (“et particulièrement dans les nations et les terres allemandes”).
26.Sur Grebel, voir la thèse de BENDER déjà citée dans la note 6 de notre introduction. Grebel (1498 (?) – 1526) appartenait à une famille patricienne. C’était un jeune humaniste très brillant. IL avait étudié à Zürich, à Bâle, à Vienne, et à Paris; disciple et ami de Zwingli, il devint le centre de l’opposition radicale à ce dernier dès qu’il abandonna la conception d’une Église de professants, qui semble avoir été la sienne jusqu’en 1524. Après son baptême, raconté plus bas, Grebel dut quitter Zürich et prêcha son message à Schaffhausen, St, Gall, Grüningen (prés de Zürich). Prisonnier à Zürich en octobre 1525, il s’échappa. Mais il mourut, de la peste semble-t-il, peut-être en juillet 1526, dans les Grisons.
27.Né vers 1498, noyé pour sa foi en 1527, il était le fils d’un chanoine de Zürich. Comme Grebel, il était laïc et humaniste. Il était lié au cercle de Zwingli et suivit Grebel dès que ce dernier s’opposa au réformateur zürichois. C’est probablement dans la maison de sa mère que se passa la scène du baptême rapportée par Braitmichel. Emprisonné avec Grebel en 1525, puis à d’autres reprises, il fut condamné à être noyé le 5 janvier 1527, premier martyr de l’anabaptisme pacifique.
28.L’inspirateur possible du récit ici rapporté. De son vrai nom Georges Cajacob (de la famille de Jacob) né vers 1492, dans les Grisons, exécuté pour sa foi en 1529 en Autriche. Prêtre catholique, il avait étudié à l’université de Leipzig, mais peu de temps semble-t-il. IL fut le premier baptisé de l’anabaptisme pacifique. Expulsé de Zürich, en mars 1525, il prêcha dans le canton, puis emprisonné avec Grebel, s’enfuit, fut repris, ré-expulsé. Par la suite, on le retrouva en Autriche où il fit beaucoup de disciples. C’est là qu’il fut finalement emprisonné, condamné et exécuté.
29.Il ne faut pas imaginer ici une conversion à la façon revivaliste. Ces premiers anabaptistes sont “contraints” par ce qu’ils croient être obéissants à la Parole de Dieu. Leur conversion est de l’ordre de la volonté, non pas de celui d’une expérience sensible de la grâce. La rencontre pendant laquelle se déroula ce baptême eut lieu le 21 janvier 1525, selon Fritz BLANKE, “Ort und Zeit der ersten Wiedertaufe”, in Theologische Zeitschrift, 1952, p. 74. Le récit de Braitmichel simplifie les choses. IL omet en particulier de mentionner les discussions publiques dans lesquelles les radicaux avaient commencé de s’opposer à Zwingli et l’évolution graduelle de ces derniers. Sur tout cela, voir John YODER, Die Gespräche zwischen Täufern und Reformatoren in der Schweiz, 1523-1538, Karlsruhe, Verlag H. Schneider, 1962, 184 pages.
30.Remarquer que c’est le seul prêtre présent dans cette réunion qui demande le baptême à un laïc. Pour eux, il n’y a plus ni prêtres ni laïcs.
31.Les premiers anabaptistes se sentent donc tous témoins de la foi par suite de leur baptême. IL n’y a pas ici d’ordination de ministres.
32.Balthasar Hubmaier (1480 (?) – 1528) né à Friedberg, prés d’Ausbou-rg. Étudia aux universités de Fribourg (Allemagne) et d’Ingolstadt. Prêtre catholique et docteur en théologie, il pencha un instant pour le luthéranisme, puis se rapprocha des “frères” suisses. Baptisé à Pâques 1525 avec une soixantaine de ses paroissiens, il fit de Waldshut, sa paroisse (tout près de la frontière suisse) une citadelle de l’anabaptisme. Mais il n’était pas non résistant et encouragea la révolte de sa ville contre le gouvernement qui s’inquiétait de la situation religieuse. La ville soumise, Hubmaier rejoignit Zürich. Emprisonné pendant 4 mois, et torturé, il finit par abjurer sa foi anabaptiste. Mais dés qu’il fut libre, il se remit à prêcher le “re-baptême”. Réfugié à Nicolsburg, en Moravie, il convertit beaucoup de gens dans cette cité et même les seigneurs, les Liechtenstein, qui (le protégèrent. Le gouvernement autrichien, inquiet de son activité, obtint son extradition. IL fut emprisonné, puis jugé, condamné au bûcher et exécuté le 10 mars 1528. Ses disciples (non pacifistes, les Schwertler) ne survécurent pas à son action. Ce fut un des anabaptistes les plus brillants de son temps. Cf. sur lui, Torsten BERGSTEN, Balthasar Hubmaier, Cassel, Oncken, 1961, 549 p.
33.Ludwig Hätzer (1500 (?) – 1529). Autre très brillant représentant du radicalisme suisse. Humaniste, prêtre catholique, il ne se joignit pas au groupe anabaptiste de Zürich. Il semble avoir été plus spiritualiste qu’anabaptiste. Traducteur des prophètes en allemand, sa vie ne fut pas exempte de fautes morales graves. Il était anti-trinitarien. Les anabaptistes l’ont toujours considéré comme l’un de leurs martyrs, bien qu’il ait été condamné à mort pour adultère.
34.Wolfgang Ullmann ou Uolimann (? – 1528), de son vrai nom Wolfgang Schbranti moine de l’abbaye de St Lucius à Chur. Baptisé par Grebel. Joua un rôle important dans l’introduction de l’anabaptisme à St. Gall et dans le canton. Emprisonné et décapité en 1528.
Documents anabaptistes n° 4
L’ENTENTE FRATERNELLE” DE SCHLEITHEIM
INTRODUCTION
Voici une nouvelle édition française d’un texte connu sous le nom de “Confession de Foi de Schleitheim”, ou parfois sous celui de “Sept Articles”. Quoiqu’il ne soit, à proprement parler, pas une confession de foi, ce texte donne néanmoins les points de doctrine sur lesquels des frères (1) se mirent d’accord, deux ans après le début de leur mouvement en Suisse, en 1525.
C’est cette année là, en effet, que, dans l’entourage de Zwingli, à Zurich, certains de ses collaborateurs se séparèrent de lui pour former une église de volontaires, complètement séparée de l’État. (2)
Cette nouvelle façon de voir reçut un accueil favorable dans la population car elle correspondait à ses aspirations sociales et spirituelles. Le mouvement se répandit donc très rapidement mais rencontra immédiatement l’opposition des autorités; en 1527 ce mouvement semblait près de disparaître.
La persécution, allant jusqu’à la peine de mort, avait exercé un tri parmi les adeptes enthousiastes du début. Beaucoup préfèrent réintégrer l’Église officielle plutôt que vivre en marge da la société ou que mourir martyr. Ceux qui persévèrent, se rendent compte qu’ils ne seront jamais qu’une minorité persécutée. Auront-ils le courage de continuer ?
Par ailleurs, des frères, suite à des “révélations divines” tombèrent dans un mysticisme exalté alors que d’autres pensaient que 1a liberté donnée par Christ les dispensaient de toute contrainte. Dans le même temps, la mort, l’exil ou l’exécution de ses principaux fondateurs avaient privé le mouvement des Frères Suisses d’une base doctrinale.
Devant ce double danger, persécution et confusion doctrinale, il devenait urgent de réagir, sinon tout ce mouvement de réveil et de restitution de l’Église (3) risquait de disparaître.
C’est pour cela qu’en février 1527; un groupe de frères se réunit à Schleitheim près de Schafhouse, sous la présidence de Michel Sattler.
Cette réunion permit aux frères de définir en sept points leur position face aux Églises Officielles et aux fanatiques et exaltés. Ainsi s’affirmait un mouvement cohérent, aux positions claires et définies, séparé de la Réforme par motif de conscience et qu’on ne pourrait plus, sans mauvaise foi, confondre avec tous les autres mouvements plus ou moins violents, politiques et religieux de cette époque.
“La position doctrinale définie était simple, biblique, complète et suffisemment cohérente pour qu’un simple chrétien puisse la comprendre, y adhérer et même mourir pour y rester fidèle.” (4)
Très vite après sa rédaction, ce texte eut une diffusion très large et rapide. En avril 1527, Oecolampade en transmis une copie à Zwingli qui en traduisit des extraits en latin pour son traité “Contra Catabaptistarum..;”.
En 1544, Calvin reprend la polémique. Les pasteurs de Bonneville (aujourd’hui la Neuveville, canton de Neuchâtel) lui envoient une traduction française, (aujourd’hui disparue) des “Sept Articles”. Dans sa “Brève Instruction” Calvin cite ces sept Articles et les réfute un par un et fait aussi allusion au “martyr d’un certain Michel”. (5)
“Les sept articles auxquels tous les Anabaptistes adhèrent … et qu’ils considèrent comme une révélation tombée du ciel.” Calvin.
C’est dire que le texte établi à Schleitheim avait bien rempli son but. Aussi n’est-ce pas surprenant qu’il soit souvent cité comme la première ”Confession de Foi anabaptiste”. Mais pour rester fidèle à l’intention de nos frères réunis à Schleitheim il vaudrait mieux lui laisser son nom :
“Entente fraternelle entre quelques enfants de Dieu …”
Michel Widmer
Notes à l’introduction
1.C’est bien ainsi que ces chrétiens s’appelaient entre eux. Les sobriquets d “‘anabaptiste” puis de “mennonite” leur furent donnés par leurs ennemis. Ils les adoptèrent par la suite.
2.Pour plus de détails sur l’histoire des Églises Anabaptistes-Mennonites voir : “Fiches d’histoire de l’Église”. Journal CHRIST-SEUL, Grand-Charmont (Doubs), ainsi que les autres “documents” dans la présente série.
3.Cf. J. Séguy, “Anabaptisme et Réforme de l’Église au XVI° Siècle” in “Christ-Seul” jan. 69.
4.C.J. Dyck. “An Introduction to Mennonite History” Herald Press; Scottdale, Pennsylvanie.
5.Michel Sattler, badois, ancien bénédictin, associé à l’Anabaptisme Zurichois dès mars 1525, chef de l’assemblée de Horb, est probablement le rédacteur principal du document. Il est mort au bûcher à Rothenburg/Neckar trois mois après la réunion de Schleitheim. Le récit de son martyr était publié avec le texte de l’Entente Fraternelle.
ENTENTE FRATERNELLE ENTRE QUELQUES ENFANTS DE DIEU SUR SEPT ARTICLES (1)
Que la joie, la paix, et la miséricorde de notre Père, par la réconciliation du sang de Jésus-Christ, ainsi que les dons de l’Esprit – que le Père envoie à tous les croyants poux être ; leur force, leur confort, et leur constance en toute tribulation, jusqu’à la fin, Amen – soient avec tous ceux qui aiment Dieu, qui sont enfants de la lumière, et qui sont dispersés partout où il a été ordonné par Dieu notre Père, où qu’ils se rassemblent (2) dans un même esprit, en un même Dieu et Père de nous tous; Grâce et paix du coeur soient avec vous tous, Amen.
Frères et soeurs bien-aimés dans le Seigneur; nous nous intéressons surtout, premièrement et toujours à votre consolation et à l’assurance de votre conscience, auparavant dans l’erreur, afin que vous ne restiez pas toujours séparés da nous et comme des étrangers (3) avec raison presque complètement exclus de notre communion, mais que vous vous rapprochiez des vrais membres enracinés en Christ, qui ont été fortifiés par la patience et par la connaissance d’eux-mêmes, et que vous soyez ainsi à nouveau réunis avec nous par la force d’un même divin esprit chrétien et d’un même zèle envers Dieu. (4)
Il est aussi évident avec quelle finesse rusée le diable nous avait détournés pour détruire et jeter à terre l’oeuvre que Dieu par Sa Grâce et Sa Miséricorde avait partiellement commencée en nous. Mais Christ, le vrai berger de nos âmes, qui a entrepris ceci en nous, nous dirigera et guidera certainement encore jusqu’à la fin (Phil. 1 :16), et nous enseignera pour son honneur et notre salut, Amen.
Chers frères et soeurs; Nous qui avons été rassemblés dans le Seigneur à Schlaten am-Randen (5), faisons connaître par des points et articles; à tous ceux qui aiment Dieu que, quant à nous, nous nous sommes reconnus unis (6) pour demeurer dans le Seigneur comme des enfants de Dieu obéissants, fils et filles, nous qui sommes et devons être séparés du monde en toutes choses. A Dieu seul soient donnés louange et gloire que cela s’est passé sans la contradiction d’un frère, tous en étant bien satisfaits. En cela nous aperçûmes que l’unité de notre Dieu et de notre commun Christ était avec nous par leur esprit. Car le Seigneur est un Seigneur da paix et non de querelles, ainsi que Paul l’affirme (I Cor 14 :33), Afin de saisir sur quels points ceci a été formulé, veuillez observer et noter ce qui suit.
Un très grave scandale a été introduit parmi nous par certains faux frères, de sorte que quelques-uns sa sont détournés de la foi, par la manière dont ils ont pensé pratiquer et user de la liberté de l’Esprit et de Christ. Mais ils se sont mépris sur la vérité et se sont livrés (pour leur condamnation), à la lascivité et à l’indulgence de la chair. Ils ont pensé que l’amour et la foi font et permettent tout, et que rien ne peut leur nuire ou les condamner, parce qu’ils sont croyants.
Observez, vous qui êtes membres de Dieu en Christ-Jésus, que la foi dans le Père céleste par Jésus-Christ ne prend point une telle forme. Elle ne produit point les choses que ces faux frères et soeurs pratiquent et enseignent. Gardez-vous et soyez avertis contre de telles gens, car ils ne servent pas notre Père, mais le leur, qui est le diable.
Mais vous n’êtes pas ainsi. Car ceux qui sont à Christ ont crucifié leur chair avec ses passions et ses convoitises (Gal. 5 :24). Vous me (7) comprenez bien et savez de quels frères nous parlons. Séparez-vous d’eux car ils sont pervertis. Priez le Seigneur de leur donner la connaissance qui conduit à la repentance, et priez pour nous, pour que nous ayons la constance pour persévérer dans la voie dans laquelle nous sommes entrés, pour l’honneur de Dieu et du Christ, Son Fils, Amen.
Les articles que nous avons traités et sur lesquels nous nous sommes reconnus unis (8) sont ceux-ci : le baptême, l’exclusion, h fraction du pain, la séparation des abominations, les bergers dans l’église, le glaive, et le serment.
Premièrement. Remarquez ceci pour ce qui est du baptême, le baptême doit être donné à tous ceux qui ont appris la repentance et l’amendement de vie, et qui croient en vérité que leurs péchés ont été ôtés par le Christ, à tous ceux qui veulent marcher dans la résurrection de Jésus-Christ et désirent être ensevelis avec lui dans la mort pour ressusciter avec lui, et à tous ceux qui le désirent et nous le demandent eux-mêmes dans ce sens. Par là se trouve exclu tout baptême d’enfants, la pire et première abomination du pape. Vous avez ici le fondement et le témoignage de l’Écriture et de l’usage des apôtres (Matt 28, Marc 16, Actes 2, 8, 16, 19). A cela, nous voulons nous tenir simplement, mais fermement et avec assurance.
Deuxièmement. Nous nous sommes reconnus unis comme il suit sur l’exclusion. Elle doit être employée à l’égard de tous ceux qui se sont donnés au Seigneur pour marcher d’après ses commandements, à l’égard de tous ceux qui ont été baptisés dans l’unité du corps de Christ, qui se font appeler frères ou soeurs et qui; cependant glissent de quelque manière et tombent dans une faute, se laissant précipiter dans le péché par inadvertance. Ils doivent être exhortés deux fois en secret, et la troisième fois ouvertement repris devant toute l’assemblée selon l’ordre de Christ (Matt. 18). Mais ceci doit se faire selon l’ordre de l’Esprit de Dieu; avant la fraction du pain, afin que dans l’unité d’esprit et dans un même amour nous puissions tous rompre et manger un même pain et boire à une même coupe.
Troisièmement. En ce qui concerne la fraction du pain nous nous sommes reconnus unis et d’accord ainsi : tous ceux qui désirent rompre un même pain en souvenir du corps brisé de Christ, et tous ceux qui veulent boire d’un même breuvage en souvenir du sang versé de Christ, doivent d’abord être intégrés dans l’unité du corps de Christ, qui est l’Église de Dieu, dont Christ est la tête, et ceci par le baptême. Car, comme Paul le montre I Cor 10.21, nous ne pouvons en même temps participer à la table du Seigneur et à celle des démons. De même nous ne pouvons avoir part et boire à la fois à la coupe du Seigneur et à celle des démons. C’est-à-dire que tous ceux qui ont communion avec les oeuvres mortes des ténèbres n’ont aucune part à la lumière; ainsi tous ceux qui suivent le diable et le monde, n’ont aucune part avec ceux qui sont appelés hors du monde à Dieu. Ceux qui demeurent dans le mal n’ont point part au bien. Il doit donc en être ainsi; que celui qui ne partage pas la vocation d’un seul et même Dieu à une seule et même foi, à un seul et même baptême, à un seul et même Esprit, à un seul et même corps, dans la communion avec tous les enfants de Dieu, ne peut non plus être fait un seul et même pain avec eux, comme ce doit bien être là où on veut en vérité rompre le pain selon l’ordre de Christ.
Quatrièmement : nous nous sommes reconnus unis sur la séparation. Elle doit se faire d’avec la méchanceté et d’avec le mal que le diable a semés dans le monde, uniquement afin que nous n’ayons pas communion avec eux et ne courrions pas avec eux (9) dans la multitude de leurs abominations. C’est ainsi parce que tous ceux qui ne sont pas entrés dans l’obéissance de la foi, et qui ne se sont pas réconciliés avec Dieu pour vouloir faire Sa volonté; sont une grande abomination devant Dieu-, rien ne peut croître ou même germer en eux, que des choses abominables. Car il n’y a dans le monde et toute la création que bon et mauvais, croyant et incrédule, ténèbres et lumière, le monde et ceux qui sont sortis du monde, le temple de Dieu et celui des idoles, Christ et Bélial, et aucun ne peut avoir de part avec l’autre. 2 Cor 6 :14-16. L’ordre du Seigneur nous est donc clair quand il nous dit d’être séparés du mal, et qu’ainsi il veut être notre Dieu et nous ses fils et ses filles. De plus il nous exhorte à sortir de Babylone et de l’Égypte terrestre afin de ne pas partager le tourment et la souffrance que le Seigneur amènera sur eux.
De tout cela nous devons apprendre que tout ce qui n’est pas uni à notre Dieu et à Christ, n’est autre chose que l’abomination, que nous devons éviter. Cela comprend toutes oeuvres et cultes papistes et neopapistes, (10) rassemblements et fréquentation de l’église, maisons de boissons, les garanties et les engagements de mauvaise foi (11), et autres choses de la sorte, que le monde apprécie hautement, mais qui néanmoins sont en opposition directe à l’ordre de Dieu, à la mesure de toute l’iniquité qui est dans le monde. Nous devons être séparés de tout cela et n’avoir aucune part à de telles choses, car ce sont de vaines abominations qui nous font haïr devant notre Christ, qui nous a libérés de l’esclavage de la chair, et nous a rendus aptes au service de Dieu par l’Esprit qu’il nous a donné.
Ainsi tomberont aussi de nos mains, – en vertu de la parole de Christ; “ne résistez pas au méchant” – les armes diaboliques de la violence, telles que l’épée, l’armure et autres choses semblables, employées pour les amis ou contre les ennemis.
Cinquièmement. Nous nous sommes reconnus unis ainsi concernant les bergers dans l’église de Dieu (12). Le pasteur dans l’église doit être selon l’ordre de Paul (1 Tim. 3.7) un homme qui reçoit un bon témoignage de ceux du dehors. Son office dans l’église doit être de lire; d’exhorter, d’enseigner, d’avertir, de reprendre ou d’exclure, de diriger les frères et soeurs dans la prière et dans la fraction du pain, et, en toutes choses, d’avoir soin du corps de Christ, pour qu’il soit édifié et amélioré afin que par nous le nom de Dieu soit loué et honoré et que la bouche du médisant soit fermée. Il doit être soutenu, dans ses besoins, par l’église qui l’a choisi, afin que celui qui sert l’Évangile vive de l’Évangile, comme le Seigneur l’a ordonné. Mais si un berger fait quelque chose de répréhensible, rien ne doit être fait à son égard sans la parole de deux ou trois témoins. S’ils sont coupables de péché, ils doivent être repris devant tous, afin que les autres en aient de la crainte. (13) Mais si le pasteur est banni, ou ramené au Seigneur par la croix (14), un autre doit être ordonné à sa place sur l’heure, afin que le petit troupeau, le peuple de Dieu ne soit pas détruit, mais préservé et consolé par l’exhortation.
Sixièmement. Nous nous sommes reconnus unis ainsi concernant le glaive. Le glaive est une ordonnance de Dieu en dehors de la perfection de Christ, qui punit et met à mort le méchant et protège le bon. Dans la loi (15) le glaive est ordonné pour la punition des méchants et pour leur mort, et les magistrats de ce monda sont ordonnés pour l’utiliser ainsi. Dans la perfection de Christ, cependant, seule l’exclusion est employée pour avertir et séparer celui qui a péché, sans mettre à mort la chair, uniquement en le sommant et en lui commandant de ne plus pécher.
Beaucoup, ne reconnaissant pas la volonté de Christ envers nous, demanderont si un chrétien peut ou doit employer le glaive contre le méchant pour la défense et la protection du bon, par amour. La réponse s’est révélée unanime, à savoir que le Christ nous enseigne que nous devons apprendre de lui, car il est doux et humble de coeur et nous trouverons ainsi le repos de nos âmes Matt 11 :29. Christ dit à la femme surprise en adultère non pas que l’on doit la lapider selon la loi de son Père (pourtant il dit par ailleurs : “Comme le Père n’a ordonné, ainsi j’agis”), mais plutôt, avec miséricorde et pardon, “Va, et ne pèche plus.” (16) Jean 8 :110 Nous devons faire exactement de même d’après la règle de l’exclusion.
On demandera aussi à propos du glaive, si un chrétien doit prononcer un jugement dans les disputes et querelles qu’ont entre eux les incrédules de ce monde. La réponse est la suivante. Christ n’a pas voulu décider ou juger entre frère et frère dans la question d’héritage, mais s’y est refusé Luc 12. 14. Donc, nous devons faire de même.
Et encore, on demande à propos du glaive : si un chrétien doit être magistrat, s’il y est appelé. A cela nous répondons ainsi : Christ devait être fait roi, mais il a fui et n’y a pas vu l’ordre de son Père Jean 6 :15; nous devons faire ainsi, le suivre, et nous ne marcherons pas dans les ténèbres. Car il dit lui-même, “Celui qui veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et me suive” Luc 9.23 ou Matt 16 :24. C’est lui-même qui interdit l’exercice du glaive quand il dit; “les princes des nations les asservissent .., mais il n’en sera pas ainsi parmi vous” Matt 20 :25. Et Paul dit, “ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils …” Rom. 8 :29. Pierre dit aussi, “Christ a souffert – et non pas régné – nous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces I Pi. 2 :21.
Et enfin. nous voyons qu’il ne convient pas pour le chrétien de servir comme magistrat pour ces raisons : le régime des magistrats est selon la chair, celui des chrétiens selon l’esprit; leur habitation reste dans ce monde, celle des chrétiens au ciel; leur citoyenneté est dans ce monde, celle des chrétiens au ciel; les armes de leur conflit et de leur guerre sont charnelles et efficaces seulement contre la chair, mais celles des chrétiens sont spirituelles, contre les forteresses du diable Cor. 10 :4 . Les magistrats du monde sont armés de fer et d’acier, mais les chrétiens sont revêtus de l’armure de Dieu, – vérité, justice, paix, foi et salut – et de la parole de Dieu Eph. 6 :14-15. En somme : telle est la pensée de Christ, notre chef, telle doit être aussi la pensée des membres du corps de Christ, par lui; afin qu’aucun schisme n’existe dans ce corps pour le détruire. Car tout royaume divisé en lui-même sera détruit Matt. 12;25. Si donc le Christ est tel que le représentent les Ecritures, tels doivent être aussi ses membres, afin que son corps demeure entier et uni, pour son propre avancement et sa propre édification.
Septièmement. Nous nous sommes reconnus unis ainsi concernant le serment. Le serment est une garantie entre ceux qui ont un différend ou qui font des promesses, et il est commandé dans la loi (15) qu’il doit se faire dans le nom de Dieu qui seul est vrai et sans fausseté (17). Christ, qui enseigne la perfection de la loi, interdit aux siens tout serment, vrai ou faux; “Ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni par Jérusalem ni par votre tête” Matt 5 :34-36 et cela pour la raison qu’il donne peu après, à savoir : “Car vous ne pouvez en faire un cheveu noir ou blanc.” Voyez, par là est interdit tout serment, car il n’est pas en notre pouvoir d’accomplir sûrement ce que nous promettons en jurant, ne pouvant changer la moindre partie de nous-mêmes.
Il y a ceux qui ne donnent pas foi à ce simple ordre de Dieu, qui disent “Eh bien; Dieu a pourtant juré par lui-même à Abraham, parce qu’il était Dieu, quand Il lui a promis de lui être propice et d’être son Dieu s’il gardait Son commandement, Pourquoi ne devrais-je pas jurer aussi quand je promets quelque chose à quelqu’un ?” La réponse est. Écoute ce que dit l’Écriture; “Dieu, voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse la fermeté immuable de sa résolution, fit intervenir le serment, afin que, par ces deux choses immuables parce qu’il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement” Héb. 6 :17-18. Observe le sens de cette parole : Dieu a le pouvoir de faire ce qu’Il t’interdit, car tout Lui est possible. Dieu a donné son serment à Abraham, dit l’Écriture, pour montrer que Son conseil est immuable. C’est-à-dire, personne ne peut l’empêcher ni résister à Sa Volonté; ainsi il peut tenir Son serment. Mais nous ne pouvons rien, comme il a été dit par Christ plus haut; pour tenir ou accomplir notre serment; ainsi nous ne devons pas jurer.
D’autres disent : Il n’est pas interdit de jurer par Dieu dans le nouveau testament quand cela est commandé dans l’ancien, mais il est interdit seulement de jurer par le ciel, par la terre, par Jérusalem ou par notre tête. Réponse : écoute l’Écriture : “Celui qui jure par le temple ou le ciel, jure par le trône de Dieu et par Celui qui y est assis” Matt 23 :20-22. Remarque : il est défendu de jurer par le ciel, qui n’est que le trône de Dieu; combien plus est-il interdit de le faire par Dieu lui-même ! 0 insensés et aveugles, quel est le plus grand, le trône ou Celui qui y est assis ?
D’autres encore disent : s’il est injuste de faire appel à Dieu pour établir la vérité, alors les apôtres Pierre et Paul ont péché; car eux aussi ont juré (18). Réponse : Pierre et Paul ne font que témoigner de ce qui fut promis par Dieu à Abraham par le serment, eux-mêmes ne promettent rien, comme le démontrent les exemples. Témoigner et jurer sont deux choses différentes. Quand on jure, on promet des choses futures, comme fut promis à Abraham le Christ que nous avons reçu longtemps après. Mais quand on rend témoignage, on témoigne concernant le présent, qu’il soit bien ou mal. De même Siméon parla du Christ à Marie et lui témoigna. “Voici que cet enfant est destiné à être une cause de chute et de relèvement pour beaucoup en Israël, et un signe qui provoquera la contradiction” Luc 2 :34. . Il dit cela – “votre parole doit être oui ou non” Matt 5 :37 – afin qu’on ne pense pas qu’il l’ait permis (le serment). Christ est tout simplement oui et non, et ceux qui le cherchent en toute simplicité comprendront sa parole. Amen.
Chers frères et soeurs dans le Seigneur! Ce sont les articles de quelques frères qui étaient auparavant dans l’erreur, n’ayant pu s’entendre dans la vraie compréhension, de sorte que bien des consciences faibles étaient tourmentées, et le nom de Dieu est devenu un objet d’opprobre. Il y eut donc grand besoin que nous devenions d’une même pensée dans le Seigneur, ce qui s’est accompli. A Dieu en soient la gloire et la louange.
Ayant abondamment compris la volonté de Dieu que nous avons fait connaître, vous devez, avec persévérance et sans interruption, accomplir cette volonté connue de Dieu. Car vous savez bien quelle est la récompense du serviteur qui pèche consciemment.
Tout ce que vous avez fait inconsciemment et confessé comme étant du mal, vous est pardonné en vertu de la prière de foi offerte dans notre réunion (19) pour tous nos manquements et toute notre culpabilité, par le pardon gracieux de Dieu et par le sang de Jésus-Christ, Amen.
Veillez sur tous ceux qui ne marchent pas dans la simplicité da la vérité divine exprimée par cette lettre de notre assemblée, afin que tous entre nous soient gouvernés par la règle de l’exclusion, et que désormais soit empêchée l’entrée de faux-frères et soeurs parmi nous.
Séparez-vous de ce qui est mauvais, et le Seigneur sera votre Dieu et vous serez ses fils et ses filles.
Chers frères, méditez ce que Paul dit à Tite : “La grâce de Dieu, salutaire à tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, dans le siècle présent, selon la tempérance, la justice et la piété, en attendant la réalisation de notre bienheureuse espérance, la glorieuse apparition de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, pour faire de nous un peuple qui lui appartienne en propre et qui soit zélé pour les bonnes oeuvres Tit 2 :11-14. “Pensez à ceci, pour le pratiquer, et le Dieu de paix sera avec vous.
Que le Nom de Dieu soit béni éternellement et loué hautement, AmenQue le Seigneur vous donne sa Paix, Amen.
Les actes de Schlaten – am – Randen, Matthias, Anno MDXXVII – 24 février 1527.
Notes au texte
1.Édition définitive du texte originel< Heinold Fast; Quellen zur Geschichte der Täufer in der Schweiz, II. Band, Ostschweiz, Theologischer Verlag Zürich, 1973, pages 26ss. Traduction de J. Yoder et P. Widmer.
2.On suppose que ce message sera lu dans des réunions.
3.Allusion à Ephésiens 2 : 12
4.Ce paragraphe rend évident que le but de ce document était d’établir l’ordre et l’unité entre les divers éléments du jeune mouvement anabaptiste, qui a dû manquer de discipline et de cohésion pendant ses premières années.
5.Schleitheim, 20 km au nord-ouest de Schafhouse, Suisse. Le “Randen” est une chaîne de collines qui surplombe le village.
6.La phrase “en points et articles” pourrait aussi modifier “reconnus unis”.
7.L’emploi du singulier ici indique que le document, ou au moins sa préface, a probablement été rédigé, après la réunion à Schlaten, par un seul individu.
8.Littéralement : “nous avons été rendus unis – wir sind vereinigt worden”. La construction passive accentue la conviction que cette unité était l’oeuvre du St. Esprit.
9.La confusion entre le singulier “le mal” dans le premier membre de la phrase et le pluriel “eux” (c.-à-d. ceux du monde) exista dans le manuscrit original. C’est une indication que les auteurs voyaient la mondanité non comme une essence philosophique séparée des hommes, mais comme incarnée dans ceux que désigne la phrase qui suit.
10.Widerbäpstlich peut signifier soit anti papiste (préfixe en allemand moderne wider) soit neopapiste (préfixe wieder). L’usage ailleurs par les anabaptistes, et la traduction contemporaine latine de Zwingli montre qu’il s’agit d’accuser les protestants d’être neopapiste, i.e. d’être retombés dans les mêmes erreurs qu’autrefois ils dénonçaient.
11.Les “garanties et engagements” réfèrent probablement à l’emploi du serment dans la vie commerciale et civique.
12.Le terme pour “église” dans l’allemand est toujours “Gemeinde” et souligne le caractère communautaire et volontaire de l’église, par contraste avec le caractère d’institution que soulignerait “Kirche” (ce dernier terme parait une seule fois, à l’art IV, ou la fréquentation de l’église est condamnée). De même le terme “berger” n’a jamais dans ce texte le sens “professionnel” de “pasteur” dans le sens d’une fonction sociale dans l’ordre établi.
13.En mi-chemin le singulier cède au pluriel. C’est pour se conformer à la citation de 1 Tim. 5 :20.
14.”Croix” est l’expression courante des anabaptistes pour désigner la persécution et le martyre qu’ils subissent à cause de leur foi.
15.”Loi” désigne ici le stade préchrétien de la Révélation de Dieu, par les institutions mosaïques et l’Ancien Testament. Christ est venu accomplir la loi (Matt. 5 :17) en la dépassant, tandis que les gouvernements humains, même de nos jours, restent sur le niveau de la loi.
16.Ou bien : “Christ dit.., non pas qu’on doit la lapider selon la loi de son Père,… sans miséricorde, sans pardon, et sans exhortation, mais il dit : Va, et ne pèche plus.”
17.Cette phrase peut aussi être traduite : il doit se faire au nom de Dieu, mais uniquement pour dire la vérité, et non pas pour mentir.
18.Comme exemples de “serments” de la part des apôtres ou pense à Rom. 1 :9, 2 Cor. 1 :23 et 11.31, Phil. 1 :8.
19.S’agit-il d’une prière particulière, offerte dans la réunion de Schleitheim, célébrant l’unité retrouvée et confessant les divisions passées ? Ou bien de la prière du pardon prononcée dans chaque réunion comme partie du “Notre Père” ?
Documents anabaptistes n° 5
EXTRAITS INEDITS DES ARCHIVES ALSACIENNES
Table des matières
Préface
TABLE DES MATIÈRES 2
1 – Mandement du Magistrat de Strasbourg, 9 avril 1540 (imprimé)4
2 – Avis sollicité du Konvent de l’Église de Strasbourg pour les visitateurs6
3a – Réunion autour de Sélestat, printemps 15348
3b – Réunion à Eckbolsheim, 24/25 juillet 15,4511
3c – Deuxième témoignage sur la même réunion (1545)12
3d – Eckbolsheim 155714
1. Du culte:14
2. De l’office des clés et de l’excommunication:15
3. Du baptême16
Préface
Les textes ici présenté sont destinés à paraître dans les futurs tomes des QUELLEN ZUR GESCHICHTE DER TAEUFER, dont deux tomes sur Strasbourg 1522/1535 ont paru en 1959/60. Mr. J. Rott, éditeur de la collection, a gracieusement consenti à cet usage, sans appareil d’érudition, pour servir de base à des travaux pratiques dans l’étude de l’histoire ecclésiastique.
La traduction française, hâtive, très libre et sans présentions littéraires, est basée sur un brouillon de J. Yoder, revu par A. Moench. Elle ne doit pas servir hors du cadre de l’enseignement.
Strasbourg et Bienenberg, mars 1975
1 – Mandement du Magistrat de Strasbourg, 9 avril 1540 (imprimé)
Nous (bourgmestre Hildebrandt de Mülnheim et le Conseil de Strasbourg) faisons connaître : vu que depuis déjà plusieurs années la secte néfaste et séductrice des Anabaptistes s’est élevée, et de glus en plus continue de s’enraciner, au grand détriment de l’Église chrétienne, en divisant sa communion, nous avons promulgué divers mandements afin de prévenir ces divisions et les autres qui en résultent, agissant toujours par les voies les plus indulgentes. Particulièrement nous avons proclamé, samedi 23 mars de l’année (15) 37 comment nous entendions procéder avec ceux qui ont été entraînés dans ces sectes et ne veulent ni se laisser instruire ni renoncer, que ce soient bourgeois, rattachés ou étrangers, les expulsant de notre ville et territoire. Ceux qui ne veulent renoncer à ces erreurs et ne veulent jurer la fidélité aux articles que nous avons décrétés (1) nous seraient bannis. Et que celui ou celle qui ayant été expulsé et malgré l’interdiction reviendrait dans notre ville ou territoire, serait arrêté et tenu en prison solitaire au pain et à l’eau pour quatre semaines. Alors (1537) nous espérions que ces gens égarés reconnaîtraient la patience chrétienne universelle, pour le salut de leur âme. Cependant jusqu’ici notre douceur a eu pour seul résultat l’obstination de ces gens, méprisant toute autorité et bienséance, et revenant s’installer dans notre ville et ses territoires, pour y résider comme si rien ne leur eût été interdit, ne se tenant pas obligés à respecter l’engagement (2) qu’auparavant ils avaient donné de façon obéissante.
1 – Strassburger Mandat gegen die Wiedertäufer, 9. April 1540 (Druck)
Wie Hildtbrandt von Mülnheim, der maister, und der rath zu Strassburg, tun kun.th, nach dem nun etliche jar hhâr die schâdlich und verfürend sect der widertaufer sich erhoben, und ie lenger ie mehr zu schwerem schaden der christlichen kirchen und trennung derselben gemain eingerissen, da wir zu fürkomung solicher trennung und anderer daraus erwachsenden schäden allerhand mandaten ausgehen lassen und allweg den gelündesten weg an die hand genomen. Und sonderlich so haben wir sampstag, den dreiundzwantzigsten martü des nechstverschisnen achtunddreissigsten iars under anderm, wie wir es mit den.ienigen, so Qolcher secten behaft und sich davon nit weisen lassen oder abstehen wolten, sie seien unsere burger, angehérige, oder fresbde, mit verweisung unserer statt und oberkeit halten wollen, gebot lassen ausgehen, das welcher oder welche von solchem seinem schädlichen irthumb nit abstehen, und den artickel, so wir deshalben gesatzt, nit schweren, die wollten wir unserer statt und oberkeit verweisen lassen. Und welcher oder welche also verwisen wurden und uber eins tatma.isters beschehen verbot wider in unser statt und deren oberkeit keme, den oder die wolten wir gfänglich annehmen und vier wochen lang allain mit wasser und brot in thurm thun strafen. Da wir dann gehofft, dise irrige leüt solten doch ainma.l die cr.ristLiche gedult, die wir bishâr mit inen gebraucht, und sie gern wider in die gemain christlichex kirchen gebracht, erkant, und sich zu irer seelen hail gewinnen lassen haben. So ist doch bishâr aus solcher unser sanftmütigkait nichts anders gevolgt, dann das dise aignsinnige leüt, zu veracht aller ober- und erbarkait, sich wider in unser statt und dern oberkait gethan, darin gewohnt, gleichsam als ob ihnen nichts verboten were, und sie weder zusagen, noch auch ir ia, daraf sie bishâr vil gehorsam fürgeben, zu halten schuldig.
Qui plus est, maintenant ils se réunissent fréquemment en foules nombreuses en des lieux insolites, dans les champs, devenant ainsi, avec le temps, encore plus rigides dans leur obstination. D’une telle désobéissance ne peut découler que la séduction des simples et des rebellions néfastes, dont nous avons vu des exemples évidents. Pour prévenir tout cela, dans la mesure où cela dépend de nous, nous voulons désormais faire saisir et arrêter tous ceux qui appartiennent à de telles sectes, qu’ils soient étrangers ou résidents, sans exception, qui mettront le pied dans notre ville ou dans ses territoires, et qui ne veulent ni se rétracter ni prêter serment sur les articles que nous avons décrétés, pour les munir corporellement selon la mesure de leur comportement.
Nous avons déjà promulgué plusieurs lois et mandements interdisant que ces gens séducteurs soient logés, hébergés, ou cachés dans notre ville et dans ses territoires. Cette loi a souvent été enfreinte par certains des nôtres, donnant ainsi d’autant plus d’encouragement à ces gens égarés pour rester dans leur. propos obstiné, faux et antichrétien. Nous commandons donc et interdisons encore une fois à tous et à chacun de nos bourgeois, leurs associés et proches, en ville comme en campagne, hommes comme femmes, quel que soit leur état et titres, de loger ou héberger désormais ceux qui sont mêlés à de telles sectes, ou leur donner aucune aide ou protection. Désormais si nous trouvons quelqu’un qui aurait enfreint ce commandement et qui aurait logé, hébergé, aidé ou caché quelqu’un qui soit impliqué dans ces sectes, il sera puni sans indulgence en son corps et ses biens proportionnellement à son action.
Und sovil mehr daraus ervolgt, das sie sich ietzo hin und vider mit grossem haufen und antzal an ungwenlichen orten, uf dem veld zusammenthun und versamlen, also in irer hartnickigkait ie lenger, ie sterriger werden und zuletst aus solcher irer ungehorsam nichts dann verfürung der ainfaltigen und dann auch schädlich ufrur ervolgen mag, wie man dessen scheinbar exempel bishär laider gesehen. Damit wir dann das alles, sovil und unsers thuns ist, fürkomen, so wölln wïr mm hinfüro alle die, so solcher secten seind, sis seien frembs oder haimsch, nieman usgenommen, und in unser stat und deren oberkeit bedreten werden und von irem fürnemen nit abstahn oder den deshalben unsern gsatzten artikel nit schweren wolten, greifen und annemen lassen und sie demnach an leib und leben, ie nach gstalt der sachen und gelegenheit des handels, thun strafen.
Wir haben auch hievor gebot und mandaten lassen ausgehen, das man solche irrige verfürische leüt in unser stat und dern oberkait nit hausen, herbergen, noch inen underschlaif geben solt etc. Das da= durch die unsern vilmaln ubertreten und also disen irrigen leüten mehr ursach zu irem halsstarrigen, unrechten und unchristlichem fürnemen geben hat. Darumben so gebieten und verpieten wir abermals allen und ieden unsern burgern, underthanen, zu- und angehörigen in statt und land, mann und frauen, was wesen oder stands sie seind, das sis dieienigen, so solcher secten behaft seind, hinfuro nit hausen, herbergen, noch ainichen fürschub oder underschlaif geben sollen. Dann wo wir finfuro befinden, das ieman solich unser gebot gebrochen und ieman, so diser secten behaft oder zugethan, behauset, beherbergt und sonst fürschub oder underschlaif gethan oder gegeben, den wöllen wir unablässlich, ie nach gestalt begangner handlung, an leib und gut thun strafen.
Que chacun soit suffisamment averti pour pouvoir éviter de souffrir.
Fait vendredi, le neuf avril, en l’an 1540 à compter de la naissance de Christ notre bon Seigneur.
Notes au Texte n° 1 – Mandement de 1540
1.Les “articles” dont il est question sont les XVI Articles approuvés par le Synode Strasbourgeois de juin 1533 et promulgués par ordonnance du magistrat en mars 1534. Il ne s’agit pas d’une confession de foi générale, équilibrée, systématique; Strasbourg avait déjà auparavant adapté les confessions Tetrapolitana et celle d’Augsbourg. Les XVI articles sont rédigés particulièrement pour contrer certaines hérésies.
2.Littéralement leur “Ja”. En lâchant de prison un anabaptiste, on exigeait sa promesse de ne pas revenir. Tous les Anabaptistes ainsi bannis ne considérèrent pas cette promesse comme moralement valide et constituant une obligation permanente.
Des alles soll meniglich gewarnt sein und sich wissen vor schaden zu hüten. Actum freytag, den neunten aprilis, von der geburt Christi, unsers lieben herrn, gezahlt fünfzehen hundert und viertzig jar.
2 – Avis sollicité du Konvent de l’Église de Strasbourg pour les visitateurs
(1) – Comment agir avec les sectaires. 9 août 1554
D’abord ils diffèrent beaucoup entre eux, tant par les personnes que par leurs doctrines. Les uns sont schwenckfeldiens, les autres anabaptistes ou hofmanniens Parmi eux quelques-uns sont des meneurs, des maîtres ou prédicateurs, qui gagnent d’autres à leurs notions erronées. D’autres cependant, hommes et femmes, ne sont que de simples auditeurs et adhérents, qui se laissent séduire et tromper par les autres. D’abord il y aurait donc lieu d’opérer une séparation, afin que les schwenckfeldiens soient groupés séparément, de même que les anabaptistes et les hofmanniens.
En deuxième lieu il n’est pas notre avis que le même sérieux ou la même sévérité doivent sévir envers tous, de sorte que tous doivent être emprisonnés ou bannis. Certes, le magistrat aurait le droit et le pouvoir de faire ainsi. Cependant, il y aurait à craindre que cela ne se passerait pas sans provoquer beaucoup d’opposition, par laquelle aussi les bien-disposés pourraient être offensés. Il nous parait plutôt que d’abord seuls les chefs et meneurs doivent être identifiés et convoqués; ceux qui ont fait du mal parmi la généralité de notre citoyenneté par leurs sermons clandestins et toutes sortes d’imprimés diffamatoires, comme notamment parmi les Schwendkfeldiens sont notoires Schwintzer, Held et Alexandrer Berner.
1554 August 9. Begehrter Ratschlag des Strassburger Kirchenkonvents an die Visitatoren, vie mit den Sektierern. zu verfahren sei.
Zum ersten, dieweil aie in grosser ungleicheit seind, nit alein sovil ir person belangt, sonder auch der lehr halben, das etliche der schwenckfeldischen, etliche der widerteüfischen oder hoffmennischen secten anhangen, und under denselbigen etliche vorsteher, lehrer und prediger, die soliche irrige opinionen andern atlfdringen und mit glatten worten einreden, etliche aber von man und weibernnichts anders seind ale zühörer und jünger, so sich von den andern verfueren und äffen lassen, so were fur allem anderm ein absünderung under inen
zu machen, das die schwenckfeldischen zu hauf gerechnet und dergleichen auch die widerteufer und hoffimennischen zusamengadürt würden.
Zum andern ist nit unser meinung, das gleicher ernst oder scherpfe rut inen allen furgenomen werde, ale das man. sie dürnen oder sunst der stat verweisen solt. Dan ob wol ein oberkeit, solichs zutun in kraft ires amptes vol gute fug und recht hette, iedoch were zu besorgen, das es on vilerlei nachreden nit würde abgehn, dadurch dan auch gutherzige möchten geergert werden. Sonder unser gutdunken ist, das zum anfan.g alein die vorsteher und redlefuerer under inen ausgezogen und fürgestellt würden, die bisher mit iren winklpredigen und allerlei gedruckten lestergschriften under gemeinder burgerschaft den schaden getan haben, ale da seind aus der schwenckfeldischen rott berümbte offentliche und bekante : der Schwintzer, Held und Alexander Berner.
Messires du Conseil ont déjà ordonné à ceux-ci, ou bien de s’aligner avec nous. les prédicateurs et ministres du magistrat, dans la doctrine et la gérance des églises selon le contenu de la confession d’Augsbourg, ou bien, vu qu’ils se sont éloignés publiquement de notre église et ont répandu une autre doctrine, contraire à la confession d’Augsbourg, oralement et par écrit, publiquement et clandestinement, de soutenir et prouver cette même (doctrine) sur la base de la Sainte Écriture divine.
Cette proposition et ce défi adressé auxdits sectaires par le magistrat est chrétien et amical, Il leur enlève tout prétexte de se refuser, Ils doivent donc ou bien se réunir à nous, ou bien, dans le cours du colloque avec nous, par la grâce de Dieu il deviendra évident que leur doctrine est blasphématoire, fausse et erronée. Alors le magistrat aura de bonnes raisons de sauver l’honneur de Dieu, et les simples chrétiens auront de meilleurs moyens de se défendre contre de tels esprits étourdis et nocifs, de sorte que leur soit ordonné (comme cela fut fait autrefois pour leur maître Schwenckfeld) de se tenir ailleurs, et que la communauté chrétienne à Strasbourg ne soit plus troublée par leurs opinions sans fondation.
Dans le cas donc, que par la grâce du Seigneur ces loups dévorants soient chassés de la bergerie, de sorte que les autres brebis du troupeau commun puissent paître en sécurité au pré, il y aurait aussi lieu d’espérer que les brebis égarées et dispersées par les loups puissent être retrouvées et ramenées au vrai troupeau.
Solchen hette ein ersamer rat, unsere genedigen herren, uierlegt und bevolen, entweder das sie sich mit uns, iren gnaden predigern und kirchendienern, in der lehr und haushaltung der kirchen nach inhalt der Augspurgischen bekantnüs vergleichen, oder aber, dieweïl sie offentlich von unser kirchen abgetreten und ein andere lehr der Ausgprugischen bekantnus zuwider schriftlich und mündlich under den leuten und in winkeln hin und wider ausbreitern, das sie dan dieselbige in unser gegenwertigkeit mit grund heiliger, gdtlicher schrift war ma.chen und beweisen.
Diser unserer herren fürschla.g und zumuten an gemeldte sectirer gleich wie es christlich und freundlich ist, als würden sie sich auch dessen mit keinem glimpf bit haben zu wegern, und das entweder mit uns annehmen musten, so dan aus solichem colloquio und underhandlung mit inen durch gottes hilf und gnad ausfindig und offenbar gema.cht würde, das ir lehr gotslesterlich, falsch und irrig were, alsdan hette ein oberkeit an meniglich einreden gute redliche ursach, Gottes ehr zu retten, und das e3.nfaltige christen sich desto besser vor solichen schedlichen fladergeistern hetten zu hueten, inen mit allem ernst zu undersagen, das sie (wie auch irem meister, dem Schwenckfelden geschehen) furterhin iren pfenning an andern orten als hie zeren mQChten, und ein christliche gemein zu Strassburg mit iren ungegründten opinionen unverwürt lassen. Im fall nun, das der herr gna.d verleuht und dise schedliche rezssende wôlf vom schafstall weggetriben würden, alsdan gleich.wie die andern scheflein der gemeinen herd desto besser und sicrerer avî grüner auen kdnden geweidet werden, also were auch gute hofnung, das die irrige und zerstreuten scheflein von den wdlfen wider mochten gefunden und zu dem rechten schafstall gebracht werden.
A cette fin, la visitation ecclésiastique annuelle apportera une aide très grande, quand elles verront et sentiront le souci fidèle, bienveillant et paternel du magistrat envers ses sujets, désirant qu’en corps et en âme leur vie temporelle et éternelle aille heureusement et bien.
Comment le colloque avec les prédicateurs clandestins doit-il être entrepris? Voici notre pensée:
D’abord qu’un lieu ordinaire, confortable et tranquille comme la salle du chapitre de Saint Thomas soit désigné.
Deuxièmement, qu’en glus des deux MM. visitateurs soient nommés encore deux ou trois MM. du magistrat, savants et comprenant ces choses, comme témoins de toute la procédure.
Troisièmement, nous ordonnerons également deux ou trois de notre Konvent, qui auront à mener le débat contre eux.
Quatrièmement, les autres ministres et prédicateurs qui peuvent être présents noteront avec soin les arguments, discours et réponses, présentés par les deux côtés.
Quand on aura fini avec ceux-ci, il y aurait à procéder de la même manière avec l’autre secte, les Anabaptistes et Hofmanniens. Nous ne doutons pas que, si cette voie plaît à Messires et sera prise, elle servira à l’édification.
En plus, on serait libéré de ces oiseaux détachés et criards.
Darzu die ierliche kirchenvisitatïon grosse befurderung bringen würd, wan sie sehen und spüren werden das getreue wolmeinen und veterliche fürsorg der oberkeit fur ire undertanen, damit es inen zu leib und seel im zeitlichen und ewigen leben glücklich und wol gehe.
Wie aber gemeldt colloquium mit disen winkelprediger und currenten fürzunemen sei, seind das unsere gedanken:
Füs erst, das dazu als ein gemeiner platz und still bequem ort die capitelstub su sanct Thoman zu bestimmen were.
Das ander, das ein ersamer rat neben den zweien herren visitatorn noch zwen oder drei herreri. aus dem regiment, die geleert und solicher sachen verstendig, als fleugen aller handlung gegeben hetten.
Füs dritt so wolten auch wir aus unser,m ccnvent zwen oder drei ordnen, die die red gegen inen tun und fueren sollen.
Fürs vierd solten die ubrigen kirchendiener und prediger, die gegenwârtig sein iizrden, fleissig verzeichnen und aufschreiben die argument, red und antwurt, eo von beden teilen fürgebracht würden.
Gleicher gestalt, wan man mit disen fertig worden, wer auch mit der andern sect, den tiriderteufern und hoffmennischen, zu handlen, und zweifeln nit, wo diser weg ansern gnedigen herren wolte wolgefallen und’also fürgenomen werden solt, es Yürde zur aufbauung abgehn. IInd neben dem, das man solcher losen vëgel und schreier würde abkommen, würde es auch vilen einfaltigen und gutherzigen die augen ëfhen, das sie sich so liederlich nit liessen hinderschleichen und von der varheit abwendig machen.
Beaucoup de gens simples et de bon coeur auraient les yeux ouverts, et ne se laisseraient plus si légèrement éconduire et éloigner de la vérité. (suivent les noms des 15 ministres)
Note au texte n° 2 – Avis du Konvent
1) Les “Visitateurs” sont membres du Conseil de la ville, chargés de veiller à l’exécution des lois ecclésiastiques. Le “Konvent” réunit les pasteurs des paroisses de la ville.
3a – Réunion autour de Sélestat, printemps 1534
Le 8 avril, 1534, l’épouse légitime de Martin Schneider a confessé comme suit, sans force ni torture:
1. Quand son mari s’était séparé d’elle et s’était rattaché à la secte anabaptiste, sans encore être baptisé, elle leur avait demandé de pouvoir écouter (une réunion de) l’assemblée.
2. Les Anabaptistes se sont rencontrés la nuit du 22 février sous le Lantgraben vers Châtenois, vers 35 (personnes) dans un épais bosquet, femmes et hommes. Un nommé frère Georges a commencé à “lire”, trois heures. Ce même frère a une femme avec lui, est originaire de Souabe, a donné 4 florins dans la réunion, travaille à Sélestat.
Johannes Marbachius. D. Ludovicus Rabus. D. Theowaldus Nigri. Johannes Lenglin, diener der kirchen christi zu S. Wilhelm. Conrad Hubert, helfer bei S. Thoman. Georgius Crasitius 1), diac. ecclesiae divi Thome.. Johannes Anglicus. Antonius Reuchlinus, diaconus apud preadicatores. Jacobus Glockerus, diacon zu S. Niclaus. Melchior Speccerus. Nicolaus Florus. Laurentius Offnerus. Matthaeus Negelin, diacon zu S. Wilhelm. Burchardus Hansterbach von Hasslach. Johannes Flinner, diaconus divae Aurliae.
3a – Versammlung um Sélestat, Frühling 1534
Uff den 8 tag apprilis Anno etc. 34 hat Marten Schniders elich gemahel wie nach volgt on zwang und marter bekannt:
Erstlich nachdem ir eeman von ir gethan und (sich) in die wider teuffisch sect verbriedert, aber noch nict getaufft, hab sie innen gepeten die gmaind zu heren lassen.
Zum andern uff die alt fasnach (= Sonntag Invocavit = 22 II 1534) zu nacht sein die widerteüffer under dem Lantgraben uff Kestenholtz zo, in einer dicken hurst uff XXXV; fraw und mans personen zü samen kummen, hat einer gênant brüder Jerg angefangen zu lessen drij stand; der selb bruder hat ein wyb by im, ist us Schwaben, hat 4 g. in die gemaind geben, werckt zo Schletstat.
Quand il eut fini de “lire” (1), les femmes et les hommes se sont agenouillés à part et ils ont prié un quart d’heure. Le président déjà nommé a prié pour les gouvernements spirituel et civil et pour leurs persécuteurs. Puis ils ont mis en commun ce que chacun avait, pain et vin, et ont mangé. Celui qui avait une femme l’a prise à côté de lui. Les femmes sans mari s’assirent à part. Quand ils avaient ainsi mangé, l’un des baptisés parlait : “Chers frères, vous qui n’êtes pas encore baptisés, menez une vie chrétienne paisible, etc.”.
Si quelqu’un avait besoin, soit d’habillement, soit de l’outillage pour son métier, on lui donnait de l’argent pour en acheter, et à la prochaine assemblée, on doit rendre l’argent si possible, etc…
Ainsi les frères sont partis vers le jour. La plupart habitent entre Sélestat et Rosheim. Qui ils sont, elle ne sait. Elle et son mari sont retournés le même jour vers Ribeauvillé, logeant chez un certain Thomas, tisserand en laine, qui est le frère de son mari.
3. La nuit de samedi 7 mars, l’assemblée des Anabaptistes qui habitent autour de Ribeauvillé et dans la vallée, aussi à Riquewihr, s’est réunie entre Kientzheim et Riquewihr, à droite, sur la colline, dans un bois. Alors frère Claus, un jeune de Riquewihr, a “lu” et agit comme dit avant.
Dans l’assemblée il y avait environ 20 personnes, à savoir : Blesibender de Westhalden, un apprenti cordonnier de Colmar, André Schmidt, un autre fugitif de Sainte-Croix (2), une femme nommée Rosina, un Martin N… de Riquewihr. Les autres lui sont inconnus.
Da er usgelesen, seind die frawen sunder und die man au(ch) gekneit, ein fiertl stund gepeten : hat der vorsteher vorgereth (= vorerwâhnte) gepeten fir geistlich und weltlich oberka.it und fir ire vervolger. Darna(ch) was jeder hat, wein und bxot, das legen oie zusamen und essen : welcher ein wyb hat, der nimpt (sie) zu sich, und die wyber, so nit man haben sitzen sunder. Was sie allso gessen, spricht einer us den getaüfften : “Lieben brieder, ir die noch nit getaufft, seind eins stillens christenlichen wesens”, etc. Wa dan einer etwas mangel hat an kleider oder sunst iren. geschiren damit sie wercken, gibt man inen gelt zu ka.uffen, und zu der nechsten versamlung mous einer das gelt widerlegen, wo im meglich, etc.
Also gegen tag seind die brieder das landt abzogen : wonnend das mayerthail unders Schletstat und Rosszheim; wer sie sigen, mag die fraw nit wissen. Aber die fraw sampt irem man seind die selb nacht am tag gen Rapperschwir gangen, by Thoman, selber ein wulin weber, inkerth : der selbig ist der fra.wen mans Bruder.
Zum dritten, uff sampstag zu nacht nach Reminiscere (= 7• Mârz 1534) seind die gemaind der widerteüffer umb Rappoltswir und im thal, auch Richenwir, wonnend, zwischen Konszheim u(nd) Richenwir uff der rechten hand uff dem Be(rg) im waldt zu sa.men kummen. Da hat bru(der) Claus, ei.n. junger knab von Richenwir gelesen und gehandelt wie oben stat.
Inn der gemain.d seind ungevdr XX personen gewesen, nemlich Blesi Bender ven Westhal(den), ein Schuchmacher knecht von Colmar, Andre(s) Schmidt und ander, so zum Helgen Krytz entloffen, auch ein fraw genant Rosina und einer von Richenwir gênant Marten N… Die ander seind der frawen nit bekant.
Quand leur prière était terminée, une lettre était arrivée de Lahr, aussi d’une réunion des Anabaptistes. Par cette lettre, l’assemblée était consolée, exhortée ‘a persévérer dans la foi et non la renier. Le jour venu, elle et son mari sont allés à Colmar, et avec eux un jeune compagnon, un Suisse, qui prêche aussi.
4. Elle témoigne qu’il y a beaucoup dans l’assemblée sous Sélestat qui ne sont pas baptisés mais écoutent seulement. Les baptisés n’en acceptent pas non plus aucun qui soit frivole. On est éprouvé d’abord une demi-année etc…
5. Il y aurait quatre assemblées : l’une sous Hâle, une dans la Ortenau, la troisième sous Sélestat, la quatrième autour de Ribeauvillé et Riquewihr. Elle ne sait combien ils sont.
6. Le jour de Pâques dernier (5 avril), elle était sous un arbre avec son mari et les fugitifs de Sainte-Croix. Son mari a dit que la veille l’assemblée se serait réunie. Elle ne sait où. Cette même nuit-là, son mari était parti vers Wolfgantzen. Quand la prochaine réunion aura lieu, elle ne sait.
Frère Georges (3) est un homme gros, pas grand, porte un chapeau noir, un manteau gris ou un tablier teint, porte un couteau de tonnelier, travaille à Sélestat pour l’assemblée, ne porte pas d’arme.
Notes:
(1) “lire” lesen est le terme usuel pour “prêcher”.
(2) Sainte-Croix-en-Plaine, monastère bénédiction entre Colmar et Ensishaim.
(3) La comparaison avec d’autres documents strasbourgeois indique que le prédicateur s’appelait Georges Spielmann.
Und wie ir gepet usgewesen, ist ein brieff von Lar (Lahr?) heruff komen, auch von ainem huffen oder versamlung der widerteuffer : inn demselben brieff seind die gemaind getrest wo(rden), sollen standthaft im glauben sein und nit abfallen. Ist die fraw un man am tag gen Colmar gangen und ein junger gesell mit inen, ein schwitzer, auch der seit.
Zum 4 zeigt die fraw an, das vil in der gemaind auch under Schletstat syend, die nit geteufft, allein zuheren. Es nemmen auch die geteufften kein an der freffel sig, beweren einen zuvor ein halb jar, etc.
Zum 5 zeigt die fraw an, der gema(i)nd sigen vier : ein ab Basel, die ander in der Mortnaw (= Ortenau), die trit under Schletstat, die vierdt umb Rappoltzwir und Richenwir; wie vil aber sigen, mag sie nit wissen.
Zum sechsten ist die fraw by irem man am ostertag (= 5. April 1534) verschinen zu Sunthofen under einem bam gewesen, by im die entloffnen von Helig Krytz; hat ir man gesagt, die gemaind seig uff dem osterabent by ainander gewesen : wo, mag sie nit wissen. Die selb nacht ist ir ma(n) gen Wolffgansen gangen; wa die nest gemaind wirt sein, mag die fraw nit wissen, etc.
Bruder Jerg ist ein dicker man, nit lang, hat ein schwartzen hut uff, ain graven rock oder ein geferbte jupp an, ain kieffermesser an, werckt zu Schlettstat der gemaind tregt kein gwer an.
Ludwig Braiter, vogt zum Helgen Krytz.
3b – Réunion à Eckbolsheim, 24/25 juillet 1545
M. Jean Steinle, pasteur à Ste Aurélie, informe que samedi dernier son fils Jérémie Steinle et le jeune Murwolf, chanvrier, tous deux des garçons de 16 ou de 17 ans, poussés par la curiosité, voyant sortir par la Porte Blanche plusieurs personnes soupçonnées d’être anabaptistes, les ont suivies. Quand ils passaient devant la montagne verte, plusieurs des Anabaptistes, s’approchant d’eux leur demandèrent s’ils voulaient aussi aller à la réunion. Ils répondirent que oui. Ils demandèrent encore s’ils y avaient déjà été auparavant : ils répondirent encore que oui. Ainsi ils arrivèrent ensemble dans la forêt d’Eckbolsheim. Quand ils arrivèrent, d’autres Anabaptistes se rassemblaient déjà. Quand tous furent réunis, il était environ dix heures du soir. L’un d’eux se mit à prêcher jusque vers une heure. Son sermon traitait des enfants d’Israël en Égypte et en sortant d’Égypte. Ceci pour consoler l’assistance par la pensée que Dieu agirait de même avec eux, les Anabaptistes, qu’avec le peuple éternel de Dieu, et qu’il exterminerait et jugerait tous les autres peuples qui ne soient pas de leur religion – eux qui ont la seule religion véritable – que ce soient papistes, luthériens, zwingliens, philippiens. Il prêcha aussi sur le Temple de Dieu selon Apocalypse XI (19), qui s’étire en long et en large sous le ciel entier, non comme la cathédrale ou d’autres églises de pierre, qui ne sont pas fondées sur Pierre – invitant ainsi les gens à quitter les paroisses régulières pour leur assemblée particulière. Puis fut dit qu’on ne peut trouver Dieu que dans le désert et dans les ténèbres.
1545 Juli 31. Strassburg. – Aussagen zweier Zeugen über die Täufer-Versammlung vom 24/25. Juli.
Herr Johann Steinlel pfarrer zu St. Aurelia zeigt an, jetzo verschinen sambstag, den 25.2) julij, seyen sein sohn Jeremias Stei(n)le und Murwolf, der jung, ein hänffer, beide junge knaben umb 16 oder 17 jar alt, uhs fürwitz, als aie etliche personen verdächtig als widertäuffer sehen zum weïhsen thurn uhshin gehen, denselbigen nachgefolgt. Und als sie für die Grüne Warth hinauhskommen, seyen jnen etliche von widertäuffern nachgefolgt und sie gefragt, ob sie auch zum volck wolten. Haben sie geantwort, ja. Haben sie wider gefragt, ob sie vorhin auch beym volck gewehsen, haben sie aber geantwort, ja, etc. Seyen also miteinander in Eckelhsheimer waldt gangen. Als sie daselbst
hinkommen, haben sich die andern widertäuffer gesamblet, etc. Als nun der hauff versamblet worden, sei es ungefärlich umb zehen uhren in der nacht gewehsen. Hab einer under ihnen angefangen zu predigen bihs ungeverlich umb ein uhren. Sein predig sey gewehsen von den kindern Israel in und uhs Egiptenlandt; den hauffen damit zu trösten, dahs Gott dermassen auch also mit jnen, den täuffern, als dem ewigen volck Gottes thun werde, und allé andere völcker, die nit jrer religion seindt, wie sie dann allein die recht religion haben als babstliche, luterische, zwinglischen und Philipper, uhsreuten oder hinrichten. Es seye auch gepredigt worden von dem tempel Gottes uhs dem XI. cap. Apokalip. (19), wie dahs er weit und breit und under dem gantzen himmel sey, und nit das Münster oder andere steinerne kirchen, seye nit uff Petrum gestelt, hiemit das volck van der ordenlichen gemeinen abzumahnen in ihr sondere gemein zu kommen. Daruf auch geredt worden, man könne Gott nit finden, dann in der wüsten und in der finsternuhs.
Un autre se leva. Ayant fait faire de la lumière, il lut le chapitre Il aux Hébreux, sans le commenter particulièrement, ainsi que l’histoire de Zachée, qui montre la forme véritable de la repentance, déclarant que ceux-là qui n’agiraient pas comme Zachée ne sont pas vraiment chrétiens. Ce qui fait penser que ceux qui possèdent ou jouissent des intérêts ou dîmes ou autres charges sur les pauvres ne sont pas de vrais chrétiens parce qu’ils ne font pas comme Zachée.
Un troisième Anabaptiste dit que les pasteurs luthériens prêchaient que Christ était mort pour nos péchés, ce qui est mensonger et faux, parce que nous devons faire satisfaction pour nos propres péchés et faire pénitence pour nos propres péchés, etc. En terminant, il a dit : “Chers frères et soeurs, ne laissez personne vous convaincre que nous ne méritons rien par nos bonnes oeuvres.” Il y avait cinq ou six soeurs désirant le baptême, mais on ne voulut pas les baptiser parce que la communauté n’était pas au complet. Un nommé Barthelmé fut démis de ses fonctions de diacre et un frère Pierre, qu’on croit résidant ici dans la ville, fut nommé à sa place. Les garçons pensent que leur pasteur devait être d’Ostwald.
Puis ils se mirent à prier pour tous leurs soeurs et frères, pour leur frère Vix que l’on soupçonnait avoir été beaucoup aux jeux, et pour d’autres encore, et surtout pour les autres fraternités, notamment pour les fraternités du Haut-Rhin, de Bade, de Brisach en Breisgau, et pour la fraternité messine.
Darnach sey ein anderer uffgestanden, der hab ihne heissen ein liecht schlagen und das XI. cap. zun Hebreern für sich genommen und das gelesen, aber nit sonderlich uhsgelegt, etc. Auch die hostorie Zacheus, der ein rechte form der buhs seye, und die nit rechte christen seyen, die nit thuen, wie Zacheus gethan (Luc. 19,? ff). Da wol zu bedencken, dahs die sa zinhs und zehenden und andere beschwerden des armen innen haben oder niessen, nit rechte christen seyen, dieweil sie nit thun, wie Zacheus gethan habe.
Daruff der drit täuffer gesagt, die luthierischen pfaffen predigen, Christus sey für unser sünde gestorben : Das sey erlogen und nit wahr, wir müssen selbs genug für unsere sünde thun und unser selbs eigen sünde büessen, etc. Zum beschluhs der predig hab der prediger gesagt : Liebe gesehwüsterden, lassen euch niemand bereden, dahs wir mit unhsern guten wercken nichts verdienen.
Es seyen auch fünff oder sechs schwestern da gewehsen zu tauffen, die hab man aber nit wollen tauffen darumb, dahs der huff nit gar beyeinander gewehsen. Sie haben auch einen, genannt bruder Bartlin, abgesetzt vom helfferambt und einen bruder Peter, der sich hie in der stadt halten soll, an sein stattverordnet. Es soll auch jr pfarrer, als die knaben achten, von Sankt Ohswalt) seyn.
Under dem allen haben mie angefangen zu betten für elle ihre schwestern und brüder, für bruder Vixen (der viel im spil sey gewehsen) und andere mehr. Und sonderlich für die nachbenante bruderschafften, als die bruderschafft in Ober-Elsahs, die zu Baden, zu Breisach im Breihsgau und der Metzger bruderschafft.
1) Ostwald bei Strassburg
On estime leur nombre autour de trois cents, parmi eux beaucoup de cette ville – maçons et apprentis maçons, armuriers, tisserands. Ils avaient des marteaux pointus et des cognées à manche long. Les autres venaient des villages chacun avec son arme à la main – des scies, des fourches, etc… mais sans épée ou couteau. Tout le temps l’un d’eux circulait avec une lampe, pour réveiller les endormis, les exhortant à veiller et prier. Tout se déroulait avec une grande ferveur, au milieu des cris et des pleurs. L’un des leurs y était, un nommé frère Claus, qui voulait redevenir membre de leur église, mais jusqu’au dernier moment, ils ne voulurent pas le recevoir de nouveau, parce qu’il était retourné chez les Luthériens.
A l’aube on étendit une toile, sur laquelle on déposa des poires et du pain. Plusieurs mangèrent, d’autres non. Alors les deux garçons se sauvèrent et se cachèrent dans le bois.
3c – Deuxième témoignage sur la même réunion (1545)
On questionne Jean Hostetter de Brumath à propos des Anabaptistes rassemblés il y a huit jours dans le bois d’Eckbolsheim. Il dit qu’il a un frère qui a mangé chez lui. Ce soir-là, il l’a accompagné jusque devant la Porte Blanche. Là, il est resté assis un temps. Il observait que l’un après l’autre, des gens sortaient par la porte et pour finir, il les a suivis de loin jusque dans le bois d’Eckbolsheim, tout près de l’eau.
Und waren deren so beyeinander gewehsen, ungefärlich uff dreyhundert, und under denen viel uhs diehser stadt, maurer, mörtelknecht, blattmacher 1), weber. Die haben gemeinlich hammer mit langen spitzen gehabt, und beyhel mit langen stilen. Die andern seyen uhs den dörffern kommen, ein jeder mit seiner handtwaffen,
als sägen, gebeln und dergleichen, aber keine schwerter oder messer. Es sey einer allemal mit einem liecht herumbgangen, die schlaffenden geweckt, sie ermanet, dahs sie wachen und betten sollen. Ihr gebet sey mit grossem ernst zugangen, mit schreyen und weinen. Ehs sey auch einer dagewehsen, bruder Claus genannt, der hab wider zu ihrer gemeind begert : den haben sie aber lang nit widerannemen wollen bihs zuletst, umb des willen er sich wider zu den Lutherischen gethan gehabt.
Als es tag worden, hab man ein tuch gespreitet, bieren und brod dargelegt, haben etlich gessen, die andern nit. Also seyen die 2 knaben von ihnen kommen, sich im wäldlin. verschlagen.
1545 (Aufust 1) Strassburg. – Zeugenverhör über eine Wiedertäuferversammlung in Strassburg._____
1545. Hanns Hostetter von Brumpt 1) ist der widertäuffer halb, so sich heut acht tag, den 25, julij, in Eckelhswäldel 2) versamlet gewehsen, befragt? Der zeigt an, er hab ein bruder, der heut acht tag bey jme zu nacht gessen, dem hab er das gelait geben bihs under den Weissen Thurn 3). Da sey er ein weyl sitzen bliben : hab er allemal sehen eines nach dem andern zum thor hienuhsziehen, und zuletzt jnen von eitem nachgefolgt bihs in Eckoltzheim wäldel aller nechst beym wasser.
II a vu peut-être soixante personnes, et s’est caché pour voir de quoi il s’agissait. Bientôt quelqu’un a frappé sur les buissons avec son bâton, et ils sont sortis nombreux du bosquet. Pas moins de trois cents personnes se sont assises- ensemble. L’un d’eux s’est levé, a commencé par prier pour plusieurs autres, puis s’est mis à prêcher. Cela a commencé après dix heures et a continué jusque vers une heure.
Ils ont fait de la lumière. Un autre a commencé à prêcher. Un autre a fait le tour avec une bougie; si quelqu’un allait dormir, il le réveillait et l’exhortait à être vaillant et écouter. Puis ils ont commencé à manger ensemble, et autour de deux heures, une partie s’en alla. Cependant, plusieurs se sont réunis de nouveau dans un lieu à part. Il n’a pas osé (ou n’a pas reçu permission de) se joindre à eux. Dès l’aube, ils se dispersèrent, l’un par ci, l’autre par ailleurs. Lui est rentré et s’est assis de nouveau à la porte. Il en a vu plusieurs rentrer en ville, n’en connaît aucun, mais il sait que deux d’entre eux sont de Hoerdt.
Celui qui prêchait est un homme grand, au nez crochu, d’après son parler, il doit être du Brisgau. Ils en ont aussi présenté deux, un Pierre et un Barthelmé, et ont élu Barthelmé président, ce qui n’a pas plu à Pierre… (Peut-être le même que Pierre Walter, armurier, Anabaptiste, qui a parlé devant environ 60 personnes près de la chapelle de la chartreuse.)
Hab er erstlich bey 60 personen funden, hab er sich verschlaen wollen zu sehen, wahs es sey. Bald einer mit einem stab uff ein hurst 4) geschlagen, da seyen sie mit hauff uhs den hursten geloffen, nit weniger dann bihs in 300 personen zusamengesessen. Einer auffgestanden und erstlich anheben für eiliche bitten und darnach anheben predigen. Das hab nach zehen angefangen und gewert bihs uff das ein.
Haben sie ein liecht uffgeschlagen, einander anheben zu predigen und einer mit einem wachsstock im ring umbgangen, und wo einer schlaffen wollen, jhn geweckt und sie ermant, sie sollen wacker seyn und zuhorchen. Nach demselbigen haben aie angefangen, miteinander zu essen, und umb die zwey haben ihren theil anfahen hinwegzugehen. Doch haben sich ihren etliche uff ein sondern platz vider versamblet. Zu demselbigen hab er sich nimmer thun dörffen. Und sobald es tag worden, sey einer hieraus, der ander dort hienaus zogen, und er sich auch wïeder hereingethan und under das thor gesessen. Da hab er jr etlich sehen hereinzugehen kommen, kenne aber keinen, als 2 von Herd 5), etc.
Der, so jnen gepredigt, sey ein langer mann, hab ein gebogene nahs, sey der aprach nach ein Preihsgauwer. Sie haben auch zwen uffgestelt, heihs einer Barthel, der ander Peter, und den Barthel zu einem vorsteher erwählt: : das
hab den Peter verdrossen, etc. Idem von einer versamlung bey der capellen bey der carthauhs 60 personen vor 3en jahren. Peter Walter platmacher, widertäuffer.
3d – Eckbolsheim 1557
Quand la secte de l’assemblée anabaptiste se rassembla, samedi 5 juin 1557, devant le bois d’Eckbolsheim, au lieudit Röthig, les points suivants furent traités par leurs chefs, au nombre de deux.
(Note en marge : lu au Conseil mardi 3 août 57. Le groupe comptait environ cent hommes et femmes. Décrit et noté par quelqu’un qui n’est pas de leur secte mais qui était allé pour écouter, s’étant mêlé au groupe pour entendre et voir ce qui se passait.)
1. Du culte:
Quand donc tous les gens qui s’étaient rassemblés, environ cent personnes, hommes et femmes, sa furent installés, un de leurs maîtres, appelé (comme ils disent) “frère Pierre” s’est levé. Il est armurier et (chose à vérifier) frère de feu le fouleur du foulage des environs de St. Arbogast. Il exhorta le peuple à implorer Dieu le Seigneur avec grande ferveur, demandant sa grâce et miséricorde. Il demandait aussi qu’ils remerciassent Dieu pour leur avoir fait encore une fois la grâce de se réunir, et qu’ils demandassent la grâce de pouvoir entendre avec profit sa sainte parole divine. Quand il eut terminé, -•- autre se leva, un nommé frère Bastian, un étranger vivant en Brisgau, qui répéta l’exhortation dudit Pierre. Ils ne firent rien d’autre que (l’un après l’autre, et se référant à beaucoup de( points et textes d’Écriture divine) d’enseigner et enjoindre aux gens d’adorer le Seigneur Dieu, de ne servir que de ne chercher qu’auprès de lui soutien et consolation. Ce culte termina par une fervente prière silencieuse.
1557 August 3. Strassburg. – Bericht über den zweiten Wiedertäuferkonvent bei Strassburg._
Als die sect der widertäufferischen gemein uff sambstags, den 5. junij anno 57 vor dem Eckboltzheimer wäldlin, im Rettich 1) genannt, sich versammlet hatten, wurden nachfolgende puncten von derselben vorsteher, deren dazumal zween gevest, tractiert und verhandlet. Nemlich:
1. De invocatione dei.
Wie nun alles volk, so derselben zeit bei einander versamlet, deren uf hundert ungeverlich mann und weib gewesen, sich gelegert hatten, stund einer irer lerer under inen uf, mit namen, irem brauch nach, bruder Peter,ei.n blattmacher 2), und als zu erforschen des walkers uf der walk bei s. Arbogast seligen bruder. Welcher das volk mit grossem ernst Gott, den herrn, umb sein gnad und barmanzurzefen ermante. Auch dass sie Gott, dem herrn, dank sagten, dass er inen abermals gnad verlihen, dass sie zusamenkomen, da sie das h. göttli wort mit frucht hören möchten etc. Nach seinem beschliessen aber stund der
ander uf, mit namen bruder Bastian, so ein frembder und im Breisgau wonhaft, welcher oben gemelt bruder Petern ermanen repetierte, und beide nichts anders, doch ie einer umb den andern mit vil eingeprockten puncten und articuln göttlicher geschrfit lereten, dann dass sie das volk zu gott, dem herren, zu ruefen, me allein zu dienen, bi ime auch allein hülf und trost zu suchen, anhielten. ~f mit einem ernstlichen geheimen gebet beschliessende etc.
2. De l’office des clés et de l’excommunication:
Après la prière, frère Pierre commença, suivi par frère Bastian, un sermon sur l’exclusion de l’église et sur la doctrine des apôtres et de leur office, avec beaucoup d’exemples tirés de l’Écriture divine, montrant comment il fallait procéder pour ce qui est de leur église et de leurs enseignants. Et ce disant, ils rejetaient la doctrine, la prédication et l’office des sectes (comme ils disaient) luthériennes, papistes, et autres. Notamment parce qu’elles n’assuraient pas leur service pastoral selon le commandement divin et l’Écriture, ayant fondé leur culte en vue de grands biens et de jouissances, sans rechercher ni l’honneur de Dieu ni l’amour du prochain. Quand même ils savaient que quelqu’un était plongé dans le péché ouvertement et dans les vices mondains, il ne serait pas réprimandé selon l’ordre chrétien. Ils faisaient souvent référence à la doctrine du cher St Paul; mais avec beaucoup de paroles inutiles, ils méprisaient d’autres doctrines.
Pour confirmer leur office, comme ils appliquaient le commandement divin, ils présentèrent à l’assemblée un homme avec sa femme. Il s’agissait de Hans de Kolbsheim et de sa femme Margretha, qui avaient longtemps vécu dans beaucoup de contrariétés et de désunion, contrairement à leur église, ce qui eut l’effet d’un grand scandale pour leur doctrine. Pour cela, on entreprit de les questionner afin d’exclure et de discipliner celui que l’on jugerait avoir tort pour donner un exemple aux autres. Car dans leur assemblée, il ne devait y avoir ni jalousie, ni haine, ni disputes, ni contrariété, ni d’autres vices publics comme on en tolère chez les autres.
2. De officio clavium et exeommunicatione.
Nach gethanem irem gebet fieng bruder Peter, nach ime bruder Bastian an ein sermon von usschliessung us der gemein und von der ler der apostel, auch irem ampt zu erzelen mit vilen exempeln göttlicher schrift, wie und welcher massen es bi den lehrern und derselben gemein solte gehalten werden bezeugende, hierin aber der lutherischen, papisten und anderer secten, wie sie es nanten, ler, predig und ampt verwerfende. Nemlich wie sir ir hirtenampt nicht göttlichem bevel und geschrift nach versehen, sondern dass sie iren gottesdienst nur von wegen grosses guts und viler wollüst in der welt, in dem nicht die ehr gottes, noch die liebe des nechsten zu suchen, angefangen. Und oh sie schon wissen, dass einer in offenen sünden und weltlichen lastern steckte, würde er doch das wenigist von inen christlieher ordnung nach gestrafet. Darauf aie sich ofternaln uf die ler des lieben h. Pauli referisrten, über solches aber mit vil unnotwendigen worten andere ler verachteten.
Zu beweisung aber ires ampts, damit sie gottes bevel recht nachkemen, stelleten sie der gemein für ein mann sampt seiner husfrauen. Des manns namen hiess Hans von Kolbsheim 1), seines weibs Margretha, welche beide ein zeit lang in grossem widerwillen und uneinigkeiten gelebt hatten, das irer gemein zuwider und irer ler zur höchsten ergernüs bishär gedient. Derohalben sie beide zu verhören, welches under inen unrecht erfunden, offentlich vor der gemein uszuschliessen une zu strafen, andern zu einem exempel, fürgenomen. Dan under irer gemein selle kein neid, hass, zank, widerwillen, noch andere offene laster wie bei anderen gestattet werden.
Or, de leur interrogatoire, les présidents conclurent que l’homme avait été déraisonnable envers sa femme, l’ayant battue pour un simple soupçon d’infidélité. Après consultation générale il fut exclu de l’assemblée, qui estimait qu’il avait prononcé son propre jugement sur lui-même. Ayant subi cette discipline, il pria instamment l’assemblée de le recevoir de nouveau. Beaucoup le refusèrent, disant – s’appuyant sur l’Écriture sainte – que personne ne doit se venger, ni être juge en son propre cas. Sur quoi parla un bourgeois d’ici, qui ne faisait pas partie de leur secte, mais qui était allé les écouter, demandant s’il était conforme à la sainte Écriture de ne pas accepter de nouveau un pécheur qui regrettait ses péchés, qui avait fait pénitence et avait souffert dûment son châtiment, dans une église. On lui opposa beaucoup de merveilleux arguments, de sorte qu’à cause du nombre même de ceux qui se mirent à disputer avec lui, il n’arriva pas à entendre une réponse. Mais les présidents refusèrent de s’engager plus loin dans la discussion et plus rien ne fut entregistré concernant le couple.
De même on présenta une autre femme, une bourgeoise de la ville vivant au marais vert, une couturière appelée soeur Barbara, qui s’était également éloignée de l’assemblée un temps. Elle fut reçue de nouveau, ayant confessé sa vie pécheresse et son infraction de leurs principes et ordre (ce qui n’avait pas réussi pour Hans de Kolbsheim). Avec ces exemples et d’autres de la sorte, ils montraient que leur religion, comme ils l’avaient fondée et pratiquée jusqu’ici, était la seule commandée et ordonnée par Dieu le Seigneur.
Weil sich nun us verhör beider, mann und weibs, von den fürnembsten befand, dass der man unbillich. vider sein hausfrau gehandlet, sie von argwons wegen murerei, mit gunst zu melden, geschlagen, ward er durch offentlich umbfrag us irer gemein geschlossen, darzu er ime auch selber sein urtheil fellen thete. Darüber aber uf empfangne straf widerumb mit sonderer bitt die gemein ine ufzunemen bate, welches ime von vilen abgeschlagen und ine nicht känten, us bezeügung göttlicher geschrift, das sich niemand selber rechen, noch sein selbs richter sein solte, uf ein neues ufnemen. Darzu redet ein burger alhie, der nicht irer sect, sonder sie auch zu hören hinausgangen, ob es göttlicher geschrift gemess, wo ein sünder, dem seine sünd leid, darüber buss gethan und sein gebürliche straf erlitten, nicht widerumb uf sein begeren solte zu siner gemein angenomen werden? Darauf sie ime mit vil wunderbarlichen argumenten begegneten, also dass er von wegen der vile, die mit ime zu disputieren begerten, zu keiner verantwortung kommen mochte. Ward also solches argumentiren von den vorstehern. abgeleint und weiter des ehevolkes halber nichts usgerichtet. Gleicherweis stelleten sie ein andere frau, ein burgerin alhie, im grünen bruch wonhaft, mit namen schwester Barbara, ein negerin. 1) für, welche sich auch ein zeitlang von der gemein. geeussert, aber uf bekantnus ires sündlichen lebens und ubertretung irer gebot und ordnung ist sie widerumb ufgenomen worden. Welches obgemeltem Hansen von Kolbsheim dazumal nicht gedeien mochte. Mit solchen und andern dergleichen exempeln beweisten sie ir angefangenen und bishär geuebten gottesdienst allein von gott, dem herrn, also bevolen und geordnet sein.
3. Du baptême
Procédant au baptême de deux personnes, les deux maîtres ont donné beaucoup d’enseignements concernant le baptême, disant qu’ils ne tenaient pas au baptême, comme il était tenu par les autres hérétiques et sectes idolâtres, comme les luthériens et les papistes, qui baptisaient leurs enfants au nom d’une foi future. On cita l’image d’un aubergiste qui suspendrait un cercle sans avoir de vin dans la maison (note du traducteur : en suspendant devant l’auberge le cercle d’un tonneau, le patron annonçait qu’il avait du vin à. vendre) quand il faut encore attendre l’automne et sans savoir comment le vin va réussir, ou même (compte tenu des orages), s’il y en aurait. C’est comme ceux qui laissent baptiser leurs enfants dans l’espoir qu’ils grandiront, qu’ils viendront à l’entendement de la foi et qu’ils pourront être sauvés. Contre quoi ils soutinrent fortement que seuls ceux qui avaient l’âge de comprendre devaient être baptisés, et non les enfants. Ils appuyèrent ceci par l’Écriture divine, comme quand Christ, le Seigneur, commandait à ses disciples d’aller dans le monde et de baptiser toutes les nations; que celui qui croit et est baptisé sera sauvé; celui qui ne croit pas sera condamné, etc… En plus de beaucoup de doctrines idolâtres, qui ont été ouvertement pratiquées. Après cet enseignement, les deux personnes furent présentées et firent objet, sur leur demande, d’une consultation générale, comment ils s’étaient comportés, s’ils avaient vécu conformément à l’ordre chrétien, s’ils étaient dignes de la haute dignité du baptême. Plusieurs les avaient déclarés aptes et convenables. Puis deux autres (un Wolf, jeune apprenti charron qui travaillait près de la porte de Cronenbourg, et un Martzolf, tonnelier) leur demandèrent, concernant leurs doctrines, en particulier:
3. De bantismate
Nachdem sie inen weiter zwen zu taufen fürgenomen, als beschehen, haben sie beide lerer, vilerlei von ihrem tauf der gemein fürgehalten, uf dass sie nicht an den tauf, wie ander ketzer und abgöttische sectierer. hielten, als die lutherischen und papisten, welche ire kinder erst uf ein zukünftigen glauben taufen. Darauf ein exempel von einem würt, der einen reif usgesteckt und noch kein wein im haus hat, allein erst uf ein. zukünftigen herbst warten thut und doch nicht weisst, ob der wein gerathen, ob wein vor vilerlei ung+ewitter wachsen werde, oder nicht, gegeben. Damit angezeigt, ob die so ire kinder taufen lassen, ob sie soweit erwachsen, dass sie zum verstand des glaubens komen und dardurch selig werden mögen. Und ser darwider angehalten, dass die kinder nicht, sonder welche schon bi verstand sein, sollen getauft werden. Solches us göttlicher geschrift bezeugt, als da Christus, der herr, seinen jüngern in alle welt zu ziehen bevolen und sie hat heissen taufen alle völker (Mt 28.19) wer da glaubte und getauft würde, würde selig, wer aber nicht glaubt, würd.e verdampt etc. (Mt. 16,16). Darneben auch vil abgöttische leren, wie offenbar dazumal gehandlet.
Uf solchs ermanen wurden obgedachte zwen fürgestelt und uf ein einheiligte umbfrag uf ir begeren, wes sie sich gehalten, ob sie irer christlichen ordnung gebürlich gelebt, auch ob aie solches hohen, würdigen taufs würdig, von meniglich geschickt und taugentlich darzu erkent worden.
Hierauf inen zweien weiter die lerer insonderheit (deren einer Wolf, ein junger wagner knecht, der zeit gearbeit bei dem Kronenburger thor, der ander Martzolff, ein kiefer etc. geheissen) fürhielten.
D’abord, s’ils désiraient le baptême? S’ils reconnaissaient leur assemblée pour la véritable église de Christ, dont il est écrit dans l’évangile que là où deux ou trois se réunissent en son nom, il est parmi eux; s’ils désiraient persévérer en elle, non la quitter, persister jusqu’à la fin, que ce soit la vie ou la mort?
Deuxièmement, s’ils reconnaissaient ce baptême comme étant le vrai baptême divin, institué par Christ, et s’ils dénonçaient leur premier baptême reçu sans connaissance?
Troisièmement, s’ils désiraient donner toutes leurs possessions et leurs biens pour cette assemblée, s’il était nécessaire, pour l’aider, et qu’ils n’abandonneraient aucun d’eux dans le besoin quand ils seraient capables d’aider? Ils promirent d’accomplir tout cela pleinement. Ils s’agenouillèrent et furent baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (sans changer le nom de leur premier baptême). Après les avoir baptisés, ils louèrent Dieu que leur église ait reçu du renfort, et que davantage de monde vienne à la vraie connaissance. Ils exhortaient et disaient que, s’il y avait parmi les autres quelqu’un à qui manquaient cette consolation et cette instruction, que de telles personnes se joignassent à eux. Puis ils firent une prière très fervente, faisant intercession pour tous les états (c-à-d toutes les catégories de gens) du mande, et si c’était sincère, il n’y avait rien à rejeter particulièrement.
Erstlich, so sie begerten getauft zu werden? Ob sie ihr gemein für die recht und wahr gemein Christi, von welcher im evangelio (Mt. 18,20) geschriben, wo zwen oder drei in seinem namen versamlet seien, da seie er mitten under inen etc. erkenneten, dabei bleiben wolten, davon nit abstohn, sonder bis in ir
end verharren, es gerathe inen zum leben oder zum tod?
Zum andern, ob sie disen iren tauf für den rechten, wahren, göttlichen tauf, wie er von Christo eingesetzt, halten, den ersten iren tauf, us unwissenheit empfangen, wïderrueften?
Zum dritten und letzten, ob sie auch all ir hab und gueter für dise ire gemein, wo es vonnöten were, versetzen wolten, ir damit zu helfen, und keinen derselben in nöten, wo sie zu hilf komen mögen, stecken lassen?
Dem aie nun allem zu willfahren gänzlich versprochen, Darauf nidergekniet und sich in dem namen des vater, des sons und des h. geistes, doch iren ersten namen nichts entnomen, taufen lassen. Als nun die getauft, lobten sie gott, dass ir gemein gesterkt und mer zu der rechten, waren erkantnus komen weren, mit ernstlichem ermanen, wo weiter vorhanden weren, die ires trosts und irer ler vonnöten, dass dieselbigen sich zu inen verfüegeten. Hielten darüber ein ser ernstlich gebet, darin aller ständ der welt fürbitte gemeldet, und wo es inen also zu herzen gangen, ist nichts sondera verwerflichs.
Après tout cela, ils citèrent divers textes tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament, qu’ils lurent devant l’assemblée et commentèrent selon leur bon plaisir, Ils exhortèrent les auditeurs étrangers, à leur montrer leur erreur et leur faire comprendre la vérité, s’ils n’enseignaient pas correctement, et au cas où ils en seraient convaincus, ils seraient prêts à renoncer à leur religion comme ils l’ont adoptée et à accepter la plus correcte. Ainsi se termina toute leur procédure. Seulement quelques uns des principaux se groupèrent en un autre lieu. Mais ce qui fut fait là m’est inconnu, etc ..,
Des personnes autres que celles ci-dessus nommées que je connaisse sont Martin, un ouvrier maçon, Wolff, un maçon, et d’autres dont je ne connais pas les noms.
Uber das alles brachten sie ererst etlich sprüch us alt und neuem testament für, welche sie dem volk vorlasen und irem gefallen nach uslegten. Ermanten auch allé frembde zuhörer, als wo sie nicht recht würden leren, dass sie sie wolten iren irthumb anzeigen und zu verstehn geben, so wolten sie gern von irem angefangenen gottesdienst, doch wo sie überzeugt, absten und den rechten annemen. Hiemit wurden allé ire verhandlungen beschlossen. Allein etlich der fürnembsten giengen besonder zusamen uf ein ort. Was aber da gehandlet, ist mir urnwissend etc.
Documents anabaptistes n° 6
DEUX SERMONS ANABAPTISTES D’AUGSBOURG
«Jérémie 7» et le «Notre Père»
Introduction
Différemment de ce qui se passait à Zürich en ce même temps, l’Anabaptisme a été préparé à Augsbourg par un mouvement nourri de la pensée mystique. Les courants “évangéliques” qui exigeaient qu’on repensât tout à la lumière de la Bible – un Luther accentuant la refonte de la doctrine du Salut, un Zwingli critiquant aussi les pratiques culturelles et sociales – y étaient écoutés, mais à leurs côtés valait aussi l’héritage du Maître Eckhard et de Jean Tauler, préoccupés de retrouver l’authenticité tout intérieure de l’acte personnel de la foi, au prix même, si nécessaire, de l’usage de certaines formules eu de certains accents différents de la dogmatique médiévale.
Ces milieux participaient aux grands remous des années 1522 – 1526 sans se constituer en un groupe formel et responsable. Jean (Eitelhans) recherches n’en ont pas trouvé de traces sûres. Ils ont été copiés autour de 1566, en Moravie, dans un recueil manuscrit de documents Epistelbuch) conservé et recopié par les frères Houttériens, émigrés en 1874-75 au Canada. C’est chez eux que l’historien Jean HORSCH, mennonite allemand émigré aux USA, a trouvé le texte pour le publier (encore en allemand) en Amérique en 1888, avec le traité “De l’Amour Véritable” de Jean DENCK. On peut considérer cette publication comme le premier document témoin de la “Redécouverte de la Vision Anabaptiste” qui a beaucoup marqué la pensée Mennonite depuis lors. C’est de cette publication américaine que Valentin PELSY, prédicateur de l’Assemblée Mennonite de Sarrebourg, a tiré la traduction française que nous reproduisons ici. Elle parut la première fois en 1903, jointe au compte rendu de la réunion de cette année de la “Conférence des Communautés Évangéliques Mennonites Françaises”, dans le troisième numéro du Bulletin de la dite Conférence (publication précurseur de la revue Christ Seul). Il représente donc un jalon sur le chemin de la redécouverte de l’histoire autant pour les assemblées d’expression française que pour les américaines. Une traduction anglaise par J. Wenger parut dans la Mennonite Quarterly Review en 1948.
J. H. Yoder
PRÉDICATION SUR JÉRÉMIE 7 : 3
Dieu dit : Amendez vos voies et vos actions et je vous ferai habiter dans ce lieu-ci. (Jér. 7 :3)
Leur langue est un trait lancé, elle prononce des fraudes, chacun a la paix dans la bouche avec son prochain, mais dans son intérieur il lui dresse des embuches. (Jér. 9 :8)
Au nom du Dieu invisible en trois personnes – Qu’il soit avec nous et avec tous ceux qui le désirent; qu’Il nous enseigne le commandement de Christ, et qu’Il nous guide selon ce commandement que Dieu le Père demande que nous accomplissions, par Jésus-Christ, Amen.
Dieu, le Père céleste, exige de tous les hommes, car tous les hommes ont péché, qu’ils abandonnent le péché, qu’ils ne pèchent plus dorénavant et qu’alors, il ne les condamnera pas, comme Christ nous en avertit. Le père céleste exige aussi que nous connaissions la doctrine de Christ, qui nous a été donnée et envoyée par lui comme un témoignage de sa fidélité paternelle. Dieu entend que celui qui entend cette doctrine et la met en pratique est un homme sensé qui bâtit sa maison sur le roc. Il estime qu’il peut être sûr lorsque les pluies tomberont à verse et que les vents se déchaîneront, car il bâtit sur la parole de Dieu. Aucun autre roc, sur lequel nous puissions bâtir, ne nous est indiqué, sinon celui-là (Matt.9; Ps. 1; Matt. 7; Jér. 17; Ps. 118; Matt. 21; Marc 12).
0 chers frères et soeurs de l’assemblée chrétienne : Comprenons donc bien quel est le premier des matériaux qui convient à cette maison, ainsi que le Christ nous l’enseigne : Faites pénitence, abandonnez le péché (Matt. 3). Car le péché n’a point de place dans cette maison. Si nous bâtissons avec le pêché, nous ne bâtissons pas à la maison de l’Éternel, mais à la maison des ténèbres. Mais si nous renonçons au péché, nous ne blasphémerons plus le nom de l’Éternel, Au contraire, nous le glorifierons, nous le louerons, nous l’honorerons. Nous commencerons à l’aimer de tout notre coeur, lui qui nous a aimés le premier. Lui notre Père, nous a donné un témoignage visible et abondant de son amour et ce témoignage, nous ne pouvons le regarder et le comprendre. Ce témoignage de Dieu, c’est notre corps, c’est notre existence, ce sont tous nos membres (Rom. 1; Hébr. 1). Ce témoignage, c’est encore le ciel et tout ce que nous pouvons y reconnaître; c’est l’air et tout ce qui plane dans l’air; c’est la terre entière; c’est la mer et tout ce qui y habite. Le Père céleste nous a créés et donné ce témoignage afin que nous y reconnaissions son Nom, sa gloire, sa puissance, son amour paternel, et que nous l’en glorifions.
0 chers frères et soeurs, que chacun se rende compte dans son coeur de l’emploi qu’il a fait de ce témoignage que le Père céleste nous a donné dans son amour. Qu’il considère s’il l’a employé à le louer, à le glorifier, à lui rendre des actions de grâces. Oh : je crains fort que nous ayons bien mal employé ce témoignage que l’amour de Dieu nous a donné. Oui, je crains qu’il nous ait servi à blasphémer Dieu. Notre bouche, qui pourtant aurait dû le louer, l’a blasphémé de jour en jour. Nos yeux, qui devaient être prompts à se détourner de tout ce qui est contraire à la volonté de notre Père céleste, ne l’ont pas fait. Nos oreilles devaient entendre constamment la volonté du Père céleste, volonté qu’il nous a révélée par tous ses prophètes et par Christ – ce qui est un plus grand don et un témoignage plus parfait que celui que nous offrent la terre, le ciel et toutes les créatures – mais nos oreilles n’ont pas voulu entendre. Veuille le Seigneur que nous n’ayons pas empêché que cette volonté ne fût entendue, et que nous ne lui ayons pas préféré la considération vaine du monde.
J’entends résumer ici toutes les transgressions et chacun peut les considérer en soi-même en observant d’une part son entendement et, d’autre part, sa conduite. Puisqu’il est avéré et certain que nous avons ainsi employé tous les membres de notre corps, sans qu’il soit nécessaire d’en parler davantage, que chacun de nous écoute donc le prédicateur qui parle dans tous les coeurs. Celui-là, si nous prêtons l’oreille à ses discours, nous apprendra bien ce que nous avons à faire. Ah : chers frères et soeurs, tous ceux qui écoutent la parole de ce prédicateur commencent à l’instant même de faire servir leurs membres que Dieu leur a donnés, à le glorifier, à le louer, à l’honorer et à lui rendre des actions de grâces. Sans discontinuer, ils font ce que Christ nous a enseigné de faire, et ils ne regardent plus derrière eux le péché. Mes chers frères nous ne devons plus regarder derrière nous le péché, afin que nous ne péchions plus devant Dieu, comme Christ nous enseigne véritablement. Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui n’est déjà plus propre pour entrer dans la ville dont le Christ nous a montré le chemin. Ah : chers frères et soeurs, écoutez donc le prédicateur qui parle continuellement dans vos coeurs, et vous trouverez en vous-mêmes le véritable témoignage de ne plus pécher devant l’Éternel. 0 mes frères, au nom du Seigneur, je prie tous ceux qui entendent cette voix de veiller avec attention sur ce combat que nous trouvons constamment au-dedans de nous. D’un côté nous trouvons le pêché qui s’élève en nous, de l’autre une résistance avec laquelle nous devons résister au péché. Nous résistons par Jésus-Christ au nom du Père céleste qui nous a tant aimés. Si nous invoquons notre Père, comme Christ nous l’enseigne, il nous exauce et nous donne la force de vaincre dans ce combat intérieur, à condition que nous veillions avec soin chacun sur sa maison.
C’est pourquoi, chers frères et soeurs, je vous exhorte dans le Seigneur : veillez sur vous-mêmes, vous laisserez alors dans l’oubli tous les scribes de la terre, desquels nous devons bien nous garder. Oublions aussi toutes les associations humaines et les églises terrestres, avec tout ce qui y est et tout ce qui s’y fait, afin que nous devenions un temple de l’Éternel. Car l’Éternel n’habite point dans les temples bâtis par la main des hommes, mais dans les temples qui sont venus du ciel, savoir : dans l’âme et dans l’esprit des hommes qui vivent dans la foi et qui font Sa volonté. Et Dieu dit aussi : Je veux habiter au dedans de vous. Or Dieu qui veut établir sa demeure dans notre temple intérieur, ne peut le faire que si nous en expulsons d’abord tout ce qui est contre lui. Nous y trouvons beaucoup d’idoles, beaucoup de choses étrangères à Dieu en compagnie desquelles il ne saurait habiter. C’est la créature qui a pris la place chez nous et qui nous est devenue plus chère que le Créateur. Et pourtant Christ nous avait si fidèlement avertis. Si nous préférons quoi que ce soit à ce que Dieu nous a envoyé, nous ne sommes pas dignes de ce .que le Seigneur habite dans notre temple.
O, chers frères et soeurs, rappelez-vous donc bien ce que Christ nous enseigne d’une façon si claire : comment Dieu le Père envoie sa semence, sa parole. Songez que la semence qui tombe le long du chemin ne saurait pousser, mais qu’elle est enlevée de suite; que la semence qui tombe au milieu des épines ne porte point de fruits, mais qu’elle est étouffée par les épines, et que celle qui tombe dans les endroits pierreux ne porte également point de fruit parce qu’elle n’a pas la terre préparée. Mais lorsque la semence tombe dans une bonne terre, elle porte beaucoup de fruits. Or, nous savons qu’aucun homme ne sème sa semence sur un chemin, ou au milieu des épines ou dans les endroits pierreux, mais qu’il cultive la terre et prépare son champ et qu’alors seulement il sème sa semence. Dieu en fait ainsi. Il vient à nous, dans notre coeur qui est devenu un chemin, un buisson d’épines et un rocher, pour y cultiver et préparer le champ, pour extirper les épines au moyen de sa parole divine qu’il nous a révélée par Christ, et qui existe véritablement dans tout l’univers. Dieu veuille qu’on l’entende, qu’on y ajoute foi et qu’on le suive. C’est lui-même qui l’enseigne. Renoncez aux richesses trompeuses et aux soucis superflus de ce monde, qui ne nous sont pas commandés par Dieu, car ce sont des chardons et des épines. Celui qui n’a pas ces chardons et ces épines dans son coeur peut bien remercier Dieu sans cesse.
Mais que celui qui les a, suive ce sage Préparateur qui se tient constamment à la porte de notre coeur et demande de les extirper, de préparer le champ et d’en faire une bonne terre afin que la parole de Dieu puisse y être semée, qu’elle puisse croître jusqu’à la moisson et qu’elle rapporte beaucoup de fruits à Celui qui moissonnera. Ce préparateur, c’est la Parole vivante de Dieu, que nous ne pouvons nier. Cette parole vient constamment à nous, mais nous ne la voulons pas accepter dans notre coeur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas entrer dans le Royaume de Dieu, ainsi que le Christ, le véritable Fils de Dieu, nous l’enseigne (Jean 3) : En vérité, en vérité, je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Cette nouvelle naissance n’est autre chose que si nous recevons la parole de Dieu et que nous la recevions dans notre coeur, de sorte que nous soyons disposés à faire, selon la volonté de Dieu, tout ce que cette Parole nous enseigne (1 Pi. 4). Si un homme fait cela, qu’il n’agisse plus selon la volonté du monde, mais selon la volonté de Dieu; il est véritablement un enfant de Dieu; il est véritablement né de nouveau. Mais celui qui entend la Parole et ne veut pas faire ce que cette parole, issue de Dieu et révélée par Christ, lui enseigne, celui-là ne peut jamais être né de nouveau, jusqu’à ce qu’il reçoive la Parole dans son coeur et qu’il la mette en pratique comme Christ l’enseigne. Et cela, c’est la loi de Dieu qui est enseignée par Christ, qui est scellée et qui ne saurait être abolie, comme Christ dit (Matt. 5) : jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, il n’y aura rien dans la loi qui ne s’accomplisse, jusqu’à un seul iota et un seul trait de lettre.
Chers frères et soeurs, que chacun considère donc bien selon quelle volonté il agit, s’il agit selon la volonté du monde ou selon la volonté de Dieu. Pour celui qui agît selon la volonté de Dieu, la loi est déjà ouverte et le sceau par lequel cette loi est scellée est déjà brisé (Matt. 11). Mais pour celui qui agit selon la volonté du monde, il faut qu’il sache que ce sceau lui est trop fort et qu’il ne pourra jamais le briser. Celui qui entend la Parole de Dieu de tout son coeur et qui fait ce que la Parole lui enseigne est, comme Christ dit, un homme sage, car il entend la Parole et la met en pratique. Il a une sagesse céleste, il bâtit une maison qui ne passera pas et qui sera appelée une maison de Dieu. Mais celui qui entend la Parole et ne la met pas en pratique, comme Christ enseigne, celui-là n’a qu’une sagesse terrestre, ne bâtit qu’une maison terrestre qui s’écroulera et passera avec tout le royaume terrestre. Que tous les hommes soient donc encore une fois exhortés à considérer avec soin quelle maison ils bâtissent. Celui qui bâtit à la maison de Dieu ou de Christ ne condamne pas les enfants de Dieu. Car Dieu nous a enseigné par son très cher Fils, qu’il nous a commandé d’écouter, que nous devions nous en remettre à Lui quant au jugement. Celui qui bâtit une maison du royaume terrestre quel qu’il soit, empiète par ce fait constamment sur le jugement de Dieu. Qu’il sache pourtant, et qu’il soit exhorté dans le Seigneur, que Dieu le jugera par son Fils au jour du dernier jugement et ce jugement de Dieu lui sera trop lourd car ü agit contre Dieu et sa toute-puissance à laquelle personne ne peut résister. C’est alors que les hommes verront et éprouveront comment ils auront jugé.
Pourtant soyons exhortés dans le Seigneur afin que nous ne condamnions personne, quel qu’il soit, car le Père céleste nous ayant communiqué une grâce aussi grande, ce qu’aucun homme ne saurait nier, même le plus grand ennemi de Dieu qui se puisse trouver sous le ciel, nous tomberions sous le coup de plus dur jugement si nous condamnions quelqu’un.
UN COMMENTAIRE SUR LE “NOTRE PÈRE”
Tous les homes prient Dieu, s’écrient et disent faussement : “Notre Père” car ils ne font pas ce que le Père désire qu’ils fassent. Si nous voulons prier comme il faut, nous devons être les enfants du Père céleste et voici, nous faisons ce que font les enfants qui sont nés de Satan et disons “qui es”, mais nous ne croyons pas que c’est Dieu qui est.
Nous disons aussi : “dans les cieux”, et nous ne cherchons pas dans les cieux, mais nous recherchons le père du mensonge. Nous ajoutons : “Ton Nom soit sanctifié”, cependant que nous sommes les premiers à blasphémer son Nom et à le considérer comme commun. De cela, toutes nos oeuvres rendent témoignage. Nous disons avec grand mensonge et grand blasphème : “Ton règne vienne”, car le Royaume de Dieu vient à nous, le Père céleste veut nous le donner, comme il l’a annoncé par Jésus-Christ, son très cher Fils, et nous nous y opposons de toutes les forces du corps et de l’âme, nous estimons et nous faisons autant de cas du monde, du royaume de l’enfer et des ténèbres que du Royaume de Dieu, ainsi que Christ dit (Jean 8) : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père.
C’est aussi pourquoi nous ne disons pas comme il faut : “Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel”. Au nom du Père céleste, j’exhorte le monde entier à considérer comme nous prions faussement quand Sa volonté commence à se faire en nous. Nous savons que c’est la volonté de Dieu que nous fassions continuellement tout ce que sa Parole vivante nous enseigne dans notre coeur. Nous nous trouvons donc être les plus grands ennemis de Dieu puisque nous le prions que sa volonté s’accomplisse et que nous ne croyons pas en lui et que nous résistons à sa Parole. Aussi nous refuse-t-il avec raison le pain quotidien quand nous prions : “Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien”. Et si Dieu me donne le pain de chaque jour comme je l’en ai prié; oui, s’il m’en donne plus que le nécessaire et que je voie mon prochain être dans le besoin, ou souffrir de la faim et que je ne partage pas mon pain avec lui, mais que ce que j’ai reçu de Dieu m’appartienne en propre, c’est déjà un mensonge que la prière que j’ai faite pour mon frère, puisque j’ai dit “donne-nous” et que l’ayant reçu, je ne partage pas avec lui, comme Christ me l’a enseigné. Or Christ a dit aussi : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais il vivra de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu (Matt. 4; Luc 4; Deut. 8). Cette Parole, c’est le pain de l’esprit et de l’âme qui nourrira les hommes éternellement, et quand Dieu veut nous donner de ce pain-là, comme nous l’avons prié, nous nous y sommes opposés de tout notre coeur ! Que chacun consulte le livre de ses sentiments et qu’il juge s’il obéit à la Parole de Dieu ou à ses propres sentiments, et pourtant notre esprit et notre âme ne sauraient être nourris que dans l’obéissance de la Parole vivante de Dieu.
C’est pourquoi, quand nous prions, chacun doit bien considérer comment il prie, afin qu’il ne dise pas contre lui-même : “Pardonne-nous nos péchés comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés”. Quand le Père vient à nous et qu’il nous pardonne la dette de péché que nous avons contractée vis-à-vis de lui, il nous dit : “Va, et ne pêche plus désormais, ainsi que tu es pardonné”. C’est avec ces paroles que le Père vient à nous. Que tous les hommes se rendent donc compte de la manière dont nous prions. Si nous ne péchons plus à l’avenir pour l’amour du Seigneur, nous sommes pardonnés et nous pardonnons par ce fait à ceux qui nous ont offensés, comme le Père nous a pardonnés.
Alors nous disons comme il faut “Ne nous laisse point tomber dans la tentation”. 0 Dieu Tout-Puissant : Si nous voulions nous contenter de ce que toi, Seigneur, tu nous guides et nous enseignes par Jésus-Christ ton très cher Fils, nous ne tomberions dans aucune tentation, mais nous serions dans une joie continuelle (Jac. 1). Si nous nous laissons guider et conduire par notre volonté qui est mauvaise, par la volonté du péché, qui n’est pas la tienne, nous sommes certains d’aller droit à la condamnation éternelle. Que chacun observe donc quelle est 3a volonté qui veut le conduire, si c’est une bonne volonté ou si c’est une volonté mauvaise; il trouvera ainsi la place qui lui est préparée, comme Dieu a parlé à son cher Fils, notre Maître Jésus-Christ, et il pourra prier avec raison :